Belle neige : mais que fais-tu ici ?

Mais que diable fais-tu, tissu minci ?

Virevolte au loin ; je ne veux te voir

Virer au bord du port du tendre Ivoire !

Ah ! Neige, composé de sots flocons,

Joue donc avec Nature, pas de mon

Regard ,qui n'a d'yeux que pour l'harmonie,

Porté dans l'octave des symphonies.

Quel fin Ivoire, le Beau dégagé,

Dégagé du bémol désengagé ;

Neige était temps ! Mais, de grâce, ne contre

Pas cette joie par les tics d'une montre

Qui ne remplacerait que d'un, pour sûr,

Seul coup toute beauté sur ton armure,

Mais ce n'est pas ceci : Ivoire est là,

Rien, rien n'est mieux qu'Ivoire nu d'éclats ;

Rien ne vaut sa nudité bien trop pure

Qui attire les hommes bien qu'impurs :

Mais si vous touchez le cou de ma belle,

Sombrez donc dans un silence éternel !