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Vengeance ou pas
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Keydan - Enfoiré.

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Alors que je dormais toujours paisiblement :

... - POLICE, OUVREZ IMMÉDIATEMENT CETTE PORTE OU NOUS SERONS OBLIGÉS DE L'A FORCÉ !

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Je me suis levé en un sursaut.

Les coups continuait alors je me suis levé et suis sorti de ma chambre.

Papa - Putain.. c'est quoi cette couille ?

Je hausse les épaules et descend.

La porte d'entrée "vole" et 3 policiers rentre armé en me pointant.

Policier - CHRIS ALMEIDA ?

- Eh cris pas, je suis là devant toi.

Policier - LEVEZ VOS MAINS ET METTEZ VOUS IMM-

- J'ai fais quoi ?

Papa - Oh ! Il se passe quoi ici ?!

Policier - RESTEZ EN DEHORS DE ÇA ! TOI LÈVE GENTIMENT TES MAINS ET COLLE TOI AU MUR !

Mais putain.. qu'est-ce que j'ai fais !

Je fais ce qu'il me demande en contractant ma mâchoire.

Papa - T'a fait quoi encore ?

- Pour la première putain de fois de ma vie, j'ai rien fais papa, sur ma vie.

Le policier m'attrape les mains qu'il met derrière mon dos et m'attache les menottes.

- J'ai fais quoi en fait ?

Policier - Tu devrais le savoir.

Et il me fait sortir de la maison.

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J'étais calme.

Aucun stress, aucun soucis, rien du tout.

Je n'ai pas bougé de mon banc depuis maintenant quelques heures, je répondais à aucune question, je ne faisais rien.

Je sais pas pourquoi mais là.. je voulais pas éveiller le démon en moi.

Ils m'ont pas mis dans une cellule mais plutôt dans leurs bureaux à eux et sur un banc.

Eux travaillait sur leurs ordinateurs, tourné de gauche à droite et moi j'étais là, a regardé un point face à moi.

Quelque fois, ils me narguaient, me disant que j'étais encore "un petit noir délinquant" qui n'assume rien ou encore me "poussant" l'épaule.

Moi ?

M'en bat mes grosses couilles.

Policier - *rire* C'est chiant hein de se faire réveiller le matin hein ?

Je tourne pas le regard et reste là à regarder face à moi.

Il s'accroupi face à moi et me regarde.

Policier - Tu veux faire le malin ? D'accord. Mais moi, tu me répond.

Je le regarde et relève ensuite mes yeux.

Ça l'enervait de fou, ca se voyait.

Policier - Lève-toi !

Il m'attrape par le bras et me met debout pour ensuite me faire rentrer dans une pièce semblant être le bureau du "patron".

Il me tire une chaise et je me pose.

Policier - Tu veux faire le malin ? Je le ferais aussi. Ce n'est pas moi qui t'ai dit de blesser gravement une personne, c'est clair ?

- Ce n'est pas moi qui t'ai dit d'avoir la haine aussi.

Premières paroles sortit depuis des heures.

Policier - T-

- Écoute moi bien maintenant. Aujourd'hui c'est les 29ème année de mariage de mes parents et je n'ai pas envie de les gâché avec toutes tes bêtises alors si t'a un bail à me dire, dis-le qu'on en finisse.

Il me regarde et fout un coup de poing sur la table par énervement.

Ni chaud, ni froid.

- C'est bon ? Tu t'es défouler ?

Il m'attrape par le cou et me colle au mur derrière moi.

Il ne serait pas mon cou et c'est mieux comme ça.

Je le regarde et souris.

- Tue moi qu'on en finisse.

Il termine par me lâcher dès que la porte s'ouvre.

Je lui fais un clin d'œil et regarde le policier semblant être le chef.

Je regarde sa plaque : T. Uria.

Nom bizarre lui.

Uria - Tu l'étranglait là ?

Policier - Non monsieur.

- Arrête de mentir.

Uria - Sort d'ici.

Il me regarde mal et sort ensuite.

Uria - Il t'a fait mal ?

- Non non.

Uria - Bien, assied-toi.

Je me pose après qu'il m'ai détaché les menottes, putain ca fait du bien.

Il prend un dossier et l'ouvre pour le lire.

Je le regarde et il me regarde.

- Depuis quand on vient chercher les gens chez eux de bonne heure juste pour une petite bagarre de rien du tout ?

Uria - Parce qu'il y a eu des conséquences mon garço..

- Comme ?

Uria - Fracture du pied droit ainsi que du bras gauche. Hématomes présent sur tout le corps prouvant des hémorragies internes et il a failli tombé dans un fort coma. C'est un petit rien pour toi ?

Je hausse mes épaules.

- Je m'en bat les couilles moi.

Uria - Pardon ?

