Comme la dernière fois je vous dirai quand mettre la musique. J'espère que vous aimerez.

Bah voilà j'ai pleuré comme une madeleine. Surtout au moment de l'échange des vœux. J'adore les mariages, mon maquillage lui...pas tant que ça. La salle de réception est parfaitement bien décorée comme Jenny l'avait prévu. Tous les détails jusqu'au dernier sont là. Je suis assise à la même table que Dylan et Ryan près de la table d'honneur. Il y a aussi un autre garçon à notre table qui doit avoir quelques années de moins que nous et une fille qui elle a l'air d'avoir mon âge. Et qui d'ailleurs se tourne vers Dylan.

- Alors Dylan ? Ça y est tu as enfin réussi à mettre le grappin sur une fille.
- Le problème ce n'était pas de mettre le grappin sur une fille, réponds aussitôt Ryan. C'était surtout de ne pas le laisser retomber. Et puis d'ailleurs je pensais que vous étiez juste voisins ?
- Fermez la tous les deux, les gronde Dylan exaspéré.

La fille se tourne vers moi en riant.

- Tu arrives à la supporter tout le temps ?
- Disons que je suis pire que lui parfois.
- J'aimerais bien voir ça tiens. Pire que Dylan O'Brien ça n'existe pas.
- Hey Sabrina ? reprend Dylan. Dis-moi avec combien de mecs tu es sortie toi déjà ?
- Si tu veux faire la liste de nos conquêtes maintenant je suis d'accords. Mais tu en as beaucoup plus que moi et je te rappelle que l'une d'elle est assise entre nous.
- Tu es sorti avec tous les garçons de San Fransisco frangine, réplique le garçon assis à côté d'elle jusqu'ici resté muet.

Elle se tourne aussitôt vers lui et ébouriffe ses cheveux.

- Hey petit frère tu te calmes ou je vais dire dans le micro ce que tu as fait vendredi.
- Ok c'est bon. J'arrête.
- Wow, intervient Ryan. Tu te laisses faire par une fille ? Ce n'est pas comme ça que je t'ai appris à te comporter cousin.

Dylan se tourne vers moi en souriant et avec un regard qui veut dire...je suis désolé que ma famille soit aussi cinglée. Mais je lui souris et pose ma main sur la sienne pour le rassurer. Après que les mariés ait fait leurs remerciements dans lesquels j'étais incluses, c'est l'heure de l'ouverture de bal. Dylan se lève.

- Souhaite-moi bonne chance.
- Il n'y a que les débutants qui ont besoin de chance.

Cette remarque fait rire ce dernier et il part vers la piste.

- Je te parie vingt dollars qu'il va se ramasser, chuchote Ryan à Sabrina.
- Moi je te parie qu'il va marcher sur les pieds de Jenny.

Je me tourne aussitôt vers eux.

- Et moi je vous parie cinquante dollars chacun qu'il va y arriver.

Ils me regardent surpris.

- Whaou, s'étonne Ryan. Tu crois vraiment beaucoup en lui. Marché conclu.

Évidemment que je crois en lui. Avec un professeur comme moi il ne peut que réussir. La musique commence et je vois dans le regard de Dylan qu'il est très concentré au début. Il tente de ne pas regarder ses pieds comme je lui avais dit. Ça crève les yeux qu'il s'est entrainé sans moi. Mais je ne referai pas la remarque. Et puis au fur et à mesure je le vois se détendre et il apprécie vraiment le moment. Son père arrive finalement au milieu de la chanson, ils se prennent dans les bras l'un de l'autre. Puis Dylan embrasse le front de sa mère et il part pour les laisser danser. Il vient me rejoindre fier de lui et tout souriant.

- J'étais comment ?

Je lui souris et dépose un baiser sur sa joue.

- Tu as été génial.

On se sourit à nouveau puis je me tourne vers ses cousins fière de moi. Après tout je viens de gagner cent dollars comment ne pas être fière ? Je verse ma petite larme lorsque je vois les parents de Dylan danser ensemble. Ils sont vraiment amoureux l'un de l'autre ça se voit. Heureusement la musique s'arrête juste avant que je ne recommence à pleurer comme une vraie fontaine. Le reste de la soirée se déroule parfaitement bien. Je passe tout mon temps à danser avec Dylan en bougeant dans tous les sens. D'ailleurs quand les gens nous voit ça leur donne envie de venir danser aussi. On peut dire qu'on créé de l'animation. Mais vers une heure et demi du matin alors que je suis toujours en train de danser, la musique change. Et...oh mon dieu.

