Chapitre 16

LESTRADE : un cas formidablement intéressant... tu viens ?

ENOLA : salut dog... euh Greg désolée...

LESTRADE : je vais me sentir vexé si tu reprends le flambeau de ton frère pour sa confusion quant à mon prénom...

ENOLA : non c'est juste une histoire...

SHERLOCK : je me ferais un plaisir de te la lire plus tard... qu'est-ce que tu trouves de si formidablement intéressant ?

LESTRADE : une secte satanique... toujours dans les mêmes conditions trois fois par mois... ça te tente ?

QUENTIN : bonjour toi !

LESTRADE : salut bonhomme...

SHERLOCK : il sacrifie des enfants ou des adultes ?

LESTRADE : des enfants entre un et trois ans, des jumeaux à chaque fois... et chaque fois la même phrase : la prochaine fois ce sera vous de marqué...

SHERLOCK : pas d'autres choses ? Ce sont juste des jeunes jumeaux, rien de mieux ?

LESTRADE : nous savons juste qu'ils sont anglais avec des origines bretonnes, c'est tout...

SHERLOCK : une secte basée sur les légendes celtes ?

LESTRADE : exactement...

SHERLOCK : je demande à la nourrice de garder Quentin et nous pourrons partir... (prend son portable)

ENOLA : (se racle la gorge) Sherlock... je ne suis pas un fantôme... je peux garder Quentin...

SHERLOCK : (toujours sur son téléphone) je croyais que tu aurais voulu venir...

ENOLA : non c'est bon je te dis... je n'aime ce genre de trucs...

SHERLOCK : tu fais comme tu veux... à tout à l'heure... (met son manteau et son écharpe avant de partir)

LESTRADE : (le suit puis hèle un taxi) comment ça se fait que ta sur squatte chez vous ?

SHERLOCK : longue histoire (monte dans le cab)

LESTRADE : hum... (donne l'adresse)

-plus tard-

LESTRADE : (le regardant analyser la scène de crime) tu as trouvé quelque chose ?

SHERLOCK : ce n'était que des jumeaux monozygotes et le deuxième et tués environ trois heures après... ils sont influencés par la légende dAnkou

LESTRADE : hum... qui est ?

SHERLOCK : certaines fois, appelé 'Anken' -chagrin- ou 'Ankoun' -oubli- ; il était représenté comme étant maitre de l'au-delà, un squelette qui voyageait debout sur un chariot grinçant... on peut dire que c'était une des influences de la grande faucheuse sauf que celle-là n'était pas crainte, c'était naturelle de mourir... ces enfants n'étaient pas punis mais remerciés...

LESTRADE : donc on a un malade qui remercie des enfants en les tuant ?

SHERLOCK : il les tue en se disant qu'il leur ouvre un paradis...

LESTRADE : hum... et rien à propos de l'auteur du crime ?

SHERLOCK : plusieurs personnes dans la trentaine, peut-être un couple qui ne peux pas avoir d'enfant ou qui en ont eu qui sont morts...

LESTRADE : hum... d'accord... déjà ça nous élimine une longue liste de suspects merci beaucoup...

SHERLOCK : qu'est ce qui te faisais penser à une secte satanique ? Il n'y a aucun pentagramme...

LESTRADE : tu sais je ne connais pas ces trucs-là... j'ai vu des bébés morts, j'ai pensé aux sacrifices... fin voilà quoi...

SHERLOCK : d'accord, les corps sont à St Barts ?

LESTRADE : ouais...

SHERLOCK : alors qu'est-ce que on attend ? (part)

LESTRADE : rien, on y va !

-a St Barts-

(Molly et un homme sont en train de rire ensemble, un café à la main)

SHERLOCK : (se racle la gorge bruyamment) tu me présentes ?

MOLLY : (Rougit) oh euh oui... Will je te présente Sherlock mon fiancé...

WILL : Honoré de faire votre connaissance Mr... je vous félicite d'avoir trouvé une fiancée aussi merveilleuse que Molly...

MOLLY : (Rougit) arrête Will ! Sherlock c'est le partenaire que ma trouvé Mike...

SHERLOCK : (sarcastique) content pour toi...

MOLLY : oui... au moins c'est mieux qu'avec David... Will sait faire correctement des autopsies et il est bon vivant...

WILL : arrête Mo' tu vas me faire rougir ! (Rit)

SHERLOCK : Molly, on peut discuter ?

MOLLY : euh oui... (vont dans son bureau) quoi ?

SHERLOCK : il a beau être un bon médecin légiste, je vais te demander de changer de collègue... je n'ai pas confiance...

MOLLY : pourquoi Sherlock ? C'est quelqu'un de bien !

SHERLOCK : je ne crois pas, une personne aussi philanthrope doit forcément cacher quelque chose...

