05
«Make money or love»
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Il me fait un clin d'œil toujours avec se sourire et sort de la cellule.
Je regarde vers la sortie et sourit en hochant la tête négativement.
N'importe quoi ce mec.
_
- *fou rire*
Déjà de base, une gardienne doit être sérieuse dans sa surveillance et tout non ?
Bah là, je me tape un uno avec les latino.
Carlos - 4 fois que tu nous bat, c'est pas possible.
Je montre mes "muscles".
- Quand t'es trop forte, c'est comme ça que ça marche.
Carlos - *rire* T'es vraiment une bonne personne..
- C'est gentil, merci..
Je souris et me lève.
- Bon les gars je vais vous laissez, le travail m'appelle là.
Ils me font un signe de révérence que je leur rend et je sors du bloc.
J'active mon talkie-walkie :
- Kalyo ?
Kalyo - Ouais ?
- T'es où ?
Kalyo - Bloc A.
Je coupe la radio et fais demi-tour pour aller dans le bloc A.
À peine mon pied s'est posé dans se secteur, mon téléphone s'est mis à sonner.
Je rentre dans la première cellule vide pour pouvoir répondre.
«Appel téléphonique | Keke💙»
- Oui ?
Queshiya - Je te dérange ?
- Pour le moment non, appart que, voilà, je suis en service mais dis-moi.
Queshiya - Tu sais qui viens de sortir de mon salon ?
- Qui ?
Queshiya - Rania.
- C'est qui elle ?
Queshiya - La sœur de Yassine.
- D'où tu l'a connais wesh ?
Queshiya - C'est la copine de Marwa, elle était là à son anniversaire.
- Bon et donc ?
Queshiya - Elle a sorti une phrase qui est resté gravé dans ma tête.
- Déjà que tu retiens rien, ça veut dire que c'est important.
Queshiya - Mais je t'emmerde.
- *rire* Bon dis-moi.
Queshiya - "Pauvre Yassine, dire qu'il a tout donné", c'est pas bizarre ça ?Aloooors je ne sais pas ce que ça voulait dire mais bon c'est chelou.
- Igo y'a deux bails. Ou Yassine à juste retourné la situation à sa sœur ou c'est Marwa qui a cassé.
Queshiya - Ou qui l'a trompé.
- Ou- quoi ? Mais non orh, elle l'aime trop pour faire ça.
Queshiya - Chacal cette histoire n'est pas clean. Y'en à un des deux qui ment.
- Je vais dire à Tarek de l'appeler quand je vais rentrer à la maison, il pourra me soutirer des informations.
Queshiya - Viens on va chez Marwa ce soir ?
- Euuuh.. attend je- ah bah ouais je termine à 17 heures en plus. Bah d'accord, tu viens chez moi ?
Queshiya - Ouais ouais, après le travail.
- À tantôt alors, bisou.
bip, bip.
Ca devient trop bizarre.
Je remet mon téléphone et sors de là.
Zouhir - Tu me casse les boules, wallah que tu me vener.
- Maman est là, qu'est-ce qu'il y a encore ?
Zouhir - Mais c'est lui, tema rien qu'il prend les bonbons bleues.
Je roule des yeux et regarde Kalyo qui rigolait.
Kalyo - Bah vas-y gère ça, "maman".
- Pourquoi vous partagez pas ?
Krimo - Y'en 19.
Saïf - Et on est 5.
Laamar - 4.
Saïf - Tu manges pas ?
Laamar - Je te dit que je préfère les jaunes gros, putain de merde.
Kevin - Mais j'ai mangé tout les jaunes ! Pourquoi tu m'a pas dit plutôt ?
Kalyo - Waaaaah, des casse-tête.
Laamar - Bah laissez-moi les rouges.
Saïf - Non non les rouges c'est pour moi. Ça représente le sang et moi j'ai besoin de sang dans mon corps, j'en ai trop perdu à la dernière fusillade.
