Chapitre 37
JOHN : (entre en entendant ses cris) Sherlock... que... que s'est-il passé ?
SHERLOCK : part John, j'essaye quelque chose, fais-moi confiance. Si tu veux des explications demande à Greg ou Mycroft...
MOLLY : pitié John ! Ne me laissez pas seule avec lui...
JOHN : (la prends dans ses bras pour la rallonger dans son lit) chut... Molly calme-toi... (Part)
MOLLY : John !!! (fond en larmes)
SHERLOCK : arrête de pleurer il ne reviendra pas.
MOLLY : (tremble) non... non... tu mens... tu m'aimes... tu m'as prouvé ton amour... tu me l'as dit... tu me l'as fait... tu m'y as fait goûter... tu m'aimes... c'est impossible autrement...
SHERLOCK : alors raconte-moi un moment de notre relation qui t'a marqué...
MOLLY : ta demande... Sherlock... dis-moi qu'elle était sincère... notre mariage je t'en supplie dis-moi qu'il n'était pas que de la poudre aux yeux... ces nuits... ces nuits inoubliables Sherlock... ça ne signifie rien pour toi ?
SHERLOCK : parle-moi de ces nuits, parle-moi de nos vies.
MOLLY : Sherlock... je t'en supplie dis-moi que tu m'aimes... dis-moi que lorsque tu me prenais dans la chambre, la cuisine, le salon ou la salle de bain, tu me désirais... dis-moi Sherlock... si tu ne ressens vraiment rien je ne veux plus vivre...
SHERLOCK : parle-moi de Quentin, de joy, de Kylian...
MOLLY : je... je ne sais rien d'eux... Sherlock dis-moi simplement si tu m'aimes ou pas... si tu ne réponds pas je prends ça pour un non...
SHERLOCK : alors prend ça pour un non. Tu croyais vraiment que j'aurai pu m'intéresser à toi ?
MOLLY : tu me l'as juré... devant Dieu et devant témoins... Sherlock je t'en supplie... (se roule en boule dans son lit et sanglote toutes les larmes de son corps) Je-je t'aime... Il... il avait raison... Kylian avait raison de me mettre en garde contre toi... Stessie... et Philippe aussi... j'aurais dû les écouter... Oh... Joy... c'est toi qui l'a tuée ! Je... je refuse que tu t'en prennes aussi à Quentin ! Bon dieu que je t'aime... Tu-tu vas me manquer même si tu m'as menti... (détache sa canule et la jette. Manquant de souffle) ne m'oublie jamais mon ange... (ferme les yeux)
SHERLOCK : (paniqué, appelle des infermières en criant tout en tenant la main de Molly)
(Rentrent d'un coup et s'activent à la ranimer)
JOHN : (entre aussi et prends Sherlock par l'épaule) elle-elle va s'en sortir...
SHERLOCK : tu n'en sais rien John, ton ton de médecin ne marche pas sur moi.
JOHN : (sourire triste) j'aurai essayé...
INFIRMIÈRE : allez chercher le docteur ! On est en train de la perdre ! Dépêchez-vous !!! (Deux infirmières sortent)
SHERLOCK : (sort lui aussi mais mécaniquement et lentement, il est en état de choc)
JOHN : Sherlock... regarde-moi... que s'est-il passé ?
SHERLOCK : une erreur, je n'ai pas pris en compte plusieurs facteurs...
JOHN : elle n'a pas le droit de te laisser... (rerentre dans la chambre) Molly... Molly je sais que tu m'entends... c'est John... écoutes moi... dehors il y a un petit garçon qui réclame sa mère... tu veux le laisser orphelin ? Tu veux laisser tes amis dans le deuil ? Tu veux faire honte à ta famille en agissant comme une lâche ? Mais réveille-toi bon sang !!!
INFIRMIÈRE : (après plusieurs essais avec le défibrillateur, secoue négativement la tête) je suis désolée monsieur... c'est fini...
JOHN : non !!! Molly ! Je t'en supplie... rappelle-toi... Molly... Pense à Joy... Kylian... réveille-toi qu'ils ne soient pas morts en vain...
(Le monitoring s'éveille lentement)
JOHN : bon sang... Sherlock !
SHERLOCK : (rerentre, toujours stoique) elle ne voudra plus de moi mais au moins aura retrouvé la mémoire... je n'ai plus rien à faire ici.
JOHN : Sherlock... ne dis pas ça...
