Chapitre 40

(Personne n'ose rien dire)

DONOVAN : contrôle ton gosse le taré !

SHERLOCK : j'approuve totalement ce qu'il a dit ; pourquoi est-ce que tu ne partirais pas ?

DONOVAN : (furieuse) bon sang Lestrade c'est du gros n'importe quoi !!!

LESTRADE : laisse-les, Sally !

DONOVAN : je te souhaite qu'il crève, le taré, comme ton autre gosse... (part en lui faisant un geste obscène de la main)

SHERLOCK : (sarcastique, cachant la douleur au souvenir de Joy) très intelligent Donovan, bravo !

QUENTIN : (sortant de sa réflexion) le tueur est gaucher et assez fort...

SHERLOCK : non, il est fort mais il est droitier...

QUENTIN : oui... mais c'est tout pour moi...

LESTRADE : on le savait déjà ça...

SHERLOCK : c'est un homme d'une vingtaine d'année, il faut de la musculation et prend surement des stéroïdes...

QUENTIN : (fronçant les sourcils) tu peux développer ton raisonnement ?

SHERLOCK : il est obsédé par sa force musculaire...

QUENTIN : les indices papa, pas tes déductions...

SHERLOCK : pour immobiliser sa victime il n'a pas frappé à des coups stratégiques mais plutôt à des endroits compliqués, comme pour se prouver quelque chose, la masse posé dans le coin de la pièce est très lourde mais il l'a déplacé facilement...

QUENTIN : (acquiesce) et les stéroïdes... ?

SHERLOCK : il voulait augmenter sa masse musculaire... c'est peut-être un bodybuilder...

QUENTIN : oh... (se relève)

SHERLOCK : (regarde autour de lui) tu sais où est Greg ?

QUENTIN : il était là y a deux minutes... ah regarde il est là-bas avec le mouton bronzé...

SHERLOCK : tu viens ? (le rejoint)

QUENTIN : oui... (le suit)

SHERLOCK : (à Greg) allez voir dans les concours de force ou les bodybuilding, il sera simple à repérer...

LESTRADE : ok... j'informe la brigade...

SHERLOCK : dis bonjour à Mycroft de ma part (part avec Quentin)

LESTRADE : ok...

QUENTIN : on va voir maman ?

SHERLOCK : d'abord on fait un détour par son travail... (hèle un taxi)

QUENTIN : d'accord... (monte avec lui)

-à St Bart's-

SHERLOCK : (à Mike) où est l'inspecteur ?

MIKE : Sherlock, s'il te plait, j'ai essayé d'empêcher ça... mais avec son casier judiciaire...

SHERLOCK : pratiquement vierge...

MIKE : et tu ne te rappelle pas de la période ''Moran'' ?

SHERLOCK : si bien sûr !

MIKE : et bien comme l'affaire n'a pas été classée c'est resté dans son dossier...

SHERLOCK : mais elle a été graciée !

MIKE : mais ce n'est pas moi qui décide...

SHERLOCK : c'est pour ça que je ne vais pas te demander à toi... où est l'inspecteur ?

MIKE : ce n'est pas une bonne idée Sherlock... il discute avec le chef d'établissement...

SHERLOCK : merci (va dans le bureau du chef d'établissement)

MIKE : Sherlock ! Non !

SHERLOCK : pourquoi ? Molly ne peut pas perdre son travail aussi facilement !!!

MIKE : (Soupire) fait comme tu veux... mais reste courtois...

SHERLOCK : je vais faire comme d'habitudes... (toque à la porte)

Inspecteur : entrez c'est ouvert...

SHERLOCK : bonjour, je voudrais vous parler de Molly Hooper...

Directeur : son renvoi est définitif nous ne reviendront pas la dessus Mister Holmes...

SHERLOCK : je peux vous faire changer d'avis...

Inspecteur : je me doute...

SHERLOCK : pourquoi l'avez-vous renvoyé ?

Inspecteur : vous le savez mieux que nous...

SHERLOCK : dites-le-moi.

