Chapitre 45

(Après avoir abuser de Molly)

MOLLY : laisse-moi m'en aller... Retire toi et laisse-moi m'en aller...

TOM : seulement si tu ne portes pas plainte...

MOLLY : alors tu avoues que tu m'as violée ?!

TOM : non mais tu penses que je l'ai fait...

MOLLY : sors-toi... Je porterai plainte et on te retira la garde de Johanna ! Et tiens, d'ailleurs, qui a été aussi bête pour avoir un enfant avec toi ? (le repousse mais il bloque sa gorge avec son bras et appuie de plus en plus dessus) T-Tom... Plus... Hes... Pi... Her...

TOM : te souviens-tu de Joy ?

MOLLY : (à demi étouffée) o-oui... Hom... Hache... Moi...

TOM : as-tu retrouvé son corps ?

MOLLY : Hom... (commence à faire un malaise)

TOM : (la lâche)

MOLLY : (s'écroule au sol)

TOM : ça va ?

MOLLY : (tousse, essayant de reprendre sa respiration)

TOM : (s'accroupit à côtés d'elle)

MOLLY : (le fusille du regard) tu... Tu... Aurait... Pu... Me... Tuer !!!

TOM : je suis désolé...

MOLLY : pour-pourquoi tu m'as demandé si... Si je me souvenais de... De ma fille ?

TOM : (se relève, la laissant à terre) c'est extraordinaire comment on peut changer son apparence de nos jours...

MOLLY : comment ça ? (Se rhabille méticuleusement et attrape son sac)

TOM : (l'ignore) surtout chez une si petite fille... personne ne pense jamais au fait que ça puisse être une mascarade...

MOLLY : (commençant à comprendre) non... Non ! Non ! Joy... Joy... (laisse les larmes couler) mais pourquoi ?

TOM : je te voulais...

MOLLY : en prenant ma fille ?!!

TOM : techniquement, elle est toi...

MOLLY : tu as abusé d'elle ?!!!

TOM : non... je l'ai préservée... je l'ai gardé auprès de moi... Ma petite Molly...

MOLLY : elle n'est pas moi !!! (Sort une arme de son sac) tu m'as pris ma fille ! Tu m'as volé mon bébé ! Tu es une ordure !!!

TOM : si tu me tues, tu perdras aussi ton fils...

MOLLY : je n'ai pas besoin de te tuer je n'ai qu'à attendre... (on entend les sirènes de police) et Sherlock récupère les enfants en même temps...

(Deux agents arrivent et emmènent Tom)

LESTRADE : Molly ! (Court vers elle) ça va ?

MOLLY : (se laisse tomber dans ses bras, voix blanche) Greg... Emmène-moi loin d'ici...

LESTRADE : viens, je te ramène chez toi... (lui prend la main et la guide vers sa voiture)

MOLLY : non... Je ne veux pas... Je ne peux pas...

LESTRADE : pourquoi ?

MOLLY : je ne pourrais plus le regarder en face...

LESTRADE : il faut que tu reprennes confiance en toi et en ton corps, Sherlock et toi devait surmonter ça ensemble...

MOLLY : (acquiesce) mais pas tout de suite...

LESTRADE : tu fais à ton rythme... où iras-tu alors ?

MOLLY : chez toi ?

LESTRADE : il faudrait que je vois avec Mycroft et il faudrait expliquer ça à Sherlock mais d'accord...

MOLLY : (le prend dans ses bras) merci...

LESTRADE : de rien Molly...

MOLLY : c'était horrible... Et... Johanna... L'amie de Quentin... C'est Joy ! Joy est en vie !

LESTRADE : tu es état de choc Molly, tu racontes n'importe quoi...

MOLLY : (l'attrape par le col) il l'a avoué... Il m'a dit qu'il voulait m'avoir et qu'il m'avait volé mon bébé...

LESTRADE : c'était pour te faire mal Molly...

MOLLY : je veux faire un test de maternité... C'est ma fille Greg... Elle a nos caractères, nos façons de faire ! Elle rougit comme moi, est une bonne menteuse comme Sherlock... Je suis sûre que c'est ma fille... Il faut me croire...

LESTRADE : (soupire) je verrais ce que je pourrais faire...

