«Mon cauchemar»
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Soulaymane à hoché la tête négativement et Laamar à acquiescé de la tête.

Oh..

Ça veut dire quoi ça ?

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J'ai pas calculé davantage vu que Kalyo m'a tendu une chaise.

- Merci chou..

Je me pose sur cette chaise et croise mes jambes.

- Vous ne voulez toujours pas parlé ?

Pas de réponse.

- Bien. Moi je m'en fou hein. Ce soir je travaille de nuit alors croyez-moi, on a tout le temps.

Aziz - C'EST LES LATINO'S !

Rodrigo - QUÉ ?!

- ASSIS !

Ils se sont assis et j'ai mal regardé Aziz.

Aziz - Pardon.

Je tourne la tête et vois Jeremiah entré avec une de ses mains dans sa poche.

- T'a été rapide aujourd'hui.

Jeremiah - Quand c'est pour toi, crois-moi que je presse le pas..

Saïf - Ouuuuuuuuh !

Zouhir - Ca pue le loooove !

Aziz - *fou rire* Mate Laamar.

Je me suis aussi retourné et il souriait d'une manière forcé en regardant son plateau.

Saïf - *fou rire*

Je regarde Kalyo.

Kalyo - Je vais les occupé, t'inquiètes.

Il y va et je pousse Jeremiah jusqu'à l'extérieur du réfectoire.

- Ne dis pas des trucs comme ça quand on est en public, ils ne doivent pas savoir ce qui est intime entre nous deux Jeremy !

Même si ils connaissent la moitié de ma vie..

Jeremiah - *rire* Jeremy.. j'adore quand tu le prononces comme ça.

- Eh vas-y toi, t'es un incurable.

Et je retourne dans la salle.

Je tourne la tête pour voir Laamar me regarder en passant sa main sur son menton.

Il n'avait pas de sourire.

Attend, je dois me justifier là ?

Jeremiah - Bon, trêve de plaisanterie. Explique moi la situation.

Je lui montre le paquet de cocaïne qu'il regarde avec des yeux écarquillés.

- Trouvé enterré dans la cour.

Jeremiah - Mais non..

- Ouais. J'ai envoyé des gardiens fouillé les chambres en espérant de trouver des traces ou quoi.

Jeremiah - Je veux que tu m'envoies la personne dans mon bureau si on le trouve. Il passera d'office devant un juge et prendra sûrement des années de plus.

J'acquiesce de la tête.

Jeremiah - Tu me met cette merde comme pièce à conviction. Ça servira.

- D'accord.

Il se retourne vers les détenus.

Jeremiah - LES ENFANTS J'ESPÈRE POUR VOUS QUE LA PERSONNE A UN PUTAIN DE BON AVOCAT CAR JE NE VAIS PAS LA LÂCHER, PERSONNE NE BLAGUE AVEC MOI !

Pas de réponse.

Jeremiah - VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ?

Saïf - Le concierge ?

Laamar - *fou rire*

J'ai mis ma main sur mon visage en fermant les yeux.

Kalyo - *rire* Saïf !

Jeremiah - Un petit rigolo hein ? C'est bien, c'est bien.. les blagues aident quelques fois.. surtout quand on est enfermé ici..

J'enlève ma main et fronce mes sourcils.

- Jeremiah !

Il me regarde.

Saïf - Ah merde, c'est censé me blesser ?

Zouhir - *rire* Toi quand tu commences, t'es chaud.

Saïf - Nob mais faut qu'on lui apprene à blessé les g-

- SAÏF !

Jeremiah contracte sa mâchoire et me regarde.

Jeremiah - Tu lui met un rapport. Ce rigolo m'énerve un peu trop.

Et il sort du réfectoire.

- Arrête de faire le malin Saïf, tu sais très bien que je n'aime pas ça !

Saïf - Mais c'est l-

- Non ! Tais-toi !

Saïf - *souffle*

Il boude en gonflant ses joues et en croisant ses bras.

- C'est clair ?

Saïf -...

- J'entends pas !

Saïf -..oui.

Abdoulaye - *fou rire* Tu boudes ?

Saïf - Laisse moi.

Perez - Pereira !

Je me retourne vers lui et il rentre avec un autre paquet de cocaïne.

- Tu l'as trouvé où ?

Perez - Cellule 15, bloc C.

Je regarde vers la table des latinos et regarde Carlos.

C'est mon petit préféré latino lui en plus.

Carlos -...putain.

Kalyo sort déjà ses menottes et me regarde.

- Au trou jusqu'à nouvel ordre.

Carlos - Pereira, je n'ai p-

- JUSQU'À NOUVEL ORDRE !

Je lui montre le sachet.

- C'EST DE LA MORT QUE TU VENDS ! C'EST DE LA MORT ! ET TU CROIS POUVOIR FAIRE ÇA DERRIÈRE MON DOS ?

Il a rien dit et s'est levé grâce à Kalyo.

- Tu l'as vendu à qui ?

Il ne répond pas.

- A QUI ?

Carlos - Personne !

Kalyo - Carlos tu t'attireras moins de problème si tu le dis.

