Chapitre 14

MOLLY : (roulé en boule sur un matelas d'appoint chez Stessie. Cheveux gras et yeux explosés. En jogging trop large. Son téléphone à côté d'elle)

STESSIE : (allume la lumière) Molly lève-toi il est deux heures de l'après-midi...

MOLLY : (voix éraillée) j'attends son coup de fil... je n'arrive plus à pleurer...

STESSIE : je vais l'appeler...

MOLLY : (Idem) non ! C'est lui qui doit le faire !

STESSIE : (prend une photo d'elle et lui envoie) s'il est un peu sensible il va ramener ses fesses ici dans dix minutes... allez lève-toi Molly je vais lui montrer qu'on ne traite pas comme ça ! (lui prends le poignets et la force à descendre jusqu'à sa voiture. Vont au 221b)

-au 221B-

(Sherlock discute avec John pendant que Quentin joue avec de la pâte à modeler)

STESSIE : (ouvre la porte violemment toujours en tenant une Molly secouée) elle refuse de parler depuis trois jours tu vas me dire ce que tu lui as fait ?!!

MOLLY : Stessie c'est de ma faute...

QUENTIN : maman ?

STESSIE : c'est qui le plus mal en point ?

MOLLY : c'est que je m'en veux... (toujours en évitant de croiser le regard de Sherlock) pardonne-moi...

STESSIE : (Soupire) j'ai besoin d'explication...

SHERLOCK : (à Stessie -donc en ignorant royalement Molly-) est ce qu'elle a mangé en arrivant chez toi ?

MOLLY : (abattue)

STESSIE : non elle se laisse mourir Sherlock ! Elle ne s'est pas douchée et a refusé de sortir, boire et manger tant que tu ne laurais pas contactée ! Alors à moins que tu es une bonne explication pour la faire souffrir, je peux t'assurer que tu es un (épelle pour éviter que Quentin ne l'apprenne) C.O.N.N.A.R.D !

MOLLY : non ! C'est moi qui le suis ! J'ai failli tuer mon fils et j'ai accusé à tort Sherlock...

JOHN ET STESSIE : quoi ?

MOLLY : (fond en larmes) je suis horrible et stupide...

SHERLOCK : (toujours relativement loin d'elle) ne dis pas ça Molly...

MOLLY : (lève les yeux vers lui) bien sûr que si... tu avais raison... tu as toujours raison... je suis une compagne et une mère indigne... je ne te mérite pas... la seule chose que je mérite c'est la mort...

SHERLOCK : non ! Molly c'est faux... on était tous les deux énervés et nos paroles dépassaient notre pensée...

JOHN : (le pousse vers elle)

MOLLY : (détourne le regard) tu n'y es pour rien... je n'avais pas à rejeter ma bile sur toi...

SHERLOCK : pour te faire pardonner, évite de te laisser aller comme ça un autre jour...

MOLLY : (lève les yeux vers lui et l'étreint tout en chuchotant) merci... merci beaucoup... si tu savais comme je m'en veux... j'ai regretté aussitôt mes paroles mais c'était trop tard... et quand j'ai voulu m'excuser tu mas coupé et tu es parti t'enfermer dans la chambre... oh bon dieu... tu m'as manqué terriblement...

STESSIE : (soupire en secouant sa tête de désapprobation)

SHERLOCK : tu veux nous faire part de ton avis Stessie ?

JOHN : Sherlock, ça, ce n'était pas obligatoire...

STESSIE : je pense qu'elle ne devrait pas être la seule à s'excuser, tu es aussi fautif dans l'histoire...

JOHN : (lui montre d'un signe de tête la lettre et la bague qui n'ont pas bougés)

SHERLOCK : c'est vrai que j'aurais dû t'appeler...

MOLLY : ce nest pas grave...

SHERLOCK : quand... quand tu as déposé ta bague, tu étais sérieuse ? Je veux dire, tu ne voulais vraiment plus de moi ?

MOLLY : non... bien sûr que non... je veux dire que je voulais te laisser le choix... si ça ne tenait qu'à moi je ne l'aurais jamais enlevé... Sherlock, bien sûr que si, je veux encore de toi... tu sais comme je t'aime alors je ne vois pas pourquoi tu t'inquiètes...

SHERLOCK : tu aurais très bien pu partir et ne pas revenir...