- *rire* Quel fusillade ?
Saïf - Ta gueule Pereira, tu gâche tout mes mensonges là putain.
Je rigole et me pose sur la chaise vide en croisant mes bras.
Krimo - Eh eh écoutez moi, matez ce qu'on va faire. On va rassembler tous les bonbons et les comptés puis après on va diviser par 5.
Kalyo - Enfin une bonne résolution.
Saïf - Ouais mais si maintenant on aime pas les couleurs qu'on a ?
- Vous vous les échangez.
Krimo - Ouais, voilà.
Zouhir - Azi, rassemblez.
Ils avaient un bol en plastique qu'ils avaient sûrement volé dans la cuisine.
Kalyo - Mais vous avez pris combien de paquet de Dragibus là ?
Laamar - Une quinzaine je crois.
- Vous avez volé à qui ?
Zouhir - J'en ai volé 5 ou 6 aux pédés.
Saïf - Moi 2 aux racistes.
Kevin - En tant qu'enfant modèle, j'ai acheté les 4 derniers.
- Mais pourquoi vous volez ?
Saïf - T'es bête ou quoi ?
Zouhir - Parce qu'on est arabe wesh.
Je roule des yeux en les regardant compter. Putain, ils ont même volés des gants en plastique wesh, à croire c'est de la drogue.
Laamar - 49.
Ils se sont regardés.
Laamar - *rire* On enlève 4 bonbons qu'on leur donne et après on fait 45 divisé par 5.
Kalyo - Dite rien ! Saïf, 45 divisé par 5.
Saïf - Attend. 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45. Ça fait 9 !
Je rigole en le voyant tout fier d'avoir eu sa réponse.
Laamar - Donc 9 bonbons chacun.
Kalyo attrape 4 bonbons dans le bol et me les tend.
- Tu veux pas ?
Kalyo - Non, t'inquiète.
Bon ben dommage.
Tout en continuant de regarder leurs débats, mes yeux se posent sur Laamar qui était mort de rire d'une connerie de Saïf.
Première fois que je le vois rigoler sérieusement.
Pas mal.
Il pose son regard sur moi et me fait un clin d'oeil.
J'ai compris son jeu, il essaye de me charmer.
Mais en fait non, je crois qu'il l'a pas encore compris que moi personne m-
Oh et puis merde, je m'invente une vie.
__
- Tout s'est bien passé chéri ?
Tarek - Ouais.. 25% de plus que d'habitude, je rentre dans le cadre de la gloire.
Il était tout heureux et je l'étais pour lui.
- Bah tu vois, t'a stressé pour rien.
Il attrape mes cuisses et me soulève.
Tarek - On fête ça ?
- *rire* Sans sexe.
Tarek - *rire* Non pas cette fois-ci, juste toi et moi. On se fait un bain chez moi, dans mon jacuzzi.
- Je travaille demain.
Tarek - Tu prends tes habits à la maison, rien de fou.
- Bah d'accord.. sauf que là maintenant je vais aller faire un tout petit saut chez Marwa avec Queshiya et je te rejoins à la maison, c'est bon ?
Tarek - Pourquoi ?
- Pour voir comment elle va, je lui ai acheté deux grosses boîtes à pizza que je vais lui déposé.
Tarek - Traîne pas hein.
Je souris en passant ma main sur sa nuque.
Tarek - Je te veux à côté de moi cette nuit.
- Moooh, qu'il est chou mon amour.
Je lui fais un bisou sur les lèvres et je descends.
Il se mord la lèvre en me retenant par la main.
Tarek - Je t'aime comme un fou toi..
Je souris et lui fait un bisou sur les lèvres.
- T'es si doux aujourd'hui.
Je passe mes mains autour de son cou et il caresse mes fesses.
Tarek - Je veux profiter de toi moi.
Il dépose un bisou dans mon cou et je mord ma lèvre en souriant.
