Tag #45 : Un texte de science-fiction
Eh oui encore un tag. Cette fois de DreamEatRead11 qui consiste à faire un texte sf. Bon je l'ai un peu maudite, parce que si j'ai quelques idées de roman sf, pour une nouvelle c'est pas encore ça. Et cette nuit j'ai fait un rêve totalement sf, je me suis dit que je pourrais en tirer le texte de ce tag qui au final est à peu près pareil (même si dans mon rêve Darcy avait le physique de Deadpool et que à part Katala aucun personnage n'avait de nom).
Les bips du radar réveillèrent Darcy. Il battit des paupières un moment, il ne se rappelait pas de s'être endormi et son siège était bien trop inconfortable pour qu'il puisse facilement plonger dans le sommeil. Certes il avait eu une dure journée, faite de beaucoup de stress, de concentrations et de courses poursuites, mais c'était toujours comme ça en mission.
Il se tourna vers le pilote et son acolyte qui était venu le sauver, un colosse de plus de deux mètres et à la musculature imposante parlant peu.
- Pourquoi tu m'as laissé dormir ?
- Pas besoin de toi, expliqua son compagnon laconiquement avec sa voix profonde proche du grognement.
- Et pourquoi le radar a sonné ?
- Une communication avec un autre vaisseau. Vous êtes bientôt arrivé.
Darcy grogna. Il n'aimait pas cela. On leur avait demandé à Chuck et lui une rencontre, sans doute pour une future mission ou récupérer des informations. Mais qu'il détestait cette partie-là du boulot, il préférait agir, piller, assassiner, se battre, soutirer des informations. Quand venait le temps de la parlote il se sentait toujours inférieur, dépassé.
Il leva son regard vers l'espace juste derrière la vitre, une immensité vide, sombre et silencieuse toujours aussi impressionnante malgré tout ce temps. Très vite apparu dans l'obscurité un vaisseau, beaucoup plus gros que le leur, comportant deux ailes étroites se rejoignant en formant un croissant. A chaque extrémité était accroché un vaisseau dans lequel le radar signalait des formes de vies.
- C'est qui ces gens-là ?
- Des vaisseaux sangsues, apprit le pilote. Il s'arrime à un vaisseau auquel ils pompent l'énergie.
- Et l'autre ne les dégage pas ?
- Ils ont sans doute le droit de s'arrimer en échange d'argent ou de faveurs. Puisque on peut y accéder de l'extérieur ils ont intérêt en tout cas.
Darcy trouvait que les concepteurs n'avaient pas dû être des flèches pour inventer ce genre de vaisseau qui semblait être plus contraignant que pratique. Le pilote s'engouffra dans le hangar où les deux acolytes descendirent avant de voir le vaisseau repartir. Apparemment ils devaient rentrer par un autre moyen.
Ils attendirent peu de temps, la porte s'ouvrit sur un hall de couleur orange absolument hideux mais auquel Darcy faisait peu attention puisque deux magnifiques femmes dans des robes moulantes argentées les attendaient. Elles se ressemblaient beaucoup avec leur longue queue de cheval noir plantaient sur le haut de leur crâne, leurs corps svelte, leurs regards bleus et ce quelque chose qui émanait d'elle, quelque chose d'étrange, d'inconfortable mais de terriblement séduisant. L'une était néanmoins plus grande et avait un visage plus sévère que l'autre qui adressa à Darcy une œillade séductrice.
Il aurait dû se méfier mais il se sentait comme engourdi.
- Notre chef vous recevra bientôt. D'ici là il nous a demandé de vous mettre à l'aise ! expliqua celle au visage dure. Nous avons préparé une chambre à chacun d'entre vous où vous attendent un encas, des boissons fraiches, des vêtements propres et une salle de bain et un lit bien sûr.
- Et nous serons là pour exaucer chacun de vos désirs, rajouta la plus petite.
- Parfait !
- Darcy, intervint Chuk d'une voix suppliante.
- Ne vous en faites pas, rassura la plus grande, je vais m'occuper de lui, Katala tu prends l'autre.
