Chapitre 32
Les garçons se sont changés, ils sortent maintenant des vestiaires. Pendant tout le temps où ils y étaient, Leïa et moi on a espionné mes parents et ceux de Dylan qui parlaient ensemble. Je ne sais pas ce qu'ils se racontaient tous les quatre mais en tout cas il y a quelques fois où ils se mettaient à rire aux éclats. Dylan et Cameron viennent nous rejoindre et ils ont l'air aussi surpris que nous de voir les adultes ensemble. Enfin...Dylan a plus l'air inquiet.
- Qu'est-ce qu'ils font tous les quatre ? demande ce dernier paniqué.
- Relax. Tu viens de faire gagner l'équipe tu es sûrement remonté dans leur estime, je le rassure en posant ma main sur son bras.
- Remonté ? J'étais encore bas à quel point ?
Je lui souris et je dépose un baiser sur sa joue.
- Bon on va aller préparer le terrain, propose Leïa en riant. Tu viens Cameron ?
- Pourquoi faire ?
- Arrête de poser des questions et viens crétin.
Elle lui donne une claque derrière la tête puis elle le tire avec elle. Je me tourne vers Dylan.
- Ça va aller.
- Je vais rencontrer tes parents. Alors qu'on sort ensemble depuis une semaine et qu'ils me détestaient.
- Ils ont changé depuis justement. Et je te l'ai déjà dit je suis sûre et certaine qu'ils vont t'adorer. Ok ?
- Ok.
- Allez viens.
Je prends sa main et on va rejoindre tout le monde. Les parents de Dylan viennent prendre leur fils dans leurs bras.
- Tu as été génial gamin, le félicite son père.
- Merci papa.
- Tu devrais être aussi investi dans tes études, le taquine sa mère.
- Maman !
Je comprends que dire ça devant mes parents ce n'est pas vraiment rassurant. Il se tourne vers eux d'ailleurs.
- Monsieur et madame Sheffield. Je suis ravi de faire enfin votre connaissance.
Il tend sa main à mon père qui la serre.
- Dis donc il était temps que tu te réveilles à la fin du match, réponds mon père en pensant être drôle. On pensait que tu t'étais endormi à un moment.
Je souris mais...Dylan n'a pas l'air d'avoir compris que c'était une blague.
- Dylan il plaisantait. C'était une blague.
Mes parents ainsi que ceux de Dylan se remettent à rire. Je passe ma main dans les cheveux de mon copain pour le détendre en lançant à mon père un regard exaspéré. Ma mère s'approche de Dylan pour serrer à son tour sa main.
- Désolée pour ça. On est aussi heureux de faire ta connaissance.
Dylan se remet à sourire.
- Bon, nous interrompt le père de Dylan, Jenny on devrait y aller on a encore des choses à voir pour le mariage.
- C'est vrai oui.
- Nous aussi on a du boulot, poursuit mon père. On y va les enfants ?
- Leïa tu manges chez nous ? propose ma mère à ma meilleure amie.
- Ouais ok.
- Super deux tarées pour le prix d'une, soupire mon frère.
Et ils partent tous les six en nous laissant sur place Dylan et moi.
- Bon alors ? je lui demande en souriant. Tu les trouves toujours aussi intimidants ?
- Non. Je les trouve encore plus flippants.
- Ça s'est bien passé.
- Si ton père est du genre à toujours faire des blagues bizarres alors il vaut mieux que je ne croise pas souvent sa route.
- Pourquoi ? Ça vous fait un point en commun.
- Très drôle.
- Mais c'est vrai.
- Je te crois oui.
Il commence à partir.
- Dylan.
- Je suis mort de rire.
- Tu es le premier à dire que tu fais des blagues nulles.
- Bien sûr.
Je souris et je prends mon élan avant de courir vers lui pour sauter sur son dos. Il me rattrape aussitôt en riant.
- Tu as pris du poids toi non ?
- Je croyais que je sortais avec un footballeur hyper musclé.
- Tu m'as eu.
