Chapitre 52 : A vous l'antenne ! (Fin alternative 1)

ENOLA : Allô ? Sherlock ? Je... étouffe un sanglot Je crois que j'ai fais une énorme bêtise... Je t'en supplie grand frère viens m'aider...

SHERLOCK : Enola calme toi où es-tu ?

ENOLA : en... en Russie... sanglote Sherlock viens m'aider s'il te plait ils vont m'avoir...

SHERLOCK : qui ''ils'' ?

ENOLA : coupe la communication

SHERLOCK : hurlant au téléphone Enola !

MOLLY : tenant son ventre un peu courbaturée un problème avec Enola, Sherlock ?

SHERLOCK : il faut que j'aille la rejoindre...

MOLLY : je viens avec toi...

SHERLOCK : hum... non !

MOLLY : quoi non ?

SHERLOCK : tu es enceinte et manifestement si ça tourne mal tu ne pourrais pas courir, de plus on a deux petits anges qui ont besoin de leur mère...

MOLLY : attend quoi ?!!

SHERLOCK : allant dans leur chambre, préparant sa valise précipitamment oui ! Quentin et Joy ça te rappelle quelque chose ? Ne me dis pas que tu as reperdu la mémoire ?!

MOLLY : Non ! Ce n'est pas ça ! C'est plutôt pourquoi ça se finirait mal ? C'est ta sœur pas un démon !

SHERLOCK : soupire la notion de démon n'existe pas Molly ! C'est de la fiction... et tu me connais... Ce n'est pas un monde tout rose et mignon que nous avons... Je préfèrerai que tu restes là Molly... ferme sa valise et lui embrasse le front

MOLLY : quand reviendras-tu ?

SHERLOCK : quand ça sera fini...

MOLLY : c'est-à-dire ?

SHERLOCK : une durée indéterminée...

MOLLY : je t'aime, rentre vivant...

SHERLOCK : moi aussi, et n'accouche pas avant que je rentre...

MOLLY : alors pars maintenant pour revenir plus vite...

SHERLOCK : prend sa valise et descend les escaliers embrasse les enfants de ma part...

MOLLY : je n'y manquerai pas...

SHERLOCK : ferme la porte et hèle un taxi. À la place se présente une des voitures noires de Mycroft

Mycroft : mon jet privé t'attend... ça évitera que tu passes à la douane et que tu aides au plus vite notre sœur...

Sherlock : tu nous as espionnés ?

Mycroft : pour son bien... ce Nickolaï ne m'inspirait pas confiance...

Sherlock : à moi non plus...

Mycroft : tu seras heureux de l'apprendre : il a été exécuté car c'était un patron de la mafia russe...

Sherlock : Charmant...

Mycroft : comme tu dis... Notre chère Enola a le chic pour s'entourer de bonnes personnes... Sinon comment va ta famille ?

Sherlock : Pitié Mycroft ! Greg t'a abêti le cerveau ou quoi ?! Comment en ais-tu arrivé à t'abaisser à ces futilités ?

Mycroft : tu as raison... un peu trop de dîner avec la belle-famille...

Sherlock : et tu n'as pas que gagné en bêtise mais en poids aussi... hum... sept kilos...

Mycroft : contrarié cinq Sherlock et je t'ai déjà dit que mon régime ne regarder que moi...

Sherlock : ah... parce que tu fais un régime ? On n'est pas censé perdre des kilos ?

Mycroft : ça suffit ! La discussion est close...

Sherlock : chuchote pour lui-même toujours avoir le dernier mot...

plus tard, dans le jet de Mycroft

Molly Hooper à Sherlock Holmes : tu me manques tellement...

Sherlock Holmes à Molly Hooper : ça ne fait que deux heures...

Molly Hooper à Sherlock Holmes : ... de trop.

Sherlock Holmes à Molly Hooper : tu es incorrigible !

Molly Hooper à Sherlock Holmes : c'est pour ça que tu m'aimes.

Sherlock Holmes à Molly Hooper : et pour bien d'autres choses...

Molly Hooper à Sherlock Holmes : coquin... j'attendrai que tu rentre...

Sherlock Holmes à Molly Hooper : là c'est toi la coquine...

Molly Hooper à Sherlock Holmes : Xoxo.

Sherlock : éteint son téléphone en soupirant avec un sourire

HOTESSE : un rafraîchissement Mr ?

Sherlock : hum... coffee. Black. Two sugars. I'm upstairs.

HOTESSE : je vous demande pardon ?