Elle accepta d'un signe de la tête et chacune emmena son invité dans une aile différente. Chuck semblait vouloir le retenir, mais Darcy se sentait particulièrement léger et ne voyait pas où était le mal à se détendre un peu. Surtout que Katal ne semblait pas être une compagnie désagréable.
Darcy vêtu d'un peignoir sortit de la douche comblé de bonheur, il ne pensait pas en avoir autant besoin avant de s'être immergé sous l'eau chaude. Katala était là, dans la vaste pièce blanche, allongé langoureusement sur son lit mettant en valeur sa silhouette gracieuse. Elle se releva à son arrivé et s'approcha de lui, très près, en lui apportant un grand verre d'une boisson rouge. Jamais il n'aurait accepté de boisson dans un tel contexte et pourtant quelque chose endormait sa méfiance et le poussait à le faire. C'était frais et agréable.
- Voulez-vous manger quelque chose, proposa-t-elle en lui montrant les assortiments de fruits sur la table, ou vous changer, en désignant les vêtements propres sur le lit, ou peut-être désirez-vous quelque chose d'autre.
- Manger ça me va très bien.
Elle l'invita à s'assoir sur le lit et lui apporta le plateau de fruit, sans le laisser néanmoins se servir puisqu'elle porta à sa bouche les aliments, comme s'il était incapable de le faire. Cela commença à éveiller sa méfiance. Cette fille voulait le séduire, ce qui était étrange, il n'avait pas de charmes particulier, surtout quand on menait une vie aussi aventureuse que la sienne, se nourrissant aussi irrégulièrement qu'il se préoccupait de son hygiène. Cette fille lui faisait plutôt penser à une prostituées de luxe, mais il n'avait guère l'envie ni les moyens de s'en payer une et lui forcer la main ainsi lui semblait malhonnête. Peut6être était-ce un cadeau de leur hôte, mais il avait pour coutume de ne rien accepter à part des contrats et des informations, après l'autre se mettait à penser que vous lui étiez redevable.
- Et dis-moi ton patron je le verrais quand ?
- Tout dépend de lui, répondit-elle avec un air ingénu. Je l'ignore. Mais d'ici là je prendrais bien soin de vous. Et Nasuada de votre compagnon. Voulez-vous un message ?
- Non. En réalité j'aimerais dormir. Pouvez-vous me laisser ?
- Peut-être devrais-je rester si jamais vous désirez quelque chose.
- Non. Je n'arriverais pas à dormir si vous restez.
Le visage boudeur elle sortit de la pièce et Darcy s'allongea pensif. Il avait vraiment un mauvais pressentiment.
Le lendemain Katala était déjà là à son réveil, ce qui n'avait rien de ravissant. Et surtout elle refusa de le laisser. C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte de la disparition de ses armes. On les lui avait volés pendant la nuit, ce qui ne présageait rien de bon. Katala n'accepta pas non plus qu'il voit Chuck qui apparemment était occupé avec sa sœur. Darcy ne prétendait pas connaître son acolyte sur le bout des doigts, dans ce genre de milieu on parlait peu de soi, mais il savait que jamais Chuck ne s'amuserait avec une fille, il s'en méfiait énormément.
Il tenta de faire parler Katala sur son patron, mais elle revenait sans cesse à des sujets banales et étrangement il aimait ça, parler comme quelqu'un de normal, à une jolie fille, sans avoir à la menacer, la torturer ou la voler. Petit à petit il se laissa faire et finit même par l'attirer à lui. Il se laissa allonger sur le lit pendant qu'elle commencer à le déshabiller en déposant ses lèvres sur les parties dénudées. C'était si agréable qu'il était bien difficile pour lui d'aller jusqu'au bout de son idée. Mais alors qu'elle déposer des baisers sur son torse il se saisit de sa ceinture d'une main et lui envoya un coup de genou avant de se saisir d'elle par les poignets. Elle tenta de se débattre mais il s'assit sur son ventre, l'immobilisa de son poids tandis qu'à l'aide de sa ceinture il la menottait au lit avant de fuir à moitié nu dans les couloirs.
Ce vaisseau était petit. Il se retrouva vite au centre du vaisseau et tomba sur Katala mais aussi sur Nasuada une arme en main pointé sur Chuck, qui semblaient l'attendre.