MOLLY : (le lâche) merci...

LESTRADE : de rien... il faudra convaincre la gamine...

MOLLY : Joy... Joy... Elle s'appelle Joy...

LESTRADE : elle croit s'appeler Joanna...

MOLLY : cette ordure... (serre les poings)

LESTRADE : on se vengera...

MOLLY : (acquiesce) partons s'il te plaît...

LESTRADE : oui... (ils entrent dans sa voiture) je te ramène directement chez moi, on s'occupera de la paperasse plus tard...

MOLLY : d'accord... Mince, je n'ai pas pris un rechange...

LESTRADE : ce n'est pas grave...

MOLLY : mais... J'aimerai pouvoir me laver...

LESTRADE : oui, je prendrai des affaires au 221B d'accord ?

MOLLY : (acquiesce) vraiment merci beaucoup...

LESTRADE : de rien Molly, tu as vécu quelques choses d'horrible...

MOLLY : (son regard se fige et elle commence à trembler)

LESTRADE : Molly ! Regarde-moi ! C'est terminé !

MOLLY : (reste dans le même état)

LESTRADE : (arrête la voiture et secoue Molly en l'appelant)

MOLLY : (commence une crise d'angoisse)

LESTRADE : (ouvre une bouteille d'eau et la renverse sur elle)

MOLLY : (se réveille et s'agrippe a lui) Greg !

LESTRADE : Molly !

MOLLY : (s'essuie le visage) Greg...

LESTRADE : tu as eu une crise d'angoisse...

MOLLY : (récitant) c-c'est normal... J'ai été victime d'un viol... Et je vais sûrement passer une mauvaise nuit...

LESTRADE : plusieurs mauvaises nuits...

MOLLY : (acquiesce et se prend les bras)

LESTRADE : tu ne veux vraiment pas voir Sherlock ou Quentin ?

MOLLY : pas ce soir non... Je... Je voudrais voir Joy... La prendre dans mes bras... L'embrasser...

LESTRADE : elle ne va pas comprendre...

MOLLY : je sais... (Soupire) 6 ans déjà...

LESTRADE : déjà...

MOLLY : je crois qu'on est arrivés...

LESTRADE : oui (se gare et sort)

MOLLY : (le suit)

MYCROFT : (depuis une autre pièce) Greg, Gladys est avec ces amies ce soir, il faudra la récupérer demain après-midi... tu es avec quelqu'un ?

LESTRADE : oui, Molly...

MYCROFT : (sort de son bureau) bonjour Molly, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Ce n'est clairement pas mon frère qui t'a mis dans cet état... assied toi...

MOLLY : (S'exécute) pas envie de réexpliquer...

LESTRADE : c'est vraiment horrible donc je te l'expliquerai tout à l'heure...

MYCROFT : OK... Tu veux boire quelques chose Molly ?

MOLLY : (se lève) non... (va à la fenêtre) vous n'avez prévenu personne que jetais là, dites ?

LESTRADE : non ne t'inquiète pas...

MOLLY : (acquiesce)

MYCROFT : de quoi as-tu si peur ?

MOLLY : (Soupire)

LESTRADE : elle a peur que Tom revienne...

MYCROFT : Tom ?

MOLLY : il en existe pas trente-six mille que nous connaissons...

MYCROFT : non c'est sûr, je croyais que nous en étions débarrassés...

MOLLY : il m'a...

LESTRADE : tu n'es pas obligée...

MOLLY : (soupire) violée... Et je ne sais pas comment je dirais ça a Sherlock...

MYCROFT : si tu veux nous pouvons lui dire...

MOLLY : c'est à moi de le faire...

LESTRADE : nous serons là pour te soutenir... (lance un regard noir à Mycroft avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit)

MOLLY : (sourit tristement) merci...

MYCROFT : de rien Molly...

MOLLY : (resonge à son viol et fait le parallèle avec le moment qu'elle a passé avec Sherlock) je ne vais jamais pouvoir le toucher...

LESTRADE : ne dis pas ça...

MOLLY : c'est la vérité... Rien d'imaginer qu'il me prenne dans ses bras me devient désagréable...

LESTRADE : mais tu l'aimes et il n'est pas tom...

MOLLY : oui... (souffle) je l'aime...

