|FARCES POUR SORCIERS FACÉTIEUX, 92 CHEMIN DE TRAVERSE| Fred & George Weasley

L'idée de cet OS m'avait été donnée par @Accroauxbouquins (ça ne veut toujours pas te mentionner, je ne comprends pas pourquoi). J'espère qu'il vous plaira !!

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Bonjour Mr. Nelson,

Nous vous recontactons ce jour pour vous confirmer l'achat de votre local, numéro 92 sur le Chemin de Traverse, à Londres. Le prix proposé, à hauteur de 148 Gallions et 16 Mornilles, pourra être payé dans les jours qui suivront votre réponse que l'on espère positive.
Comme nous vous en avons déjà fait part, nous comptons le convertir en une boutique de farces et attrapes que nous avons appelée Farces pour sorciers facétieux.
Nous espérons de tout cœur que vous nous accordiez votre local.
Veuillez apprécier, Mr. Nelson, l'expression de nos sentiments distingués.

Fred et George Weasley

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- « L'expression de nos sentiments distingués » ? T'es sûr qu'un « Cordialement » ne passerait pas mieux ?

- Aurais-tu perdu ta confiance en moi, George ?

- Encore faudrait-il que j'ai eu confiance en toi un jour et je ne suis pas certain que ce soit déjà arrivé. Alors ?

- Au moins, ça prouve qu'on est polis et bien élevés.

George soupira. Il se décontracta les épaules dans un grognement sourd que Fred prit à son encontre.

- Forge ! On avait dit qu'on ne débattait plus sur ça ! Si tu recommences à me bouder toute une soirée, Lee va se poser trop de questions !

- J'ai rien dit ! s'offusqua George. Je me détendais !

Fred plissa les yeux et parut le croire. Il retourna à son enveloppe et la cacheta. Il l'envoya au plafond et la rattrapa.

- Pas mal, commenta George. On l'envoie demain ?

- Maintenant, confirma Fred. Ce sera ça de fait. Tu m'accompagnes à la volière ?

- Si tu n'as pas peur qu'on se dispute en chemin, qu'on tombe sur le trio infernal en chemin, qu'ils nous posent des questions et qu'on soit obligés de ne rien leur dire comme l'an dernier avec Verpey, je viens.

- Comment tu veux qu'on ne leur tombe pas dessus ? râle Fred en levant les bras au ciel. Ils sont toujours partout, là où les y attend le moins !

- Allons-y alors ! le coupa George. Au mieux, s'ils n'y sont pas, on pourra piquer Coq à Ronnie !

Les yeux de Fred pétillèrent et ils descendirent dans la Salle Commune. Bien qu'encore pleine à cette heure de la soirée, ils remarquèrent seulement une chose.

- Alors, Hermignonne, on fait encore des potions après le repas ? susurra Fred.

- La ferme, tous les deux ! Je suis concentrée !

- Hey ! s'indigna George, scandalisé de se faire reprendre par Hermione alors qu'il n'y était pour rien. C'est pas moi, c'est lui !

- Haha, très drôle, se moqua-t-elle en se retournant, l'œillade sévère. Qu'est-ce que vous voulez ?

- Voler Coquecigrue - quel nom stupide - à Ronnie chéri ! affirma Fred.

Ron releva la tête de son parchemin et fronça les sourcils.

- C'est à Ginny qu'il faut se plaindre du nom de ce piaf, pas à moi. Pourquoi vous tant avez besoin de lui ?

- Ouh ! Maman ne t'a pas appris à arrêter de tout mettre sur la tête de ta sœur, Ron ? railla George. Sérieusement, c'est oui ou non ?

Ron soupira et George le comprit comme une remarque positive. Il allait faire demi-tour quand Fred lui retint le bras.

- Où est Harry ? demanda le jumeau de George.

- Chez Ombrage, gronda Hermione. C'est pour lui la potion. Je n'ai plus d'essence de Murlap donc je lui fais un baume apaisant.

Fred lui tapota l'épaule et ils se retournèrent vers le portrait. Ils grimpèrent jusque la volière et George bouillonnait.

- Cette harpie ! Elle ne laissera jamais personne tranquille ?

Fred tordit ses lèvres en une moue dédaigneuse. Il attrapa Coq qui essaya de le mordre. Sans le lâcher, il lui attacha leur missive à la patte et jeta le hibou par la fenêtre. Il vérifia qu'il ne tombait pas et avait comprit qu'il était temps de mettre ses petites ailes ridicules en route avant de regarder George. George qui, lui, avait l'air en grande réflexion.

- Toi, tu es sur le point d'avoir une idée lumineuse, comprit Fred.

George hocha la tête, pensa encore un instant avant d'attraper son frère par les deux épaules.

- Gred ! Je crois que je viens d'avoir la meilleure idée de toute notre vie !

- Sérieux ?

Sans prendre le temps de lui répondre, George s'agrippa au poignet de son jumeau et le tira jusqu'à leur dortoir. Pour une fois, il fut heureux que Lee ne soit pas là. Il s'assit sur son lit et asséna de but-en-blanc :

- Donne-moi une bonne raison de continuer nos études.

- Je n'ai pas envie de me faire assassiner par Maman, répondit Fred avec un sourire.

George haussa un sourcil, peu crédule. Il savait parfaitement qu'ils se feraient tuer -ou au moins leurs tympans décèderaient- par leur mère dès qu'elle saurait qu'ils ouvriraient la boutique. Descendre plus tôt que prévu des bancs de l'école ne changerait pas grand-chose au résultat final.

- Je n'ai rien d'autre, admit Fred.

- Alors, pourquoi est-ce qu'on est encore ici ? demanda George.

- Tu veux qu'on s'en aille ? comprit son jumeau.

George lui adressa un regard éloquent. Le visage de Fred s'éclaira, espiègle.

- D'accord, on se barre d'ici. Mais il est hors de question qu'on ne laisse pas un petit souvenir de nos sept années à Poudlard.

George se frotta les mains l'une contre l'autre. Ils allaient enfin vraiment s'amuser.

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Bonjour Messieurs Weasley,

Mon local, 92 Chemin de Traverse, est désormais à vous. Gringotts m'a confirmé votre paiement de 148 Gallions et 16 Mornilles ce matin. Je vous le laisse en toute confiance, le rire est la meilleure arme contre les Ténèbres qui ne manqueront pas de sombrer. L'évasion de dix Mangemorts il y a quelques semaines nous l'a bien montré : les temps sombres sont de retour. Je compte sur vous pour tenir éveillée la joie dans les cœurs, Messieurs Weasley.
Au plaisir de faire un tour dans votre future boutique !
Amicalement,

Jonathan Nelson

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