Chapitre 7 :
SHERLOCK : qu'est-ce qu'il t'a dit ?
MOLLY : qu'il voulait me revoir...
SHERLOCK : tu lui fais confiance ?
MOLLY : Sherlock... j'ai aimé cet homme... et il était embrigadé par Moriarty.
SHERLOCK : ça ne m'avance pas beaucoup...
MOLLY : c'était un gentil garçon Sherlock... je ne crois pas que ça soit de son plein gré... il a le droit à une seconde chance...
SHERLOCK : tu sais où il est actuellement ?
MOLLY : non...
SHERLOCK : (Soupire) bon, passe-moi son numéro...
MOLLY : qu'est-ce que tu vas lui faire ?
SHERLOCK : lui téléphoner, pourquoi ?
MOLLY : non pour rien... (lui envoie par message) voilà...
SHERLOCK : (appelle le numéro)
TOM : allo ?
SHERLOCK : bonjour tom...
TOM : je... qui êtes-vous ?
SHERLOCK : devinez...
TOM : écoutez si c'est encore un canular... Bonne journée ! (raccroche)
Sherlock Holmes à Tom Téréo : c'était pour vous parler de Molly...
SH
Tom Téréo à Sherlock Holmes :Molly ? Molly qui ? Et vous ? C'est Sherlock ? C'est vous ?
Sherlock Holmes à Tom Téréo : bravo génie, vous pouvez être lent des fois quand même...
SH
Tom Téréo à Sherlock Holmes : mais taisez-vous à la fin... qu'est-ce que vous me voulez ?
MOLLY : il essaye de me joindre...
STESSIE : ne répond pas... (croise les bras)
Sherlock Holmes à Tom Téréo : pourquoi la recontacter maintenant ?
SH
Tom Téréo à Sherlock Holmes :ce ne sont pas vos affaires...
Sherlock Holmes à Tom Téréo : vous ne voulez pas me le dire ?
SH
Tom Téréo à Sherlock Holmes :absolument pas.
Sherlock Holmes à Tom Téréo : pourquoi ?
Sh
Tom Téréo à Sherlock Holmes : je vous l'ai dit ce ne sont pas vos affaires...
MOLLY : il me bombarde de messages ! Ce n'est pas possible...
SHERLOCK : qu'est-ce qu'il t'envoie ?
MOLLY : il me dit qu'il a peur de toi... Qu'il m'aime... qu'il a besoin de moi... il ne veut pas que nous restions en froid... qu'il n'a pas aimé comment ça s'est terminé entre nous... qu'il... (Rougit)
STESSIE : (lui prends le téléphone et rit) c'est très enflammé tout ça...
SHERLOCK : (regarde derrière l'épaule de Stessie) pourquoi est-ce qu'il met le smiley aubergine après un message comme ça ?
MOLLY : (deviens rouge pivoine) Sherlock c'est... (déglutit) un peu gênant...
STESSIE : (amusé) et bien dis-le Molly...
MOLLY : (secoue la tête)
SHERLOCK : non franchement on peut m'expliquer ?
MOLLY : (est plus rouge que le rouge primaire) c'est pour symboliser la partie masculine de son anatomie...
SHERLOCK : donc la pêche doit représenter un sexe féminin... il n'a rien trouvé de mieux à faire que d'écrire ça, en l'agrémentant de ces émoticônes, comme dernier moyen pour te faire revenir ?
MOLLY : c'était comme ça qu'on se parler avant... je veux dire avec des émoticônes...
SHERLOCK : je vois...
MOLLY : (Rougit) bon dieu tout cela est extrêmement gênant...
SHERLOCK : à peine, comment tu comptes lui répondre ?
MOLLY : et tu crois que je peux lui répondre comment à ton avis ?!
SHERLOCK : je crois que la meilleure technique à appliquer est de copier ces manières...
MOLLY : comment ?
SHERLOCK : répond lui de la même manières...
MOLLY : (Rougit) tu veux vraiment que je lui réponde la même chose...
SHERLOCK : absolument pas, mais je ne crois pas que lui dire de but en blanc, soit le plus judicieux...
MOLLY : mais je lui dis quoi alors ?