LESTRADE : tu n'y crois plus...

MOLLY : (fait volteface) je t'interdis de dire ça !!!

LESTRADE : pardon Molly...

MOLLY : (en baissant la tête) excuse-moi...

LESTRADE : non je n'avais pas à parler de ça...

MYCROFT : (retourne à son bureau en toute discrétion)

MOLLY : (la relève et sourit) non... C'est moi. Je n'aurai pas dû te dire ça de cette manière...

LESTRADE : ce n'est pas grave...

MOLLY : et toi ça va ?

LESTRADE : oui... mon quotidien est aussi normal qu'il puisse être...

MOLLY : (Sourit) normal ? Avec les Holmes ce n'est jamais normal...

LESTRADE : (sourit) aussi normal que possible...

MOLLY : (Idem) oui...

LESTRADE : tu iras dans la chambre de Gladys ce soir...

MOLLY : merci beaucoup... Et elle va bien ? Elle s'est remise ?

LESTRADE : oui, elle sort avec ces amies ce soir...

MOLLY : (acquiesce)

LESTRADE : fais ce que tu veux, je vais voir Mycroft... (Part)

MYCROFT : (dans ses papiers)

LESTRADE : je croyais que tu n'en avais pas tellement ce soir...

MYCROFT : et bien tu croyais mal...

LESTRADE : qu'est-ce qu'il y a ? Tu fais ta tête des mauvais jours...

MYCROFT : ça me tracasse l'histoire de Molly... Tout lui tombe dessus tout au même moment... Grossesse, viol, perte d'emploi... C'est trop pour être croyable...

LESTRADE : je ne sais pas comment elle a fait pour supporter tout ça...

MYCROFT : je suis sceptique quand même...

LESTRADE : tu crois qu'elle va s'effondrer...

MYCROFT : je ne suis sûr de rien...

LESTRADE : je n'ai pas l'habitude d'entendre ça de ta bouche...

MYCROFT : je sais... C'est frustrant...

LESTRADE : (sourit) oui...

MYCROFT : enlève ce sourire de ton visage...

LESTRADE : (sourit de plus belle) sinon quoi monsieur le gouvernement ?

MYCROFT : Greg...

LESTRADE : oui Mycroft ?

MYCROFT : arrête tu sais bien que je ne peux rien faire...

LESTRADE : tu ne peux rien faire ?

MYCROFT : (désigne d'un regard le salon pour désigner Molly)

LESTRADE : on ne fera pas de bruits...

MYCROFT : parle pour moi... Toi ça va être compliquer... Je suis sûr que nos voisins qui sont à plus d'un kilomètre t'entendent gémir...

LESTRADE : tu n'es pas mal dans ton genre non plus...

MYCROFT : en tout cas je ne le fais pas savoir... Et je ne pense pas que ce soit la meilleure idée de le faire aujourd'hui...

LESTRADE : oui, je comprends...

MYCROFT : bon... Je vais aller voir si elle a besoin d'autre chose... (se lève et vas dans le salon)

LESTRADE : (va à la cuisine)

MYCROFT : (entre dans le salon) Molly ?

MOLLY : (assise sur le sofa, la tête sur ses genoux pliés) oui... ?

MYCROFT : (s'assoit à côtés d'elle) tu veux en parler ?

MOLLY : non.

MYCROFT : comme tu veux... (moment de silence) ne brise pas le cœur de mon frère...

MOLLY : (lève les yeux vers lui) je l'aime Mycroft...

MYCROFT : je ne sais pas comment aborder le sujet...

MOLLY : lequel ?

MYCROFT : sais-tu faire la différence entre le désir et l'amour ?

MOLLY : (gêné) pourquoi cette question ?

MYCROFT : vos relations vont changer...

MOLLY : non...

MYCROFT : j'ai bien peur que si Molly...

MOLLY : mais pourquoi changerait-il ? Il m'a dit qu'il m'aimerait toujours et je compte en faire autant...

MYCROFT : oui...

MOLLY : tu n'y crois pas...

MYCROFT : j'y crois...

MOLLY : si tu me poses la question c'est que non... Tu sais je ne t'en voudrai pas que tu me dises la vérité...

MYCROFT : vous avez vécu trop de choses pour que votre dynamique reste la même...