Sherlock : un peu irrité un café, noir, deux sucres. Vous comprenez ?!

HOTESSE : euh... oui... Oui...

Plus tard, le jet atterri, il fait nuit

Sherlock : regarde son téléphone et enregistre l'adresse que Mycroft lui a envoyé Petite sœur me voilà... marche de longues minutes sans rencontrer âme qui vive

Homme : en russe vous êtes perdu ?

Sherlock : idem mais un peu moins assuré oui je cherche cette rue...

Homme : venez je vous y emmène...

Sherlock : vous parlez anglais ?

Homme : vous parlez russe ? Un conseil ne posez jamais de question sinon vous subirez La Question pour un motif ou un autre...

Sherlock : soupire et suit l'homme

Homme : après un temps voilà c'est au coin de la rue... Je ne vous conduis pas plus loin...

Sherlock : se dirige dans la direction qu'on lui a indiquée et ouvre doucement les portes puis chuchote Enola ? Enola ?

ENOLA : l'attrape violemment par le col et chuchote la voix brisée tais-toi et laisse-moi parler... ne pose pas de question Sherlock...

Sherlock : se tait mais la prend dans ses bras surprenant sa cadette

ENOLA : continue de chuchoter en sanglotant je... j'ai... j'ai fait une c*nnerie Sherlock... Je m'en veux... Dis à Mycroft que je l'aime... et à Eurus si tu en as l'occasion... Remercie-la pour toutes nos après-midi passées ensemble ou j'ai pu apprendre à la connaitre... Elle n'est pas si horrible que ça... Dis le aussi à papa... il va horriblement me manquer...

Sherlock : chuchote ils ne vont pas te manquer... on rentre à Londres... je t'y emmène... un avion nous attend...

ENOLA : idem non... toi... rentre à Londres... Tu as une famille, un travail...

Sherlock : Enola ! Tu rentres avec moi !

ENOLA : lui plaque la main sur la bouche et murmure mais chuuuuut !

Homme : crie en russe

ENOLA : je suis fichue... Embrasse Molly et les enfants...

Sherlock : je suis là...

ENOLA : lui embrasse la joue, les larmes aux yeux

Homme : arrive, revolver à la main Sherrrrrinforrrrd ! il vise Sherlock avant de s'enfuir

ENOLA : se place au dernier moment devant son frère Fuis... Prend cet avion et fuis...

Sherlock : la rattrape avant qu'elle ne tombe, se retenant de pleurer Enola... je t'en prie... ne me laisse pas seul avec Mycroft... Je t'en prie ma sœur...

ENOLA : sourit difficilement Sherlock... merci d'avoir était mon frère... je t'aime... ferme les yeux et expire

Sherlock : Enola ! Moi aussi ! Moi aussi je t'aime... les larmes coulent ne pouvant les retenir et prend sa sœur dans ses bras et sort en courant

L'hélicoptère démarre le voyant arrivé

Sherlock : rentre dedans et appelle Mycroft, tente de se calmer et sèche ses larmes

Mycroft : j'espère que c'est important...

Sherlock : voix éraillée il y a eu un énorme problème...

Mycroft : lequel ?

Sherlock : Enola...

Mycroft : que s'est...

Sherlock : le coupe Morte...

Mycroft : toussote Tu plaisante j'espère ?

Sherlock : est-ce que j'ai de l'humour ?

Mycroft : Oh... se racle la gorge Heure du décès et arme du crime ?

Sherlock : comment tu peux être aussi inhumain ?!!

Mycroft : soupire tu me désespère petit frère...

Sherlock : coupe Enola... ravale ses sanglots et appelle Molly

MOLLY : allô ?

Sherlock : Molly... c'est moi...

MOLLY : inquiète qu'est-ce qui ne va pas ?

Sherlock : ça va bien Molly...

MOLLY : tu mens... tu as ce ton que tu utilises pour me mentir...

Sherlock : parce que j'ai un ton spécifique ?

MOLLY : oui... celui-là...

Sherlock : et donc ?

MOLLY : que s'est-il passé avec Enola ?

Sherlock : elle est... m-partie...

MOLLY : si ce n'est que ça Sherlock... je lui parlerai... vous vous êtes disputés ?

Sherlock : n-non... Elle est mo-o-orte... éclate en sanglot

MOLLY : culpabilisant Sherlock ?! Sherlock... ça va aller hein ? Tout va bien ?

Sherlock : Comment veux-tu que ça aille bien ?! J'ai son corps en face de moi et son sang sur mes mains ?!!?

