Chapitre 46
MOLLY : (surprise puis avec un sourire tendre et les larmes aux yeux) de rien Johanna...
JOANNA : (Sourit)
MOLLY : (ouvre ses bras) je peux ?
JOANNA : (se blottit contre elle) oui
MOLLY : (l'étreint et lui baise le front)
QUENTIN : (se joint à elles-mêmes et lance un regard appuyé à Sherlock)
SHERLOCK : (sourit et les rejoints)
MOLLY : ça paraît tel...
QUENTIN : chut...
JOANNA : on doit profiter du moment.
MOLLY : (acquiesce) oui...
(ils restent comme ça un long moment avant que Joanna se dégage)
MOLLY : (Sourit)
QUENTIN : (boit son thé et s'exclame) pouah il est tous froid...
MOLLY : (Rit) le thé froid est bon aussi...
JOANNA : ça doit avoir un gout diffèrent...
SHERLOCK : nous sommes restés comme ça aussi longtemps ?
MOLLY : faut croire...
QUENTIN : je te le laisse...
MOLLY : (Sourit) difficile...
QUENTIN : je ne le suis pas...
MOLLY : (ébouriffe ses cheveux et bois son thé)
JOANNA : (prends sa tasse et boit) ce n'est pas terrible
MOLLY : c'est vrai... Il le faudrait plus froid... Mais ce n'est pas grave...
JOANNA : oui... je ne suis pas fatiguée, qu'est-ce qu'on fait ?
MOLLY : allez dormir... Il faut vous reposer...
QUENTIN : toi aussi maman...
MOLLY : ne t'inquiète pas pour moi...
QUENTIN : mais t'es ma maman, c'est normal que je m'inquiète...
MOLLY : (Sourit) discute pas et vas te coucher...
QUENTIN : d'accord... bonne nuit...
JOANNA : bonne nuit (Part)
QUENTIN : (Chuchote) t'a sommeil toi ?
JOANNA : (Idem) absolument pas...
QUENTIN : (idem en regardant le plafond) alors ça y est j'ai une sœur ?
JOANNA : (le regarde et chuchote) et moi j'ai un frère...
QUENTIN : (sourit mais ne répond rien)
JOANNA : (Chuchote) tu dors ou tu te remets de la nouvelle ?
QUENTIN : (Idem) ni l'un ni l'autre... Je réfléchis...
JOANNA : (Idem) à quoi ?
QUENTIN : (Idem) faudra que je te présente à Rosie et puis à Tatie Enola, elle est en couple avec un russe mais papa l'aime pas trop... Et puis y a tout le monde, tontons Greg et Mycroft avec Gladys, Mrs Hudson... Papi Morland...
JOANNA : (Idem) ce sera obligé ?
QUENTIN : (Idem) ben ouais un peu... Tu verras ils sont gentils...
JOANNA : (Idem) je n'en doute pas mais être présentée à chaque fois ne m'emballe pas trop
QUENTIN : (Idem) oh pas pour maintenant...
JOANNA : (Idem) alors ce serait quand ?
QUENTIN : (idem en baillant) quand tu voudras...
JOANNA : (Idem) bonne nuit...
QUENTIN : (Idem) Bonne nuit petite sœur... (se retourne)
JOANNA : (sourit et idem) hors de question que je t'appelle grand frère !
QUENTIN : (se tourne vers elle et idem) je suis né le premier... (accentue) petite sœur...
JOANNA : (Idem) sauf que physiquement je suis plus grande... petit frère
QUENTIN : (idem et lui lance son oreiller dans la tête) je suis le plus grand de nous deux !
JOANNA : (lui renvoie en pleine tête, idem) on fait la taille ?
QUENTIN : (lui relance, idem) tu vas tricher je le sais !
JOANNA : (idem en se levant) t'es parano...
QUENTIN : (se met aussi debout) je ne suis pas parano ! (met ses mains sur sa bouche et chuchote) j'ai parlé un peu trop fort...
JOANNA : (se retient de rire et chuchote) oui, un peu...
(On entend jouer du violon.)
QUENTIN : (Idem) t'entends ? C'est maman...
JOANNA : (Idem) elle joue tellement bien...
QUENTIN : (Idem) oui... Elle a appris en autodidacte... Papa c'était avec le solfège...
JOANNA : (Idem) je voudrais bien apprendre d'un instrument...