SHERLOCK : pourquoi ? Ce sont les faits.
JOHN : elle t'aime Sherlock...
SHERLOCK : elle n'a plus confiance en moi.
JOHN : pourquoi ? Qu'as-tu fait ?
SHERLOCK : trop long à expliquer mais pour faire simple et inexact je suis devenu son cauchemar pour l'aider.
JOHN : (ton désolé) bon sang... oh bon sang... c'est terrible... je... je crois que tu as raison... Sherlock... (un peu énervé) pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ? (en colère) Tu savais que ça la détruirait !!! Elle a failli mourir à cause de ton idiotie !!! Tu réfléchis avant d'agir au moins ?!!!
SHERLOCK : c'était soit ça, soit elle finissait avec des psys jusqu'à la fin de ces jours
JOHN : donc tu as pris le risque en sachant ce qu'elle pouvait faire ?!! Tu es un abr*ti Sherlock ! Un abr*ti !
SHERLOCK : ne me traites pas d'idiot John ! Les résultats sont là ; elle se souvient et est en vie.
JOHN : en vie ?! Mais pour combien de temps ?! Et dans quel état ?! Tu sais qu'elle va retenter des suicides !
QUENTIN : (entre) maman...
JOHN : elle se repose... et tu as pensé un peu à ton fils ? Non... bien sûr que non ! Une mère dépressive c'est génial, hein ?! Franchement tu te targues d'avoir une intelligence, mais souvent tu te comportes comme le plus bête d'entre nous !!!
SHERLOCK : j'arrangerais tout.
QUENTIN : papa ?
JOHN : je suis curieux de voir comment... Je vais essayer de rassurer tout le monde... (Sort)
QUENTIN : pourquoi tonton est fâché ?
SHERLOCK : parce qu'il est inquiet, j'ai peur d'avoir fait une grosse bêtise.
QUENTIN : (lui prends la main) c'est pas grave tu vas allez réfléchir dans ta chambre et après c'est bon... (Sourit) c'est pas très long.... t'inquiète pas...
SHERLOCK : (sourit faiblement) merci Quentin.
QUENTIN : (étreint ses jambes) de rien papa... j'espère que maman va se réveiller vite... j'ai plein de secrets à lui dire... (Sourit) dis... tu vas m'apprendre les échecs ?
SHERLOCK : (sourit -franchement cette fois-) si tu veux... tu as tellement de secret à dire à maman ?
QUENTIN : oui... mais je n'ai pas le droit de te les dire...
SHERLOCK : même pas un petit ?
QUENTIN : (secoue la tête) nan... t'es trop curieux... (Rit)
SHERLOCK : heureusement que je le suis, tu imagines un monde sans curieux?
QUENTIN : ça serait bien triste... (s'assoit sur le lit et prend la main de Molly) maman dit que les curieux régissent le monde et que les autres le détruisent... Tonton Myc, il est curieux ?
SHERLOCK : il l'était.
QUENTIN : il l'est plus ?
SHERLOCK : il l'est moins, c'est une chose ennuyante qu'on appelle la maturité.
QUENTIN : mais pourquoi toi tu es encore curieux alors ? T'es un grand...
SHERLOCK : j'ai grandi différemment.
QUENTIN : ah bon... comment ?
SHERLOCK : même moi je ne le sais pas.
QUENTIN : (sourit et se retourne vers Molly) et maman ?
SHERLOCK : (la regarde) c'est la personne la plus curieuse et rêveuse que je connaisse.
QUENTIN : (sourit et s'allonge contre elle) je veux être comme elle plus tard... je veux aider les gens malades...
SHERLOCK : comment est-ce que tu voudrais les aider ?
QUENTIN : (hausse les épaule) je ne sais pas...
MOLLY : (dans son sommeil, le prends dans ses bras)
QUENTIN : (se blottit contre elle) j'ai la vie pour apprendre...
SHERLOCK : la vie peut s'arrêter vite...
QUENTIN : et bien je vais en profiter alors... (sourit et ferme les yeux)
SHERLOCK : (voyant qu'ils se sont endormis, sort de la pièce et tombe face à Greg)
LESTRADE : tu vas te défiler ? John nous a dit ce que tu as fait...
SHERLOCK : je ne vais pas me défiler Greg...
LESTRADE : en tout cas, y a ta sœur qui est arrivée...
SHERLOCK : où est-elle ?