Carlos -...je- à personne, je ne l'ai vendu à personne.

- Bien.

Je fais un signe à Kalyo qui se dirige vers la sortie avec lui.

Je tend le paquet à Perez en lui transmettant l'ordre de Jeremiah.

Perez - Bien madame.

Je regarde les autres détenus en jetant mon gant.

- Tout ce que vous faites dans cette prison, en bien ou en mal, finira toujours à atterrir dans mes oreilles. Même si vous préparez un complot derrière mon dos ou derrière celui d'un autre gardien ; tout se sais.

Je regarde Soulaymane qui ne souriait pas cette fois-ci.

- Retournez à vos occupations.

Et je reprends ma matraque que j'avais laissé sur la poubelle pour l'a remettre à son emplacement.

Je souffle en passant ma main sur mon visage.

On commence très mal cette journée.

Je tourne la tête et vois Ilina.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Normalement tu dois être chez toi vu que t'a fais la garde de nuit.

Ilina - Oh.. euh.. oui mais je voulais faire des heures supplémentaires.

- Qu'est-ce qui t'arrives Ilina ?

Ilina - Rien du tout, pourquoi ?

- Tu es beaucoup trop bizarre.

Ilina - *rire* Juste un peu fatiguée.

Elle avait des cernes quand même et semblait un peu triste.. voir énervée.

- Rentre à la maison, tu travaillera demain, maintenant tu rentres.

Ilina - Mais non, t'inquiètes pas, ça v-

- C'est un ordre.

Je prends soin d'elle et elle veut pas ?

Elle soupir en regardant autour d'elle.

Ilina - Bien madame.

Et elle me contourne pour partir.

Je me retourne pour l'a regarder partir et je vois Laamar se levé pour la suivre.

D'accord.

Je tourne le visage mais...

Démon - Suis-les. Suspends la.

Pour quel motif ?

Démon - Bah elle va se taper un détenu là.

Et moi hier, j'ai bien embrasser cet enfoiré qui va allé se taper une autre nana maintenant non ?

Démon - Ouais mais c'est qui la boss ?

...

Démon - Mercé alors maintenant suis-les.

Non, ça ne sers à rien.

Par contre, il s'est bien foutu de ma gueule.

Mais c'est pas grave, je dis rien.

Je me dirige vers la table de mes garçons qui jouaient à un jeu de société.

Je pose mes mains sur les épaules de Saïf comme d'habitude.

Oumar - T'es jalouse c'est ça ?

- Jalouse de quoi ?

Oumar - Bah Laamar suit Ilina là.

- *rire*

Je regarde leur jeu.

- Mais non, il la suit pas.

Mieux vaut nier.

Zouhir - Mais si.

- Non.

Kevin - Bah si.

- Non.

Saïf - Mais il nous l'a dit.

- De toute façon j'en ai rien à foutre.

Ils ont commencé à tousser.

- *rire* Eh vous êtes saoulant.

Abdoulaye - D'ailleurs, il part aujourd'hui non ?

- Oui donc dites-lui au revoir quand il reviendra.

Saïf - Si, genre mon chat est mort, je peux aussi sortir ?

- *rire* Non tu peux pas.. toi tu restes avec moi.

Je caresse sa joue et le lâche en voyant Soulaymane me regardé.

- Je reviens.

Je vais vers sa table et me pose devant lui.

Soulaymane - Que puis-je faire pour toi beauté ?

Je regarde autour de moi et le regarde ensuite.

- Rassure moi, tu n'as rien à voir avec cette grosse quantité de cocaïne non ?

Il rigole en massant sa barbe.

Soulaymane - Qu'est-ce qui te fais croire ça ?

- Une simple intuition..

Soulaymane - Eh bien, ma chérie, tu intuites très mal..

Je le regarde quelques secondes avant de me lever.

- C'est rare que j'intuite mal grand-père.. très rare.

Il sourit et je m'en vais.

__

Il est 11h40.

Dans 20 minutes, Laamar sort de cette prison.

On ne s'est pas calculé de la matinée.

On s'est croisé quelques fois mais azi, j'avais rien à lui dire alors je l'ai vesqui.

Je sais pas pourquoi mais il m'énervait de malade. Je crois que je suis bipolaire.

On toque à ma porte.

- Oui.

La porte s'ouvre sur le monsieur en question.

Laamar - Tu as demandé à me voir ?

Je sors le papier qu'il devait signer que je dépose sur la table face à la chaise sans même lui dire de s'asseoir.

Il sait quoi faire.

Et la preuve qu'il le sait vu qu'il s'est assis sur cette chaise.

Je lui tend un stylo pour qu'il puisse signé.

De l'armoire se trouvant derrière mon bureau, j'en sors la boîte contenant les bracelets électronique.

Je ne disais pas un mot, de toute façon, il n'y a rien dire.

Laamar - Je peux au moins savoir pourquoi tu refuses de me parler ?

- Tu veux que je te dises quoi ?

J'ai arrêté mes mouvements pour le regarder.