QUENTIN : (curieux) lequel ?
JOANNA : je n'en sais rien...Je ne trouve pas
QUENTIN : (sourit)
JOANNA : pourquoi est-ce que tu souris ?
QUENTIN : no se hermana... (Nda : Je ne sais pas, ma sœur)
JOANNA : tu sais parler espagnol ? Apprends-moi !
QUENTIN : (Rit) papa et maman me parle plusieurs langues pour apprendre... L'espagnol, le Français, bon ça c'est vraiment difficile, le russe et le chinois...
JOANNA : le chinois ?
QUENTIN : ça c'est plus théorique mais je connais quelques rudiments...
JOANNA : d'accord... c'est impressionnant !
QUENTIN : vraiment ?
JOANNA : bien sûr ! Tu as 7 ans je te signale !
QUENTIN : (Sourit) six...
JOANNA : oui et ben ça revient au même !
QUENTIN : ne t'énerve pas petite sœur...
JOANNA : tu veux que je ne m'énerve pas quand tu m'appelles comme ça ?!
QUENTIN : (Sourit) bien sûr...
JOANNA : (Soupire) être ta sœur va être compliqué...
QUENTIN : je n'ai jamais dit que ce serait simple...
JOANNA : Je sais...
QUENTIN : que dirais-tu de dormir un peu ?
JOANNA : c'est une bonne idée... (baille)
QUENTIN : (se couche et s'endort rapidement)
JOANNA : (Idem)
~Au même moment que quand les enfants sont allés dans leurs chambres, dans le salon~
MOLLY : (les suit des yeux avec un sourire tendre) as-tu encore des doutes sur Joanna ?
SHERLOCK : (Sourit) non...
MOLLY : je n'arrive pas à y croire... Joy est là près de nous...
SHERLOCK : oui... c'est incroyable...
MOLLY : (acquiesce et pose sa main sur la sienne)
SHERLOCK : (se tourne vers elle) notre Joy est à la maison...
MOLLY : (répète) notre Joy est à la maison...
SHERLOCK : (Sourit)
MOLLY : deux tue-l'amour pour le prix d'un... (Rit)
SHERLOCK : (Idem) au moins c'est dit !
MOLLY : oui... (le prend par la nuque et l'embrasse)
SHERLOCK : (lui rend doucement et précautionneusement son baiser)
MOLLY : (sourit et l'approfondit délicatement)
SHERLOCK : (descend doucement vers son cou)
MOLLY : (le stoppe) désolée...
SHERLOCK : je comprends... je t'en demandais trop...
MOLLY : oui... C'est encore un peu trop récent...
SHERLOCK : oui... désolé j'ai été idiot...
MOLLY : ne dis pas ça... (lui prend les joues) tu n'es pas un idiot... J'ai joué avec le feu...
SHERLOCK : tu n'as rien fait...
MOLLY : je t'ai embrassé...
SHERLOCK : oui, c'est un geste banal...
MOLLY :... qui attend une réponse... Je savais à quoi m'en tenir...
SHERLOCK : ne dis pas ça...
MOLLY : c'est la stricte vérité...
SHERLOCK : si tu le dis...
MOLLY : (se lève encore un peu chancelante et s'assoit en prenant le violon de Sherlock pour jouer quelques notes)
SHERLOCK : (s'assoit dans son fauteuil et la regarde)
MOLLY : (se concentre sur le son et commence un morceau complexe rapide et grave avec des glissando)
SHERLOCK : (ferme les yeux et ecoute)
MOLLY : (ferme les yeux et fronce les sourcils, commence à changer de tonalité, ses gestes deviennent vifs et secs)
SHERLOCK : (l'observe)
MOLLY : (continue et décélère un peu)
SHERLOCK : (continue de la regarder sans rien dire)
MOLLY : (s'acharne dessus et fini par arrêté brusquement en ouvrant les yeux)
SHERLOCK : ça va mieux ?
MOLLY : (un peu secouée revient à elle) je crois...
SHERLOCK : tu avais besoin de te défouler...
MOLLY : oui... (lui tend) à toi...
SHERLOCK : je n'ai rien à jouer...
MOLLY : (du même ton) je n'avais rien à jouer...