LESTRADE : là-bas... avec Mycroft...
SHERLOCK : (se dirige vers eux)
ENOLA : (le prends dans ses bras et chuchote) est-ce que tu vas bien ?
SHERLOCK : (Chuchote) non.
ENOLA : (Idem) tu veux qu'on parle tous les deux ? À ce que j'ai pu entendre personne ne t'a réellement compris...
SHERLOCK : (Idem) je n'ai pas besoin de parler, j'ai besoin que ça s'arrange
ENOLA : (Idem) ça va s'arranger... mais je suis là en attendant... j'essaierai de lui parler quand elle se réveillera...
SHERLOCK : (Idem) merci.
ENOLA : (idem en souriant) et ton épaule ? et ta jambe ? Et elle ? Est-ce qu'elle se remet ? Bon dieu Sherlock c'était terriblement risqué et en même temps intelligent...
SHERLOCK : (idem) tu es la première à me dire ça
ENOLA : (Idem) je crois être la seule à vraiment te comprendre...
SHERLOCK : (Idem) tu es surement la seule personne vivante à me comprendre, oui.
ENOLA : (Idem) viens, on va prendre un café... mieux vaut sortir d'ici...
SHERLOCK : (Idem) si tu veux... (la suit)
ENOLA : (rentre dans un café) deux café noir, deux sucres merci... (à Sherlock) ça a marché ?
SHERLOCK : je ne savais pas que tu buvais le café comme moi.
ENOLA : (distraite) ah oui... désolée...
SHERLOCK : pourquoi est-ce que tu t'excuses ?
ENOLA : (Sourit) je ne sais pas... parce que je suis polie ?
SHERLOCK : (Soupire) ennuyant.
ENOLA : je trouve aussi... on peut jouer à déduire la vie des gens ?
SHERLOCK : tu t'es entrainé ?
ENOLA : (Sourit) on va dire ça...
SHERLOCK : (idem et désigne une personne) lui, tu commences.
ENOLA : (acquiesce) divorcé... non veuf... c'était évident... professeur des écoles depuis... 15 ans... il vient de faire une prise de sang... il attend quelqu'un... sa sœur... ou sa cousine... en tout cas une femme de sa famille proche...
SHERLOCK : il attend sa nouvelle compagne et n'a pas fait une prise de sang mais un vaccin
ENOLA : (mauvaise perdante) j'avais hésité pour celle-ci... et je ne crois pas que ce soit sa nouvelle compagne... vu comment il est angoissé, de plus il relit des notes... il prépare une nouvelle sûrement pas très joyeuse à entendre et vu l'endroit qu'il a choisi... je ne crois pas que ce soit une compagne qu'il attends surtout qu'il n'a même pas pris le temps de se changer...
SHERLOCK : vu comment il se tiens et sa coiffure il s'apprête à lui dire quelques chose d'important
ENOLA : oui... mais quoi ? (Sourit) bref à toi... le serveur... le brun là-bas...
SHERLOCK : il court beaucoup, porte des lentilles car il trouve que ces lunettes lui donnent un air de savant fou, il est philanthrope mais n'a pas l'air d'avoir d'attache. Peut-être une expérience qui l'a découragé ou peut-être est-il asexué... son salaire ne lui rapporte pas assez donc il vit en colocation dans la banlieue de Londres avec le barman -ils ne sont pas assez proche pour être amants-. Il joue de la flute et semble assez intelligent pour être chimiste mais bizarrement il n'a pas voulu continuer ses études après le bac.
ENOLA : (l'analyse aussi) pas amants ? Asexué ? Ça j'en doute... je crois qu'il met des lentilles pour son jules... car en effet il n'aime pas sa tête avec des lunettes... et ses études qu'il a abandonnées c'était justement pour suivre ce barman qui vient juste... (Rit) de lui mettre la main aux fesses derrière le comptoir...
SHERLOCK : (étonné) vraiment ? Pourtant il ne semble pas attiré par lui.
ENOLA : (Sourit) tu n'es pas seul à pouvoir caché tes sentiments... et je crois que ce barman est le dominant dans leur relation...
SHERLOCK : c'est une relation homosexuelle, il n'y a pas obligatoirement de dominant et de dominé.
ENOLA : comment en est tu aussi sûr ?
SHERLOCK : prend par exemple Greg et Mycroft, ils n'ont pas de rôle spécifié.