Laamar - Quoi ? C'est parce que hier on s'est embrassé ?

- Mais j'ai fais quoi en fait ? Je prépare ta sortie et j'ai rien dis, j'ai fais quoi ?

Laamar - Mais ça se voit que tu n'es pas bien.

- Je vais bien, t'inquiètes.

Il me regarde et je retourne à mes occupations.

Je galèrais pour enlevé le papier collant de la boîte mais j'ai fini par réussir.

La porte s'ouvre sur Kalyo.

Kalyo - Il est prêt ?

- Non, je te l'envoie dès que je lui aurai mis le bracelet.

Laamar - C'est toi qui m'accompagne ?

Kalyo - Ouais, avec Perez et Theo.

- Kalyo, molo avec la fouille de la maison hein, fouillez sans pour autant alerter le voisinage.

Kalyo - T'inquiètes pas.

Et il sort en fermant la porte.

Laamar - Pourquoi ce n'est pas toi qui m'accompagnes ?

- J'ai un rapport à faire.

Il n'a rien dit et moi je m'occupe de déballer son bracelet.

Je l'active et l'allume pour pouvoir le configurer.

Le temps que ça charge, il eut un silence.

Laamar - Je n'ai rien fais avec Ilina.

Je le regarde en arrêtant mes mouvements.

Laamar - Tu crois que je suis un joueur parce que hier je t'ai embrassé et aujourd'hui j'ai "embrassé" Ilina ?

Je regarde le bracelet sans répondre pendant quelques secondes.

Laamar - *rire* Je l'ai même laissé en plan hier soir, même si elle était très chaude, juste pour toi. Alors non princesse, je ne me suis pas foutu de toi.

-...

Laamar - Parle moi Tayn-

- Pourquoi tu l'as suivi aujourd'hui ?

Laamar - *rire* Tu es jalouse maintenant ?

- Je ne suis pas jalouse, je veux juste savoir que faisait un de mes agents, que j'ai embauché, moi-même, avec un détenu.

Laamar - Je l'ai suivi pour lui parler parce que hier, on a eu un très mauvaise "dispute" juste parce que je l'ai laissé en plan.

-...

Laamar - Je ne te mens pas Taynara.

Je souffle et regarde le bracelet qui venait de finir sa configuration.

Il fait le tour de la table pour s'asseoir ensuite dessus, face à moi.

Je n'osais pas le regarder.

Laamar - Je sais que t'étais mal pour hier.

Je passe mon doigt sur la manche du bracelet.

-...c'est dangereux..

Laamar - De quoi ?

- La relation qu'on est entrain d'avoir.

Je le regarde et il prend ma main pour pouvoir me mettre entre ses jambes.

Laamar - Je sais que c'est dangereux.

- Al-

Laamar - Mais ce n'est jamais dangereux pour les personnes dangereuses.

Il sourit toujours de son joli sourire.

- Laamaaaar, je te parle sérieux !

Laamar - *rire* Personne n'apprendra ce qui s'est passé hier soir, t'inquiètes pas pour ça.

Je soupir et je sens ses mains sur mon dos pour me rapprocher de lui.

Laamar - Regarde moi.

Je baisse donc légèrement la tête pour le regarder.

Laamar - Arrête de t'inquiéter, ça m'inquiète après.

Il se lève toujours en me gardant collé à lui.

Il lève mon visage avec son doigt et dépose un bisou sur mes lèvres.

Laamar - On se verra pas pendant une semaine.. tu peux pas me faire plaisir là ?

Je le regarde et regarde ensuite ses lèvres.

Oh et puis merde, on a qu'une seule vie.

Je l'embrasse en posant mes mains sur ses douces joues.

C'est un art de l'embrasser.

Il a serré d'une manière forte sur ma fesse gauche.

Sa langue est.. 🤤

Je mord sa lèvre et il sourit en attrapant mes deux fesses dans chacune de ses mains.

Il les pressait comme une éponge putain.

Je lâche sa lèvre et me met sous la pointe de mes pieds pour pouvoir passé mes bras autour de son cou.

- Si mes fesses sont rouges ce soir, je te tue.

Laamar - *rire* Tu devras attendre 1 semaine avant de me tuer.

- 2 semaines.

Laamar - Pourquoi 2 ?

- Aujourd'hui c'est mon dernier jour de travail. Je me suis prise 2 bonnes semaines de vacances.

Laamar - Et moi je vais faire quoi ici sans toi pendant 1 semaine ?

- *sourire* Tu embêtes les garçons.

Il râle et je souris. Il est mignon en scred.

Mon talkie-walkie s'active.

Kalyo - Du coup vous baisé ouuuu ?

Je rigole et lui répond en l'insultant avant de recevoir un bisou sur les lèvres de la part de Laamar.

Laamar - Il a fallu attendre tout se temps pour que je puisse enfin t'embrasser ?

- Ça à en valait la peine ou pas ?

Il sourit avant de hoché la tête positivement et de m'embrasser.

Cette histoire ira loin et je le sais.

Mais bon, comme on dit..

Qui tente rien, n'a rien.

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Taynara P.