MOLLY : ça existe les gens sympa Sherlock... arrête de voir tout en mauvais... et sil y avait vraiment un souci je t'en parlerai crois moi...

SHERLOCK : Molly je te connais, tu vas le cacher jusqu'à ce que je le déduise...

MOLLY : (croise les bras) ce que je déduis moi c'est qu'il ne te plait pas parce qu'il me drague... et puis si tu es venu, ce n'est pas pour me parler de mes collègues mais d'une affaire... je me trompe ?

SHERLOCK : meurtres de jumeaux...

MOLLY : (sort du bureau et vas directement dans la salle où sont exposés les corps. Ouvre un tiroir.) il n'y a aucun indice supplémentaire si ce n'est l'arme du crime : un couteau avec une lame de quinze centimètres...

SHERLOCK : ce n'est pas un couteau de cuisine, peut être un canif... il existe des katanas avec une lame aussi petite ? Oublie ça, question rhétorique... en quel métal était la lame ?

MOLLY : inox... (lève la tête vers lui)c'est Enola qui garde Quentin ?

SHERLOCK : elle sest proposée... tu vas être aussi froide pendant toute notre conversation ?

MOLLY : je ne suis pas froide, je reste professionnelle. Je ne mélange pas boulot et famille... tu saisis ?

SHERLOCK : je comprends surtout que tu m'en veux... en fait je crois que c'était bien un couteau ou une dague...

MOLLY : couteau... rouillé de surcroît... on voit les traces de cran...

SHERLOCK : oui, le manche devait être en bois et devait commencer à se détacher de la lame vu les oscillement que ça a tracé...

MOLLY : (prends le certificat de décès et note tout) l'heure du premier décès date de hier après-midi entre deux heures et six heures...

SHERLOCK : ... et lautre entre cinq et neuf heures, les meurtriers ayant peu de chance dêtre au chômage, je réduirais à cinq et -le temps de nettoyer tout ça- ce qui réduit aussi lheure du premier décès à entre deux et quatre heures -et trois heures avant la deuxième délivrance- mais il faudr... (elle le coupe)

MOLLY : délivrance ? Tu te fiches de moi ? Ce sont des nourrissons ! Ils nont rien demandé eux !

SHERLOCK : ce n'est pas ce que les meurtriers pensent...

MOLLY : alors tu vas me faire le plaisir de les retrouver et de les jeter en prison...

SHERLOCK : (Lembrasse) je te le promets...

MOLLY : (sourit et lui rends son baiser) je ferais toujours une exception pour toi... allez, file...

SHERLOCK : à ce soir (part mais tombe sur notre pauvre Will)

WILL : salut ! Ça doit être pratique ça d'avoir... (il le coupe)

SHERLOCK : Will Graham ne vous approchez plus de Molly Hooper sinon je serais obligé de rapporter vos anciens méfaits a la police, ne dites pas non plus que c'est moi qui vous ai demander parce que vous le regretterez... (Part)

WILL : (surpris)

(Plus tard à Baker Street)

(Sherlock reçoit une photo d'un numéro inconnu. C'est Molly et Willy qui s'enlacent)

SHERLOCK : (s'assoit)

(il entend Molly rentrer)

MOLLY : Sherlock ! Qu'est que c'est... (il la coupe)

SHERLOCK : (baisse la tête de manière à ne pas croiser son regard) explique moi... (lui montre le portable)

MOLLY : (éclate de rire. Mais un rire un peu effrayant) c'est plutôt à toi de m'expliquer ! Le pauvre garçon a réussi à trouver un boulot qui réussirait à sauver son père de la mort, en pouvant lui payer les soins qu'il lui faut, et voilà que tu lui fais des menaces ! Ce n'est pas parce qu'il a fait un peu de poker étant jeune qu'il n'a pas changé ! Non mais oh ! Tu vas m'expliquer ta crise de jalousie !

SHERLOCK : non.

MOLLY : alors je ne t'expliquerai rien ! (va dans leur chambre)

ENOLA : (ouvre les portes de la cuisine, elle est blanche de farine) Encore une dispute ? Désolée j'ai essayé de faire des merveilles mais Quentin a pris en otage le paquet de farine...

SHERLOCK : je ne suis pas d'humeur à nettoyer vos bêtises...

ENOLA : je le ferais, ce nest pas un problème, je veux juste savoir si tu vas bien...

SHERLOCK : je voudrais juste savoir depuis combien de temps c'est aussi compliqué d'interagir avec Molly...

ENOLA : (sourire triste) peut-être que vous êtes un peu trop sur les nerfs ces temps-ci... peut-être qu'il faudrait que vous vous parliez un peu plus... que vous vous expliquiez posément... Chacun son tour de paroles... ça vous aidera sûrement...

