Tu es humain, Sherlock.
A/N : Bonjour, bonsoir, chers lecteurs. Je suis nouvelle sur ce site mais je suis déjà une "écrivaine" (enfin si je peux me considérer ainsi ^^) car cela fait belle lurette que j'écris donc j'avais envie de partager mes histoires avec vous !
Bon pour celle-ci... Je l'ai écrite en songeant à n'en faire qu'un One-Shot (OS = fiction à un seul chapitre) mais je me suis dis que ça vous tiendrez peut-être plus en haleine ainsi ! Oui je suis sadique ! #^w^# mais j'aime mes lecteurs !
Disclamer : comme c'est une fanfiction les personnages ne m'appartiennent pas sauf le personnage de Louise qui apparaîtra plus tard ni les fanarts, qui imageront mes quatres parties de textes, que je trouve très réussis.
Rating : tout publics. Quoique très légers sous-entendus sur les "trucs de grands" mais tout à fait légers.
Thème : Romance
Couple : Sherlock x Molly
Sur ce, bonne lecture !
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Il se réveilla en sursaut. Des sueurs froides coulèrent le long de son front, ses joues et son dos.
Que s'était-il passé ?
Il tourna sa tête bourdonnante et douloureuse vers la droite. Il perçut ensuite une présence grâce à la respiration lente de la personne allongée contre lui.
Qui est-ce ?
Il chuchota pour que la personne lui réponde mais aussi pour ne pas la brusquer.
Aucune réponse.
Il risqua à allumer son téléphone. Puis il prit ensuite son revolver dans la table de nuit en faisant le moins de déplacements et, par conséquent de bruits, possibles.
Il s'exécuta patiemment.
Enfin il se retourna vers l'intrus et fut frappé de surprise. Il lâcha un cri. Molly ! Molly Hooper ! Que faisait-elle là ?
Ladite Molly bougea un peu dans son sommeil et finit le visage serein en face de lui. Il pouvait voir ses traits fins et la courbure de ses formes.
Mais pourquoi diable était-elle dans son lit ?
Petit à petit les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire.
Hier était l'anniversaire de John. Celui-ci avait invité Lestrade, Donovan, Mary, Molly et... Lui.
Il avait beau avoir insisté sur le fait qu'il ne voulait ni y aller ni rester à une beuverie entre personnes ayant le Q.I. d'une anémone de mer, il y fut obligé.
Finalement, la soirée fut presque agréable car ils parlèrent de l'affaire en cours devant quelques bières.
Il n'était pas grand buveur mais... Il en avait bu une, deux, trois, peut-être plus ! Les pintes vides remplies à nouveau lui laissaient un goût amer et un mal de tête carabiné.
Il se souvint d'avoir, malgré tout, été heureux pour son ami, à moins que l'euphorie prodiguée par l'alcool en fut pour quelque chose.
Mais une question demeurait : Que s'était-il passé ensuite ?
Avaient-ils fait quelque chose qu'ils regretteraient mais qui restait dans les brumes de son esprit ?
Cela expliquerait alors la présence de la jeune femme près de lui.
Le soleil venait à se lever et ses rayons filtraient à travers les volets.
Il put l'observer sans gène.
Son visage délicat et serein.
Puis son cou laiteux.
Et enfin la naissance de sa poitrine cachée par le drap à ses yeux indiscrets.
L'avaient-ils fait ?
Ce serait la raison pour laquelle la légiste était nue sous ses draps.
Il se dit que la meilleure façon de répondre à ses questions était de réveiller la brune et de l'interroger.
- Molly ?! souffla-t-il. Molly, réveille-toi !
Elle bougea légèrement et, sentant son souffle dans le cou, se réveilla brusquement.
- Sher... Sherlock ! bafouilla-t-elle en rougissant.
- Est-ce que nous avons eu un rapport ? demanda-t-il sans préambule.
- Je... Quoi ? Sherlock... je... vais m'en aller...
Elle pris rapidement ses vêtements et s'habilla sous la couette pour cacher sa nudité à Sherlock.