Directeur : elle a enfreint plusieurs règles de l'établissement comme vol d'attribut humains, introduction de public dans la morgue et le labo, absence non-justifiée...

SHERLOCK : je suis responsable d'une majeure partie de ces délits, elle n'y est pour rien...

Inspecteur : complice... mais c'est elle qui les a commis et en pleine conscience de cause...

SHERLOCK : laissez-lui son travail...

Directeur : dans le contrat c'est stipulé un renvoi définitif...

SHERLOCK : alors changer son contrat !

Inspecteur : ce serait injuste pour les personnes qui sont passées avant elle si on le changer que pour elle... de plus des règles sont établies, on ne les change pas !

SHERLOCK : pourquoi et ce qu'elles ne pourraient pas changer ?

Directeur : il faut passer par un conseil et une commission...

SHERLOCK : beaucoup de réunion pour un résultat minime... elle aime son travail, vous lui coupez toute chance de faire sa passion...

Inspecteur : c'est comme ça...

QUENTIN : (toque à la porte)

Directeur : (Soupire) entrez...

QUENTIN : (les larmes aux yeux) garder ma maman... vous n'en trouverez pas de plus compétente... si elle part vous perdez un élément essentiel et... Mike et Will perde non seulement une légiste mais une amie...

Inspecteur : c'est n...

Directeur : (le coupe) tu me semble bien au courant de la situation...

QUENTIN : c'est ma maman... elle m'a toujours dit ''crois en tes rêves un jour il se réaliseront...'' les siens se sont réalisés en entrant dans cet hôpital... ne lui enlevez pas ça... elle a souvent été triste... ne soyez pas les prochains à faire couler ses larmes...

Inspecteur : c'est plus compliqué que ça bonhomme...

QUENTIN : je vous en prie... c'est tout ce qu'elle aime ! Et puis chacun a droit à sa deuxième chance... faites-lui passer un entretien d'embauche tout en légalité comme ça, ça ne sera injuste pour personne... s'il vous plait... elle doit être en train de se morfondre...

Directeur : bien, qu'elle vienne demain, je lui ferais passer...

QUENTIN : (court le prendre dans ses bras) merci ! Merci ! Merci !

Directeur : de rien... retourne chez toi pour prévenir ta maman...

QUENTIN : (content et pressé) on y va papa ?

SHERLOCK : bien sûr ! (le suit)

QUENTIN : maman va être trop contente !!!

SHERLOCK : oui ! J'ai hâte de voir sa tête quand on lui annoncera !

QUENTIN : (Sourit) moi aussi...

(à Baker Street)

SHERLOCK : (entre suivie de Quentin)

(ils surprennent une conversation)

MOLLY : (en larmes) je n'ai plus rien à faire de ma vie...

ENOLA : mais non... j'irai leur botter les fesses moi !

HOMME : (accent russe) et comme les français dit ''un de perdu dix retrouvés... ''

ENOLA : (rire léger) non Nickolaï, ça c'est pour les amoureux... En tout cas te n'en fait pas Molly...

SHERLOCK : tu peux m'expliquer ?

ENOLA : (sursautant légèrement) Grand frère ! Avant que tu n'ouvres la bouche je te demande de te taire et de garder tout pour toi... nous savons tous deux de quoi je veux parler... Je te présente Nickolaï... je l'ai rencontré en Russie et on est fiancé depuis à peine un mois...

SHERLOCK : je ne te crois pas mais je suppose que je n'ai pas d'autres choix... Ne sort pas mes paroles de leur contexte !

NICKOLAÏ : (Idem) bonjour Shrelock... Sherlock... tu as mon désolé...

ENOLA : pendant mon stage linguistique en Russie, je suis tombée éperdument amoureuse de Nickolaï... Il te faut encore une autre version qui veux dire la même chose ?

NICKOLAÏ : (lui prends la main) Enola n'est pas dans une colère... c'est pas bien... (Sourit)

ENOLA : (Soupire) j'avais raison !

SHERLOCK : bref... de toute façon nous ne sommes pas venu parler de ça...

MOLLY : de quoi ?