MOLLY : je ne serais jamais partie, ou du moins pas longtemps, et je serais revenue, je t'en ai fait la promesse tu t'en souviens ?

SHERLOCK : bien sûr mais les promesses peuvent être transgressées...

MOLLY : TU les transgresses, pas moi...

SHERLOCK : si tu le dis, ça ne t'empêcherait pas de le faire un jour...

MOLLY : Sherlock ne parle pas de ça... bref... (sèche ses larmes)

(on entend du bruit. Tous se retournent. C'est Rosie qui a échappé une boite des mains)

ROSIE : désolée... (ramasse les cubes tombés par terre) je les ai trouvés au fond du placard... tu me les avait demandé tonton...

SHERLOCK : (prend lesdits cubes) oui, merci Rosie... tu aurais pu nous demander de l'aide, tu sais ?

ROSIE : je... oui... mais c'est bon... j'ai trouvé toute seule... ça va...

QUENTIN : (se lève et galope vers elle) Osie ! Osie !

ROSIE : (Rit) Ro... Ro-sie...

QUENTIN : Osie !

SHERLOCK : (Sourit) il finira par bien le dire, ne te décourage pas...

ROSIE : (Sourit) je sais... c'est un petit ange...

QUENTIN : c'est quoi un anze ?

ROSIE : un petit garçon comme toi avec des ailes...

QUENTIN : c'est quoi des zailes ?

ROSIE : (Rit) pourquoi j'ai une impression de déjà vu ?

JOHN : (Idem) c'est ton portrait craché !

SHERLOCK : (Idem) moi qui croyait que j'avais répondu a assez de questions pour une vie, apparemment je n'ai pas fini !

MOLLY : (Idem) ah la curiosité ! On devrait lui acheter comme Rosie un dictionnaire vocal...

JOHN : je peux te le donner si tu veux, maintenant que Rosie sait lire elle n'en a plus besoin...

MOLLY : c'est gentil merci...

QUENTIN : c'est quoi un dicionnaire ?

SHERLOCK : et voilà... un dictionnaire, c'est un gros livre, où il y a l'explication de beaucoup de mots...

MOLLY : (Sourit) tu n'en as pas fini...

STESSIE : ce nest pas tout mais faut que je file j'ai du pain sur la planche... (Part)

QUENTIN : où ça ?

MOLLY : faudrait peut-être que j'aille me doucher...

ROSIE : oui ! Tu empestes !

JOHN : Rosie !

ROSIE : (avec un sourire espiègle) oui ?

SHERLOCK : (se retient de rire)

JOHN : on ne dit pas ça !

MOLLY : (Rit) laisse tomber John, Rosie a raison... (va prendre ses affaires pour aller se doucher)

QUENTIN : maman ne vas pas !

ROSIE : elle va revenir Quentin... (à John) tu te disputais comme ça avec maman ?

JOHN : non, rarement en tout cas...

ROSIE : (ACQUIESCE)

QUENTIN : (s'amuse à faire une tour avec les cubes et la détruit d'un coup de poing) Boom !

SHERLOCK : (Sourit) si jeune et deja anarchiste...

ROSIE : Il ne faut pas le détruire Quentin...

QUENTIN : (penche la tête) ah bon ?

SHERLOCK : oui...

QUENTIN : (déçu) oh... d'acco...

MOLLY : (sort de la salle de bain) ça fait du bien... rien n'est mieux qu'une douche bien chaude !

JOHN : bon nous, on va partir, je n'habite plus ici à ce que je sache...

ROSIE : je nai pas envie de partir moi !

MOLLY : tu viendras une prochaine fois ?

ROSIE : (fait la moue) ok...

QUENTIN : ovoi Osie !

Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : je peux passer ?

E.S.H.

Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : si tu veux...

SH

Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : ok ouvre la fenêtre de ta chambre...

E.S.H

Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : tu ne pourrais pas passer par la porte comme tout le monde ?

SH

Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : je ne suis pas comme tout le monde grand frère !

E.S.H

(Rosie et John partent)

Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : comme n'importe quel Holmes. Je t'ouvre...

SH

SHERLOCK : (va dans sa chambre et ouvre le fenêtre)

ENOLA : (toujours dans son costume de justicier masqué rentre dans la chambre) alors comment va la petite famille ?

SHERLOCK : je viens de me réconcilier avec Molly et Quentin n'arrête pas de poser des questions... et toi ?

