Chapitre 12,8 (Suite)


(Après avoir un peu dénuder Molly)

SHERLOCK : (s'approche et met un coup de poing à tom, ça le fait de reculer de Molly et échapper l'arme de Sherlock, ce dernier en profite pour la récupérer)

TOM : (pousse un cri de surprise) ça tu vas me le payer ! (Prêt à tirer)

(Soudain la porte vole en éclat, Greg et ses agents pointent leur arme vers eux)

MOLLY : Greg !

LESTRADE : c'est Sherlock qui nous a prévenu. Baissez votre arme Tom...

TOM : jamais... (pointe l'arme sur Molly) vous tirez... elle meurt.

SHERLOCK : (pointe son arme sur la tempe de Tom) je t'empêcherais avant (tend la main) donne-nous cette arme.

TOM : vous ne me la prendrez pas... c'est ma Molly !

SHERLOCK : même morte tu la garderais avec toi ?

TOM : (lueur de folie) oui...

MOLLY : Tom ! Arrête ! Pose ton arme ! Ne fait pas des choses que tu regretteras...

LESTRADE : tom c'est simple ; soit tu relâches Molly et tu pourras continuer de la voir, soit tu la gardes en captivité et tu finis tes jours en prison dans l'incapacité de la voir. C'est toi qui choisis.

TOM : il ne me laissera jamais la voir... (crache sur les pieds de Sherlock)

(un des flics tire dans la jambe de tom. Il tombe à terre)

MOLLY : Tom ! Sherlock détache-moi ! Vite !

(Sherlock s'exécute et ils se dépêchent d'aller derrière les policiers que Greg a ramené en renfort)

MOLLY : (fini par avoir pitié de Tom, et va à sa rencontre en tenu légère, car sa robe ouverte est tombée lorsqu'elle s'est levée) Tom ça va ?

TOM : pourquoi tu es aussi gentille ?

MOLLY : parce que c'est dans ma nature Tom.

TOM : mais je suis horrible.

MOLLY : tu avais besoin d'aide.

TOM : (l'étreint en pleurant qu'il est désolé plusieurs fois)

MOLLY : (répond à son étreinte et le calme)

LESTRADE : (fait se relever Tom et lui passe les menottes) vous êtes en garde à vue en attendant de savoir si la victime porte plainte, suivez-moi (sort de l'appartement en tenant Tom)

MOLLY : (se love dans les bras de Sherlock en pleurant)

SHERLOCK : (lui met son manteau sur ses épaules pour la cachée des yeux masculins des collègues de Lestrade puis la prend dans ces bras pendant un laps de temps plus ou moins long puis lui dit doucement) il faudrait que tu remettes ta robe, tu vas attraper froid...

(les collègues, déçus, partent)

MOLLY : (acquiesce et s'exécute) je ne peux pas lui en vouloir... il est malade... Moriarty l'a affecté, tout comme moi... Il est moins solide psychologiquement...

SHERLOCK : Moriarty est mort et tom a essayé de te violer ! Tu ne devrais pas être aussi sereine !

MOLLY : je ne suis pas sereine ! Depuis que je te connais, je ne le suis pas Sherlock ! Encore là ça me prouve que je ne suis pas encore assez vigilante... et qu'il faut que je fasse encore plus attention...

SHERLOCK : tu ne pouvais pas savoir...

MOLLY : non...

SHERLOCK : bref... tu veux rentrer ?

MOLLY : oui... s'il te plait... j'ai besoin de dormir un peu...

MOLLY : et soigner ces coupures... (passe son doigt sur ses blessures)

(Ils sortent)

(à l'appart de Greg)

SHERLOCK : il doit avoir une trousse de secours... (part à la salle de bain et revient avec le nécessaire)

JOHN : (alarmé) qu'est qu'il s'est passé ?

MOLLY : (fait signe à Sherlock de se taire) rien John, je me suis un peu entaillé les poignets...

SHERLOCK : (a John) tu peux t'en occuper ? Tu es le docteur, tu t'y prendras mieux...

JOHN : d'accord... (examine les poignets de Molly. Comprends mais ne dis rien) il va falloir désinfecter...

MOLLY : (Soupire) je sais...

JOHN : (désinfecte et lui met une bande de coton autour des poignets et des chevilles)

MOLLY : merci.

SHERLOCK : Molly, tu crois que ça ira ?

MOLLY : (Sourit) oui... une bonne nuit de repos et ça ira très bien...

JOHN : tu vas m'expliquer ce qu'il s'est réellement passé ?

MOLLY : je n'aime pas mentir, et là tout de suite je suis trop fatiguée pour t'inventer une histoire...

JOHN : (Idem) ok... bonne nuit Molly...

MOLLY : bonne nuit... (va dans la chambre)

JOHN : (attend que Molly soit partie puis se tourne vers Sherlock) tu m'expliques ?

SHERLOCK : il n'y a rien à expliquer John.

JOHN : je ne suis pas plus bête qu'un autre ! Les marques qu'elle a sont clairement faites par des liens... et je ne pense pas que c'était consenti...

SHERLOCK : non effectivement mais si elle ne veut pas en parler, je ne peux pas le faire a sa place.