A ÉCOUTER AVEC LE MÉDIA VIDÉO

C'est A Thousand Year de Christina Perri. Il s'en ait souvenu. Je me tourne vers Dylan en souriant, ce dernier me tend sa main. Alors je la prends et tout comme la première fois il m'attire vers lui. Et tout ce que j'avais ressenti, je le ressens encore aujourd'hui.

- Dylan O'Brien espèce de sale romantique.
- Tu croyais que j'allais oublier parce que c'était le mariage de mes parents ?
- Disons que je me suis dis que tu n'y penserais peut-être pas.
- Que je ne me souvienne pas qu'il y a un mois jour pour jour j'ai embrassé la plus belle fille qui existe avec cette musique en fond sonore ? Tu me sous-estime vraiment alors.

Je ris et regarde les couples autour de nous qui dansent. L'ambiance ne pourrait pas être plus romantique. Enfin...si elle pourrait. Si seulement j'avais choisi un autre moment pour repenser à cette histoire d'université.

- Princesse ?

Je retourne la tête vers lui.

- Ça va ?
- Euh....oui. Et non.
- Qu'est-ce que tu as ?
- C'est juste...que je m'inquiète pour plus tard.
- A propos de quoi ?
- De nous. Bientôt tu vas quitter le lycée, tu vas partir à l'université et...moi je vais rester ici.
- Je vois.
- Je suis désolée de gâcher le moment-
- Hey non tu ne gâches rien du tout. Je suis même content que tu m'en parles. Et en fait...tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. L'université que j'ai choisi est à vingt minutes d'ici en moto.
- C'est vrai ?
- Ouais. Je vais étudier la musique là-bas.
- Quoi ? Mais c'est génial ça. Pourquoi tu ne m'en n'as pas parlé ?
- Je ne voulais pas aborder le sujet de l'université avec toi pour ne pas te faire penser à ça. Mais vu que c'était déjà le cas...
- Je sais que c'est ridicule. Mais...je vais devoir dire au revoir à mon frère, je ne voulais pas que ça soit aussi le cas avec toi.
- Ne t'en fais pas je ne vais pas partir bien loin. Et puis...je pense que ma mère ne m'aurait pas laissé partir plus loin que ça.

Je souris et repense à toutes ces années pendant lesquelles j'ai rêvé d'un moment comme celui-là. Toutes ces années où je suis restée cachée derrière mes rideaux. Tous les jours quand je me réveillais pour aller en cours ma seule motivation c'était...que je le croiserai sûrement dans les couloirs. Ou que j'irai le voir s'entraîner après les cours. Quand j'ai eu mon accident de voiture il y a quelques mois, j'ai eu du mal à m'en remettre. C'est pour ça d'ailleurs que depuis je ne conduis plus, et je n'avais jamais réussi à en parler. Je n'osais pas le faire, j'avais trop honte. Comment on peut être maladroite au point de ne pas voir un stop ? Je me repose la question depuis. Encore et encore. Mais quand j'en ai parlé avec Dylan...j'ai eu l'impression qu'un poids se retirait de mes épaules. Et c'était vraiment libérateur. Je peux me confier à lui je le sais. Je n'avais jamais ressenti ça avant pour qui que ce soit. Et je crois qu'il ressent la même chose alors...je me lâche et je dis les trois mots que les gens ont toujours peur de dire.

- Je t'aime.

Il me regarde surpris pendant un moment. 

- Je sais que c'est rapide, j'ajoute aussitôt. Mais...on a déjà fait pire en rapidité niveau grandes étapes et...enfin...tu sais je-

Mais heureusement avant que je continue de bégayer comme une idiote il pose ses lèvres sur les miennes. J'admets que je suis d'abord perdue, mais quand il se sépare de moi légèrement, nos deux fronts collés et qu'il prononce ces mots...

- Je t'aime aussi.

Mon cœur fait un énorme bond dans ma cage thoracique et je l'embrasse à mon tour. Ouais. Plus romantique comme ambiance il n'y a pas.

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Voilà c'était le chapitre 47. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à voter pour donner votre avis.

Plus qu'un chapitre avant la fin 😥.