- Écoutez monsieur, je n'ai pas fait ça pour rien et sans aucune conscience, je suis pas con. Il l'a mérité.

Uria - Et tu l'a fait seul en plus ? Jamais t'aurais pû le blessé de cette façon tout seul.

- Bien sûr que j'étais seul wesh. Je le met à terre avec une main moi.

Il me regarde et soupir.

Uria - Je suis désolé mais je suis obligé d'envoyer ton dossier ainsi que la plainte à un juge.. et honnêtement, ça ne sens pas bon du tout.. vu que tu viens de sortir de prison par libération conditionnel, tu risque d'y retourner.

Je hausse encore une fois mes épaules.

- C'est pas grave monsieur, c'est pas grave.

Je regarde mes mains.

- Moi en prison et lui au cimetière alors ?

Je redresse la tête et croise les bras.

- Et je suis sérieux.

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Mon père à payé ma caution et ne semblait pas heureux d'ailleurs.

- Papa, je te jure que c'est pas ma faute, si ça devait l'êt-

Papa - Monte dans la voiture.

Je soupir et monte côté passager.

Il monte aussi et claque sa portière.

Papa - Je ne sais pas pourquoi t'es parti là-bas ni pourquoi ils t'ont attrapé mais la tête de ma mère que je ne veux pas que tu fasse une connerie qui te fera rentré en prison encore une fois et que je subisse encore ça.

- J'ai rien fais.

Papa - AH OUAIS ?

Je souffle.

- C'est Monir qui m'a dénoncé juste parce qu'il la jambe cassé frère, c'est pas ma faute.

Il me regarde et répond pas pour démarrer la voiture.

Au début j'ai cru qu'il allait m'amener dans une forêt bizarre pour me tuer ou quoi mais je me suis calmer quand on est arrivé devant la maison.

J'ai voulu ouvrir la porte mais il m'arrête.

Papa - Fais taire Monir ou c'est moi qui le fera.

Il me regarde de son regard sérieux et je hoche la tête positivement.

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Bah ma mère m'a frappé.

Et je vous jure que j'ai encore les traces de baton de semoule sur les cuisses.

Moi en tant que poucave de premier niveau, j'ai mis la faute sur Moussa et Doum's.

Frère je dois pas ramasser des coups solo moi.

Et en parlant des loups, on en voit les bites.

J'ouvre la porte d'entrée et ils me regardent de haut en bas.

Doum's - Bon et tu m'explique pourquoi tu te tiens la cuisse.

- Ma mère m'a frappé.

Moussa - Alala miskine.

- Gros, m'en voulez pas, j'ai dis que c'était de votre faute si on l'a tapé donc si elle vous tape, par-

Maman - Mes bébéeeeeees !

Elle me pousse pour leur faire des bisous. Je l'a regarde faire tout en me posant des questions si cette m'aime réellement.

Doum's me tire la langue en rentrant.

Moussa - C'est pas grave.. tu te trouvera une mère à ta hauteur, t'inquiète.

Je lui lance un scarface et ferme la porte d'entrée.

- Maman t'es sérieuse ?

Maman - Tais-toi, je te parle plus toi.

- Tchip, mère en carton.

Maman - Quoi ?

- Je pensais que tu me parlais plus non ?

Elle me regarde et mord son poing.

- *sourire* Et bim ! Allez je te prend mes potes, tu veux bien ?

Elle me regarde et répond pas.

Moussa - *rire* Vous êtes des gamins.

Je fais un bisou sur la joue à ma mère et on monte à l'étage.

Moussa - Bon explique il s'est passé quoi ?

Je leur explique en détail comme d'habitude.

Doum's - Donc ?

- Je peux partir en prison.

Moussa - Mais nooon ?

Ils avaient la bouche bée alors que mois j'avais un sourire nerveux.

- Je viens de sortir et j'y retourne.

Doum's - Mais arrête de sourire, c'est aps marrant !

- Mais tu veux que je f-

Y'a eu un declic dans mon crâne.

- Faire taire Monir !

Moussa - Hein ?

- Si je menace Monir bah il va rien dire non ?

Doum's - Ouais mais tu dois y aller fort hein, comment tu va t'y prendre ?

La porte s'ouvre sur Aliana.

Aliana - Chr- oh désolé.

Elle ressort mais je l'a rappel.

Aliana - Oui ?

- Tu sais où est Monir ?

Aliana - Bah non. A l'hôpital sûrement ?

- Lequel ?

Aliana - Je sais pas. Peut-être hôpital Delafontaine ? J'en sais rien.

- Bon azi merci.

Elle sort et je regarde les gars.

- Vous êtes chaud ?

Doum's - *sourire* Toujours bébé !

Moussa - C'est quoi le plan ?

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Il était en effet à l'hôpital Delafontaine.

Arrivé à son étage, on a vu 2 policiers positionner devant sa chambre.