SHERLOCK : que tu serais heureuse de le revoir ou tu lui écris quelque chose comme ce que vous écriviez avant...
MOLLY : mais je ne peux pas sortir de la maternité maintenant... ''Ça me ferait extrêmement plaisir de te revoir tom... mais je ne suis pas sur Londres actuellement... dans un mois je reviens ça te convient ?'' Ça va ça ?
SHERLOCK : oui je crois...
MOLLY : (l'envoie)
STESSIE : c'était assez hot tout de même ! Je ne regrette pas de m'être déplacée ! (Rit)
SHERLOCK : c'était surtout gênant...
STESSIE : oh, allez, c'est pas comme si vous ne l'aviez jamais fait... surtout pour faire vos gosses...
SHERLOCK : par sms, non...
STESSIE : (Sourit) vous n'êtes pas amusants...
SHERLOCK : je suis le seul à trouver cette discussion surréaliste ?
MOLLY : non, je te rassure, moi aussi ça me trouble...
STESSIE : (râle gentiment) bon je vous laisse entre adultes majeurs et vaccinés... (clin d'œil et s'enfuit avant qu'ils ne répondent)
MOLLY : Stessie !!!
SHERLOCK : ton amie est une personne très spéciale...
MOLLY : je comprends mieux pourquoi on a coupé les ponts...
SHERLOCK : je comprends... (moment de pause) vous faisiez vraiment ça ?
MOLLY : faire quoi ?
SHERLOCK : les messages à caractère sexuel...
MOLLY : (Rougit) dois-je vraiment répondre ?
SHERLOCK : non mais je prends ça pour un oui...
MOLLY : (toujours rouge) désolée...
SHERLOCK : pourquoi est-ce que tu t'excuses ? Tu avais une vie avant moi...
MOLLY : (Sourit) c'est vrai, mais c'est gênant de parler de mon ex avec toi...
SHERLOCK : je ne trouve pas...
MOLLY : réfléchi deux minutes... j'ai partagé mon lit avec cet homme, et des moments plus qu'intimes... tu vois où je veux en venir ?
SHERLOCK : oui, et j'avoue que d'un coup, je suis assez déstabilisé par l'ambiguïté de la situation...
MOLLY : donc voilà... bref laissons cet homme en dehors de nous... tu as pu voir les enfants ?
SHERLOCK : non, sinon je serais venu te réveiller...
MOLLY : (Sourit) tu les as déclarés ?
SHERLOCK : oui et ça s'est bien passé, arrête de sourire...
MOLLY : (Sourit) jamais...
SHERLOCK : (l'embrasse en souriant) au moins recommence à rougir, la couleur est en harmonie avec la décoration de la chambre...
MOLLY : (s'exécute sans le vouloir) tu n'as pas le droit... (lui rend son baiser)
SHERLOCK : (Sourit) c'est pourtant ce que je fais (L'embrasse)
MOLLY : (passe sa main dans les cheveux de Sherlock et chuchote) tu ne l'emporteras pas au paradis... (glisse sa tête contre son coup)
SHERLOCK : (la pousse vers le lit en chuchotant) je l'ai déjà dit, je ne suis pas un ange...
MOLLY : (l'attire contre elle et chuchote) tu es démoniaque... (Sourit)
SHERLOCK : (commence à lui enlever sa blouse en chuchotant) voudrais-tu que je le sois ?
MOLLY : (lui déboutonne sa chemise et chuchote) absolument pas...
SHERLOCK : (lui murmure à l'oreille tout en l'embrassant) alors quoi ?
MOLLY : (souffle) alors je t'aime... (une pose) mais je doute que ce que nous voulons entreprendre soit raisonnable... nous sommes dans une chambre d'hôpital...
SHERLOCK : je ne l'ai jamais fait ici...
MOLLY : et tu le voudrais ? (lueur coquine dans le regard)
SHERLOCK : ne me regardes pas comme ça. (L'embrasse)
MOLLY : tu ne peux m'empêcher... (le repousse gentiment et va fermer la porte avant de le repoussé sur le lit) je t'aime... dis-le, dis-le-moi...
SHERLOCK : (Chuchote) je t'aime...