JOHN : (soupire) si vous ne me dites même pas la moitié des choses, comment voulez-vous que je puisse vous aider ?

SHERLOCK : on te le dira mais pas maintenant, comprends-nous John...

JOHN : justement je ne vous comprends pas...

SHERLOCK : tout ce que tu as besoin de savoir c'est qu'on te le dira a un moment...

JOHN : tu as vraiment trouvé ta moitié... l'un comme l'autre vous ne dites rien jusqu'au moment fatidique où on ne peut plus rien pour vous...

SHERLOCK : pas cette fois, le problème est réglé...

JOHN : (Soupire) si tu le dis... en attendant tu devrais allez te reposer aussi... je vais y allez... (se lève et prends son manteau) bonne nuit Sherlock...

SHERLOCK : bonne nuit John. (part dans la chambre)

JOHN : (Sort)

MOLLY : (agitée, pousse des petits cris plaintifs)

SHERLOCK : (se couche à côtés d'elle et lui prend la main)

MOLLY : (le repousse toujours apeurée)

SHERLOCK : (chuchote, inquiet) Molly... c'est moi...

MOLLY : (bouleversée) je sais que c'est toi... arrête ! Arrête, je ne veux pas ! Sherlock, stop !

SHERLOCK : (continue de chuchoter) je suis Sherlock... pas tom, tom n'est plus là...

MOLLY : je t'en supplie arrête... (répète en chuchotant) arrête...

SHERLOCK : (se tait mais reste près d'elle)

MOLLY : (en larmes) pourquoi tu me fais ça ? Je croyais que tu m'aimais... Tom avait peut-être raison en fin de compte...

SHERLOCK : (Chuchote) c'est un cauchemar, tom avait tort...

MOLLY : (se réveille brusquement) Sherlock... je... enfin... tu...

SHERLOCK : (la prends dans ses bras et chuchote) chut... ce n'est pas grave, ça va allez... rendors-toi... (l'embrasse sur le front)

MOLLY : (acquiesce)

SHERLOCK : tu veux que j'aille dormir dans le salon ce soir ?

MOLLY : (lui prends la main, la sert contre elle et chuchote) non... reste là... avec moi...

SHERLOCK : comme tu veux... (se recouche)

(à Baker Street-présent mois- jour de la mort de Kylian et de Joy)

(Sherlock rentre dans l'appartement et voit Molly les bras autour de ses genoux, plongée dans le noir)

MOLLY : la bonne nouvelle c'est que j'ai enfin mis la main sur ta seringue de secours, la mauvaise c'est...

SHERLOCK : (allume)

MOLLY : (s'approche de lui)

(il l'a déduit : œil brillant, dilaté et injecté de sang. Manche relevée et bras piqué)

MOLLY : c'était pour m'aider à me remettre les idées en place... ce n'est pas ce que tu fais toi ? Ne m'en veux pas... je sais que ce n'est pas bien mais j'ai du mal à réaliser car je plane... mais silence, Joy dort... il ne faut pas la réveiller...

SHERLOCK : Molly, Joy est morte ! (devant l'incompréhension de Molly il la prend doucement par la main pour la guider vers le lit) n'essaye pas de marcher, celle que je gardais était plus forte que les autres...

MOLLY : (commence à se débattre) laisse-moi ! Joy n'est pas morte tu dis n'importe quoi... Joy est dans son lit, je lui ai chanté une berceuse...

SHERLOCK : quand ? Quelle comptine ?

MOLLY : tout à l'heure avant que tu rentres... je lui ai chanté ''dis-moi dis papa''... (commence à chanter)

Dis-moi, dis papa, pourquoi le ciel est bleu ?

Dis-moi, dis papa, qui la rendu si bleu.

C'est un petit garçon qui a perdu son ballon

Un gros ballon bleu qui est monté jusqu'aux cieux

Et voilà pourquoi, pourquoi le ciel est bleu (x2)

Dis-moi, dis papa, pourquoi la neige est blanche

Dis-moi dis papa, qui la rendue si blanche

C'est une oie sauvage, volant dans un nuage

Noyée la brume, y a perdu une plume

Et voilà pourquoi, pourquoi la neige est blanche (x2)

Dis-moi, dis papa, pourquoi les fruits sont rouges

Dis-moi, dis papa qui les a faits si rouges

C'est une femme enfant en cueillant une mure

Par une égratignure et une goutte de sang

Et voilà pourquoi, pourquoi les fruits sont rouges (x2)

Dis-moi, dis papa, pourquoi la nuit est noire

Dis-moi, dis papa, qui la rendue si noire

C'est monsieur le soleil, qui a souvent sommeil

Quand il va faire dodo, il tire ses rideaux

Et voilà pourquoi, pourquoi la nuit est noire (x2)

Dis-moi, dis papa, non c'est tout pour ce soir

Dis-moi, dis papa, je ne sais plus d'histoires

Elles étaient bien jolies tes histoires de couleurs

Raconte-moi aussi, les oiseaux et les fleurs

On verra ça demain, je vais y réfléchir

On verra ça demain il est temps de dormir

(sourire béat)

SHERLOCK : oh, Molly... tu ne te rends pas compte de ce que tu chantes...