ENOLA : ah... de toutes façons je l'ai déduit... sinon oui je vais très bien... comme d'habitude quoi... depuis que Moran n'est plus là c'est beaucoup plus simple de débusquer traîtres et autres flibustiers...

SHERLOCK : tu sais que je ne parlais pas de ça... comment tu vas depuis Kylian ?

ENOLA : bien mieux... (rentre dans le salon)

MOLLY : Enola ! Comme tu as changé !

ENOLA : oui j'ai eu seize ans y a deux semaines c'est normal que j'ai changé depuis le temps...

QUENTIN : (se cache derrière Molly) c'est qui lui ?

MOLLY : elle... c'est une fille... c'est Enola... c'est tatie Enola...

QUENTIN : Nola ?

ENOLA : donc c'est Quentin mon neveu... s'il n'avait pas la couleur des cheveux et des yeux de Molly ça serait ton portrait craché Sherlock...

SHERLOCK : tu ne m'as jamais vu enfant, tu ne sais pas a quoi je ressemblais...

ENOLA : (éclate de rire) au contraire !

SHERLOCK : l'album photo ?

ENOLA : oui ! Et de longues heures passées dans ta chambre... (Sourit)

SHERLOCK : qu'est-ce que tu faisais dans ma chambre ?!

ENOLA : j'apprenais à te connaître...

MOLLY : sois clément, Sherlock tu aurais fait pareil à sa place...

ENOLA : j'ai lu tes essais et tes écrits, ainsi que toute ta bibliothèque et j'ai vu tout ce qu'il y avait à voir...

SHERLOCK : (Soupire) et tu y as trouvé quelque chose d'intéressant ?

ENOLA : TA CHAMBRE est intéressante... En tout cas plus que celle trop ordonnée et impersonnelle de Mycroft...

SHERLOCK : c'est Mycroft, tout est impersonnel avec lui !

ENOLA : sinon j'ai adoré lire tes carnets de correspondance ! Les motifs d'exclusions et de punitions sont tordants !

MOLLY : (surprise) tu t'es fait punir et exclure ?

SHERLOCK : tu t'attendais à quoi ? Bien sûr que je me suis fait punir et exclure ! Souvent pour des détails stupides d'ailleurs...

MOLLY : et bien je ne penser pas c'est tout...

QUENTIN : c'est quoi exclusion ?

SHERLOCK : quelque chose que je n'espère pas qui t'arrive un jour.

ENOLA : s'il hérite de ton caractère je ne doute pas de l'issue...

MOLLY : (sourire en coin) je ferai tout pour que ça n'arrive pas...

ENOLA : (tord ses doigts, nerveuse)

SHERLOCK : qu'est-ce que tu veux dire Enola ?

ENOLA : (Soupire) je sais que ce nest pas vers vous quil faut que je vienne pour ce genre de choses mais je ne peux pas affronter nos parents...

MOLLY : parle Enola on técoute...

ENOLA : eh bien voilà, avec la profession que jexerce, jai pris des cours par correspondance, et lannée dernière, jai passé le brevet des collèges, que jai réussi dailleurs, et je continue à suivre ces cours. Mais, parce quil y a un mais, je pense à lavenir et je me dis quil faut que jen arrête là les c**neries et quil faut que je prenne ma retraite. Et surtout quil faut que je rerentre dans mon cursus scolaire dans un établissement prévu à cet effet, et pas dans des planques... donc voilà je...

MOLLY : cest pour ton inscription ?

ENOLA : oui il me faut des responsables légaux...

SHERLOCK : il faudrait se faire passer pour tes parents ou juste signer des papiers ?

ENOLA : juste des papiers à signer, dans le formulaire d'inscription...

MOLLY : pour moi c'est d'accord...

ENOLA : (sourit et se tourne vers Sherlock)

SHERLOCK : oui, je ne vais pas t'empêcher t'étudier !

ENOLA : vous ne pouvez pas me rendre plus heureuse ! (les étreint tous les deux)

QUENTIN : (fait un câlin à la jambe d'Enola) câlin à Nola !

MOLLY : mais où vas-tu loger ?

ENOLA : (déchante) il va falloir que je retourne à Ferndell...

SHERLOCK : et cacher tes études aux parents ? Impossible !