La porte retentit, signe que quelqu'un sonne.
Je lui fais un bisou et sort de la chambre.
J'aime quand il est comme ça.
Je descends à l'étage inférieur et vais ouvrir la porte.
Queshiya - T'es encore en tenue comme ça ?
- Je suis arrivé il y a à peine 10 minutes.
Queshiya - Bon c'est pas grave, on part comme ça, on va pas traîner de toute façon.
- TAREK, J'Y VAIS !
Je vais prendre les boîtes à pizza, prend mes clés et on sort.
__
La porte s'ouvre sur elle, qui nous regarde bizarrement.
Marwa - Vous faites quoi là ?
- On est venue voir comment tu allais, tu ne m'a pas appelé hier, je t'ai même acheté tes pizzas préférés, cette grosse à pris une part m-
Marwa - Ça commence à être lourd là les filles.. vous allez constamment me suivre juste pour ça ?
Je penche la tête en fronçant les sourcils.
- "te suivre" ?
Queshiya - Ce n'est que la première fois qu'on te "suis" Marwa.
Marwa - Et c'est de trop. Je sais pas attendez au moins que je voulais appel non ?
- On est juste venu voir comment t'allais Marwa, on a rien fait de mal, je t'ai même pris tes p-
Marwa - Oui mais tu n'es pas ma mère Taynara, je n'ai pas besoin qu'on soit constamment sur mon dos, j'ai pas besoin de pizza, j'ai pas besoin de tout ça !
Queshiya - Mais ? Eh mais t'es bizarre meuf, on est tes amies en fait, on est p-
Marwa - Des vraies amies auront préféré leur copine à leur mec.
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est quoi le rapport avec nos gars ?
Marwa - Innocence maintenant ?
Queshiya - Je vais même pas cala, je risque d'en frapper une, on y va.
Queshiya faut vraiment pas se foutre de sa gueule.
Queshiya - Toi viens encore me parler de tes histoires de cœur et on verra seulement, on verra si je vais pas t'envoyer mettre une, te fous pas de moi Marwa.
Queshiya me prend par le bras et me tire jusqu'à la voiture.
Elle ouvre sa voiture et je monte côté passager.
Je suis choquée.
Queshiya - Je viens pour une bonne action et elle me rejete comme de la merde ? Comme si j'étais une mauvaise pote ? Bah ça va alors, ça va.
Je ne réponds pas et elle démarre.
Queshiya - On verra qui fera le premier pas. Je prends du temps, à me déplacer pour elle, je quitte mon travail plus tôt, toi t'es là tu lui as acheté a graille et elle fait ça ? Ça va, d'accord. On verra.
Elle était vraiment énervée. C'est vexant ce qu'elle a fait elle aussi, elle nous "met à la porte" parce qu'on veut son bien ?
Queshiya - Elle casse ma tête alors que j'ai un enfant dans le ventre, gamine qu'elle est.
J'avais complètement oublié qu'elle était enceinte.
- Ne t'énerve pas, arrête. Elle doit avoir une raison à son comportement, c'est pas normal.
Queshiya - Qu'elle le trouve vite sa raison et j'espère pour elle que c'est valable. Gamine de merde va.
Moi j'étais pas bien, j'étais mal à l'aise, je ne sais pas pourquoi.
J'ai juste besoins de Tarek pour me calmé là, je suis trop en soucis pour Marwa. Ça ne va plus là.
__
Je rentre dans son jacuzzi tout chaud et me met sur lui.
Tarek - Qu'est-ce que t'as ?
Je soupir en enlevant un petit poil sur sa joue avec mes ongles.
- Tu as eu des nouvelles de Yassine ses derniers temps ?
Il hausse les épaules et hoche la tête négativement.
Tarek - Pourquoi ?
- Je sais pas.. Marwa agit trop bizarrement, elle nous a carrément mis à la porte.
