Le feu qui savait attirer

Au feu, ma beauté, au feu ! Tes brindilles

Rougeâtres ne veulent s'éteindre au vent !

Mais elles ne font que virevolter, vraiment,

Car ton doux nez glacial les calme, ma jonquille.


Ne les laisse pas transpercer ton cou :

Il ne mérite pas le fruit de la violence

De tout ce qu'il se passe au-dessus de ta panse,

De tous ces serpents, non : de ce bijou.


Si l'on se baisse jusqu'à ta poitrine,

Je peux entrevoir un trop grand danger

Au-delà de ton écu bleu marine,


Mais je souhaite, tout de même, manger

La douleur qui sirote ton breuvage :

L'Amour fait du bien quand il ravage !

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