Chapitre 36
LESTRADE : bon sang ! Ça ne pourrait pas être pire...
MYCROFT : (en même temps, condescendant) je parlais de la fillette pas de Molly...
SHERLOCK : mycroft !
MYCROFT : quoi ?
SHERLOCK : j'ai besoin de te faire un dessin ?
MYCROFT : parle, tu sais que je déteste quand tu t'exprimes à demi-mot !
SHERLOCK : et je déteste avoir à me répéter !
MYCROFT : dis-le clairement, ça évitera que tu te répètes...
SHERLOCK : tu ne crois pas que Molly est un peu plus importante que Gladys sur le moment ?
MYCROFT : hum... laisse-moi réfléchir...
LESTRADE : Mycroft !!!
MYCROFT : tu te plains que je n'ai pas d'humour et quand j'essaie tu m'eng*eule c'est quoi ton problème ?
SHERLOCK : ce n'est pas drôle !
MYCROFT : tu nous explique un peu la situation ? Ça commence à être énervant...
MOLLY : (se réveille en sursaut)
LESTRADE : Molly !
SHERLOCK : (vas auprès d'elle) vas-y doucement...
MOLLY : (se raccroche à lui en tremblant) Sher-Sherlock... (déglutit difficilement) aide-moi... je-j'ai...
LESTRADE : ce n'était qu'un cauchemar Molly...
MOLLY : (se tourne vers lui toujours tremblante)
SHERLOCK : Molly, dis-moi ce qu'il s'est passé...
MOLLY : (apeurée, enfouie sa tête contre son torse) c'était horrible... je... j'ai vu... mon frère... Kylian... mort... dans mes bras... dans les décombres... et... et... Joy... qu'on a cherché... sans trouver... Sherlock... (pleure)
MYCROFT : ce n'était pas un cauchemar mais un souvenir...
LESTRADE : (ironique) ah bon ? Sans toi, on n'aurait pas deviné...
SHERLOCK : (à Molly, ignorant les autres) c'est terminé maintenant, arrête de pleurer...
MOLLY : (acquiesce, séchant ses larmes qui continuent à couler et essayant de stopper ses spasmes, en vain)
LESTRADE : Molly... calme-toi c'est fini...
MOLLY : (Idem) Sherlock...
SHERLOCK : (sourit)
MOLLY : (Chuchote) qui sont ces hommes qui tienne Gladys ?
SHERLOCK : tu connais Gladys ?
MOLLY : euh... je... son nom m'est venu comme ça... mais son visage me dit ah ! (se tord de douleur en gémissant)
SHERLOCK : (se tourne vers Mycroft et Greg) allez chercher une infirmière !
LESTRADE : (réagissant plus vite court en chercher une)
MOLLY : (hurle) SHERLOCK !!! (Tire sur sa chemise) BON DIEU !!! Ça fait mal !!!
MYCROFT : (voix un peu douce et sourire se voulant rassurant) Molly... s'il te plait, écoute-moi... ce que tu ressens n'existe pas... (pose sa main sur son bras découvert)
MOLLY : (s'apaise un peu, malgré les gémissements qu'elle ne retient pas)
SHERLOCK : d'où viens ta douleur ?
MOLLY : pourquoi cette f... oh ! je...
SHERLOCK : (inquiet) quoi ?
MOLLY : cette femme je la connais... je sais qui elle est...
SHERLOCK : elle était, elle est morte.
MOLLY : (soupire)
MYCROFT : qui était-elle ?
MOLLY : une camarade de promo...
SHERLOCK : elle t'en voulait ?
MOLLY : j-j'avais gagné le prix de sciences expo et pas elle... car au dernier moment je ne voulais plus être son binôme et j'ai fait un autre projet... elle était rancunière...
SHERLOCK : c'est pour ça qu'elle t'a torturé ?
MOLLY : (Soupire) oui... (se masse l'épaule) elle n'y est pas allez de main morte...
SHERLOCK : tu n'es pas à l'hôpital pour rien...
MOLLY : je... je crois que mes souvenirs reviennent peu à peu...
MYCROFT : tu te souviens de moi ?
MOLLY : (Sourit) tu es marié à Greg et tu t'es souvent envoyé en l'air avec lui pas mal de fois...
MYCROFT : (rougit de honte) Molly !
SHERLOCK : au moins on est sûre qu'elle se rappelle...
MYCROFT : (toujours rouge) tout de même !
MOLLY : (Sourit) Mycroft ne fait pas cette tête... on l'a tous fait... et si tu veux préserver la sensibilité de ton frère ne t'inquiète pas j'ai vu pire venant de lui...