MOLLY : c'est toi qui... ?

Sherlock : non... non... comment tu oses dire une chose pareille ?! Ni toi ni Mycroft ne me comprenez !!!

MOLLY : pourq.... ?

Il coupa la communication

Sherlock : inspira et expira plusieurs fois. Le visage dans ses mains pâles, les coudes sur ses genoux écartés. Il était en piteux état, il murmure Il n'y a qu'elle qui me comprends...

HOTESSE : voix douce, et sourire Colgate monsieur veux quelque chose ?

Sherlock : OUI ! QU'ON ME RENDE MA SŒUR ! ALORS DÉGAGÉE PAUVRE FOLLE QUI COUCHE AVEC LE PILOTE ALORS QUE SON MARI EST JUSTE ASSIS À SA DROITE !!!

HOTESSE : rougit et chuchote monsieur je vous en prie... taisez-vous...

Sherlock : qui m'empêchera de me taire ?! Personne !!!

HOTESSE : Ok... Ok... *pose un verre d'eau sur la table et s'en va vers sa cabine*

Sherlock : le prend et le bois puis sans les premiers signes de fatigue arriver V-vous me droguez en p-plus ?!!!

MOLLY : Je... je l'ai appelé... Il... Enola est morte... sanglote

JOHN : la prend dans ses bras, lui caressant le dos hey... je suis là... Il va revenir, Mycroft s'en charge.

MOLLY : et s'il se suicidait, hein ?!!! Je ferai comment moi avec deux gosses ?! En plus je suis enceinte John ! Je ne vais jamais y arriver sans lui... jamais...

JOHN : calme-toi Molly... il le sait aussi... il ne te laissera pas toute seule...

Sherlock : entre, impassible non effectivement... je vais me coucher.

MOLLY : Sherlock ! se lève pour le suivre

JOHN : la retient et chuchote laisse-le se retrouver Molly... Enola était comme... son lui plus jeune... C'est une énorme perte pour nous mais une désolation totale pour lui.

Mycroft : entre, droit et fier alors... où est Sherlock ?

MOLLY : furieuse Insensible ! sans-cœur !

Mycroft : crois-le ou non Molly... Ma douleur est insupportable.

JOHN : sors Mycroft...

Mycroft : John, voyons...

JOHN : sors !

Mycroft : calme-toi...

JOHN : mais dégage !

Mycroft : sort, toujours impassible

MOLLY : merci...

JOHN : c'est normal... Je vais te prendre Quentin et Joy pour la journée... Tu pourras discuter tranquillement avec Sherlock.

MOLLY : s'il veut parler.... soupire

JOHN : c'est vrai... sourire en coin Joy ! Quentin ?!

Les deux enfants arrivent, prêts à partir à l'école

JOHN : sourit déjà prêts ? Allons-y...

ils sortent tous les trois

MOLLY : se dirige vers le fauteuil et prend le violon qui y trône puis commence à jouer tout en pleurant

Sherlock : se tire de son Mind Palace hum... sort de la chambre et vois Molly

MOLLY : les yeux fermés, continue de jouer

Sherlock : s'approche, tend la main et d'une voix étranglée par la culpabilité je peux ?

MOLLY : ouvre les yeux, acquiesce et lui donne le violon

Sherlock : il s'en saisit et chuchote pour toi Sherrindford... invente une mélodie inconnue encore

MOLLY : ferme les yeux

Sherlock : finit son morceau et remarque qu'elle dort, il pose le violon sur la table basse, s'accroupissant aux genoux de Molly et cale sa tête et ses bras sur ces dernier

~plus tard~

MOLLY : caresse les cheveux d'un Sherlock endormi

Sherlock : se réveille en sursaut et en nage

MOLLY : inquiète Sherlock ?

Sherlock : Non et non.

MOLLY : quoi ?

Sherlock : non ça ne va pas et non je ne veux pas en parler...

MOLLY : moi j'ai besoin de parler. Enola était mon amie...

Sherlock : se crispe

MOLLY : ... et je l'aimais. Je ne supporte pas de croire que jamais l'Ecureuil ne sera plus parmi nous mais... je sais qu'elle a dû être heureuse de sa vie malgré les remords qu'elle a pu avoir je sais qu'elle a bien vécu. Et ça Sherlock, peu importe ce que tu as ou n'as pas fait tu ne peux pas dénigrer ce fait. Et je sais que tu te crois coupable de sa mort mais pense qu'elle n'aurait pas voulu de cette culpabilité...