MOLLY : (se love contre lui et murmure) je ne sais pas comment j'ai pu vivre sans toi...
SHERLOCK : (Chuchote) tu serais surement moins en danger qu'actuellement...
MOLLY : (Idem) je ne suis pas en danger dans tes bras, je me trompe ?
SHERLOCK : (Idem) non mais je te signale qu'il y a un sniper en colère qui nous en veux...
MOLLY : (idem tourne la tête autour d'elle, amusée) je crois que nous sommes seuls dans cette pièce...
SHERLOCK : (Soupire) arrête tu sais ce que je veux dire...
MOLLY : je préfère ne pas y penser...
Infirmière : (toque a la porte) madame ?
MOLLY : (surprise) euh... oui ? (Lance sa chemise à Sherlock et remet rapidement sa blouse)
Infirmière : c'était pour vous prévenir que vous pouvez voir vos enfants temporairement...
MOLLY : (heureuse) mais c'est super ! (ouvre la porte après que Sherlock ait mis sa chemise)
Infirmière : suivez-moi (les amène a une salle)
MOLLY : (prends la main de Sherlock)
Infirmière : vous connaissez le concept du ''peau à peau'' ?
SHERLOCK : expliquez-le...
Infirmière : vous allez avoir chacun un enfant que vous poserez contre votre peau nue... l'enfant va être apaisé et commencera à vous connaître...
SHERLOCK : (peu convaincu) je ne connaissais pas ça mais d'accord...
INFIRMIÈRE : (place une grosse écharpe comme s'il avait un plâtre) dénudé un peu le haut...
SHERLOCK : (s'exécute sans rien dire)
INFIRMIÈRE : (place ensuite Joy sur l'écharpe de Sherlock et Quentin sur celle de Molly)
MOLLY : (instinctivement place son bras dessous le corps de l'enfant et le berce doucement en chuchotant) Bonjour mon tout beau... c'est maman... (sourit, émue)
SHERLOCK : (chuchote, tout aussi ému) salut Joy...
Infirmière : je reviens dans une demi-heure... s'il y a le moindre problème bipper moi... (Part)
MOLLY : (chuchotant) aussi beau que son papa... (Sourit) mais il a mes yeux...
SHERLOCK : (Idem) je crois que Joy me ressemble et que Quentin a hérité de ton physique ...
MOLLY : (Idem) c'est merveilleux... je l'ai ai porté huit mois et maintenant ils sont là contre nous... (s'approche de Sherlock) Regarde mon chat, c'est papa et ta jumelle Joy...
SHERLOCK : (Chuchote) Joy, je te présente ton frère Quentin et ta maman...
MOLLY : (Idem) ils sont adorables... ça va me faire mal au cœur quand je vais devoir repartir travailler...
SHERLOCK : (Idem) il le faudra quand même...
MOLLY : (sourire triste et embrasse son fils sur le front) je sais...
SHERLOCK : en attendant on va profiter d'eux un maximum...
MOLLY : (Sourit) oui... (passe son doigt entre la main de Quentin. Il le serre et tente de le têter)
SHERLOCK : je crois qu'il a faim...
MOLLY : (Sourit) je pense que ça ce n'est pas encore à moi de le faire... d'ailleurs allaitement ou biberons ?
SHERLOCK : je ne sais pas... qu'est-ce que tu penses qui est le meilleur ?
MOLLY : et bien pour commencer l'allaitement, il y a énormément de nutriment dans le lait maternel, et puis on fera une période de transition car quand je reprendrai je ne pourrais plus le faire...
SHERLOCK : donc les deux...
MOLLY : (Sourit) oui... (ton sévère à ses enfants) mais je vous préviens hors de question que vous ayez la logique de votre père !
QUENTIN : (Rit)
SHERLOCK : (sourit et prend un air faussement innocent) pourquoi donc ?
MOLLY : parce que sinon je serais la seule dans la famille à ne pas l'avoir ! Et je t'interdis de leur apprendre... ils demanderont s'ils en éprouvent le besoin. (pointe son doit vers lui en guised'avertissent non sans réprimer difficilement un sourire)
SHERLOCK : (Sourit) tu es tellement effrayante...
