Chapitre 40 : Le changement de situation.
Quand Emy referma la porte, elle souffla. Elle ressentait encore la colère de son compagnon a travers son lien avec lui. Elle l'entendait grommeler dans sa barbe, sans doute des mots pas très gentils sur la femme responsable de ses courroux. Elle s'avança doucement et avec crainte dans la pièce d'à côté. Emy trouva Issac assis sur le l'immense lit royal de deux places, il essayait de se calmer. Elle posa la valise que Ryan lui avait donner un peu plus tôt, sur la table basse adjacente le lit douillet. Elle l'ouvrit et commença à ranger ses affaires dans le gigantesque dressing se trouvant derrière une porte de la chambre. Quand elle reprit une nouvelle pile de vêtements et se dirigea vers le dressing, une main lui attrapa son bras droit. Elle s'arrêta net, surprise, et se retourna vers Issac qui était toujours assis sur le lit.
-"Vient s'il te plait..., annonça-t-il en la tirant vers lui et en l'invitant à s'asseoir de même."
Emy hocha de la tête, et se plaça à sa gauche. Il la pris doucement dans ses bras et posa sa tête dans ses cheveux. Il huma son odeur. Emy posa aussi sa tête, mais sur son torse. Elle pouvait sentir la colère de son âme-sœur diminuer à son contact. Après un certain moment, Issac ouvra la bouche.
-"Je te promet de te protéger au péril de ma propre existence."
Emy releva la tête relativement vite, étonnée, avec de gros yeux.
-"Personne ne te ferra de mal, je te le promet, rajouta-t-il.
-Pourquoi tu me dis ça ?, demanda Emy dubitative.
-Je t'aime Emilia Light, je suis désolé de tout le mal ou les colères que je t'ais fait subir, tu es ma raison de vivre maintenant.
-Oh Issac, ne t'inquiète pas, il ne m'arrivera rien.
-Si tu meure, je ne sais pas de ce que je deviendrais, je ne peux plus vivre sans toi.
-Moi non plus, Issac, moi non plus..., murmura-t-elle."
Un fin sourire naquit sur les lèvres d'Issac, des étoiles dansèrent dans ses yeux et des papillons remuèrent dans son ventre. Il regarda dans les yeux d'Emy, qui fit de même, elle avait les larmes aux yeux. Issac passa son pouce sur une des joues de la jeune femme pour essuyer une larme d'émotion qui venait de couler.
-"Ne pleure pas, je t'en pris..., chuchota-t-il."
Les yeux de l'alpha passèrent à tour de rôle entre les yeux de son amante et sa bouche. Il commença à s'approcher d'elle, quand on toqua à la porte du séjour. Il se retira brusquement en grognant une injure. Il regarda Emy, qui était perdue, une dernière fois, avant de se lever pour ouvrir la porte.
-"Encore vous !, grogna-t-il de nouveau.
-Encore moi, dit la femme fatale en se permettant de rentrer sans permission.
-Que faîtes-vous encore ici ?,s'énerva une nouvelle fois l'alpha en insistant sur le "Encore".
-Je viens seulement pour mademoiselle Light, pas pour vous Monsieur Sanders, lui répondit-elle."
Elle lui fit dos et se dirigea vers Emy, toujours assise où elle était précédemment. Madame Florato avait un petit carnet en cuir avec un effet dentelle, dans la main et lui tendu avec un sourire forcé.
-"Qu'est-ce ?, marmonna l'âme-sœur d'Issac.
-Cela vient de votre mère Mademoiselle Light."
Emy caressa le carnet de son fin index et répéta en murmurant " de ma mère...", elle l'ouvrit prudemment et regarda la première page.
" Carnet appartenant à Cathia Light pour son rayon de soleil."
Emy trouva cela bizarre, jamais sa mère ne l'avait surnommée "Son rayon de soleil", elle l'appelait plutôt "chaton", "Nini", "Mon cœur", mais jamais "mon rayon de soleil." Elle décida de continuer sa lecture.
" Emilia, si tu lis ce carnet, c'est qu'Ombrella te la passé... Mon rayon de soleil, je dois d'abord te prévenir qu'il y a des personne mal intentionnées partout, je dis bien partout , ne fais confiance qu'à Ombrella, c'est la seule personne sur qui tu peux compter. Tu as appris l'existence du monde surnaturel il n'y a pas longtemps, et pis sans doute, la prophétie dans laquelle tu es l'élue..., lit-elle dans sa tête.
-Vous devriez lire la dernière page Mademoiselle Light, la coupa Madame Florato dans sa lecture."
Emy releva la tête et fronça des sourcils.
-" Vous l'avez lu ?, trancha-t-elle.
-Euh... non, c'est...c'est... Votre mère qui me la dit."