MOLLY : (acquiesce) c'est vrai... On a évolué... Mais on s'aime toujours... Enfin... J'espère... Je lui ai demandé de ne plus m'aimer si je lui faisais mal...

MYCROFT : il t'aime trop pour arrêter de t'aimer...

MOLLY : (sourit tristement puis sanglote)

MYCROFT : Molly... ne pleure pas...

MOLLY : (essuie sans grand succès ses joues) il m'aime... Il m'aime toujours après tout ça... Il continue de m'aimer...

MYCROFT : bien sûr...

MOLLY : c'est impossible... Il est fou...

MYCROFT : il l'est mais nous le sommes tous...

MOLLY : (laisse sa tête tomber sur son épaule) comment ça se passe dans sa tête ?

MYCROFT : (assez mal à l'aise par le contact, ne le laisse pas paraitre) personne ne le sait...

MOLLY : il faudrait un manuel... Tiens je vais commander ça a Noel... Le guide du Sherlock à emporter partout... Évidemment en livre de poche...

MYCROFT : (sourit) c'est indispensable...

MOLLY : est-ce que... Est-ce que je peux te poser une question ?

MYCROFT : oui, Vas-y...

MOLLY : (déglutissant) qu'est-ce qu'il s'est passé à Sherrinford ? Sherlock ne m'a rien raconté de concret...

MYCROFT : Eurus a joué avec nous et nous étions obligé de lui obéir sinon elle nous tuait tous...

MOLLY : jouer comment ?

MYCROFT : psychologiquement, elle faisait des expériences sur nous...

MOLLY : comme ? Désolée d'être insistante mais j'ai besoin de savoir...

MYCROFT : montrer à Sherlock ton cercueil et t'appeler pour te faire dire 3 mots dans le but d'empêcher que tu meures...

MOLLY : ça il me l'a déjà expliqué...

MYCROFT : alors pourquoi veut-tu en savoir plus ?

MOLLY : parce que je sais qu'il ne m'a pas tout dis et qu'il a vécu là-bas des choses que j'aimerai connaître...

MYCROFT : on l'a obligé à tuer des innocents en situation de stress...

MOLLY : (perdu dans ses pensées) tuer... (se redresse vivement et porte sa main à sa bouche) oh mon dieu... Je... Hum... OK... (se lève et sort de la maison)

MYCROFT : (la suit mais Greg le stoppe) laisse-moi passer...

LESTRADE : laisse-la elle en a besoin...

MYCROFT : elle n'est plus sous notre surveillance !

LESTRADE : ne t'inquiète pas j'ai prévu ça... Deux de mes agents la traque...

MYCROFT : les incompétents de Scotland yard, youpi...

LESTRADE : les tiens ne sont pas mieux... En tout cas je sais qu'il la surveille... (son téléphone vibre) elle va vers Baker Street...

MYCROFT : tant mieux, elle doit s'expliquer avec Sherlock...

(A Baker Street)

SHERLOCK : (entend quelqu'un s'introduire dans l'appartement et étouffer ses pas. L'individu avance jusqu'à la chambre de Quentin, ouvre la porte et regarde les enfants dans l'embrasure. Sherlock prend un oreiller et s'approche silencieusement du dos de l'intrus. Lui plaque l'oreiller sur le visage en l'empêchant de bouger)

MOLLY : (se débat et crie)

SHERLOCK : (chuchote en enlevant l'oreiller) Molly ? Pourquoi est-ce que tu rentres aussi tard ?

MOLLY : (s'écarte de lui, effrayée)

SHERLOCK : (Chuchote) je suis désolé Molly, je ne voulais pas te faire peur...

MOLLY : (met la main devant elle pour lui interdire d'avancer, la voix emplie d'un sanglot, chuchote) désolée...

SHERLOCK : (Chuchote) pourquoi est-ce que tu t'excuses Molly ?

MOLLY : (Idem) d'être rentrée tard...

SHERLOCK : (Idem) non, c'est autre chose...

MOLLY : (Idem) je t'aime...

SHERLOCK : (Idem) moi aussi... tu t'es senti obligé de le dire...

MOLLY : (acquiesce et éclate en sanglot)

SHERLOCK : (la prends dans ces bras et chuchote) qu'est-ce qu'il s'est passé ?

