chapitre 19✔

Pdv de Federik

Je ne sais pas pourquoi mon frère se comporte mal depuis quelque temps mais ma priorité tout de suite c'est ma belle qui s'est enfermée dans sa chambre. J'ai peur qu'elle ne décide de partir à cause de l'attitude de ma famille je ne leur pardonnerai pas si je passe à côté de cette chance d'être heureux avec cette femme.

Assis dos à sa porte j'essaie de lui faire ouvrir la porte, je l'entends pleurer ce qui me donne envie de défoncer cette maudite porte mais je ne veux pas la brusquer, je sais que mon frère lui a rappelé ce connard que j'ai fait enfermer pour des nombreuses années.

- Bruna s'il te plaît ouvre-moi !

Aucune réponse je commence à sérieusement m'inquiéter et ne pas pouvoir l'avoir dans mes bras me rend fou, je décide de lui confier quelque chose d'important. Je ne sais pas si elle prendra peur ou si elle me croira. C'est vrai qu'on ne se connaît pas depuis longtemps mais je veux continuer à la découvrir chaque jour un peu plus, c'est naturel pour moi de rigoler avec elle, de vouloir l'embrasser à chaque fois que je la vois et la protéger des autres même de ma famille.

- Je sais qu'il est tôt pour te dire ça. Mais ça fera bientôt deux mois qu'on se connaît et je peux te dire avec sincérité que je nous vois ensemble plus tard. Une vie à deux parce que, oui Bruna, j'ai des sentiments pour toi.

Un silence me répond. Déçu, je me lève pour rentrer dans ma chambre mais avant de fermer la porte une main se pose doucement sur mon dos.

- Moi aussi je t'apprécie énormément sinon je ne serais pas là avec toi mais... Mais... Je la prends dans mes bras

- Chut ne pleure pas, c'est un idiot, on va à la fête foraine ? Elle hoche la tête en guise de réponse. Va mettre une bonne paire de chaussures pour la journée, j'arrive.

***

Un mois plus tard...

Malgré un mois semé d'embûches on a pu concilier nos deux vies ensemble, elle avec son travail à l'hôpital et moi avec mes responsabilités royales. Ça fait un mois que les médias nous suivent pas à pas depuis le jour de l'achat de la voiture, au grand désespoir de ma famille.

Ça fait trois mois jour pour jour qu'on devient de plus en plus complice, je peux le dire haut et fort j'ai des sentiments pour elle. Nous ne sommes pas officiellement en couple mais je fais tout pour. Aujourd'hui, je l'emmène manger au restaurant pour la première fois depuis qu'on est ici, refusant catégoriquement toutes manifestations publiques, j'ai finalement réussi à la convaincre.

Je suis devant les escaliers à l'attendre tout en parlant à Oskar par message, même s'ils continuent à communiquer entre eux, je sais que son ami lui manque alors demain il sera là pour elle mais aujourd'hui c'est notre soirée. Je relève la tête en entendant des bruits de pas, elle se présente face à moi vêtue d'une magnifique robe moulante rouge accompagnée d'une paire d'escarpins, ses cheveux coiffés dans un chignon décoiffé lui va à merveille, légèrement maquillée Bruna me sourit, un sourire qui illumine mon cœur.

- Tu es magnifique !

Rougissant légèrement, elle s'avance vers moi posant sa main dans la mienne.

- Merci toi aussi tu es très élégant dans ton costume.

Main dans la main nous partons vers la limousine, on s'installe et quelques minutes plus tard la voiture part en direction du restaurant. Une fois arrivé, je l'aide à sortir de la voiture pour nous rendre à l'intérieur. Le maître d'hôtel nous accueil chaleureusement avant de nous installer à une table éloignée de tous, quelques personnes nous regardent mais Bruna n'y fait pas attention elle me parle de l'une de ses journées de travail.

- Il était insupportable mais l'important c'est qu'il soit sauvé ! Me dit-elle en parlant d'un patient peu respectueux.

- Madame, Votre Altesse !

J'aide Bruna à installer avant d'en faire de même, Gustave l'homme qui nous a accueilli appel un serveur nommé Paul, un jeune homme habillé en noir et blanc vient vers nous un sourire aux lèvres.

- Bonjour je suis Paul, voici les cartes ! Nous présente-t-il avant de s'éclipser, il revient quelques minutes plus tard avec une carafe d'eau. - Avez-vous choisi le vin ?

- Oui un vin blanc s'il vous plait ! Et repart aussi vite.

- Alors que manges-tu ?

Un sourire malicieux se crée sur ses lèvres, la nourriture et elle sait une histoire d'amour.

- Alors, je voudrais, une salade à l'entrée, une côte de bœuf accompagné de sa purée de pommes de terre à la noix muscade et en dessert un gâteau au chocolat avec beaucoup de chantilly !

Je rigole en la regardant parcourir sa carte.

- Et toi ?

- Pareil que toi !

Elle me sourit joyeusement avant de reprendre ses anecdotes sur son hôpital, je suis heureux de la voir rayonnante comparé à la personne que j'ai rencontrée au village. Nous passons notre soirée à discuter de notre jeunesse respective, des anecdotes plus ou moins drôles, c'est naturel pour nous de se parler même des choses humiliantes, malgré les regards et les murmures des gens, pour nous, nous étions seuls.

***

Après voir fini de monter les escaliers je pars dans ma chambre avec ma princesse endormie dans mes bras, elle est si mignonne que j'ai préféré la porter mais en arrivant en haut des escaliers j'avais une idée en tête parce que ce soir plus que les autres soirées je la veux dans mes bras pour toute la nuit, une fois arrivé devant ma porte je l'ouvre doucement avant d'entrée à l'intérieur, je pose Bruna sur mon lit j'enlève ses talons puis je me dirige vers sa tête pour défaire son chiffon, je reste près de son visage pour la regarder encore un peu, j'ai l'air d'un psychopathe, je sursaute quand ses yeux moqueurs s'ouvrent.

- Ce n'est pas ma chambre ça !

Je comprends que cette jolie femme allongée sur mon lit ne dormait pas vraiment. Je me jette sur ses lèvres tel un fauve, un gémissement s'échappe de celle-ci, ses mains se placent sur mon cou me tirant vers elle, je suis allongé sur elle sans même lui faire mal ses hanches bougent sensuellement me faisant grogner de satisfaction, ma bouche glisse sur son épaule j'y dépose un baiser puis continu ma route pour embrasser son cou délicieux elle frémit basculant sa tête en arrière, ses lèvres entrouvertes m'invitant à m'en emparer, bordel elle est sublime, elle n'imagine pas à quel point je peux la désirer.

- J'ai envie de toi !

***

Magnifique, est le seul mot qui me vient en tête au réveille, la voyant endormie sur mon torse, je lui caresse l'épaule attendant qu'elle se réveille d'elle-même.

- Salut ! Me dit-elle en portant sa main gauche sur ses yeux tout en déposant un baiser sur mon torse ce qui diffuse des milliers de frissons partout dans mon corps, j'aime cette sensation.

- Bien dormi ?

- Très bien même, une nuit formidable !

Mon cœur se gonfle de bonheur, heureux que cette soirée est été aussi parfaite pour elle que pour moi. L'amour est un sentiment profond, mes sentiments grandissent chaque jour un peu plus. C'est un délicieux cadeau que j'ai reçu !

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