MOLLY : arrête de sourire...
SHERLOCK : (souriant deux fois plus) et si je n'ai pas envie ?
MOLLY : (sourire en coin) il y a des enfants dans la salle... (passe son doigt sur les lèvres de Sherlock puis recule et retourne pour bercer Quentin qui commence à pleurer)
SHERLOCK : (soupire et ferme les yeux avant de les rouvrir en s'approchant d'elle et de Quentin) tu veux que je t'aide ? Joy s'est endormie...
MOLLY : hum... ça va aller... (berce Quentin) j'ai gagné...
SHERLOCK : contre lui ou contre moi ?
MOLLY : (Sourit) les deux... (dépose son fils dans la couveuse, se retourne et bipe l'infirmière)
SHERLOCK : déjà ? J'étais bien avec Joy...
MOLLY : Sherlock... ils sont encore fragiles et plus ils resteront dans la couveuse et plus tôt ils sortiront...
SHERLOCK : si tu veux (repose a contre cœur Joy dans la couveuse)
MOLLY : (lui prends la main et la serre) on reviendra tous les jours, ne t'inquiète pas...
INFIRMIÈRE : (arrive) un problème ?
MOLLY : ils se sont endormis...
SHERLOCK : à quelle heure pourront nous les revoir demain ?
INFIRMIÈRE : à l'heure que vous voudrez mais le service est ouvert à partir de dix heures...
SHERLOCK : (acquiesce) d'accord, au revoir (Part)
MOLLY : (le suit) malheureusement ça va durer un bout de temps cette histoire... (rentre dans la chambre)
SHERLOCK : tu sais quand tu pourras partir ?
MOLLY : (s'assoit sur le lit) si je le savais je te l'aurai dit... mais je crois moins d'une semaine... d'ailleurs, j'ai oublié de prendre mon congé maternité... (passe sa main dans ses cheveux, embêtée puis rit) j'appellerai Mike demain...
SHERLOCK : je crois qu'il est déjà au courant par John...
MOLLY : sûrement mais je préfère l'appeler c'est plus correct... bon dieu ! Ils sont nés... J'ai donné naissance à deux petits bébés merveilleux... (sourire tendre)
SHERLOCK : nous sommes responsables de ces deux petits être... c'est à la fois stressant et extraordinaire...
MOLLY : (petit sourire) j'ai quand même fait le plus gros du travail...
SHERLOCK : je ne disais pas le contraire !
MOLLY : je n'ai jamais insinué que tu l'avais dit... c'était un simple constat...
SHERLOCK : si tu le dis...
MOLLY : (Sourit) oui je le dis ! Et le clame haut et fort !
(son téléphone vibre)
MOLLY : c'est Tom. Il est d'accord... il dit qu'il me prendra à Chapel Side le premier samedi du mois prochain à huit heures... (lève les yeux) je lui réponds quoi ?
SHERLOCK : j'hésite entre lui raconter la vérité ou un mensonge énorme, les deux peuvent marcher mais après il faudra rester sur ce choix...
MOLLY : (stressée) on fait quoi alors ? Il n'a pas l'air de savoir que nous ne sommes ensemble ni que nous formons une famille, ça prouve qu'il a fait une dépression et qu'il n'est pas sorti de chez lui car vu tout ce que les journalistes ont écrit sur nous, il aurait dû être au courant, donc pas sorti, dépression... et s'il me recontacte, c'est qu'il va un peu mieux et veux s'accrocher à moi comme une bouée...
SHERLOCK : il n'a pas forcement fait une dépression, il était peut-être dans un autre pays pour fuir ''l'agence'' de Moriarty... mais il est clair qu'il se raccroche à toi... dis-lui la vérité mais évite quelques évènements, c'est le mieux que je trouve a faire...
MOLLY : il n'est pas lâche... Mais quels événements dois-je taire ?
SHERLOCK : parle des bébés mais évite notre relation...
MOLLY : (Soupire) ok... j'ai encore un mois pour m'y préparer, mais je lui dis de me prendre à Baker Street ? Il va bien voir qu'il n'y a plus personne à Chapel Side...