SHERLOCK : (le prends et commence à jouer un air simple qui se complexifie petit à petit et qui d'un coup s'emballe puis ralentit. Il enchaine sur un air triste, lent pour finir sur une note joyeuse au milieu de l'air)
MOLLY : (reste dans un état de mélancolie)
SHERLOCK : (revient vers elle) Molly ?
MOLLY : (lève la tête vers lui) hum ?
SHERLOCK : tu sembles fatiguée, tu veux aller te coucher ?
MOLLY : non... Je ne veux pas dormir... Je sais ce qui m'attend dans mes songes...
SHERLOCK : mais tu t'endormiras bien à un moment...
MOLLY : je lutterai le plus possible, je vais prendre une douche... (va dans la chambre prendre ses affaires et va se doucher)
SHERLOCK : d'accord... (va se coucher)
MOLLY : (après sa douche, va dans le salon pour ne pas déranger Sherlock et allume la télé en mettant le son au minimum. Elle finit par s'endormir devant. Au cours de la nuit elle s'agite et se réveille plusieurs fois en sursaut)
SHERLOCK : (se réveille pendant la nuit donc sort et la trouve en train de s'agiter dans le salon. S'accroupis à côtés d'elle et essaye de la calmer en lui tenant la main et lui caressant la tête)
MOLLY : (elle halète tandis que des sueurs froides lui coulent sur le visage, elle gémit puis se réveille en sursaut et met un certain temps à reconnaitre Sherlock, elle lui prend sa main et la passe sur sa joue pour s'apaiser dans rien dire)
SHERLOCK : (Chuchote) raconte-moi tes cauchemars...
MOLLY : (Idem) encore la même chose... J'ai peur qu'on l'acquitte et qu'il vienne se venger... Je n'arrive pas dormir...
SHERLOCK : (Idem) comment voudrais-tu qu'il l'acquitte ? Il restera en prison jusqu'à la fin de ces jours, crois-moi...
MOLLY : (Idem) ça ne m'empêche pas de le cauchemarder...
SHERLOCK : (Idem) je sais... tu crois qu'il y a quelque chose qui pourrait te calmer ?
MOLLY : (secoue la tête et idem) j'aimerai pouvoir à nouveau te serrer dans mes bras mais je ne me crois pas capable...
SHERLOCK : (Idem) essayons et si tu ne te sens pas bien on arrête, d'accord ?
MOLLY : (acquiesce en se redressant)
SHERLOCK : (la prends lentement dans ces bras)
MOLLY : (son corps recommence à trembler mais elle reste fermement accrochée à lui)
SHERLOCK : (Chuchote) ça va ?
MOLLY : (Idem) non mais je ne veux pas arrêter...
SHERLOCK : (idem, une larme coule le long de sa joue) il t'a tué...
MOLLY : (lève la tête, lui essuie sa larme et murmure) pas encore Sherlock... Je suis là... (effleure ses lèvres) je t'aime...
SHERLOCK : (Chuchote) moi aussi je t'aime
MOLLY : (brusquement se lève et court vers la salle de bain)
SHERLOCK : (se lève, paniqué) Molly ?
MOLLY : (rend le contenu de son estomac, elle lui fait signe que tout va bien)
SHERLOCK : tu te sentirais encore capable de le porter ?
MOLLY : (s'essuie la bouche) ce n'est pas ma grossesse Sherlock... C'est le contre coup... Mon corps n'a pas accepté et il me le fait savoir...
SHERLOCK : (Acquiesce) oui désolé...
MOLLY : ne t'excuse pas... (se rince abondamment la bouche et d'humidifie le visage) les enfants dorment ?
SHERLOCK : je crois... je vais voir... (ouvre la porte et les trouve endormis, il sourit et referme derrière lui)
MOLLY : désolée de t'empêcher de dormir...
SHERLOCK : ce n'est pas grave...
MOLLY : si ça l'est... Tu vas être fatigué ensuite... Et ça va t'énerver car tu ne pourras pas bien réfléchir pour tes enquêtes... Je te connais Sherlock...
SHERLOCK : sauf que je ne veux pas te laisser seule avec tes idées noires...
MOLLY : (reste de marbre) je n'ai pas d'idées noires... Pas depuis que je vous ai tous les trois...
SHERLOCK : mais si je vais me coucher il n'y aura plus que toi d'éveillé...
MOLLY : et ?
SHERLOCK : cette idée ne me rassure pas...
MOLLY : pourquoi ?
SHERLOCK : je n'en sais rien, un pressentiment...