SHERLOCK : Quentin et moi avons discuté avec ton directeur, il t'attend demain dans son bureau pour te réengager...

MOLLY : (n'y croyant pas) non ?! Ce n'est pas vrai !

SHERLOCK : c'est vrai !

MOLLY : (folle de joie, sèche ses larmes et court l'embrasser) merci... merci... merci...

SHERLOCK : de rien... on ne pouvait pas te laisser dans cette situation...

NICKOLAÏ : Avant j'ai dit Molly... Tu faut pas faire inquiet...

ENOLA : Il ne faut pas s'inquiéter, Nickolai... (Sourit)

MOLLY : je n'en reviens pas...

SHERLOCK : de leur couple ou de ton job ?

MOLLY : Sherlock ne soit pas méchant et accepte que ta sœur ait pu grandir...

ENOLA : laisse Molly... ce n'est pas grave...

SHERLOCK : c'est improbable...

ENOLA : qu'est-ce qui te dérange ? Que je sois amoureuse ? Que j'ai grandi ? Que je ne suis plus l'ado de quinze ans ? Dis-moi Sherlock ce que tu trouves improbable...

SHERLOCK : le fait que tu sois amoureuse d'un russe que tu connais à peine, qui a 5 ans de plus que toi et qui ne parle en tout que trois mots d'anglais !

ENOLA : ce n'est pas parce que toi t'a déclaré ta flamme au bout de dix ans que je n'ai pas le droit de le faire au bout de dix mois ?!! Et puis la barrière de langue n'est pas un problème ! L'âge non plus ! Je ne comprends pas que tu ne sois pas heureux pour moi et que tu éprouves des réticences par rapport à Nickolaï ! (Lui prends la main et lui fait signe de se lever) Allez viens on s'en va...

MOLLY : Enola non... reste... rester manger au moins...

ENOLA : (soupirant) pour toi Molly...

MOLLY : merci... Sherlock tu viens m'aider ? (va dans la cuisine)

SHERLOCK : (la rejoint)

MOLLY : (ferme les porte et chuchote) c'était quoi... ça ?

SHERLOCK : quoi ?

MOLLY : ne joue pas à ça avec moi... (sort des légumes et commence à les éplucher)

SHERLOCK : je ne joue à rien !

MOLLY : tu plaisantes j'espère ? Tu vas t'excuser auprès de ta sœur...

SHERLOCK : pourquoi ? Je n'ai rien dit d'offensant pour une fois !

MOLLY : tu t'insurge face à leur amour tu crois que ce n'est pas offensant peut-être ?!!

SHERLOCK : je ne m'insurge pas ! Je trouve juste que c'est illogique...

MOLLY : ce n'est pas illogique... non en fait c'est illogique ! L'amour est illogique ! Moi je t'aime et c'est illogique et tu m'aime et c'est illogique... voilà...

SHERLOCK : d'accord.

MOLLY : mais tu t'excuseras quand même... de dire qu'elle ne pouvait pas sincèrement l'aimer... (met les légumes dans de l'eau bouillante)

SHERLOCK : tu voulais juste parler de ça ou tu as vraiment besoin de moi ?

MOLLY : (Sourit) tu aurais pu... bref... l'enquête ?

SHERLOCK : simple, vite réglée...

MOLLY : (Sourit) et Quentin ?

SHERLOCK : il s'en est sorti...

MOLLY : (Sourit) c'est bien alors... (mixe tout ça)

SHERLOCK : tu veux que je te laisse ?

MOLLY : non... reste... merci encore pour ce que vous avez fait pour récupérer mon job...

SHERLOCK : on ne pouvait pas te laisser comme ça...

MOLLY : (sourit et s'approche de lui) merci quand même... (l'embrasse et chuchote) mais je suis quand même venue prendre ma revanche... (glisse sa main contre son pantalon quelque instant puis sort de la cuisine le laissant en plan)

SHERLOCK : (son érection naissante, est obligé de rester dans la cuisine en maudissant Molly)

MOLLY : (moqueuse) Sherlock ? Tu peux apporter le bouillon ? (met la table)

SHERLOCK : (apporte la soupière et s'assoit à table le plus vite possible)

MOLLY : mais c'est pourtant simple d'apporter une soupière...