On rit tous les deux et il se met à courir ce qui me fait crier puisque je bouge dans tous les sens. Je suis tellement bien avec lui. Le lendemain on décide de passer la journée ensemble. Normalement tous les mecs de l'équipe sont sensés sortir pour fêter la victoire mais il a préféré rester avec moi ce qui est encore plus mignon. Ses parents sont encore absents alors je vais chez lui dès que je me réveille en laissant un mot à mes parents pour les rassurer. Quand j'arrive finalement devant chez lui et qu'il vient m'ouvrir on se sourit et il attrape ma main pour me tirer vers lui et m'embrasser. Je ferme donc la porte d'entrée derrière moi en me faisant plaquer contre elle. Il pose ses mains sur mes hanches en souriant contre mes lèvres puis comme d'habitude mes mains longent ses bras pour aller jouer dans ses cheveux. Et comme d'habitude on finit par se séparer à bout de souffle en restant collés l'un à l'autre.
- Là je ne regrette pas de ne pas être allé avec les gars.
- Parce que tu regrettais ?
- Tu entends toujours ce qui est le moins important dans la phrase.
- Parce que j'ai l'habitude avec toi.
Il me sourit et m'embrasse encore une fois avant de me tirer avec lui.
- J'ai un truc à te montrer.
- Tu sais que je n'aime pas les surprises.
- Tu vas aimer celle-là.
On arrive devant le mur des photos et il s'arrête. Je fixe le mur sans comprendre pourquoi il m'a emmenée ici.
- Je ne vois rien de différent.
- Regarde mieux.
Je soupire et je regarde plus attentivement. C'est là que je vois une photo...de Dylan et moi ?
- C'est...nous ?
- Ouais.
Je me souviens que ce jour-là j'étais venue dîner ici et la mère de Dylan avait insisté un long moment pour nous prendre en photo. Je ne pensais pas que c'était pour l'afficher sur ce mur.
- Dis ta mère est au courant qu'on sort ensemble depuis un peu plus d'une semaine seulement ?
- Elle t'adore. Ce n'est pas de sa faute si elle est si enthousiaste qu'on soit ensemble.
- Je devrais m'estimer heureuse alors. Sachant que la plupart des filles ne s'entendent pas avec les mères de leurs copains.
- Et c'est sincère. Parce qu'elle détestait Mia.
- Qui ne déteste pas Mia ?
- Princesse.
- Bon d'accord c'était méchant. Mais c'était aussi très réaliste.
- C'est vrai.
Je souris et je sors mon téléphone mais Dylan le prend et le pose sur la petite table haute à côté de lui.
- Qu'est-ce que tu fais ? je lui demande en tenant de le reprendre.
Mais il me barre la route.
- On avait dit pas de téléphones.
- Mais je veux juste envoyer un message à Leïa pour-
- Aujourd'hui tu passes la journée avec moi pas avec elle.
- Mais je-
- Il n'y a pas de mais.
Je souris.
- Tu vois que tu ressembles à mon père je te l'avais dit.
Il allait répondre mécontent mais je l'en empêche.
- D'accord j'arrête. Je te promets qu'à partir de maintenant je n'essaierai plus de communiquer avec le monde extérieur, je ne parlerai plus de mon père et je ne ferai plus de remarques sur le fait que Mia est la personne la plus insupportable que je connaisse après Lucas.
Il grimace à l'entente de ce nom alors je m'empresse de me rattraper.
- Et je ne parlerai plus non plus de Lucas.
Il me sourit légèrement puis sans que je ne m'y attende il m'attrape par la taille et me soulève en posant ensuite ses mains sous mes cuisses pour me rattraper. Je me suis rattrapée juste à temps à ses épaules en riant et je le regarde exaspérée.
- Toi alors il faut toujours que tu montres que tu as des gros bras et des neurones minuscules.
- C'est clair que comparé à une intello comme toi mes neurones souffrent beaucoup moins.
Je le regarde choquée et amusée.
- Alors ça tu vas le regretter.
- Tu vas m'attaquer avec un théorème de maths ?
- Je vais t'attaquer avec mes bras et mes jambes d'intellos qui peuvent faire autant mal que ceux d'un athlète.
- Je meurs d'envie de voir ça.
- Ne me provoque pas.
On se met à rire puis on s'embrasse encore une fois. Comme toujours après nos petites chamailleries.
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Voilà c'était le chapitre 32. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à voter pour donner votre avis.
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