MYCROFT : je ne veux pas d'explication !!!
SHERLOCK : (Sourit) mais quel dommage je comptais tout t'expliquer en détails !
MYCROFT : (horrifié) tu ne prononces ne serait-ce qu'une parole dans ce sens je t'égorge !
MOLLY : (Sourit) alors d'abord il me désh...
MYCROFT : (se bouche les oreilles) taisez-vous !
SHERLOCK : (Sourit) je n'en ai pas très envie... et toi Molly ?
MOLLY : moi... non plus... (sourit et lui demande d'enlever ses mains de ses oreilles) il m'embrasse ensuite...
GLADYS : (se racle la gorge)
MOLLY : (rougit furieusement) oh... Gladys...
GLADYS : (gênée) oui... je suis là...
MYCROFT : (sourit méchamment la voyant rouge) mais je t'en prie Molly continue ton explication...
MOLLY : Mycroft ! Ce n'est qu'une enfant...
MYCROFT : les enfants sont curieux... pas vrai Gladys ?
GLADYS : euh... oui...
MYCROFT : donc elle voudra bien savoir comment Sherlock...
SHERLOCK : (il le coupe) et si on s'intéressaient plutôt à ce que tu fais à Greg ?
MYCROFT : ça ne marche pas comme ça... elle en a parlait la première, je la laisse finir... je suis un gentleman, je laisse honneur aux dames...
GLADYS : de quoi vous parlez ?
MOLLY : de rien, Gladys...
MYCROFT : explique-lui Molly... tu semblais si encline à donner des détails...
(Greg revient)
LESTRADE : (montre à l'infirmière) elle est là... euh... Molly ? Ça va... tu es rouge...
MOLLY : (cachant ses joues) rien ne t'inquiète pas...
MYCROFT : (sourire triomphant) viens Gladys, on va laisser l'infirmière s'occuper de Molly...
SHERLOCK : (sourire sociopathe) attend grand frère, ce serai dommage que tu ne restes pas...
MYCROFT : Il n'y a rien d'intéressant...
LESTRADE : (son regard passe de Sherlock à Mycroft puis Molly pendant que l'infirmière change les bandages et la perfusion de Molly) on m'explique ?
GLADYS : (boudeuse) à moi aussi ils n'ont pas voulu m'expliquer...
SHERLOCK : (à Greg) disons que ton mari n'a pas le sens de l'humour...
LESTRADE : (fronçant les sourcil) comment ça ?
SHERLOCK : pas envie de t'expliquer, tu lui demanderas...
LESTRADE : (acquiesce) Mycroft dehors... maintenant.
MYCROFT : (d'un ton doucereux) bien sûr Gregory (s'exécute)
LESTRADE : (le suit) alors ?
MYCROFT : alors quoi ?
LESTRADE : ne fait pas l'idiot... (croise les bras) pourquoi Molly était aussi rouge et pourquoi Sherlock n'a rien voulu me dire ?
MYCROFT : parce qu'ils sont idiots...
LESTRADE : Mycroft...
MYCROFT : Gregory.
LESTRADE : répond-moi pour l'amour du ciel !
MYCROFT : je suis navrée mais je ne vois pas l'utilité de te répondre...
LESTRADE : ne m'oblige pas à le faire...
MYCROFT : que compte tu faire ?
LESTRADE : ça... (prends sa tête entre ses mains, l'embrasse en ayant une respiration saccadée et chuchote collant son front au sien (Nda : #fluffy_le_retour j'aime bien le contraste Molly le fait pour faire taire Sherlock et Greg pour faire parler Mycroft ^^)) ne m'oblige pas à le refaire... Mister Holmes...
MYCROFT : s'il te plait Greg nous en avons déjà parlé.
LESTRADE : alors explique-moi encore...
MYCROFT : règle n°1 n'essaie pas de me faire parler par ce moyen-là.
LESTRADE : tu as peur de perdre... règle 2 ?
MYCROFT : je n'ai pas peur de perdre ! (Soupire) bref... Tu connais la règle n°2.
LESTRADE : (Sourit) non...
MYCROFT : règle 2, évitons les marques d'affection dans un quelconque lieu publique...
LESTRADE : et si je n'ai pas envie ? Tout le monde sait qu'on est mariés...
MYCROFT : si tout le monde le sait alors nous ne sommes pas obligés de leur prouver.
LESTRADE : j'ai envie...
MYCROFT : de quoi as-tu envie ?
LESTRADE : montrer au monde entier notre amour...