ENOLA : il va bien falloir que je le fasse... sinon où dormir ?

MOLLY : il y a toujours la solution de l'internat...

ENOLA : hors de question... je préfère m'attirer les foudres de ma mère plutôt que de vivre avec des filles on-ne-peut-plus superficielles...

SHERLOCK : là je la comprends, chez Mycroft ?

ENOLA : tu veux ma mort ?

MOLLY : qu'est-ce que vous avez tous avec ça ? Vous êtes de la même famille, vous n'allez pas vous entretuer ! Bon sang ça fait un quart d'heure qu'on est là et il ny a toujours pas de meurtre !

SHERLOCK etENOLA : (en même temps) Molly...

MOLLY : quoi ?

SHERLOCK : de un ce n'était pas drôle et de 2 c'était inintéressant...

ENOLA : je n'aurais pas dit mieux...

MOLLY : (se renfrogne) et bien faut que vous m'expliquiez alors !

SHERLOCK : Mycroft n'est pas la personne la plus agréable à vivre...

MOLLY : Greg n'a pas l'air de s'en plaindre et Anthéa non plus...

SHERLOCK : Greg est trop heureux pour se rendre compte des règles psychorigides qui dictent sa vie... quant à Anthéa, elle a signé pour ne pas se plaindre...

MOLLY : donc vous ne supportez vraiment pas votre frère ?

SHERLOCK : je te mets au défi de le supporter 48 heures !

MOLLY : j'aime les défis ! (lui tend la main)

SHERLOCK : (la serre) bienvenue en enfer...

MOLLY : (Sourit) j'ai côtoyé des démons... l'enfer ne me fait pas peur...

ENOLA : peut-être mais Mycroft est Satan !

MOLLY : (rit puis redevient sérieuse) on n'a toujours pas réglé ton histoire...

SHERLOCK : (Soupire) Baker Street ?

ENOLA : quoi ? Non... non ! Je ne vais pas m'imposer, et puis vous avez déjà Quentin... (il la coupe)

SHERLOCK : tu as une meilleure idée peut-être ?

ENOLA : je ne... (Soupire) ok...

MOLLY : et puis si on te le propose c'est que ça nous fait plaisir... enfin même si pour certain ça ne se voit pas beaucoup... (lance un regard à Sherlock)

QUENTIN : (qui a suivi la conversation) Nola ?

SHERLOCK : oui, elle va habiter avec nous...

ENOLA : eh oui... (ébouriffe les cheveux du garçon)

QUENTIN : aime pas !

ENOLA : oh bien sûr, excuse-moi...

QUENTIN : (viens dans ses bras)

ENOLA : d'accord, d'accord... (l'étreint)

MOLLY : (sourit tendrement)

SHERLOCK : (Idem) tu n'as pas beaucoup de bagages, autant aller les chercher maintenant...

ENOLA : (acquiesce déterminée) j'en ai pour dix minutes ! (file en un coup de vent)

QUENTIN : (triste) Nola ?

SHERLOCK : (Sourit) elle va revenir, ne t'inquiète pas...

MOLLY : (se lève) je vais préparer à manger... tu veux m'aider

SHERLOCK : je vais t'aider en partant loin de la cuisine... (s'exécute pour prendre son violon et aller jouer dans la chambre)

MOLLY : (faussement vexée) lâcheur ! (commence à couper en lamelles ses aubergines)

QUENTIN : (tire sur son jean) maman ? Pourquoi papa il ne veut pas faire à manger ?

MOLLY : (Rit) va lui demander !

QUENTIN : (Sexécute)

SHERLOCK : parce que je ne vais pas faire quelque chose de bon...

QUENTIN : (penche la tête) ah bon ? Et si maman aide papa ? (Sourit)

SHERLOCK : (sourit et soupire) ce n'est pas possible, vous vous êtes liguer contre moi ! (retourne au salon)

MOLLY : (Sourit) tu as changé d'avis ?

SHERLOCK : Quentin m'a forcé à changer d'avis... qu'est-ce que je peux faire ?

MOLLY : (Idem) alors là, bien jouer Quentin, tu as réussi où j'ai échoué !

QUENTIN : (fier) Voui !

MOLLY : c'est simple... tu trempes l'aubergine dans l'uf puis dans la chapelure et tu les mets dans la poêle... comme ça... (lui montre)

SHERLOCK : (s'exécute)

MOLLY : (le regarde faire avec un sourire) et maintenant tu les retournes pour pas qu'elles brûlent...