SHERLOCK : Greg s'est installé chez Mycroft mais a encore son appartement pour des raisons obscures, installe toi là-bas le temps qu'il faudra...
MOLLY : faudra bien que je lui dise un jour et ça, ça va l'anéantir, je le redoute...
SHERLOCK : oui, c'est pour ça qu'il faudra attendre qu'il se soit ressaisit avant de lui dire...
MOLLY : (pas convaincue) bref... arrêtons de parler de ça...
SHERLOCK : alors parlons de quoi ?
MOLLY : je ne sais pas... (Sourit)
~flaSherlock-back cinq mois plus tôt~
MOLLY : (toute de noir vêtue) tu ne m'empêcheras pas d'y aller Sherlock...
SHERLOCK : (la retient par le bras) bien sûr que si, c'est le plus grand criminel que l'Angleterre ait connu ! Et je ne te laisserai pas partir seule !
MOLLY : (se dégage) tu n'auras qu'à m'accompagner...
SHERLOCK : réfléchis 5 minutes, je ne vais pas me rendre à l'enterrement alors que je suis l'assassin !
MOLLY : alors laisse-moi y aller !
SHERLOCK : il y aura Moran !
MOLLY : et alors ? Tu n'aimerais pas toi pouvoir te recueillir ? Moran fait son deuil ! Il ne va chercher à me faire du mal Sherlock ! Et je me dois d'y aller ! Ma décision est prise ! (descend vivement les escaliers)
SHERLOCK : (la retient) Molly, je tiens à toi, il y aura des tueurs la bas !
MOLLY : (très rapidement lui fait une clef de bras et une béquille. Sherlock se retrouve par terre la joue contre le sol. Dis d'une vois essoufflée) tu ne m'empêcheras pas d'y aller et si je dois utiliser la force je le ferais...
SHERLOCK : part mais quand je ferais un discours a ton enterrement je repenserais à ce moment...
MOLLY : (larmes aux yeux) tu n'as pas le droit de me faire culpabiliser... (se relève et sort)
SHERLOCK : c'est le dernier moyen que j'ai pour essayer de te faire rester...
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : tu as des agents à l'enterrement ?
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : tu veux que j'en mette ?
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : oui, Molly y va.
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : bien. Je vais la faire surveiller...
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : merci.
SH
MOLLY : (arrive à l'enterrement)
MORAN : je ne croyais pas que vous viendriez, il n'y a personne d'autres ?
MOLLY : non... Sherlock n'a pas voulu venir. Je compte sur vous pour établir une trêve durant cet enterrement... rien d'un côté, rien de l'autre... marché conclu ? (lui tend la main)
MORAN : (la sert avec méfiance) je vous préviens si vous bougez ne serait-ce que le petit doigt, je vous explose votre jolie cervelle, ok ?
MOLLY : ne soyez pas aussi méfiant... malgré les apparences et ce qu'il a fait, il reste un de mes ex.... un homme que j'ai aimé et que j'aurai voulu aider... je suis une femme de paroles...
MORAN : si vous le dites, pour être franc je ne comprends pas pourquoi vous êtes aussi compatissante alors qu'il s'est servi de vous...
MOLLY : parce que je sais ce que ça fait de perdre des êtres chers... (pose sa main sur son épaule et la presse légèrement) vous n'êtes pas obligé de continuer dans cette voie-là...
MORAN : je ne suis pas obligé mais je le fais quand même, son entreprise va sombrer si personne ne prend le relais...
MOLLY : pourquoi son entreprise ne pourrait-elle pas sombrée ? Cela sert à quoi de poursuivre ça ? Cela vous apporte quoi ?
MORAN : continuer à le faire vivre à travers l'image de la société...
MOLLY : (Sourit) je comprends... mais si vous voulez vous sortir de ça... prévenez-moi... ok ?
MORAN : il y a peu de chance que je vous recontacte...
MOLLY : j'aurai essayé (sourit tristement)
MORAN : vous n'avez pas à être triste pour moi...
MOLLY : je suis triste pour tout le monde...
MORAN : pourquoi ? ça ne vous servira a rien d'avoir autant de pitié...
MOLLY : veuillez dire ça à mon égo... (Sourit)
MORAN : (Idem) vous êtes vraiment une personne peu commune...