ENOLA : (Rit) je ne veux pas me mêler de choses qui ne me regarde pas et surtout pas prendre l'exemple de Mycroft !
SHERLOCK : (Sourit) d'accord j'ai compris... comment est-ce que tu peux déduire ça ?
ENOLA : les regards amoureux qu'ils échangent... le serveur baisse les yeux à chaque fois... et tressaille à chaque fois que l'autre passe à côté de lui... et pour ce dont je t'ai parlé... il ne l'a pas empêché donc il aime ça mais plus parce qu'il se soumet... mais ce n'est pas fait réciproquement... donc relation de dominant-dominé...
SHERLOCK : comment est-ce que j'ai fait pour ne pas remarquer ça ? C'est évident !
ENOLA : on ne compte pas cette partie tu n'es pas au meilleur de ta forme... (Sourit)
(le dit serveur viens leur donner leur café)
SHERLOCK : (au serveur) excusez-moi mais est-ce que vous êtes avec le barman ?
SERVEUR : (rougissant, faisant tomber du café sur Enola) oh... je suis terriblement désolé...
ENOLA : (sourit, s'essuyant) ne vous en faites pas... je paye cette bavure... après tout mon frère n'avait pas à vous demander une chose intime en plus d'être évidente...
SERVEUR : co-comment vous...
SHERLOCK : c'est évident
ENOLA : allez-y on vous a assez embêté comme ça...
SERVEUR : d'accord (part)
ENOLA : (sourit à Sherlock) ça va mieux ?
SHERLOCK : jouer à ça ne m'a pas réconforter ni aider si c'est ce que tu veux savoir...
ENOLA : (acquiesce. Son téléphone sonne) Allo ?... oui... (Sourit) je suis avec Sherlock... tout de suite ?... bon... ok... (à Sherlock) désolée... il va falloir que j'y aille... je te laisse à tes déductions... et surtout prends soin de toi...
SHERLOCK : toi aussi.
ENOLA : (Sourit) ne t'inquiète pas pour moi grand frère... (l'étreint une dernière fois, paye sa part et sort héler un taxi)
SHERLOCK : Tu es ma petite sœur je te rappelle...
ENOLA : (le regarde une dernière fois avant de s'engouffrer dans le taxi)
Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : Moi aussi je t'aime Sherlock. : -) E.s.h.
Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : frimeuse SH
Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : il faut bien un peu sinon ça serait ennuyant... E.s.h
Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : bien sûr mais ça n'empêche pas que tu le sois SH
Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : Je n'ai jamais démenti. Tu devrais sortir de ce café si tu veux éviter le conflit que tu vas avoir avec le barman dans 3... E.s.h.
SHERLOCK : (sort précipitamment en laissant le compte sur la table, une fois sorti d'affaire il sort son portable)
Sherlock Holmes a Enola Sherrinford Holmes : tu ne pouvais pas me prevenir plus tot ?! SH
Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : non c'était plus marrant. Surtout que si tu jettes un œil dans le café le gentil barman n'a pas bougé et ne compte pas le faire avant longtemps. It's a joke my brother. E.s.h (Nda : C'est une blague mon frère)
Sherlock Holmes a Enola Sherrinford Holmes : je vais te tuer SH
Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : faudra d'abord m'attraper ! Et l'écureuil est encore très agile. Allez mon frère n'enrage pas trop. See you later. E.s.h. (Nda : A plus tard !)
Sherlock Holmes a Enola Sherrinford Holmes : l'écureuil s'essoufflera à un moment et je veillerai... Goodbye SH
ENOLA : (sourit et éteint son téléphone)
JOHN : (appelle Sherlock) viens immédiatement à Baker Street ! C'est à propos de Quentin.
SHERLOCK : explique-moi ?
JOHN : il a tenté d'incendier l'appartement...
SHERLOCK : Quoi ?! j'arrive (hèle un taxi et monte dedans)
(à Baker Street)
JOHN : Sherlock... Sherlock il est complètement fou...
SHERLOCK : comment est-ce qu'il réagis ?
JOHN : je ne l'ai jamais vu comme ça... il est agressif... et il a une haine féroce dans les yeux... je l'ai congédié dans sa chambre...
SHERLOCK : je vais le voir, je t'appelle si ça ne va pas (se dirige vers la chambre de son fils)
(il est allongé par terre des photos déchirées dans la main où il n'y a que lui et Molly. La partie restante où Sherlock figure est planté dans le mur à l'aide de punaises il est marqué d'une croix rouge)
SHERLOCK : (prudemment) Quentin ?