SHERLOCK : merci pour le conseil chef Hooper... (s'exécute)

MOLLY : c'est ça qu'il te manque... une recette à suivre... et là... (prends une fourchette, coupe un morceau et goûte) hum... vraiment bonne... (en met un morceau dans la bouche de Sherlock)

SHERLOCK : c'est pas mal...

MOLLY : (Sourit) tu vois que tu n'es pas si nul en cuisine...

SHERLOCK : je n'ai fait qu'obéir à des ordres, ce n'est pas cuisiner ça...

MOLLY : (Sourit) tête de mule !

SHERLOCK : merci c'est ma plus grande qualité !

MOLLY : (Rit)

QUENTIN : peut manger aussi ?

MOLLY : pas sûre que tu aimes... (lui en donne un bout)

QUENTIN : (recrache comme il peut) pas bon...

MOLLY : (Rit) ton palais n'est pas encore assez développé...

QUENTIN : mon palais ? Comme papa ?

MOLLY : (Sourit) non... c'est ça le palais... (lui touche avec le doigt)

QUENTIN : (confus) mais c'est la bouche ça !

MOLLY : oui... (en lui montrant sur elle-même) tout ça c'est la bouche... (fait un cercle autour de celle-ci) là c'est les dents... (les touche) la langue... et là le palais... tu comprends ?

QUENTIN : oui, ze savais pas qui yavait autant de choses !

MOLLY : (Sourit) c'est normal... tu vas voir il y en a beaucoup !

QUENTIN : (trottine vers le canapé et s'y hisse. Monte debout et pointe le Smiley du doigt) pouquoi y a des trous ?

SHERLOCK : parce que je les ai faits là...

QUENTIN : avec quoi ?

ENOLA : (survient dans le salon avec un petit sac) me revoilà !

SHERLOCK : tu veux que je t'aide ?

ENOLA : non ça va...

QUENTIN : Nola ! (descend du canapé et court vers elle)

MOLLY : (faussement vexée) je vais finir par être jalouse...

QUENTIN : non maman ! (va lui faire un câlin)

SHERLOCK : en tout cas on est sûr que tout le monde est d'accord pour ton emménagement ici...

ENOLA : temporairement bien sûr ! (pose son sac) que nous as-tu préparé de bon Molly ?

MOLLY : ferme les yeux et ouvre la bouche...

ENOLA : (Sexécute)

MOLLY : (lui fait goûter)

ENOLA : (réouvre les yeux) c'est la première fois que j'en mange d'aussi bonne...

MOLLY : (sourit et donne un coup de rein à Sherlock) il ny a pas que moi qui le dit !

SHERLOCK : et ça ne fait que deux avis...

MOLLY : tu veux qu'on fasse goûter à toute la rue ?

ENOLA : je ne comprends pas...

MOLLY : c'est ton frère qui les a faites...

ENOLA : (surprise) sérieusement ?

MOLLY : (Rit)

SHERLOCK : je ne vois pas ce que tu trouves surprenant...

ENOLA : ben je ne croyais as que... (rougit de honte) désolée...

MOLLY : allez ce nest pas grave...

SHERLOCK : absolument pas même... (met le couvert)

MOLLY : (fait rapidement un peu de potage pour son fils et sert tout le monde)

ENOLA : sinon toi Molly ça va ?

MOLLY : oui très bien... (jette un regard furtif à Sherlock) et toi ?

ENOLA : très bien... faut-il que j'en parle aux parents de que je veux faire ?

SHERLOCK : ça dépend...

MOLLY : c'est à toi de voir...

ENOLA : en leur cachant, j'ai l'impression de les trahir...

SHERLOCK : tu ne leur as pas parlé pendant des années et ce n'est que maintenant que tu t'en veux ?

ENOLA : (soupire et met sa tête dans ses mains) dès que j'ai fugué, je m'en suis voulu. Je sais leur douleur de ne plus me voir mais je ne peux pas me résoudre à les revoir. Je n'arriverai pas à affronter les regards courroucés de personnes que j'aime et j'admire... Et à ce stade, je ne sais plus où j'en suis... (se met à pleurer) j'ai tout f**tu en l'air comme l'égoïste que je suis...