Tarek - Elle est embrouillé Tay' c'est normal, son mec vient de l'a quitté, laisse la reprendre un peu.
- Mh... ouais..
Tarek - Occupe toi de moi plutôt non ?
Je le regarde et souris en passant de l'eau sur son cou avec ma main.
- En plus aujourd'hui je suis passé devant une boutique de robe de mariée.. faut que je commence à m'y mettre tout doucement.
Tarek - Tu sais déjà quel genre de robe tu veux avoir ?
Je hoche la tête positivement.
Tarek - Comment ?
- Je ne te le dis pas.. je veux que tu sois surpris le jour J.
Il sourit de son si beau sourire.
- Sache juste que ça sera la plus belle du monde cette robe.
Tarek - T'a intérêt à pas me faire pleurer parce que déjà un arabe, ça ne pleure pas, et en plus je vais me faire défoncé juste après par mes frères.
- *rire* Moi je veux que tu pleure. Comme Youssouf. Il a pleuré hein quand il a vu Queshiya avec sa robe.
Tarek - Ouais mais lui c'est parce que c'est un pédé.
- *rire* Enfoiré.
Tarek - De toute façon, ça dépendra de toi et de ta robe, mais surtout de toi.. wallah que je vais devenir fou en te voyant..
Je souris en caressant sa nuque avec mes longs ongles roses, c'est son kiff.
Je passe mon pouce sur sa lèvre inférieur en le regardant.
- J'attends ce mariage depuis 4 ans quand même..
Quand j'ai des moments comme ça avec Tarek, je prie pour que ça ne se termine jamais, jamais, jamais. Quand il est doux, attentionné, coquin et loveur, tu rêves pas autre chose avec lui.
Quand je l'ai connu, c'était un putain de nerveux, il ne voulait rien entendre, juste avoir le dernier mot, c'est tout. En plus comme c'est le fils d'un homme riche saoudien, si c'est ambassadeur ou je ne sais quoi, je peux vous dire que monsieur était monté sur ses grands chevaux.
Et aujourd'hui, le voir comme ça , on peut dire que j'ai réussi ma mission.
Il sourit en regardant mes lèvres, je passe ma main droite sur sa joue et je regarde ma grosse et lumineuse bague de fiançaille sur ma main gauche.
Elle est magnifique.
Tarek - Dis-le moi que t'es heureuse avec moi.
Je le regarde, il avait changé d'expression et semblait bien plus sérieux.
Tarek - Je veux l'entendre de ta bouche..
- Je suis follement heureuse avec toi.
__
Aujourd'hui je suis matinale de ouf.
Je suis arrivé au travail et les détenus dormaient encore donc j'ai le teeeemps.
Bon je n'ai que 30 minutes avant que les premiers se réveillent, ils se réveillent toujours vers 7h30.
Je dépose mes affaires, prends mon arme et décide d'aller faire un tour dans tous les blocs.
En commençant par le premier bloc hein.
Ilina - Bonjour boss, matinale aujourd'hui.
- Je suis toujours choquée de moi d'ailleurs, ils dorment encore à point fermé ?
Ilina - Oui.. comme des bébés.
Je regarde toutes les portes fermés sauf une qui était entre-ouverte.
Cellule numéro 25.
Sheyon.
Ilina retourne dans le coin où se trouve tout le matos des gardiens surveillant le bloc A.
Je me dirige vers la porte et l'ouvre donc pour voir Laamar assis avec ses mains sur la tête.
Oh ?
Il n'a pas relevé la tête même à l'entente du bruit de sa porte.
C'est comme si il n'allait pas bien.
Je le regarde quelques secondes et ferme la porte derrière moi pour ensuite m'appuyer sur le mur.
Je n'aime pas voir mes détenus mal.
Je sais qu'ils sont dans un endroit.. triste mais mon but à moi est qu'ils passent un maximum de bons moments ici. Parce que même quand on est dans le plus dur des malheurs, il y a toujours une once de bonheur, toujours.