SHERLOCK : (jette un regard noir à Molly et continue de manger)

MOLLY : (sourire moqueur en servant tout le monde) alors, vous deux, ça dure depuis combien de temps ?

ENOLA : (souriant en prenant la main de Nickolaï) deux ans la semaine prochaine...

QUENTIN : (Sourit) alors c'est mon tonton ?

ENOLA : si tu veux...

MOLLY : vous êtes mignons tous les deux...

NICKOLAÏ : (parle en russe à Enola qui lui répond)

ENOLA : il vous apprécie beaucoup...

MOLLY : (sourit, pose, sous la table, sa main contre la cuisse de Sherlock et continue de l'asticoter pendant que lui essaye de rester impassible) et donc il a rencontré tes parents ?

ENOLA : bientôt c'est justement pour ça qu'on est là... (voyant Sherlock grimacer) Sherlock ça va ?

SHERLOCK : (voix rauque) oui...

MOLLY : tu es sur ? Tu devrais allez te passer un peu d'eau sur le visage ça va te faire du bien...

SHERLOCK : (lui lance un regard noir et va dans la salle de bain)

MOLLY : (lui rend un sourire et mange)

ENOLA : et vous deux... trois pardon... ?

MOLLY : oh ça va très bien... Quentin s'est fait une nouvelle amie...

ENOLA : c'est génial ! Comment elle s'appelle ?

QUENTIN : Joanna et son papa s'appelle tom !

ENOLA : Tom ?! Le Tom de Moran ?! Ton ex ?!

MOLLY : (Soupire) oui...

SHERLOCK : (revenant, ayant retrouvé une voix normale) d'ailleurs qui lui a fait un enfant ?

ENOLA : il a un enfant ? Bon sang ce gars est dérangé il ne mérite pas d'avoir sa garde !

MOLLY : je ne connais personne dans son entourage qui puisse l'avoir fait...

ENOLA : vous pourriez demande à la fillette...

QUENTIN : elle a dit que sa maman n'avait pas encore ouvert les yeux... je pense qu'elle est morte...

ENOLA : la pauvre...

MOLLY : (frissonne) ou alors elle est dans le coma car il l'a battue comme la mère de Gladys m'avait fait...

SHERLOCK : je ne crois pas.

MOLLY : Tom est violent... J'espère que Joanna ne subit rien... tu lui as demande Quentin si elle avait des problèmes chez elle ?

QUENTIN : non...

(un silence gênant s'installe)

MOLLY : il faudra...

ENOLA : bref...

MOLLY : tu as raison j'apporte le fromage et les desserts... (va dans la cuisine)

ENOLA : Molly...

MOLLY : j'arrive... (revient avec le fromage et des poire Belle-Hélène)

QUENTIN : (en montrant une des poires) je pourrais en prendre une ?

MOLLY : j'en ai fait une pour toi mon chat...

QUENTIN : (Sourit) merci !

MOLLY : (Idem) mais de rien...

QUENTIN : (prend une coupe sur le plateau)

MOLLY : vous me dirai ce que vous en pensez...

QUENTIN : (en la dévorant) c'est super bon !

SHERLOCK : (rit et commence la sienne)

MOLLY : (sourit et mange la sienne)

SHERLOCK : (une fois que tout le monde a fini, débarrasse)

ENOLA : bon on va y allez... (fait la bise à Molly) au revoir grand frère...

SHERLOCK : au revoir...

(Enola et Nickolaï partent)

MOLLY : bon au dodo mon chat...

QUENTIN : mais je ne suis pas fatigué !

MOLLY : (Sourit) tu n'as fait que bailler durant le repas...

QUENTIN : (étouffant un bâillement) c'est pas vrai !

MOLLY : (Sourit) petit menteur...

QUENTIN : d'accord je vais me coucher...