MOLLY : (chuchote et le repousse) lâche moi je t'en supplie...

SHERLOCK : Molly... réponds moi...

MOLLY : (entre ses sanglots) il... Il m'a... Il m'a... Il a dit... Joy... Joanna... Voulait...

SHERLOCK : Joy ?

MOLLY : Joanna, c'est Joy... Il nous a enlever notre fille...

SHERLOCK : non... elle est morte...

MOLLY : c'est notre fille... Il me l'a dit après m'avoir v... Violée...

SHERLOCK : il t'a violée ?!

MOLLY : (baisse la tête) oui... Désolée...

SHERLOCK : c'est horrible... où est-il ?

MOLLY : sous les barreaux... Je suis désolée...

SHERLOCK : tu n'y es pour rien... c'est horrible...

MOLLY : ça s'est passé si vite... J'ai quitté St Bart's et... Je lui ai rentré dedans... Dès que j'ai compris que c'était lui... J'ai couru... Je suis désolée...

SHERLOCK : arrête de t'excuser, tu n'en as aucune raison... tu es la victime dans cette histoire...

MOLLY : (recommence à pleurer) il... Il... Va avoir... La prison... À perpétuité... Je vais... Détruire un homme...

SHERLOCK : il t'a détruite, ce n'est que la justice...

MOLLY : (répète) il m'a détruite... Il t'a détruit... Il nous a détruits... Il a détruit Joy...

QUENTIN : (venant à eux) c'est vrai tout ça ?

JOANNA : je ne suis pas la fille de mon papa ?

SHERLOCK : je n'en sais rien Joanna... (prend la main de Molly) il ne nous a pas détruits... nous continuerons de nous battre, tu m'entends ?

MOLLY : (la retire plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu et lève les yeux vers lui)

QUENTIN : (allume la lumière) viens Johanna on va boire un truc...

SHERLOCK : Molly... je ne suis pas lui, je t'aime.

MOLLY : (la gorge nouée) lui aussi...

SHERLOCK : non, il le croyait mais c'était de l'obsession...

MOLLY : (souffle) je l'ai aimé aussi...

SHERLOCK : tu ne savais pas...

MOLLY : (se jette dans ses bras et souffle) pardonne-moi...

SHERLOCK : (Chuchote) je te pardonne...

MOLLY : (se laisse complètement aller aux larmes ne cherchant pas à les essuyer, appréciant juste le contact avec Sherlock)

SHERLOCK : (reste dans ces bras, essayant de lui donner le plus d'affection possible)

MOLLY : (fais passer son nez entre les boutons de son pyjama pour sentir son odeur et ferme les yeux)

SHERLOCK : (se laisse faire)

MOLLY : (Chuchote) j'ai eu tellement peur que ça ne s'arrête pas... Et qu'il en finisse avec moi quand il m'a étranglé...

SHERLOCK : (Idem) mais tu es là... c'est tout ce qui compte...

MOLLY : (Idem) si un jour je meurs que feras tu ?

SHERLOCK : (Idem) je ne sais pas...

MOLLY : (Idem) pardonne moi d'avoir demandé à Mycroft ce qui s'est passé à Sherrinford...

SHERLOCK : (Idem) pourquoi est-ce que tu lui as demandé ça ?

MOLLY : (Idem) je... Hum... Je ne sais pas...

SHERLOCK : (Idem) tu sais mais ne veut pas me le dire de toute évidence...

MOLLY : (Idem) c'est futile et idiot...

SHERLOCK : (idem et sourit) donc tu peux me le dire...

MOLLY : (Idem et soupire) c'est juste après Sherrinford que... Laisse tomber...

SHERLOCK : (Idem) Sherrinford m'a ouvert les yeux...

MOLLY : (Idem) c'est bien ce que j'essayai de comprendre...

SHERLOCK : (Idem) tu doutes encore ?

MOLLY : (Idem) non je veux juste comprendre...

SHERLOCK : (idem) sauf qu'il n'y a rien a comprendre...

MOLLY : (prend sa tête entre ses mains) j'aimerai comprendre ce qui s'est passé, ce qui se passe et se passera entre mes mains...

SHERLOCK : on ne peut pas prévoir le futur...