Emy hocha la tête d'approbation, mais elle n'en était pas plus convaincus. Tandis que son âme-sœur tordait du visage la femme fatale, qui ne laissait la moindre émotion transparaitre, par manque de confiance envers elle. Emy se remit à la lecture sur la dernière page.
"Emilia, je t'en pris, aide Ombrella à exterminer la vermine de ce monde, élimine-les sans la moindre émotions, sans le moindre sentiments. Qui sont-ils ? Ombrella, ma plus fidèle amie te le dira, je ne peux pas prendre le risque que ce carnet tombe dans de mauvaises mains.
-Qui sont-ils ?, demanda Emy.
-Une véritable vermine, annonça-t-elle calmement.
-Oui, mais qui ?.
-Ils sont très proches de toi, il y en même un dans cette pièce...
-Issac !, hurla Emy en se levant et en faisant tomber le carnet."
Avec cette phrase, Ombrella Florato sorti un pistolet de sa poche de sa veste cintrée et le pointa sur Issac. Ce dernier recula de surprise, mais reprit son calme.
-"Emilia, ne t'inquiète surtout pas, elle n'est pas capable se tirer, provoqua-t-il la femme fatale."
Mais la femme ne fut pas de cette avis et tira dans l'épaule de l'alpha. Emy courut rapidement vers son âme-sœur qui se tenait l'épaule.
-"Pourquoi ?, demanda Emy, paniquée.
-Emy, commença Issac, elle n'a jamais été l'amie de ta mère, c'est elle la commanditaire de l'assassinat de ta mère, elle a toujours voulue sa place de présidente.
-Pas si bête qu'on ne le croit, ce petit loup, cria la femme fatale, ta mère m'a tout pris, mon poste, mon centre, ton père, TOUT !. j'étais amoureuse de ton père !, mais il a fallut que ta petite sainte nitouche de mère se pointe, pour avoir le monopole de ton cher père !, jamais il ne m'a vu après elle, on était meilleurs amis, lui et moi, dès qu'elle fût arrivée, je n'existais plus ! Cathia par-ci, Cathia par là, Mais Ombrella adieu ! Avec ton père on devais créer un centre, tout les deux, que tout les deux, mais non ! c'est avec ta mère qu'il l'a créer !...."
Pendant que Madame Florato hurlait, Issac sentit ses compagnon, haletants, devant la porte, il ordonna à Ryan par la pensée, de ne pas bouger et d'attendre. Issac allait faire sortir Emy pour qu'ils la mettent en sécurité. Malgré que son bêta lui cria sa par pensées.
-"Ecoute, tu vas vite sortir en courant de la chambre, ils t'attendent, je vais l'occuper, chuchota-t-il à l'oreille de son amour, tandis que le femme fatale hurlait toujours sans s'occuper d'eux.
-Quoi, mais tu es fou, elle peut te tuer, elle..., paniqua Emy"
Issac la coupa en l'embrassant.
-"ne t'inquiète pas, je vais survivre...
-Mais tu es déjà blessé, on peut pas te laisser seule avec elle..."
Issac la ré embrassa pour la calmer.
"-Fait moi confiance, je t'aime."
Emy hocha la tête et se leva pour courir rapidement hors de la chambre, tandis qu'Issac attaqua la femme en l'empêchant de tirer sur son âme-sœur.
Lorsqu'elle sortit de la chambre, Scott la pris dans ses bras et l'emmena dans les couloirs du centre, cependant elle entendit un coup de feu en arrivant vers un hélicoptère. Les larmes coulèrent sur ses joues. Quel ne fût pas sa surprise de voir son père piloter l'engin, mais elle n'en pis compte, trop préocupée, l'importance pour elle : C'était Issac. Dans l'appareil, elle éclata en sanglot.
- "Issac !, Issac, cria-t-elle."
Ryan la pris dans ses bras, malgré qu'elle essayait de se débattre et de sortir de l'appareil. Elle tapait dans les vitres.
"-Calme-toi, Emilia !, on va venir le chercher et tout cela sera fini, je te le promet, l'obligea-t-il à la regarder. "
Emy se calma de fatigue, n'ayant plus de force, elle commença à fermer les yeux pour s'endormir.
-"Je t'aime aussi Issac..., murmura-t-elle en plongeant dans un sommeil profond."
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Bonjour à tous ! Voici le chapitre 40 ! changement de situation, on dirait que la semaine d'entrainement est tombée à l'eau...
Comment va être la suite ? Dans ce chapitre, il y a énormément d'indices pour la suite, mais aussi du suspens ? Issac mort selon vous ?
Est-on proche de la fin ? A découvrir ...
Merci de votre soutien, je vous aime !
Chapitre non corrigé, correction ultérieurement.
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