MYCROFT : notre amour, comme tu le dis si poétiquement, n'as pas besoin d'être montré à tout le monde... nous n'en avons pas besoin.
LESTRADE : m'en fiche...
MYCROFT : (sourit doucement) nous savons tous les deux que tu mens
LESTRADE : (lui rend son sourire) mais au moins dit moi ce dont vous parliez...
MYCROFT : oblige-moi, ma langue est liée...
LESTRADE : (réitère son baiser) et là ?
MYCROFT : peut-être plus tard... où ira Gladys ?
LESTRADE : (nerveux) euh... en famille d'accueil...
MYCROFT : elle n'a pas de papier...
LESTRADE : il faudra bien lui en trouver une...
MYCROFT : je sais, peut-être en lui faisant une fausse identité et nous l'envoyons aux état unis, quoique vu leur état économique ce n'est pas la meilleure chose à faire... en Allemagne ?
LESTRADE : je ne crois pas que l'éloigner des seules personnes qu'elle connaît est la meilleure solution...
MYCROFT : on ne peut pas faire autrement.
LESTRADE : (détourne le regard) je crois qu'on peut...
MYCROFT : regarde-moi quand tu me parles...
LESTRADE : (le regarde)
MYCROFT : on ne pourra pas faire ça...
LESTRADE : on peut...
MYCROFT : mais on ne va pas le faire, nous ne sommes pas prêts...
LESTRADE : ça fait quatre ans Mycroft... on a stagné... il nous faut tenter une nouvelle expérience... et Gladys est déjà grande...
MYCROFT : justement, nous ne pourrons rien lui apprendre.
LESTRADE : il y a toujours à apprendre...
MYCROFT : va dire ça à une adolescente...
LESTRADE : (Sourit) elle a besoin d'affection... ça se voit dans son regard...
MYCROFT : on ne pourra pas lui apporter, regarde-nous. Je ne suis jamais là et tu es officier de police ! Tu ne crois pas que ça la ramènera à ce qui est arrivé à sa mère ?
LESTRADE : sa mère la battait, ne la nourrissait et l'habillait que très peu... nous ne ferons pas ça...
MYCROFT : je parlais de ta profession Greg.
LESTRADE : (Soupire) je ne tue que lorsqu'il y a besoin... je n'y prends pas plaisir...
MYCROFT : je sais...
LESTRADE : si toi tu ne te sens pas prêt... je... je n'ai plus qu'à lui dire au revoir... et lui expliquer qu'il faut qu'elle quitte le pays...
MYCROFT : tu ferais un père formidable, mais je suis diffèrent.
LESTRADE : (acquiesce) je comprends... (va pour rentrer dans la chambre)
MYCROFT : (pendant que Greg part) mais je saurais prêt à essayer...
LESTRADE : (se retourne) vraiment ?
MYCROFT : j'ai dit que j'essayerai, pas que j'y arriverai, il y a plein de choses à prendre en compte comme
LESTRADE : (il le coupe) nous y arriverons... merci... (le prend dans ses bras)
MYCROFT : de rien... tu peux me lâcher maintenant...
LESTRADE : oh... oui... (le lâche)
MYCROFT : on rejoint les autres ?
LESTRADE : pourquoi pas...
(la chemise et le tee-Shirt déchirés de Sherlock et de Molly sont à la poubelle. Sherlock est torse nu)
MOLLY : Sherlock mais cette blouse s'il te plait... (lui tend) ne fait pas l'enfant...
SHERLOCK : (croise les bras) je ne mettrai pas cette chose !
MOLLY : Sherlock... je l'ai mise tu la mets... tu ne vas pas te balader le torse nu !!!
SHERLOCK : pourquoi pas ? Ce n'est qu'un bout de plastique ! Hors de question que je le mette !
MOLLY : s'il te plait Sherlock... ça ne va pas te tuer...
SHERLOCK : restez comme ça non plus ne me tueras pas !
MOLLY : met-la ou je débranche mon assistance respiratoire... (prends son tube)
SHERLOCK : tu n'es pas suicidaire.
MOLLY : depuis quand ? (Esquisse le geste de l'enlever)
SHERLOCK : ne joue pas à ça... tu ne montres plus les signes d'une dépressive et encore moins d'une suicidaire...
MOLLY : et toi tu ne montres plus les signe d'une sociopathie alors met cette blouse immédiatement ou j'appelle ta mère pour qu'elle vienne te la mettre de force...
SHERLOCK : je ne suis pas un enfant !
MOLLY : (croisant les bras) Regarde toi deux minutes et tu verras que si...