MOLLY : (prend ses mains et les pose sur son ventre) il est la...

SHERLOCK : on ne sait même pas de quel sexe il est...

MOLLY : (Sourit) on ne peut pas encore le savoir Sherlock... Je ne suis qu'à trois semaines de gestation...

JOANNA : (en le suivant) tu aimes la tisane ?

QUENTIN : ouais... Mais on a du thé si tu veux...

JOANNA : je n'en ai jamais bu, mon papa me l'interdisais...

QUENTIN : (scandalisé) c'est une offense à notre nation et nos ancêtres ! (Commence à remplir la bouilloire) tu vas voir c'est bon...

JOANNA : ne te brule pas !

QUENTIN : (Sourit) ne t'inquiète pas... (la met à chauffer, part à la recherche des biscuits et chuchote) t'imagines si c'est vrai ?

JOANNA : (Idem) ça me semble impossible mais ce serais tellement bien !

QUENTIN : (idem) ouais ! Je suis désolé pour ton père... (trouve enfin les biscuits)

JOANNA : il n'est pas en prison pour rien. Même si ça me fait de la peine, je comprends.

QUENTIN : (acquiesce) nous sera là pour toi... te n'inquiète pas... Tonton Greg, va trouver une bonne famille même si... J'aimerai que tu restes avec nous... Mais papa ne veut pas d'autres enfants... (se tourne et essuie la larme qui menace de tomber)

JOANNA : mais Quentin, je suis déjà là donc je ne suis pas un autre enfant

QUENTIN : (Sourit) perspicace...

JOANNA : je ne sais pas ce que ça veut dire mais merci

QUENTIN : tu vois certaines choses que le commun des mortels ne voit pas... En l'occurrence le fait que tu ne sois pas une autre enfant...

JOANNA : (Sourit) tu parles comme ton papa...

QUENTIN : et bien c'est mon papa qui m'apprend tout ça donc oui... (Sourit)

JOANNA : (soudain inquiète) c'est grave si je ne le considère pas comme mon papa ?

QUENTIN : qui ?

JOANNA : Sherlock...

QUENTIN : on ne sait pas encore...

JOANNA : oui mais tout correspond

QUENTIN : science... Faut ce fiait à la science...

JOANNA : et qu'est-ce qu'on fait des sentiments ?

QUENTIN : ils renforcent le jugement... Il ne le replace pas...

JOANNA : parfois si.

QUENTIN : (leur sert une tasse ou le thé a infusé)

JOANNA : (prend une gorgée) c'est super chaud !

QUENTIN : oui... (Sourit) faut pas le boire directement sortit de la bouilloire...

JOANNA : mais je ne veux pas attendre !

QUENTIN : (Rit) comme tu veux mais tu vas te brûler...

JOANNA : ouais, c'est vrai.

QUENTIN : papa, maman ? Vous voulez du thé ? C'est encore chaud...

SHERLOCK : à cette heure-ci ? Mais vous n'allez pas pouvoir dormir !

QUENTIN : allez... On ne va pas le gâché et puis je pense qu'on ira pas à l'école demain...

SHERLOCK : tu marques un point... Molly, tu en veux ?

MOLLY : (sèche ses larmes) volontiers...

SHERLOCK : (l'aide à se relever et chuchote) c'est terminé...

MOLLY : (acquiesce mais se soutient par le bras de Sherlock)

SHERLOCK : (inquiet) ça ira ?

MOLLY : oui... Avec le temps ça ira...

SHERLOCK : j'espère...

MOLLY : (s'assoit doucement à la table)

QUENTIN : (un peu inquiet la sert) ça va maman ?

MOLLY : (sourire qui se veut rassurant mais qui paraît plus contrit) oui ça va...

JOANNA : c'est à cause de mon papa

MOLLY : j'aimerai pouvoir te dire non mais ça serait te mentir... Oui c'est à cause de Tom...

JOANNA : qu'est-ce qu'il a fait ?

MOLLY : (déglutit) vous ne seriez pas prêts à l'entendre et je ne lui pas encore pour vous le dire...

JOANNA : oh... d'accord

MOLLY : (passe sa main sur sa joue) tu es une courageuse petite fille...

JOANNA : merci... maman

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