- Ne sois pas aussi pudibonde et répond-moi !
Elle sortit du lit, habillée, sans lui répondre et se précipita vers la porte de la chambre.
Elle attrapa son sac au vol mais le détective la rejoint en un bond et il la retint.
Ses pupilles traduisaient une colère contenue.
- Je ne te le demanderai pas deux fois Molly ! A-t-on ou non couché ensemble ?
Elle rougit furieusement et s'enfuit aussi vite qu'elle pu.
- Molly !
Il savait que crier ne servait à rien mais il le fit.
Rien que pour entendre sa voix.
Elle l'avait fait douter.
Il doutait.
Son esprit était embrumé et il doutait.
Pourquoi doutait-il ?
Il n'avait pas le droit.
Il ne savait pourtant pas s'y faire avec les gens... surtout les femmes.
Il soupira et prit son téléphone.
Urgence. Venir à Baker Street immédiatement.
S.H.
Il savait que cela pouvait alerter le docteur et c'était cependant le but.
John n'allait pas tarder à arriver et c'est tout ce qui importait.
Quelque minutes plus tard, le blond fit irruption dans l'appartement, rougi d'un effort physique inhabituel.
- Qu'est-ce qui...
Sa voix mua son inquiétude en colère sourde.
- Sherlock ! C'est encore une de tes stupides expériences ?!!
Avant qu'il n'ait déversé tout son courroux, le brun lança telle une bombe.
- Je crois que j'ai couché avec Molly...
Il baissa la tête comme un enfant pris en faute.
L'autre en fut estomaqué.
- Je... quoi ? Sherlock ! Ce n'est pas des choses qu'on dit !
Sherlock ne tint plus.
- J'ai dit : JE CROIS ! JE NE SAIS PAS ET ÇA M'ÉNERVE ! MOLLY REFUSE DE ME DIRE SI NOUS AVONS EU UN RAPPORT !
- Calme-toi et respire, Sherlock. Tu es sûr de ce que tu avances ?
- Ce n'est pas comme si je l'avais retrouvée ce matin dans mon lit et nue de surcroît, expliqua-t-il condescendant.
John rougit de honte à cause des propos impudiques de son ami.
- Je crois qu'il n'y a pas de doutes à avoir là-dessus Sherlock... mais comment c'est arrivé ?
Le détective se laissa tomber dans son fauteuil en soupirant.
- Je t'ai dit que je ne m'en souvenais pas... l'alcool en est sûrement pour quelque chose...
- Pas faux... tu étais complètement saoul.
Le brun pris sa tête entre ses mains.
- Comment en suis-je arrivé là ? D'habitude je ne bois absolument rien... Je me sens totalement stupide... J'ai fais des choses horriblement communes...
- Tu es humain Sherlock...
- Non ! Je suis un esprit logique qui ne s'occupe pas des bassesses humaines.
Ce fut au tour du blond d'être condescendant.
- Tu n'es pas un esprit logique si tu réfléchis comme ça... Tu ne peux pas te targuer de n'avoir pas de cœur car sinon tu ne vivrais pas et je peux te dire que les émotions sont essentiellement gérées par le cerveau... donc soit tu es un abruti fini soit tu es mort. Je penche plutôt pour la première... Je ne souhaite pas te voir mourir vois-tu ou que tu ne sois le fruit de mon imagination.
Pour une fois, le brun n'eut rien à répliquer. Il était tellement surpris de la réponse de son meilleur ami qu'il préféra le silence.
Il demeura ainsi quinze bonnes minutes avant de briser la glace qui s'était installée entre eux.
- Qu'est-ce je dois faire John ? Si Molly tombe enceinte... je dois être là pour l'enfant, non ?
- L'avortement et les pilules du lendemain existent Sherlock...
- Tu es stupide John... Molly voudra le garder...
- Et toi égocentrique...
- Molly est éprise de moi John... Si elle trouvait le moyen de me garder auprès d'elle, elle l'utiliserait... Et c'est ce qu'elle va faire.
Il soupira.
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