MOLLY : (tourne la tête vers lui) ben quoi ?

SHERLOCK : elle est tellement jeune...

MOLLY : alors tu admets que tu disais n'importe quoi !

SHERLOCK : non. Elle existe encore parce qu'on en parle mais dès qu'on changera de sujets, elle redeviendra... morte...

MOLLY : elle n'est pas morte ! Tu m'entends ? (se lève, titube et s'affale par terre) je veux la voir... (ne bouge pas d'un pouce)

SHERLOCK : je ne pourrais pas te la montrer... elle est encore introuvable...

MOLLY : elle est dans sa chambre... (est prise de tremblements incontrôlés)

SHERLOCK : (la soutient comme il peut) Molly...

MOLLY : Sherlock ,qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi je tremble ? C'est définitif ?

SHERLOCK : ce n'est pas la drogue, c'est le choc

MOLLY : (toujours tremblante) choc de quoi ?

SHERLOCK : de l'accident de cet après-midi...

MOLLY : l'accident ?

SHERLOCK : avec Moran et Kylian... et Joy...

MOLLY : (tout lui revint en mémoire) Sherlock non... non ! Non ! Non ! Non ! Pas ça... mon frère... ma fille... Sherlock c'est trop dur... je ne peux pas vivre avec ça... (se relève doucement en tailleur la tête dans les mains) ce n'est pas possible...

SHERLOCK : c'est la réalité Molly, je suis tellement désolé...

MOLLY : (ne dis plus un mot)

SHERLOCK : Molly ?

MOLLY : (voix blanche) viens près de moi avec notre fils...

SHERLOCK : (s'exécute à toute vitesse pour éviter de laisser Molly seule)

MOLLY : (le regarde sans le voir) il te ressemble beaucoup... (passe son doigt sur sa petite joue rebondie de bébé puis l'embrasse sur le front et chuchote) je t'aime mon chat...

SHERLOCK : il t'aime aussi... mais il a besoin d'une mère qui ne se drogue pas...

MOLLY : tu peux parler pour toi... (Rit) pardonne-moi j'ai eu un moment de faiblesse...

SHERLOCK : on en a tous... heureux que tu sois de retour parmi nous...

MOLLY : (passe un bras autour de son épaule et l'autre sous son fils) Mary avait John et toi mais, moi, mes petits gars de Baker Street, c'est vous deux... (sourit et les étreint)

SHERLOCK : (lui rend son étreinte) c'était une journée très sombre...

MOLLY : je ne te le fais pas dire... cela contraste énormément avec la nuit dernière... (sourire en coin) en parlant de ça, il faudrait peut-être que j'aille dormir un peu, je reprends tôt demain...

SHERLOCK : tu es sûre que tu veux te rendre à la morgue demain ?

MOLLY : (soupire essayant de se relever) il faudra bien que je m'y rende un jour ,et le plus tôt sera le mieux... et je refuse qu'un autre touche mon frère quand je peux le faire moi-même...

SHERLOCK : si tu t'en sens capable je ne peux pas t'en empêcher... je reprendrais quelques enquêtes du site valant plus qu'un 6 demain...

MOLLY : tu as abaissé ta note ! (sourit et se hisse dans le lit) allez viens... pour une fois on va dormir tous les trois... (baille)

SHERLOCK : ce serait risqué pour lui, à son âge, il pourrait vite se retourner et finir sur le ventre pendant la nuit... et concernant les enquêtes, je serais prêt à tout prendre, plus personne ne fait appel à moi à part Scotland yard...

MOLLY : ok... tu peux t'occuper de le mettre dans son lit ? Mes jambes ne me portent plus... et je ne comprends pas... tu es le meilleur...

SHERLOCK : (ramène Quentin dans son lit puis revient) qu'est-ce que tu ne comprends pas ?

MOLLY : que les gens ne fasse plus appelle à toi...

SHERLOCK : moi non plus mais je ne peux pas contrôler mes clients...

MOLLY : oui c'est vrai... (son téléphone vibre après quelques minutes elle éclate de rire) oh mon dieu...

SHERLOCK : ce sont les nerfs qui lâchent ou tu as vraiment trouvé quelque chose de drôle à la situation ?

MOLLY : (regard noir) non, c'est John sur son blog je le cite : ''inactivité ces temps-ci dû au faible nombre d'enquêtes proposées mais aussi parce mon détective d'ami prend du bon temps avec sa petite famille. Je ne vais pas annoncer les faits de but en blanc (il me tuerait sinon) mais je vais vous dire qu'il a eu une enquête spéciale et que ça s'est soldé par une promesse d'union. Voilà pour les curieux !'

SHERLOCK : (d'un ton extrêmement calme) effectivement, je vais le tuer.

MOLLY : (Rit) tu ne vas pas tuer ton meilleur ami ?

SHERLOCK : non mais je vais lui faire payer...

MOLLY : ne soit pas trop cruel... (met en veille son téléphone et se recouche)

SHERLOCK : j'essayerais... (se couche)

~le lendemain ~

(le téléphone de Molly sonne)

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