SHERLOCK : peut-être que nous n'en avons pas la même définition d'enfant.
MOLLY : (tente de se lever) je vais rhabiller de gré ou de force...
SHERLOCK : comment ? Tu peux à peine te relever !
MOLLY : (réussi à se lever mais tombe à terre) regarde ce que tu me fais faire...
SHERLOCK : (va l'aider à se relever et à se recoucher) je ne t'ai forcé à rien...
MOLLY : si... (le repousse violemment) après tout fait comme tu veux, je n'en ai rien à faire...
SHERLOCK : tu ne te serais pas lever si tu n'en avais rien à faire...
GLADYS : ce n'est pas que vos chamailleries m'ennuient mais presque...
SHERLOCK : tu n'étais pas obligé d'y assister...
MOLLY : (croise les bras)
GLADYS : je parle pour les deux...
SHERLOCK : pourquoi ?
GLADYS : je ne peux pas faire autrement... Je ne peux pas allez autre part... coucou c'est moi la fille que tu as sauvé d'une mère psychopathe !
SHERLOCK : Tu pouvais aller avec Mycroft et Greg...
GLADYS : j'aurais pu...
SHERLOCK : mais tu ne l'as pas fait...
GLADYS : non...
MOLLY : (se racle la gorge) tu vas bien à part ça ?
GLADYS : je vais aussi bien qu'une orpheline...
MOLLY : oh... je suis désolée...
GLADYS : ce n'est pas grave, j'espère juste ne pas être trimbalé d'une famille d'accueil à une autre...
MOLLY : je l'espère aussi... mais Greg va sûrement t'en trouver une bien... (sourire rassurant)
GLADYS : en parlant de lui...
(Greg et Mycroft rentre dans la chambre)
LESTRADE : quoi ?
MOLLY : tu vas lui trouver une bonne famille d'accueil ?
MYCROFT : justement nous avons parlé de ça...
MOLLY : donc ?
LESTRADE : on lui en a trouvé une...
GLADYS : (sourit enfin) qui ?
MYCROFT : nous...
MOLLY : quoi ?
GLADYS : (se lève et court vers eux pour les remercier)
MYCROFT : je ne m'attendais pas à cette réaction...
GLADYS : (se recule baissant la tête) pardon... mais c'est la première fois qu'on se soucie de moi...
MOLLY : comment tu l'as convaincu Greg ?
LESTRADE : (Sourit) j'ai mes secrets
MOLLY : (Idem) comme nous tous...
GLADYS : (soudainement sérieuse) mais je ne suis pas déclarée...
MYCROFT : je sais et je m'occuperai de la paperasse...
GLADYS : merci... vraiment... à tous les quatre...
MOLLY : (Sourit) mais de rien Gladys...
SHERLOCK : nous n'y sommes pas pour grand-chose...
MYCROFT : je suis d'accord...
GLADYS : (gênée) c'est vrai que c'est un peu grâce à ma mère que vous m'aviez aidé...
MYCROFT : elle ne te manque pas ?
GLADYS : un peu... mais bizarrement ça soulage... (lève la tête) c'est mal ?
MYCROFT : non... est-ce que tu avais des affaires personnelles ?
GLADYS : juste une chose... la... la montre de mon père... (sort une montre à gousset accroché à une chaîne) c'est la seule chose que j'ai eu de lui mais dont ma mère a ignoré l'existence...
MYCROFT : tu voudrais la faire réparer ?
GLADYS : (hausse les épaules) j'aime bien les irrégularités du fer...
LESTRADE : comme tu veux, c'est ton souvenir après tout...
MYCROFT : (en même temps) tu n'as jamais essayé de la démonter ?!
LESTRADE : (scandalisé) Mycroft !
MYCROFT : qu'est-ce que j'ai dit ?
GLADYS : (sourire narquois) depuis mes cinq ans je la démonte et la remonte... j'ai même essayer de battre des records de vitesse... enfin quand je n'étais pas obligée par des commissions faites par ma mère...
MYCROFT : (admiratif) bravo ! Jusque-là je n'avais vu aucune trace...
GLADYS : (sourire fier) merci...
MOLLY : (Sourit)
SHERLOCK : tu te fais vieux grand frère, tu n'as pas regardé...
MYCROFT : ah, ah, ah... c'est drôle...
MOLLY : c'est un honneur pour toi Gladys... il n'a jamais témoigné d'admiration pour personne...
GLADYS : (moqueuse) c'est vrai ?
LESTRADE : (Sourit) exactement...