- Assez ! s'écria la grande sœur. Tu ne peux rien contre nous. Résiste encore une fois et je me débarrasse de Chuck.
- Je veux voir votre patron c'est tout !
- Il n'est même pas sur ce vaisseau ! Il nous a juste chargés de te tuer, tu nuis à ses affaires.
Il échangea un regard éloquent avec son acolyte. Distraire son attention.
- Il sera ravi d'apprendre comment tu obéis bien ses ordres. Vous comptez me tuer de bonheur ?
- On a eu le droit de se servir de vous avant, révéla Katala.
- Pour l'instant c'est plus vous qui nous avez servi.
- C'est-ce que tu crois. Que les humains sont naïfs ! Tu crois qu'on a agi ainsi sans raison ?
Ainsi c'était des extraterrestre, il aurait dû le deviner, cela expliquait beaucoup de choses. Mais rendait plus difficile la fuite. Un regard à Chuck, celui-ci semblait être prêt.
- Laissez au moins partir Chuck, c'est moi que votre patron veut !
- Oui. Mais nous on voulait Chuck ! protesta Katala. Il m'a échappé il y a si longtemps de ça ! Et en abandonnant son frère pour se sauver.
- Heureusement j'ai tué ce dernier, ajouta Nasuada, mais c'est étrange qu'il ne t'en ait pas parlé.
Il savait qu'elle voulait le retourner contre son ami, mais dans une telle situation il n'avait pas le temps de le blâmer. Ils parleraient après. Et puis il avait essayé non ?
- Dans notre métier on parle pas de ce genre d'aventure insignifiante, justifia Darcy en hochant la tête, le signal.
Chuck frappa sa geôlière et l'envoya contre sa sœur avec force. Ils se mirent à courir le long du corridor de droite. Les vaisseaux sangsues étaient leur seule chance de partir d'ici. Arrivé au bout du couloir, les deux femmes à leur poursuite, Darcy appuya sur l'énorme bouton jaune permettant l'ouverture vers leur refuge. Ils entrèrent en courant et découvrir que le vaisseau était parti, ils étaient dans un sas étroit donnant sur l'espace.
- Puisque vous avez refusé de vous soumettre on va en finir maintenant ! dit la voix de Nasuada derrière la porte.
Et un gaz blanchâtre monta du sol. Les deux hommes se dévisagèrent, du gaz tueur. Sans réfléchir ils ouvrirent la porte du sas et Darcy envoya son poing vers Katala tandis que Chuck donna un coup de coude à Nasuada, juste ce qu'il fallait pour leur donner un peu d'avance et fuir.
Ils prirent le second couloir, Darcy espérait de tout cœur qu'ils y trouveraient quelque chose. Les extraterrestres étaient sur leur talon. D'un regard les deux complices se comprirent. Pressant encore une fois sa paume sur le bouton jaune au fond du corridor, Darcy bondit vers le levier près du poste de pilotage ignorant les couchettes remplis qui occupaient l'espace du vaisseau pendant que Chuck envoya valser leur deux poursuivantes à l'extérieur.
Darcy abaissa le levier, la porte se scella automatiquement et l'appareil se décrocha du vaisseau pour s'envoler en basculant lourdement vers la droite.
Des cris de protestations s'élevèrent du lit. Une alarme se mit à sonner.
- On n'a pas assez d'énergie ! cria une voix.
- Qui a osé nous déconnecter ? gronda une deuxième.
Chuck échangea un regard avec Darcy mais trop tard on les désigna du doigt.
- Deux étrangers ! C'est eux les coupables !
Et des centaines de grandes créatures insectoïdes à grande trompes se tournèrent vers eux d'un air menaçant.
Et voilà, je suis assez mitigé, j'ai l'impression que mon histoire est un peu ridicule (en même temps mes rêves sont rarement logiques). Du coup à moi de taguer.
Je veux que vous fassiez un texte à partir de cette image :
Les victimes sont :
Nuange
auclairdemaplumeclem
Aampersand (j'ai l'impression de pas t'avoir tagé depuis une éternité)
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