SHERLOCK : bon ok, demain on va à Ferndell et on leur explique...

ENOLA : quoi ?!! Non Sherlock je viens de te dire que je ne pourrais pas !

MOLLY : plus tu attendras plus ce sera dur !

ENOLA : Je. Ne. Peux. Pas !

MOLLY : on t'y forcera s'il le faut... et je sais que tu meurs d'envie de revoir tes parents...

ENOLA : oui pour quils maiment, pas qu'ils me rejettent...

SHERLOCK : c'est toi qui es partie, ils ne t'ont pas rejeté...

ENOLA : non mais ils vont le faire...

MOLLY : ce sont tes parents, ils ne le feront pas...

ENOLA : ça fait cinq ans Molly... si Quentin partait pendant cinq ans sans explications et qu'il revenait subitement tu ferais comment ? Tu lui en voudrais !

SHERLOCK : déjà je lui demanderais des explications...

MOLLY : ... ensuite s'il veut qu'on l'aide quelconque manière...

SHERLOCK : on le fera... Enola, les parents sont inquiets...

ENOLA : (soupire et fini de manger)

-a few moment later -

ENOLA : (assise sur le sofa, essaie de croquer le portrait de Quentin qui joue avec ses cubes)

MOLLY : tu as un don pour dessiner...

ENOLA : et toi pour chanter...

MOLLY : (surprise) mais quand est-ce que...

ENOLA : (la coupe) je suis en retrait mais je suis toujours là Molly...

MOLLY : combien de fois est-ce que tu m'as entendu ?

ENOLA : plusieurs fois... je ne saurais te dire combien... et j'ai trouvé un enregistrement de ta chorale quand tu étais soliste...

MOLLY : c'est privé ça ! Tu n'avais pas le droit de le chercher...

ENOLA : je ne lai pas cherché, je lai trouvé ! Je suis tombée dessus par hasard quand je traquais une de tes anciennes camarades de classe...

MOLLY : qui ?

ENOLA : Amy Pond... (NdA^^ cc Chloé si tu passes par la ^^) Tu l'aimais bien ?

MOLLY : pas tellement... on ne se connaissais pas vraiment pour être franche...

ENOLA : et bien elle est devenue trafiquante de données gouvernementales secrètes...

SHERLOCK :(revient de la douche) alors de quoi vous parlez ?

ENOLA : d'une ancienne camarade de classe de Molly qui a mal tournée...

SHERLOCK : Amelia Pond ?

MOLLY : ce nest pas possible, vous êtes tous au courant !

ENOLA : (Rit) Molly, calme-toi !

MOLLY : vous allez tous les deux laisser ma vie privée tranquille !

SHERLOCK : on ny peut rien si une de tes camarades embêtait Mycroft !

MOLLY : (Sourit) vous dites que vous ne l'aimez pas beaucoup mais j'ai vraiment l'impression que vous faites beaucoup de choses pour lui...

SHERLOCK : il nous kidnappe, on est bien obligé de lui prêter un minimum d'attention !

MOLLY : kidnapper est un grand mot je trouve...

ENOLA : oh que non... je peux te dire que ça fait limite peur quand une ses voitures noires sarrêtent devant toi... surtout si tu es seule dans la rue... et puis le chauffeur te suis jusqu'à que tu montes !

MOLLY : ok... ok... j'ai compris...

SHERLOCK : (prend le carnet) c'est Quentin ?

ENOLA : euh... oui... j'ai essayé du moins...

SHERLOCK : ça faisait combien de temps que tu dessinais avant de parler avec Molly ?

ENOLA : pas longtemps, dix minutes tout au plus... pourquoi ?

SHERLOCK : ce n'était pas si mal... si là tu as eu des problèmes alors je n'imagine pas ce que ça donne quand tu réussis...

ENOLA : (Rougit) je vais prendre ça pour un compliment...

SHERLOCK : comme tu veux...

ENOLA : aussi c'est la première fois que je le fais il faut que je m'habitue à ma muse... (Sourit)

SHERLOCK : ta muse ? Elle t'inspire autant que ça ?

MOLLY : (rit)

ENOLA : c'est une métaphore Sherlock !

SHERLOCK : oh... d'accord...

ENOLA : (Sourit) ce nest pas grave...

(Sherlock ne l'écoute plus, il a reçu un message)

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top