QUENTIN : (se lève brusquement et s'élance vers lui en le frappant) admire ton expérience... suis-je assez bien à tes yeux ? Ma mère ne t'a pas assez plus ? Désolé mais je la vengerai ! Tu n'as pas le droit ne nous avoir fait ça !
SHERLOCK : (lui prend doucement les poignets pour qu'il arrête de le frapper) laisse-moi d'abord t'expliquer...
QUENTIN : (se débattant) je n'ai pas besoin que tu me mentes comme à ma mère... lâche-moi ! Tu nous as assez fait de mal !
SHERLOCK : je ne vais pas te mentir, tu me détestes déjà.
QUENTIN : (les larmes coulent) lâche-moi... lâche-moi... je te déteste... tu... tu as fait une chose horrible que je ne te pardonnerais jamais...
SHERLOCK : j'ai fait ça pour Molly, ce que j'ai raconté est faux ! Tu me crois vraiment capable de ça ?
QUENTIN : je suis perdu... je ne sais pas quoi croire... je me sens mal... (lève les yeux vers lui et se jette dans ses bras) dis-moi que c'est faux...
SHERLOCK : (lui caresse les cheveux) je te jure que c'est faux... vous êtes tous les deux toute ma vie, je n'aurai jamais pu faire ça...
QUENTIN : papa... papa je t'en supplie laisse-moi te croire sur paroles... mais... mais maman m'a dit que...
SHERLOCK : (il le coupe) maman ne me fais plus confiance parce que je lui ai fait croire ça...
QUENTIN : mais pourquoi, moi, je devrais te faire confiance ?
SHERLOCK : car si ça avait été vrai je ne saurais pas revenu ici...
QUENTIN : oh... papa... je... je suis désolé... j'ai... j'ai cru que tu étais horrible...
SHERLOCK : ce n'est pas grave Quentin... maintenant il faut ramener maman à la réalité, tu voudrais m'aider ?
QUENTIN : oui... (se blottit contre lui) je t'aime papa...
SHERLOCK : moi aussi je t'aime...
QUENTIN : (se détache de lui et récupère les photos et y met du sparadrap pour les réparer puis les serres contre lui et les donne à Sherlock) je suis désolé... (baisse la tête)
SHERLOCK : ne t'en veux pas pour ça, c'est ma faute...
QUENTIN : (lève les yeux vers lui) mais j'aurai pu tuer du monde...
SHERLOCK : dans un sens je t'ai tué toi et Molly
QUENTIN : comment ça ?
SHERLOCK : je vous ai fait du mal en vous racontant ça.
QUENTIN : oui... oui mais on t'aime et ça c'est plus fort, hein ? Maman a très mal mais je sais qu'elle t'aime fort tout au fond de son cœur... (il pose sa main à l'emplacement du cœur de Sherlock) il faut juste que tu aille récupérer ce morceau qui t'aime encore et te fait confiance...
SHERLOCK : ça va être compliquer
QUENTIN : (pose sa tête contre son torse) mais on est tous là... Tu étais seul pour ta bêtise mais tu ne seras pas seul pour la réparer... (ferme les yeux)
SHERLOCK : (l'étreint) merci Quentin
QUENTIN : (relève la tête et observe son père) mais tu es trop fatigué pour le faire maintenant... tu devrais aller dormir...
SHERLOCK : toi aussi... on s'occupera de tout ça demain d'accord ?
QUENTIN : je... je peux dormir avec toi ?
SHERLOCK : (perplexe) si tu veux...
QUENTIN : merci... je vais allez m'excuser pour tout à l'heure... (va dans le salon la tête basse)
JOHN : (voyant Quentin arriver) tu as réfléchi à ce que tu as fait ? Tu aurais pu nous tuer !
QUENTIN : je... je suis désolé... vraiment... excuse-moi tonton...
JOHN : tu as de la chance, j'ai vécu avec ton père donc je suis habitué à risquer ma vie, j'ai vu pire... mais je ne te pardonne pas pour autant !
QUENTIN : (lève la tête vers Sherlock)
JOHN : tu l'as puni au moins ?
SHERLOCK : comment tu voulais que je le punisse ?!
JOHN : si je n'étais pas intervenu il y aurait des pompiers ici à l'heure qu'il est !