MOLLY : va dormir... Je ne ferai rien promis...
SHERLOCK : d'accord... à demain... (va se coucher)
MOLLY : (s'assit sur le sofa et attend)
-le lendemain-
JOANNA : (se lève) salut...
MOLLY : (les cernes sous les yeux) tu veux manger quelque chose ?
JOANNA : non, merci... ça va ?
MOLLY : (sourire se voulant rassurant) oui mauvaise nuit c'est tout...
JOANNA : d'accord... Sherlock dort encore ?
MOLLY : oui il m'a veillé une partie de la nuit...
JOANNA : c'est gentil de sa part...
MOLLY : trop...
JOANNA : on peut être trop gentil ?
MOLLY : ton p... Sherlock l'est...
JOANNA : papa disait qu'il était méchant...
SHERLOCK : (en entend leurs voix se lève et s'arrête dans le couloir pour écouter)
MOLLY : (s'approche d'elle et s'accroupit à sa hauteur) ton père était malade... Il m'a quitté puis est revenu quand j'étais avec Sherlock... Il a essayé de me reprendre à plusieurs reprises... Sans succès car Sherlock était là pour me protéger... Ton père m'a fait subir des choses abominables et je n'arrive pas à lui en vouloir car je sais ce que ça fait d'être mise à l'écart... Mais sache une chose c'est que Sherlock malgré ses apparences est un diamant dans son enveloppe de charbon... (rire nerveux) ce que je veux te dire c'est que tu peux lui faire aveuglément confiance, il ne te décevra pas car quand il aime une personne il serait prêt à se sacrifier pour elle... Alors chasse cette idée de ta tête et fais-moi confiance...
JOANNA : d'accord... tu as de la chance qu'il t'aime...
MOLLY : je suis si horrible que ça ?
JOANNA : non ! je n'ai jamais dit ça !
MOLLY : oh... Pardon... J'ai mal compris... (se détourne)
JOANNA : maman ?
MOLLY : (se relevant) oui ?
JOANNA : qui est mon papa alors ? Tom m'a fait grandir mais Sherlock... Sherlock... qu'est-ce qu'il a fait ?
MOLLY : je... Je... Suis incapable de te le dire... Sherlock m'a tant apporté... Mais nous ne savions pas que tu étais en vie... Donc je ne sais pas...
JOANNA : je ne peux pas les appeler tous les deux papas...
MOLLY : je ne sais pas Joy... Johanna désolée... Je ne peux pas te dire qui choisir...
JOANNA : je trouve que Joy c'est plus joli...
MOLLY : (Sourit) tu veux que je t'appelle comme ça ?
JOY : (idem) pourquoi pas ?
MOLLY : (idem en la prenant dans ses bras) tu m'as manqué...
JOY : (ressert l'étreinte) je n'aurais jamais cru pouvoir te connaitre...
MOLLY : (pose sa tête sur la sienne) moi aussi... Je n'y croyais plus...
JOY : (sourit) mais maintenant je suis là !
MOLLY : (Idem) oui...
QUENTIN : (arrive en se grattant les yeux) bonjour tout le monde...
MOLLY : bonjour mon chat... Tu as bien dormi ?
QUENTIN : oui mais pas toi apparemment...
MOLLY : ce n'est pas important... (va à la cuisine et lui prépare son petit déjeuner) tu es sure Joy que tu ne veux rien ?
JOY : je n'ai pas faim...
MOLLY : (en continuant) tu ne manges rien le matin ?
JOY : parfois oui, parfois non...
MOLLY : hum... D'accord... (En mettant le lait a chauffé) Je vais aller réveiller Sherlock... (va dans le couloir et le trouve là, surprise) depuis quand es-tu debout ?
SHERLOCK : pas depuis longtemps...
MOLLY : (rougissant) tu as entendu quoi ?
SHERLOCK : pas grand-chose, ne t'inquiète pas...
MOLLY : dis-moi...
SHERLOCK : Joy s'inquiétait pour mon rôle...
MOLLY : (détourne le regard) donc tu as tout entendu...
SHERLOCK : (il lui prend le menton et la force à le regarder) oui et c'était la plus belle chose que tu pouvais dire à mon égard...
MOLLY : (Sourit) merci...
SHERLOCK : (hésite puis effleure ses lèvres avant de rejoindre la cuisine)
MOLLY : (le suit et éteint le lait pour le verser dans le bol de Quentin)
QUENTIN : merci...
