La pause de midi arrivait et Izuku reçu un sms de Katsuki lui proposant de se retrouver dans un coin tranquille du lycée pour manger ensemble. Après le sale coup qu'il lui avait fait à la récré ce matin il eu envie de reprendre ses propres mots et de lui dire "crève" mais l'idée d'un repas avec Ochako en mode inquisition espagnole ne lui semblait pas d'une très bonne augure non plus. D'ailleurs quand il pris la direction inverse de la cantine, Ochako lui demanda où il allait, il lui dit qu'il ne mangeait pas avec eux à midi et qu'il les retrouverait pour le cours de l'après midi.

Il alla à l'endroit indiqué par Katsuki et s'assit sur un banc. Quelques minutes plus tard Katsuki apparu et lui lança un bento qu'il rattrapa de justesse.

- Franchement pourquoi tu m'a fait ca, demanda Izuku en pointant du doigt l'énorme suçon couronné d'une morsure qui prenait une couleur violacée
- Tu veux dire à personne que tu es à moi et j'ai pas le droit de marquer ma propriété ?
- Tu es trop possessif Kacchan
- Non, sans blague.

Ochako n'étais pas non plus allée à la cantine. Elle demanda aux garçon de lui garder une place et de lui prendre du riz, puis elle suivit discrètement Deku. Elle avait trop envie de connaître le secret de son ami. Pourquoi lui cachait-il sa copine. Il avait honte d'elle ? Elle avait eu un petit truc pour le jeune aspirant héro, mais elle ne pensait pas qu'il ait remarqué et ce n'était pas grand chose. A peine un désir. Mais elle se sentait blessée d'être mise à l'écart comme ca. Elle le vit s'arrêter dans un endroit désert et se poser sur un banc. Elle attendit avec lui, perdant patience quand soudain une forme apparut. Mais ce n'était que Katsuki. Qu'est ce qu'il fichait ici celui là aussi. Deku ne semblait pas surpris de le voir arriver, il commença même à l'engueuler et pointer du doigt la marque qu'il avait dans le cou. Ils s'assirent côte à côte et Katsuki se pencha et embrassa Deku. Nooooon whaaaaat. Ochako parti en courrant, sa main sur la bouche retenant un éclat de rire. Alors le "joli petit cul" que se faisait Katsuki c'était Deku. Une fois qu'elle eut mis assez de distance entre elle et le couple qu'elle venait de surprendre elle éclata de rire en repensant à la situation de ce matin. Deku allait payer pour cela. Elle se dirigea vers la cantine tout en réfléchissant à un plan pour l'obliger à avouer son secret.

L'après midi ils avaient des cours de super héro sur le développement de leurs coups spéciaux. Ochako avait un peu la tête en l'air, son cerveau travaillant toujours sur son plan machiavélique. Elle se dit que vu la façon dont l'avait traité Katsuki et le plaisir qu'il avait pris à torturer Deku avec son suçon à la récré, elle pourrait peut être le rallier à sa cause. Peut être avait il envie de ne plus se cacher. Elle ne pensait pas qu'il ai spécialement envie d'exposer son couple, mais il était du genre à aimer ce qu'on sache que quelque chose lui appartient. Il fallait qu'elle lui parle. Mais sans Deku, ce qui était compliqué. Il lui fallait son numéro. Qui pouvait bien l'avoir.

A la fin des cours elle courut voir Eijiro.

- Donne moi le numéro de Katsuki ! dit elle à Eijiro
- Hahaha, pour que je me fasse fumer la gueule, je sais que dans la classe je suis sans doute le mieux immunisé à son alter mais c'est pas pour ça que j'ai envie de tester ma résistance au feu.

- J'ai besoin de lui parler.

- Ohoooow ! Ochako serait elle amoureuse ? demanda Eijiro
- Pouah ! Surement pas de lui ! Mais je sais de qui lui il est amoureux
- Tu parles de Deku ? Demanda Ejiro en rigolant, façe à la tête d'Ochakco il se rendit compte que sa connerie n'en était peut être pas une. Non sans dec' Ochako me dit pas que.

Merde et voilà qu'elle dévoilait le secret de son ami alors qu'il ne le lui avait même pas confié. Peut être que Deku avait eu raison de pas lui dire après tout.

- Bon, tu me le donne son numéro, justement c'est à propos de Deku. C'est important s'il te plait !

- Ok je ne peux pas résister à une demande d'une jolie demoiselle.
- Merci et s'il te plait n'en parle à personne. Par ce que peut être que je ne te fais pas peur mais c'est pas moi qui viendrait te casser la gueule si tu divulgue ce que tu viens d'apprendre, lui dit elle en lui faisant un clin d'œil et en espérant que ce coup de bluff prenne.