MOLLY : (Idem) Sherlock ne cesse de me le répéter...
MORAN : peut-être parce que c'est vrai...
MOLLY : (Rougit) vous me flattez...
MORAN : si vous le dites... il y a d'autres personnes auxquelles il va falloir que je dise bonjour... (Part)
MOLLY : au revoir.
Molly Hooper à Sherlock Holmes : tu n'avais aucune raison de t'inquiéter... J'ai parlé à Moran et je ne suis pas morte ! ;-)
Sherlock Holmes à Molly Hooper : la journée n'est pas terminée... je ne serais pas aussi joyeuse à ta place
SH
(on entend un coup de feu et un des hommes de Mickey tombe raide mort)
MOLLY : oh mon dieu ! (la vingtaine de personne présente panique. Elle court se cacher)
Molly Hooper à Sherlock Holmes : hum... tu as raison. Un homme est mort.
Sherlock Holmes à Molly Hooper : qui ?
SH
MORAN : où sont les autres traitres ?
Molly Hooper à Sherlock Holmes : je ne sais pas.
MOLLY : (se relève tremblante) Vous aviez dit que vous ne feriez rien !
MORAN : et vous que vous étiez seule ! (à l'assemblée) je le répète, où sont les autres ?!
MOLLY : Mais je ne savais rien !
Molly Hooper à Sherlock Holmes : pourquoi tu as fait venir des agents ?
Sherlock Holmes à Molly Hooper : qui te dis que c'est moi ?
SH
MORAN : (Soupire) vous êtes naïve Miss Hooper, évitez de regarder le temps que je les retrouve... (sort un homme de derrière un banc avant de l'immobiliser) tu savais pourquoi tu venais ou tu as obéi aux ordres bêtement ? (lui met son arme contre la tempe) parle !
MOLLY : lâchez cet homme Sebastian ! Il n'a rien fait ! Ne faites pas les mêmes erreurs que Jim !
Molly Hooper à Sherlock Holmes : je sais que c'est toi Sherlock ! Des hommes vont mourir !
Sherlock Holmes à Molly Hooper : appelle-moi que je puisse écouter ce qui se passe
SH
MORAN : Jim ne faisait pas d'erreurs, il faisait de l'art ! Nous étions rois d'un royaume macabre... (un homme se lève vers sa gauche pour lui tirer dessus mais le sniper va plus vite et loge une balle dans sa tête) le conte de fée est fini, le monstre est bien plus réel que vous ne croyez...
MOLLY : (s'exécute et dégaine une arme, cachée dans son sac, et la pointe vers Moran) arrêtez immédiatement ! Vous ne respectez pas l'enterrement de James... Surtout que ces hommes ne vous ont rien fait !
MORAN : je pensais plutôt à ce qu'il comptait faire... belle arme au passage ; je me demandais quand vous me l'auriez montré. Je ne veux pas vous faire mal Hooper mais vous feriez mieux de baisser ce pistolet...
MOLLY : alors laisser ces hommes partir vivants...
MORAN : et si je les tue tous, comment réagirez-vous ? J'en suis totalement capable mais je veux profiter de votre réaction...
MOLLY : (ton froid) je n'hésiterai pas à tirer ?
MORAN : j'irai plus vite, c'est mon travail après tout... mais je sais comment vous tuez de l'intérieur, il suffirait que je vise un de vos chers protégés...
MOLLY : personne n'est venu à part moi...
MORAN : arrêtez de jouer les idiotes, je sais que vous êtes enceinte...
MOLLY : (tremble légèrement) vous ne feriez pas ça...
MORAN : pourquoi pas ? Posez cette arme Molly.
MOLLY : si je la baisse qui me dit que vous ne me feriez pas de mal ?
MORAN : je ne vois pas l'intérêt de vous faire mal, vous ne m'avez pas trahit...
MOLLY : (méfiante, baisse son arme lentement)
MORAN : vous voyez ? Il ne se passe rien... (a l'assemblée) avis aux toutous du gouvernement ; passez-moi vos armes et partez si vous ne voulez pas rejoindre vos copains !