SHERLOCK : bonjour...
JOY : salut Sherlock, toi non plus tu déjeunes pas ?
SHERLOCK : non, je n'en vois pas l'utilité.
JOY : (sourit) j'ai presque le même avis que toi !
SHERLOCK : presque ?
MOLLY : des fois, elle déjeune... Elle n'attend pas l'hypoglycémie... (Rit)
SHERLOCK : (Sourit) hey ! Je ne fais presque jamais d'hypo !
MOLLY : (Idem) c'est normal je te force à avaler quelque chose avant que ça n'arrive !
JOY : (à Quentin) ils sont toujours comme ça ?
QUENTIN : (Sourit) toujours...
MOLLY : (Rit) oui...
JOY : (idem) au moins je suis sûre de ne pas m'ennuyer...
MOLLY : (Idem) oh que non !
QUENTIN : (chuchote à voix audible) quand papa s'ennuie il dissèque des organes...
JOY : (mi effrayée, mi fascinée) vraiment ?
SHERLOCK : je ne fais pas que ça quand même...
MOLLY : non... Tu fais des expériences qui pourrait mettre le feu a l'appart... (Sourit) à part ça tout va bien...
SHERLOCK : (Idem) tout va bien...
JOY : c'est génial !
MOLLY : tu es la première en dehors de la famille à trouver ça tout à fait normal...
JOY : mais je suis de la famille, non ?
MOLLY : (se rendant compte de son erreur) oui ! Oui ! Ne te méprends pas... Je ne voulais pas dire ça ! Désolée...
JOY : pourquoi tu t'excuses ? Tu t'es juste trompée en me parlant...
QUENTIN : maman s'excuse toujours pour des tas de trucs...
MOLLY : (gênée se passe la main dans les cheveux)
JOY : et maintenant elle est gênée...
MOLLY : oui...
JOY : il ne faut pas que tu le sois maman...
MOLLY : (sourit et mange une tartine distraitement)
JOY : (se tourne vers son frère) on fait quoi aujourd'hui ?
QUENTIN : (hausse les épaules) on pourra allez voir John ?
MOLLY : je ne sais pas...
SHERLOCK : il doit être occupé...
JOY : qui est John ?
QUENTIN : le meilleur ami de papa et mon parrain... Il est aussi le père de Rosie...
JOY : on ne la verra pas s'il vient aujourd'hui...
QUENTIN : oui c'est vrai...
JOY : (prend une tartine qu'elle avale) finalement je crois que j'avais faim...
MOLLY : (Sourit) tu devrais prendre exemple Sherlock...
SHERLOCK : n'y comptes pas trop...
MOLLY : (Sourit) l'espoir fait vivre...
SHERLOCK : (Idem) oui mais l'eau aussi...
MOLLY : (prend une tartine et lui fourre dans la bouche) pas tant que je serai sur Terre...
SHERLOCK : (l'avale comme il peut) tu as triché...
MOLLY : (Sourit) toutes les règles sont possibles...
QUENTIN : (joyeux) moi aussi je peux jouer ?
SHERLOCK : (Sourit) non sinon je vais perdre tout le temps...
JOY : si je joue je serais de ton côté !
MOLLY : (Sourit) et l'entraide féminine ?
JOY : je dirais plutôt que c'est l'égalité fille-garçon ! (Commence à chatouiller Quentin)
QUENTIN : hey !!! (Lui rend la pareille aidée de sa mère)
JOY : papa aide moi !!!
SHERLOCK : (ne fais pas attention au nom qu'elle lui a donné et s'attaque à Molly)
MOLLY : (laisse sa fille pour le chatouiller et ils tombent à terre mais elle poursuit)
SHERLOCK : (Rit) ok ! Je suis en position de faiblesse !
MOLLY : (rit puis sourit) oui et alors ?
SHERLOCK : je perds...
MOLLY : c'est ce qui est génial !
SHERLOCK : pas pour moi ! (lui embrasse le nez et se dégage)
MOLLY : (s'agrippe à son col et l'embrasse a pleine bouche)
JOY : eurk... (Part)
SHERLOCK : (rit et lui redonne son baiser)
QUENTIN : (la suit en riant)
MOLLY : je t'aime...
SHERLOCK : (répète) je t'aime...
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