ENOLA : dans un souvenir bien plus ancien elle a raison grand frère... et tu le sais...

MOLLY : ... alors je sais que tu t'en veux mais ce n'est pas la meilleure solution pour faire ton deuil.

Sherlock : se redresse et s'assoit sur les genoux à Molly enfouissant sa tête dans son cou pour pleurer

MOLLY : d'abord surprise, l'étreint en lui caressant le dos ça va aller...

Sherlock : pose sa main sur le ventre de Molly ils décident de le nommer comment ? sèche ses larmes

MOLLY : encore surprise, mais par le changement de conversation Gideon mais...

Sherlock : la coupe tu veux un peu de thé ? se lève vers la cuisine

MOLLY : arrête de changer de sujet Sherlock !!! Ah ! se tient le ventre j'ai perdu les eaux !

Sherlock : déjà ?! Mais ils avaient dit dans deux semaines !

MOLLY : tu le vois bien ! Prends la valise... heureusement que ça fait un mois que je l'ai prévue.... descend les escaliers doucement

Mrs Hudson : vous allez à l'hôpital ?

MOLLY : oui... j'ai perdu les eaux... se crispe ah...

Mrs Hudson : vous voulez de l'aide ?

MOLLY : non juste Sherlock qui se fait prier...

Sherlock : ça y est je l'ai trouvé ! il brandit la valise et dévale les escaliers allons-y !

Ils sortent, prennent un taxi puis sont pris en charge à la maternité

Sages femme : c'est votre deuxième ?

Sherlock : techniquement c'est le troisième comme la première fois c'était des jumeaux... et puis cette fois ce n'est qu'une mère porteuse...

MOLLY : Sherlock... va plutôt prévenir Fanny et Will..

Sherlock : sort et passe le coup de fil

~plus tard~

Fanny : c'est long...

Will : c'est normal Fanny...

Mrs Hudson : vous savez y'a des accouchements qui dure presque une journée ! Je me rappelle une fois...

LESTRADE : pas d'anecdotes Martha... merci...

Mycroft : pianote sur son téléphone encore ! Mais ce sont des incapables ! sort passer un appel

Morland : Ça va Sherlock ? renifle, puis se mouche, en larme

Sherlock : reste muet, concentré sur la porte

finalement un médecin arrive

MEDECIN : hum... J'ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise... Qui sont les parents ?

Fanny et Will se lèvent tremblant

Fanny : mais les radios disaient qu'il était en bonne santé !

MEDECIN : leur chuchote à l'oreille, ils pâlissent

Will : dites-lui... dites-le à voix haute...

Sherlock : le bébé est mort...

MEDECIN : au contraire... il est vivant... C'est votre femme, Mister Holmes... qui est décédée.

Sherlock : quoi ? Mais elle était en pleine forme ! Elle est forte, il ne faut pas croire ! Elle est petite mais forte ! Laissez-moi la voir ! C'est impossible qu'elle soit morte ! C'est impossible que je perde ma sœur et ma femme le même jour... Tout ça n'est qu'une fiction de mon esprit ! Saleté de drogues !

Docteur : Monsieur, vous délirez... Molly Holmes, votre femme, est décédée, le travail a été trop dur... Son corps était déjà fragile et son cœur n'a pas supporté...

Sherlock : C'est faux ! C'est faux ! Dites-lui ! Will ! Fanny ! Elle est forte ma Molly ! C'est pour ça qu'elle a porté votre enfant ! Elle est forte....

Docteur : Il ne faudrait pas que vous la voyez... Gardez un souvenir heureux d'elle...

Sherlock : Je n'ai pas peur de la mort ! Et puis ELLE N'EST PAS MORTE !!!

Will : étouffant un sanglot Laissez le la voir...

Docteur : comme vous voulez...

Sherlock : rentre dans la pièce et soulève le drap, il prend le pouls de Molly, sa respiration, ses réflexes. Lorsqu'il arrête, des larmes coulent de nouveau sans qu'il les contrôlent et il tombe de chagrin ILS M'ONT VOLÉ MOLLY ! ILS M'ONT VOLÉ MA BONES QUEEN !!!

JOHN : sous le choc Sherlock...

Sherlock : ne dis plus un mot, il est allongé au pied du lit, sur le carrelage froid, il tient seulement la main de Molly qui dépasse de la table de travail

JOHN : en larmes je t'en prie ne reste pas là...

Mrs Hudson : idem vous ne le ferez pas bouger John...