SHERLOCK : on ne fonctionne pas comme ça... mais je veux bien essayer de mon cotés... (part dans la chambre)

MOLLY : (sur son téléphone, assise sur le lit, dos à lui.)

SHERLOCK : (s'assoie dos à elle) Molly ?

MOLLY : (relève la tête) oui ?

SHERLOCK : on peut parler de ce qui sest passé tout a l'heure ?

MOLLY : (Soupire) si tu veux...

SHERLOCK : dis-moi ce que tu penses.

MOLLY : ce que je pense c'est que tu es comme moi... tu as peur de me perdre d'une quelconque manière et que tu ne veux que personne t'étant inconnue ne m'approche... et toi ? Qu'est-ce que tu penses ?

SHERLOCK : que tu n'as pas entièrement raison, j'ai bien peur de te perdre mais pas de la même manière que toi ; je conçois que tu puisses partir et toi non, tu voies juste la mort... tu côtoies des morts tous les jours, tu vois les familles en deuil à chaque fois alors pourquoi voudrais-tu nous voir à cette place ?

MOLLY : je la redoute, j'en ai peur, mais comme tu dis, je la côtoie, et j'y ai été trop souvent confrontée... je ne le souhaite absolument pas... mais je sais que ça arrivera... laisse tomber mon raisonnement n'a ni queue ni tête et mes arguments ne valent rien... excuse-moi... je ne devrais pas douter de toi... tu m'as toujours montré ton amour...

SHERLOCK : non justement, je ne te l'ai pas montré pendant un moment...

MOLLY : je veux dire depuis qu'on est en couple Sherlock...

SHERLOCK : même pendant cette période...

MOLLY : (met sa tête en arrière) vas-tu pouvoir me dire ce qui cloche chez nous ? (pause) Question rhétorique bien sûr... aucun de nous ne le sait...

SHERLOCK : non mais on ne peut pas l'ignorer...

MOLLY : (Soupire) ça me frustre... j'aimerai qu'on soit juste heureux comme ça... sans qu'on se dispute pour un oui ou pour un non...

SHERLOCK : c'est notre façon d'aimer...

MOLLY : (Rit) oui... tu as sûrement raison... (se retourne pour lui faire face, les jambes en tailleur)

SHERLOCK : (ne se retourne pas) comment tout ça s'arrêtera ?

MOLLY : comme ça à commencer : à la morgue... (Rit) Pardon il fallait que je le fasse... mieux vaut en rire qu'en pleurer, non ?

SHERLOCK : (pensif) si...

MOLLY : (se tait, fixant son dos)

SHERLOCK : pourquoi me regarder ?

MOLLY : pourquoi rester dos à moi ?

SHERLOCK : c'est plus simple de te parler comme ça...

MOLLY : (baisse la tête) que comptes-tu me dire de plus ? Pourquoi tu as menacé Will ?

SHERLOCK : je ne comptais rien ajouter...

MOLLY : alors tu vas faire comme si rien ne s'était passé ?

SHERLOCK : non, j'espérais me faire pardonner...

MOLLY : va présenter tes excuses à Will et je te pardonnerai...

SHERLOCK : j'irais...

MOLLY : si tu n'as plus rien à dire... retourne-toi... s'il-te-plait...

SHERLOCK : pourquoi ? me voir te rassurerait en quoi ?

MOLLY : s'il te plait...

SHERLOCK : répond moi d'abord.

MOLLY : (soupire mais ne répond rien et s'allonge)

SHERLOCK : (Soupire) Molly...

MOLLY : Sherlock...

SHERLOCK : (se retourne pour lui faire face) répond moi.

MOLLY : (se lève, ouvre la fenêtre, passe la tête, inspire et se laisse aller aux larmes)

SHERLOCK : (la prend dans ces bras pour l'éloigner de la fenêtre et lui dit doucement) je suis là... arrête de pleurer...

MOLLY : (sèche ses larmes) je me déteste... je doute encore... de tout... de moi... de toi... de nous... je ne peux pas me défaire de mes cauchemars... (s'accroche à lui presque comme à une bouée)

SHERLOCK : (lui prend les mains pour la détacher de lui) tu voudrais voir quelqu'un pour régler ça ?

MOLLY : (lève les yeux vers lui) tu crois que c'est la meilleure solution ?

SHERLOCK : non mais ça peut être une solution...

MOLLY : je demanderai demain à John le nom de sa psy...

(dans le couloir)

ENOLA : je t'ai dit non Quentin tu es plein de farine ! Pas dans les chambres !

QUENTIN : (débarque dans leur chambre, tout blanc et viens se coller à eux)

ENOLA : (arrive, elle aussi blanche) désolée...

MOLLY : (rit)

SHERLOCK : ce n'est pas grave, qui a gagné la bataille de farine ?