MYCROFT : oui mais te n'y habitue pas !
SHERLOCK : peut-être qu'il est rarement admiratif mais c'est l'exact inverse avec la mauvaise humeur, n'est-ce pas Greg ?
GLADYS : (Rit) un père de mauvaise humeur ? À voir...
LESTRADE : (troublé) un père ?
GLADYS : oui, comment voudrais-tu que je t'appelle ?
LESTRADE : comme tu voudras... (Sourit)
JOHN : (rentre) je dérange ?
SHERLOCK : jamais... Rosie et Quentin sont là ?
QUENTIN : (cours vers Molly en toussant) ouais !
MOLLY : (le prends dans ses bras, gênée) Sherlock...
ROSIE : (dévisageant Gladys) on nous présente...
SHERLOCK : c'est... euh... en quelque sorte la fille de Mycroft et Greg...
ROSIE : (dédaigneuse) la fille...
MOLLY : (plus insistante) Sherlock...
SHERLOCK : quoi ?
MOLLY : ce que j'ai perdu je ne l'ai pas entièrement retrouvé, tu peux m'aider ?
JOHN : tu te sens bien Molly ?
GLADYS : elle a juste failli mourir sous les coups de ma mère mais à part ça...
LESTRADE : Gladys !
SHERLOCK : je suis désolée mais il vaudrait mieux pour vous de partir le temps que je discute avec Molly...
MYCROFT et LESTRADE : (acquiesce)
JOHN : dis le si on dérange...
MOLLY : s'il te plait...
ROSIE : viens Quentin...
QUENTIN : mais maman ?
MOLLY : j'ai besoin de parler avec ton père...
MYCROFT, LESTRADE, JOHN, ROSIE et QUENTIN : (sortent)
SHERLOCK : de toutes ces personnes, qui est ce que tu ne reconnaissais pas ?
MOLLY : Le blond et... la petite... j'imagine que le garçon est notre fils...
SHERLOCK : le blond est John, mon meilleur ami et sa fille s'appelle Rosamund mais tout le monde l'appelle Rosie.
MOLLY : d'accord et Quentin est... malade ?
SHERLOCK : une mauvaise toux qui traîne... rien de bien grave...
MOLLY : je suis terriblement désolée...
SHERLOCK : tu sais mais n'a pas accès aux souvenirs... il te faudrait un déclencheur...
MOLLY : lequel ?
SHERLOCK : quelque chose de fort, peut-être un traumatisme...
MOLLY : vas-y, fait ce qu'il y a à faire...
SHERLOCK : d'accord (l'embrasse au début doucement puis de plus en plus passionnément)
MOLLY : (a du mal à tenir le rythme et essaie de le stopper mais il continue) Sher- Sherlock...
SHERLOCK : (sentant qu'elle a du mal, se calme) Molly...
MOLLY : (chuchote, essoufflée) qu'essaie tu de faire ?
SHERLOCK : (Idem) quelque chose, que ressent tu maintenant ? Dis-le-moi.
MOLLY : (Idem) de l'amour... pour toi... du désir...
SHERLOCK : (L'embrasse) bien, maintenant parle-moi sincèrement...
MOLLY : (glisse ses doigts dans ses cheveux et lui rend son baiser) je t'aime... je t'aime Sherlock... je t'aime...
SHERLOCK : (se détache d'elle et dis d'un ton froid) c'est faux...
MOLLY : (surprise) Sherlock ?
SHERLOCK : il faut que tu saches que pendant toutes ces années je ne ressentais rien pour toi et que je ne ressens rien maintenant.
MOLLY : (pâlit) Sherlock... non...
SHERLOCK : si. Je t'utilise depuis le début de notre relation, tu es une expérience sociale pour moi, il en est de même avec Quentin...
MOLLY : je... je refuse de te croire... (tente une fois de plus de se lever et tombe à ses pieds) tu mens... tu mens Sherlock...
SHERLOCK : non Molly. Tu sais pourquoi je t'ai choisi ? Tu étais la plus naïve d'entre toute, prête à tout pour moi... c'était presque trop facile !
MOLLY : (blessée, en larmes) dis-le... dis-le moi dans les yeux... je t'en supplie... dis-moi que ce n'est pas vrai... que tu m'aime...
SHERLOCK : ce serait te mentir.
MOLLY : (se recroqueville à ses pieds et hurle de rage) Rah... !!! JE TE DÉTESTE... SALE C*NNARD !!! P*TAIN DE MENTEUR DE M*RDE !!! D*GAGE !!! F*UE MOI LE CAMP !!!
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