(quelques hommes partent)
MOLLY : (manque de tomber quand la pression est retombée, au téléphone, bouleversée) Sherlock... Sherlock...
SHERLOCK : je suis là Molly, reste calme j'arrive... (arrête l'appel)
MORAN : oh mais je vois que nous avons un copain ! Bien, nous allons pouvoir nous amuser...
MOLLY : vous n'avez pas intérêt ! (une pause) vous allez le finir cet enterrement ?
MORAN : bien sûr (a l'assemblée) si les parasites sont tous partis nous allons pouvoir nous assoir...
MOLLY : (s'exécute non sans méfiance)
MORAN : nous sommes réunis ici pour honorer la mémoire de James Moriarty, j'ai prévus un discours mais j'aimerai d'abord entendre votre ressenti sur sa vie donc je vais laisser ma place le temps des vôtres...
MOLLY : (se lève et se présente) Je suis Molly Hooper. Contrairement aux apparences j'ai était sa ''petite amie'' (fait les guillemets et rit) enfin c'est ce qu'il m'a fait croire pour atteindre mon compagnon actuel... mais voilà j'ai toujours été dans le pardon et c'est pour ça que je ne lui en tiens pas rigueur. Bref, toutes mes condoléances pour amis et famille. (retourne s'asseoir)
MORAN : merci mademoiselle Hooper, personne d'autres ? (signe de négation de la part de l'assistance) bien, je suppose que c'est à moi (monte sur l'estrade) James avait quelques chose de fascinant, il paraissait sauvage et à la fois si philanthrope, mature et innocent, il était deux extrêmes à chaque fois... certains disaient qu'il était fou, je le trouvais juste passionné ; passionné de tuer, d'être du côtés des ''méchants'' (sourit un peu, les yeux dans le vague) il aimait dire qu'il était le grand méchant loup ou le roi noir d'un échiquier plus complexe que la vie (revient à lui) il trouvait la vie ennuyeuse, trop simple, il n'arrêtait pas de dire qu'il ne respirait qu'à moitié et que ses pensées dépérissaient à chaque battement de cœur... il ne m'aimait pas mais me supportais, aussi bien que je me suis laissé succomber par son charisme obscur, je n'étais plus que son ombre, son sniper. Je ne suis plus rien sans lui maintenant que lui n'est plus (se tourne vers le cercueil) boss, adieu. Je n'ai plus rien à vous dire, et vous remplace d'une façon médiocre. Pardonnez-moi (laisse l'estrade vide)
MOLLY : (Murmure) adieu Jim...
MORAN : (idem) revenez au moins me gueuler dessus d'être aussi lâche...
SHERLOCK : (arrive derrière Molly)
MOLLY : (Chuchote) bon sang tu m'as fait peur...
MORAN : (Idem) vous arrivez un peu trop tard, l'action est terminée...
SHERLOCK : ce n'était pas mon but... Molly tu vas bien ?
MOLLY : oui... ça va... je t'avais dit que je n'avais besoin de personne...
SHERLOCK : je n'avais pas cru...
MORAN : (Soupire) vous avez beau dire que vous êtes un génie vous pouvez vraiment être c*n des fois...
SHERLOCK : (hautain) et pourquoi donc si je peux me permettre ?
MORAN : je n'aurais pas tué si vous lui aviez fait confiance...
MOLLY et SHERLOCK : (en même temps) et vous n'auriez jamais dû le faire quand même...
MORAN : déprimant... vous parlez souvent en même temps comme ça ?
MOLLY : ça ne vous regarde pas...
MORAN : calmez-vous, ce n'était pas méchant...
MOLLY : hum... et tuer des gens ce n'est pas ''méchant'' peut-être ?
MORAN : ça c'est naturel pour moi...
MOLLY : naturel ?!!
MORAN : je suis un prédateur et si vous ne voulez pas virer proie, il vaut mieux tuer...
MOLLY : ce que vous dites n'a absolument aucune sens ! Nous ne sommes plus des bêtes !
MORAN : dans le milieu ou je travaille c'est comme ça...
MOLLY : vous feriez bien de changer de milieu ça pourrez-vous coûtez cher...
(on entend les sirènes de police)
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