MOLLY : (sourit et s'assoit sur le canapé)

SHERLOCK : (la fait se coucher et monte au-dessus d'elle) tu me dois quelque chose, tu te rappelles ?

MOLLY : je ne te dois rien... (tente de le repousser mais il plaque ses poignets au-dessus d'elle) Sherlock...

SHERLOCK : ce que tu m'as fait tout à l'heure n'était vraiment pas gentil...

MOLLY : et dans le taxi ? Hum... ça compte... je te l'ai dit que je me vengerai... et tu ne l'as pas venu venir...

SHERLOCK : c'était une petite vengeance...

MOLLY : exactement... et si c'était à refaire je n'hésiterais pas je te le garantis...

SHERLOCK : très peu pour moi, c'était un véritable supplice...

MOLLY : (moqueuse) tu aurais vu ta tête... je me suis retenue de rire...

SHERLOCK : tu es diabolique...

MOLLY : tu me l'as déjà dit... maintenant laisse-moi me relever...

SHERLOCK : (s'enlève)

MOLLY : (Sourit) j'aurai pensé plus de résistance mais bon... je vais me coucher... (va dans leur chambre)

SHERLOCK : (la rejoint en traînant des pieds)

MOLLY : (s'allonge et règle le réveil)

SHERLOCK : alors c'est tout ?

MOLLY : c'est tout quoi ?

SHERLOCK : je ne sais pas... je m'attendais à mieux...

MOLLY : (se tourne vers lui) comme quoi ?

SHERLOCK : je comptais sur toi pour me surprendre...

MOLLY : comme ça ? (l'embrasse sauvagement)

SHERLOCK : (lui rend son baiser en la plaquant sur le matelas)

MOLLY : (le prend par la nuque et approfondi le baiser puis chuchote) ce ne serait pas raisonnable Sherlock...

SHERLOCK : (d'une voix rauque) pourquoi être raisonnable ?

MOLLY : (Idem) parce que j'ai un entretien d'embauche demain et parce que notre fils est juste à côté et que le renvoyer encore chez Martha le blessera...

SHERLOCK : (idem en se dégageant) c'est vrai...

MOLLY : (se décale de lui et se tourne)

SHERLOCK : (se couche)

(ils finissent par s'endormir longtemps après)

-le lendemain (oui c'est un dimanche mais sur le coup on a pas réfléchi, tant pis ^^')-

MOLLY : (éteint le réveil et se prépare puis embrasse Sherlock sur le front et chuchote) bonne journée mon ange... aujourd'hui c'est dimanche Quentin n'a pas école... (Part)

SHERLOCK : (se lève)

QUENTIN : (en train de lire dans sa chambre)

SHERLOCK : tu lis quoi ?

QUENTIN : la bête Humaine de Zola c'était sur l'étagère... dis ça veut dire quoi vierge ?

SHERLOCK : quand on n'y a jamais touché, quand c'est immaculé...

QUENTIN : (ne comprenant pas) mais ça veut dire qu'on a jamais touché la dame... euh Flore ? Mais comment on lui a fait des câlins si on l'a jamais touché ? Elle n'a pas eu de vie facile...

SHERLOCK : non, ça veut dire que on n'a jamais touché à son intimité.

QUENTIN : et ça, ça veut dire quoi ?

SHERLOCK : tu sais ce qu'est être amoureux ?

QUENTIN : vaguement... c'est comme quand tu fais des bisous et des câlins à maman ?

SHERLOCK : vaguement oui...

QUENTIN : et donc ?

SHERLOCK : Oui c'est ça...

QUENTIN : c'est triste...

SHERLOCK : oui... Tu ne voudrais pas lire autre chose ?

QUENTIN : ben pourquoi ? C'est bien...

SHERLOCK : tu ne pourras pas tout comprendre...

QUENTIN : ben justement j'ai le dictionnaire... (pose sa main dessus) j'ai déjà chercher des définitions...

SHERLOCK : s'il te plait, prends un autre livre...

QUENTIN : (Soupire) ok... (prends la chaise, monte dessus et remet le livre a sa place puis en prends un autre)

SHERLOCK : merci, qu'as-tu pris ?