Je pousse les gars en arrière pour pas qu'ils nous remarquent.

- Putain. On y a pas pensé ça.

Doum's - C'est une pute à ce point ?

Moussa - On fait comment wesh ?

Je fais la grimace histoire de réfléchir un peu.

- Simulez une bagarre.

Moussa - Quoi ?

- Simulez une bagarre wesh, Doum's tape le.

Doum's - Ooooooh ouaaaaais !

Moussa - Wesh, t'es sérieux ?

- C'est le seul moyen qu'ils soient occupé d'autre chose.

Moussa - Putain, je te déteste. Il va déversé toute sa haine sur moi wesh.

Doum's - Je rêve de ça depuis longtemps.

Je rigole et me met de l'autre extrémité de l'entrée, histoire que quand les policiers soit averti, ils ne me voient pas.

Au début Moussa rigolait en vite fait en voyant Doum's a fond dans son rôle.

Doum's c'est tout un cirque la tête de ma mère.

Ils se sont "embrouillé" a leurs façons et en plus de ça sur le sujet d'une meuf.

C'était hilarant.

Policier - OH OH IL SE PASSE QUOI LÀ ?

Un seul policier était intervenu.

Le deuxième intervient aussi et moi j'ai pu me faufiler.

Je suis rentré dans la chambre d'une violence qui l'a fais sursauter.

Monir - Chris ?!

J'attrape la télécommande du bouton rouge qu'il a essayé d'attraper et détache sa prise. Parce que oui, le bouton rouge là a une prise.

- Alors comme ça, ru veux encore me faire tomber ?

J'ouvre la fenêtre bien grand et vais vers le lit de Monir.

Monir - Wallah que si tu me touche t-

- Tu va me faire quoi ?

Il m'a regarder sans réponse.

Monir - Me touche pas Chris.

Je l'attrape par le cou et le force a descendre du lit, il lâchait des cris de douleurs quand son pied a touché le sol.

Monir - Qu'est-ce que tu va m- CHRIS !

Je l'ai penché en avant dans le vide le soutenant seulement par le t-shirt qui menacé de se déchiré.

- Alors, tu va m'écouter maintenant.

Monir - CHRIS ! ARRÊTE ! WALLAH ARRÊTE MAINTENANT !

Je l'ai penché un peu plus en avant.

- Je veux que tu rappelle ses policiers de mes deux et que tu enlève les plaintes que tu as déposé contre moi, j'ai pas envie de retourner en prison et je pense que toi tu n'a pas envie de mourir tu vois ? Alors si moi je serais toi, je m'écouterais.

Monir - REMONTE MOI HAMIMEK !

Sa voix tremblait comme du n'importe quoi. On entend un craquement de tissu venant du t-shirt.

- Qu'est-ce que tu en dis ?

Monir - D'ACCORD ! WALLAH J'ENLÈVE, WALLAH LAHDIM !

- Ah ouais ?

Monir - JE TE JURE, SUR LES DEUX YEUX A MA MÈRE CHRIS !

- C'est certain ?

On entend un autre craquement.

Monir -WALLAH ! JE TE LE JURE !

Je le remonte en le tirant par le bras. Il tombe a terre en posant sa main sur son cœur et en étant essoufflé.

Je m'accroupis et le regarde

- J'espère avoir été clair.

Je lui fais un clin d'œil et sors de la chambre tout en remettant ma capuche et en souriant.

- Et ça c'est fait.

Arrivé a la fin du couloir, les gars n'étaient pas là.

Wesh ?

Je descends donc à l'aide de l'ascenseur  et arrive dans le hall pour voir Moussa et Doum's en plein milieu de leur "dispute".

Policier - Putaaaain.. MAIS VOUS VOUS DISPUTEZ POUR UN KINDER MAINTENANT ?

Doum's - Écoutez monsieur l'agent, cet enfoiré que vous voyez là, m'a fait plus de mal que la douleur qu'à eu la chatte à sa meuf quand je suis passé. ET BIM !  1-0 !

Je passe ma main sur mon visage.

- Excusez-moi messieurs du dérangement.. mes amis sont un peu bêtes, quelques fois.

Policier - C'est vos amis ?

- Ouais.

Policier - Alors prenez les et déguerpissez avant que je m'énerve sérieusement et que vous terminiez en garde à vue pour rien.

Je lui souris et tire par le t-shirt Doum's et Moussa.

Moussa - Enfoiré va.

Doum's - C'est ta mère l'enfoiré.

Moussa - Fils de pute.

Doum's - Toi même !

Je rigole et ouvre ma voiture.

Ils grandiront jamais.

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Papa - Alors ? T'as trouvé une solution pour Monir ?

Je lui souris et mord ma pomme.

- Je m'appelle Chris Almeida papa, l'oubli pas.

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Chris Almeida

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