SHERLOCK : je sais.
JOHN : (Soupire) incapable l'un et l'autre de se rendre compte de ce que vous faites... viens Rosie on s'en va...
ROSIE : (le rejoint) à plus tard...
(Ils sortent)
SHERLOCK : (rejoint John) attends !
JOHN : quoi ?!
SHERLOCK : tu m'en veux ?
JOHN : ce n'est pas à moi de t'en vouloir, mais Molly est mon amie...
SHERLOCK : je sais que je lui ai fait mal mais maintenant j'ai besoin de ton aide pour régler ça...
JOHN : (Soupire) Sherlock... je ne te serai pas d'une grande aide...
SHERLOCK : elle te fait confiance...
JOHN : (acquiesce) va te coucher on verra ça plus tard...
SHERLOCK : (remonte au 221b)
QUENTIN : (rit en le voyant)
SHERLOCK : qu'est-ce qu'il y a ?
QUENTIN : (se calmant) j'avais juste envie de rire... ça fait du bien...
SHERLOCK : (Sourit) oui... tu devrais faire ça plus souvent.
QUENTIN : (sourit mais frotte ses yeux)
SHERLOCK : viens on va se coucher... (vont dans la chambre)
QUENTIN : ok...
SHERLOCK : (idem à côté de lui)
QUENTIN : (se love contre lui) tu crois que maman va guérir son cœur ?
SHERLOCK : j'en suis sûr !
QUENTIN : (Sourit) tu sais elle me dit que je te ressemble et qu'elle m'aime un peu à cause de ça... Elle dit que si tu n'étais jamais venu la voir elle aurait raté sa vie...
SHERLOCK : non... elle aurait eu une vie différente.
QUENTIN : vous ne m'auriez pas eu... (s'endort rapidement)
SHERLOCK : (Chuchote) une vie comme ça est inimaginable...
~le lendemain ~
QUENTIN : (se réveille et observe son père)
SHERLOCK : (émerge et le regarde aussi)
QUENTIN : (Sourit) bonjour...
SHERLOCK : (Idem) salut
QUENTIN : t'as bien dormi ?
SHERLOCK : relativement bien et toi ?
QUENTIN : (Sourit) tu bougeais beaucoup... t'es sûr que ça va ?
SHERLOCK : ne t'inquiète pas, tu crois avoir assez dormi ?
QUENTIN : (dubitatif) oui... ça va...
SHERLOCK : d'accord (se lève) je vais préparer le petit déjeuner (va à la cuisine)
QUENTIN : (se lève aussi et le suit)
SHERLOCK : (ouvre le frigo (contenant entre autre un cerveau ^^)) on a plus de lait, aujourd'hui ce sera juste tes céréales...
QUENTIN : (acquiesce) faudra faire les courses...
SHERLOCK : (en lui préparant son bol) oui
QUENTIN : (Sourit) vraiment ? Même si tu n'aimes pas ça ?
SHERLOCK : (Soupire) je déteste ça mais faudra bien le faire.
QUENTIN : (Rit) mais c'est chouette les courses !
SHERLOCK : parle pour toi !
QUENTIN : rabat-joie... (commence à manger ses céréales)
SHERLOCK : (Sourit) tu apprendras bien vite qu'il y a pire que moi...
QUENTIN : (curieux) ah bon ? Qui ?
SHERLOCK : (sur le ton de la confidence) tonton Mycroft.
QUENTIN : (Sourit) mmmmh... je sais pas trop... j'hésite...
SHERLOCK : il se promène quand même avec un parapluie !
QUENTIN : et alors ?
SHERLOCK : il s'interdit de gouter à la pluie par peur d'abimer son costume...
QUENTIN : (Sourit) la prochaine fois je lui piquerai quand il pleuvra...
SHERLOCK : (Idem) sois discret !
QUENTIN : (Idem) je le suis...
SHERLOCK : (Idem) tu crois l'être !
QUENTIN : (déchante, fronçant les sourcils) à tes yeux je ne le suis pas ?
SHERLOCK : ça dépend des fois.
QUENTIN : mmmh (finis ses céréales)
SHERLOCK : tu ne me crois pas...
QUENTIN : pas vraiment... (sourit)
SHERLOCK : pourtant je t'ai dit la vérité
QUENTIN : je sais... vais m'habiller... (file dans sa chambre)
SHERLOCK : (prend son violon et commence à jouer)
(On sonne)
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