Laamar - Qu'est-ce que tu veux cette fois-ci Pereira ?
Comment il a su ?
Il relève la tête et j'ai vu ses yeux rouges.
Laamar - T'es venu me coller ta matraque dans le cou ?
Je souris et m'assieds sur le lit vide et face à lui.
- Et toi tu veux encore joué l'insolent ?
Je le vois aussi sourire de son joli sourire en refermant les yeux.
Laamar - Non pas aujourd'hui.. Laamar ne veux pas faire chier le monde aujourd'hui
Je regarde sur son lit pour voir, près de lui, une vieille photo d'une jeune femme.
- Elle est belle.. c'est ta mère ?
Il ouvre les yeux et regarde la photo avant de la prendre.
Laamar - Ouais, t'a vu comment c'est une bombe ?
- De fou, tu lui ressemble en plus..
Laamar - C'est son anniversaire aujourd'hui..
- Pourquoi tu ne vas pas l'appeler alors , souhaite lui son ann-
Laamar - Pourquoi ? Le paradis à un téléphone maintenant ?
Il me regarde et c'est là que je suis tombé de haut.
Sa maman est morte..
Il rigole nerveusement en déposant la photo sur sa table.
Laamar - Dans 2 ans, je suis dehors et elle ne sera pas là pour me prendre dans ses bras.
Je me lève et prend la chaise de son bureau pour ensuite le mettre face à lui, je m'assieds dessus et tend mes mains.
Il me regarde et regarde mes mains.
- Donne moi tes mains.
Laamar - Pourquoi ?
- Parce que seul une seule chose peut t'apaiser.
Laamar - Et c'est quoi ?
- La prière, on va l'a faire ensemble alors donne moi tes mains.
Laamar - Arrête.. ça ne marche pas.
- Tu as déjà essayé ?
Il ne répond pas et regarde mes mains.
- Mh ?
Laamar - Non.
- Alors qu'est-ce que tu en sais ?
Laamar -...
- Allez donne.
Laamar - Et si je te dis que je suis musulman ?
Je touche son pendentif avec mon doigt. Il a un pendentif en or avec une toute petite croix dessus.
-..j'ai le même en plus.
Je lui montre le mien qu'il regarde.
- Ça nous fait un point en commun.
Il soupir et dépose ses mains sur les miennes. Je referme mes mains autour des siennes et le regarde.
- Ne pense à rien, juste ferme tes yeux.
Laamar - C'est censé me faire quoi ?
- C'est pas "censé", ça va t'apaiser.
Laamar - Qu'est-ce que tu en sais ?
- Y'a pas meilleur consolateur qui celui qui t'a créé, l'oubli jamais.
Il me regarde et moi aussi.
Il a des yeux perçants quand même.
-...ferme tes yeux..
Il soupir, baisse la tête et ferme les yeux.
- Tu es prêt ?
Il ouvre les yeux.
Laamar - J'ai jamais fait ça et j'ai-
- Regarde moi.
Il me regarde.
- Ferme les yeux.
Il soupir encore une fois et ferme les yeux.
Je lâche un sourire en coin et ferme mes yeux.
__
J'avoue que je n'ai fait ça qu'avec 1 seul personne en prison et encore cette personne est décédé d'un cancer la même nuit.
- Tu peux ouvrir les yeux maintenant..
Il les ouvre et fronce les sourcils.
- Tu te sens comment ?
Il regardait à terre un peu vide dans son regard.
Je pose mon doigt sur son menton et relève son visage.
- Comment tu te sens ?
II hausse les épaules et je souris.
- Tu va bien, ça se vois.
Je me lève et lâche sa main.
- Repose toi, prend ton temps d'accord ?
Avec hésitation, il hoche la tête positivement.
Je souris et me dirige vers la porte.
Laamar -...merci.
Je me retourne et lui souris avant de sortir.
_
Taynara P.
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