JOHN : des médecins ont besoin de cette salle...

Sherlock : qu'ils aillent se faire f**tre... Ils ont tués Molly..

JOHN : ils ont fait ce qu'ils ont pu Sherlock... Tu as entendu... Son cœur a lâché... Après tout ce qu'elle a enduré...

Sherlock : elle est forte... Elle ne peut pas mourir et elle ne peut pas me laisser tout seul... Elle n'a pas le droit...

JOHN : je suis désolé...

Sherlock : se lève et regarde Molly qui montre déjà la pâleur de la mort, il ferme les yeux et suit les lignes de son corps avec ses doigts puis il l'embrasse, sur ses lèvres, ses joues, son front, son cou, il a besoin de la réchauffer, il croit pouvoir la ranimer

JOHN : je t'en prie Sherlock...

Sherlock : laisse-moi essayer ! Ils disent tous qu'il y a un Dieu et des miracles... Je veux ce miracle maintenant... Je suis prêt à croire en Dieu s'il me rend Molly...

JOHN : ça ne marche pas comme ça...

Sherlock : rien à f*utre, je veux qu'elle revienne parmi nous, elle m'a promis de ne jamais m'abandonner...

JOHN : Ce n'est pas sa faute Sherlock...

Sherlock : si ! Elle a voulu me donner tort encore une fois, elle m'a fait changer d'avis sur tellement de choses... Enola non plus n'avait pas le droit de mourir, mais elle l'a également fait, elles m'ont abandonné, les deux femmes qui me comprenaient le mieux m'ont laissé tout seul... Je vais les rejoindre ! Part en courant

JOHN : Sherlock non ! Le poursuit Arrêtez le ! Arrêtez le !

(Des personnes essaient de le bloquer mais il les pousse, il finit par arriver au sommet de l'hôpital, comme quelques années auparavant, mais il n'y a pas son Némésis, à la place, il y a le souvenir pâle de sa soeur et de sa femme qui le regardent d'un air terrifié)

MOLLY : Ne fais pas ça Sherlock, ça n'en vaut pas la peine...

ENOLA : pense à Joy et Quentin, ils ont déjà perdu leur mère, ne les rends pas orphelins...

Sherlock : vous ne pensez pas à ma souffrance, vous pensez tous que je suis ce froid personnage que je clamais tant mais je n'ai jamais été lui !

ENOLA : à force de le répéter, les gens ont fini par le croire... Je t'en prie, reviens vers les escaliers...

MOLLY : ne saute pas une deuxième fois Sherlock... Personne ne t'attend en bas pour te sauver...

JOHN : SHERLOCK ! Court vers lui Je t'en supplie ne fais pas ça, tu vas t'en sortir, j'ai fait le deuil de Mary, tu y parviendras aussi... Tu es fort !

Sherlock : MENSONGE ! Tu crois que Mycroft voulait que tu veilles sur moi pourquoi à ton avis ? Je suis faible et je l'ai toujours été mais je me suis caché derrière lui, puis derrière ce masque froid du sociopathe... J'ai toujours eu besoin de quelqu'un pour bien me comporter... Quand je suis seul, je ne suis plus moi-même... Enfin si, mais je ne suis plus celui-là...

JOHN : mais tu n'es pas seul...

Sherlock : si, je l'ai toujours été, je n'ai jamais eu quelqu'un qui comblait tous mes manques... Jusqu'à Molly... Jusqu'à ce qu'Eurus m'ouvre les yeux sur elle, elle est ma dépendance... Elle est ma drogue... Elle est ma Molly. Saute

JOHN : SHERLOCK !

//FLASH INFO : Le détective Sherlock Holmes vient de sauter du toit de St Bart's. Nous attendons à ce qu'il réapparaisse dans deux ans ou plus.

//REPORTAGE : Deux ans après le suicide du célèbre détective Sherlock, nous sommes toujours sans nouvelles de lui. D'après son frère Mycroft, ce n'est pas une feinte de sa part, sa sœur et sa femme sont décédées le même jour, il n'a pas supporté le choc.

Journaliste : Pouvez-vous nous dire un mot ?

MYCROFT

 C'est un faible, un lâche, il a abandonné ses enfants à leur sort... Certes, mon compagnon et moi, nous nous occupons bien d'eux car ce sont mes neveu et nièce mais tout de même, il aurait dû rester là... Encore une fois, il a prouvé duquel de nous était le plus intelligent.

Journaliste : C'est sur ces belles paroles que notre reportage se finit, à vous l'antenne !

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