ENOLA : (Sourit) ce n'était pas une bataille ! Ce petit monstre a éclaté le sac de l'aspirateur quand j'ai eu fini aspirer toute la farine !

QUENTIN : (lui tire la langue et file sous ses jambes)

ENOLA : (Soupire) j'en peux déjà plus... rappelez-moi quand vous avez des vacances vous deux ?

SHERLOCK : je crois que ça se rapproche de jamais...

MOLLY : (Sourit) désolée...

ENOLA : raaaaah... (se retourne) Quentin vient là ! On va allez prendre une petite douche !

QUENTIN : nah !

SHERLOCK : Quentin écoute tatie Enola !

QUENTIN : (boudeur) ok...

ENOLA : (le prend dans ses bras avant qu'il ne s'échappe et ils vont dans la salle de bain)

MOLLY : (Sourit) ils ont l'air de très bien s'entendre...

SHERLOCK : (Idem) ce n'est pas qu'une impression...

MOLLY : (Idem) tu veux retenter une expérience culinaire ?

SHERLOCK : (ouvre les bras en souriant) dicte moi, je suis tout a toi !

MOLLY : (joueuse) ne me dis pas ça... je ne pourrais pas toujours me contrôler... (va dans la cuisine) des lasagnes maison ça te va ?

SHERLOCK : (Idem) ça me va... (sourit, se poste derrière elle et lui murmure à l'oreille) est ce que tu garderas ton contrôle après ?

MOLLY : (souffle) c'est demandé avec tellement de self-control ! (Rit) après oui... maintenant on fait à manger... ce n'est qu'après on goutera les plaisirs... (sourit malicieusement)

SHERLOCK : (Idem) qu'est-ce que je dois faire ?

MOLLY : la pâte à lasagne... (va voir dans son sac et en sort une feuille) la recette... (quant à elle sort la farine, le beurre et le lait) moi je vais faire la béchamel...

SHERLOCK : (commence à faire la pâte mais n'a pas l'effet escompté) Molly, tu pourrais me rattraper ça ?

MOLLY : (sourit et arrête le feu et se dépêche de lui rattraper la pâte en y rajoutant un peu de farine) voilà... pas compliqué... et n'appuie pas dessus comme un bourrin laisse la pâte s'aérer... (retourne à sa béchamel) la cuisine c'est tout en patience et en douceur... sauf exception bien sûr...

SHERLOCK : ça doit être pour ça que je ne suis pas très doué, j'ai un point de vue trop scientifique du sujet...

MOLLY : (esquisse un sourire) sûrement... pourtant tu peux être patient et doux...

ENOLA : (fait irruption dans la cuisine talonnée par Quentin propre comme un sou neuf) désolée... je nen ai pas pour longtemps mais faut que je file... l'organisation a besoin de moi...

SHERLOCK : a tout à l'heure ! (à Quentin) tu aimes les lasagnes ?

QUENTIN : c'est quoi ?

MOLLY : tu vas voir on le prépare...

QUENTIN : (vois la farine et s'élance vers mais Molly la récupère de justesse)

MOLLY : pas cette vois ci mon bonhomme...

SHERLOCK : ni les autres fois d'ailleurs !

MOLLY : (Rit) enfin tant que tu n'es pas avec Enola...

QUENTIN : (s'assoit par terre et croise les bras)

MOLLY : tu peux bouder autant que tu veux tu ne l'auras pas...

SHERLOCK : (revient sur la recette)

~a few moment later ~

MOLLY : (enfourne les lasagnes) maintenant plus qu'à attendre... tu t'es bien débrouillé...

SHERLOCK : si tu le dis, verdict tout a l'heure.

MOLLY : (sourit, passe la tête entre les deux portes de la cuisine et chuchote) il est dans sa chambre...

SHERLOCK : (sourit en s'essuyant les mains) alors pourquoi est-ce que tu chuchotes ?

MOLLY : (se retourne et continue à chuchoter) je ne sais pas, j'aime bien...

SHERLOCK : (hausse les épaules, sceptique) continue de chuchoter alors... (essaye de partir mais Molly lui coupe le chemin)

MOLLY : (Murmure) tu ne vas pas m'abandonner en pleine recette ? (sourit)

SHERLOCK : (idem et chuchote) tu ne veux pas la finir dans la chambre?

MOLLY : (Idem) c'est si bien dit...

(Ils vont dans la chambre)

JE SUIS RESPONSABLE DE CE QUE JECRIS PAS DE CE QUE TU LIS, DANS LE CHAPITRE SUIVANT, IL Y A DES SCENES DADULTES DONC TOI PETIT SI TON AME EST ENCORE PURE PASSE TON CHEMIN, (pour passer ça : )

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