QUENTIN : ''Guide to codes and cyphers'' ça a l'air intéressant...

SHERLOCK : oui...

QUENTIN : (commence à le dévorer)

(on sonne)

SHERLOCK : (va ouvrir)

JOHN : salut... je te dérange ?

SHERLOCK : entre... pourquoi tu n'étais pas avec moi hier ?

JOHN : (Soupire) je n'ai pas pu venir... tu sais que depuis que Mrs Hudson a posté mon adresse mail sur ton blog ma boite mail craque... alors je fais le secrétaire entre guillemets... Répond à tes mails !

ROSIE : salut... (file dans la chambre de Quentin)

JOHN : Rosie aussi, je ne la comprends plus...

SHERLOCK : qu'est-ce qu'elle a fait ?

JOHN : elle s'enferme de plus en plus dans sa chambre... mais je la surprends toujours en train de lire... je ne comprends pourquoi elle s'enferme si c'est pour lire...

SHERLOCK : soit elle ne lit pas, soit elle veut te faire comprendre qu'elle a besoin d'intimité...

JOHN : tu voudrais qu'elle fasse quoi sinon ?

SHERLOCK : je ne suis pas dans sa tête !

JOHN : (Soupire) tu crois que je devrais essayer de lui parler ? (râle) mais le pire c'est qu'elle se ferme à chacune de mes question... c'est dans ces moment-là que je regrette le plus Mary... elle, elle aurait su quoi faire...

SHERLOCK : tu voudrais que j'essaye ?

JOHN : oh oui... s'il te plait...

SHERLOCK : (se dirige vers la chambre de Quentin et frappe à la porte)

QUENTIN : entre papa...

SHERLOCK :(S'exécute)

(ils sont couchés sur les livres des feuilles cryptées les entourant)

QUENTIN : promis je rangerai mais avec Rosie on invente un nouveau code...

SHERLOCK : (s'assoit en tailleur par terre et prend une feuille qu'il examine) vous voulez pouvoir communiquer en secret ?

ROSIE : oui pas touche... (lui prends la feuille des mains et rassemble les autres en un tas hors du porté de Sherlock)

SHERLOCK : pourquoi tu m'as répondu aussi froidement ? Je n'ai rien dit de mal, je suis presque admiratif de votre travail même ! Ça ne valait pas cette réponse...

ROSIE : pardon !

QUENTIN : (fier) c'est vrai papa ? (Sourit)

SHERLOCK : bien sûr, votre code est complexe et très fourni ; il est parfait ! Par contre ta cousine n'a pas l'air d'apprécier mes éloges... tu vas bien Rosie ?

QUENTIN : cool !

ROSIE : (serrant les dents) oui je vais très bien...

SHERLOCK : tu sais que ça ne sert à rien de me mentir...

ROSIE : m'en fous... (sort en courant)

SHERLOCK : Rosie ! (la suit)

ROSIE : (les larmes aux yeux) quoi ?!

JOHN : Rosie... qu'est-ce que tu as ?

ROSIE : rien !!!

SHERLOCK : John, laisse-nous.

JOHN : je... euh... ok... (rejoint Quentin)

ROSIE : (croisant les bras) je ne te dirai rien...

SHERLOCK : pourquoi ?

ROSIE : parce que...

SHERLOCK : ce n'est pas une réponse, ça !

ROSIE : si !!!

SHERLOCK : en tout cas ça ne répond pas à ma question...

ROSIE : je n'ai pas envie d'y répondre...

SHERLOCK : pourquoi ? Rosie, je veux t'aider, ça crève les yeux qu'il y a quelques choses qui ne va pas...

ROSIE : arrête avec tes questions... de toutes façons vous vous en fichez !

SHERLOCK : qu'est ce qui te fais croire ça ? C'est faux !

ROSIE : alors pourquoi vous avez rien dit !!!

SHERLOCK : quand ?

ROSIE : aujourd'hui... tu vois t'as oublié ! Ça ne te fait plus rien !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top