Eux.

Il était huit heures trente et je décidai de me lever de la terrasse du café dans lequel j'étais assise et me dirigeai vers la mairie de New Eastside. Les quartiers de celle-ci était vraiment beaux, il y pullulaient des tas de personnes bien habillées et les affaires avaient l'air de marcher ici, pour les petites boutiques, les restaurants et autres mais j'en passe.

La mairie de New Eastside était vraisemblablement cachée et elle n'était pas facilement trouvable. Je pris plusieurs tournants avant d'arriver au Woodstuck street ou je devais prendre à gauche puis traverser le grand carrefour.


Je soupirais déjà de lassitude. J'étais devant une carte du quartier de New Eastside et je détestais le fait que cette ville soit si grande. Je m'assied alors sur l'un des bancs près de la carte. Je me mets la tête entre les mains, j'avais besoin devacuer. Je marchais depuis des heures et le froid commençait à m'obstruer les pores. Il était environ huit heures quarante-cinq. Je demandais mon passage à une jeune femme qui tenait un petit garçon par la main. Elle me dit qu'elle s'y rendait elle aussi et que, bien heureusement, elle était véhiculée. Nous avons bien discuté.

Elle m'appris qu'elle s'appelait Ino Yamanaka, Qu'elle était styliste et qu'elle devait à tout pris se rendre à Konoha. Je ne connaissais pas du tout Konoha mais je savais au moins qu'elle était située au Japon. Non que je l'avais étudié cette ville, Mais le nom était typiquement Japonais et aucune ville asiatique n'avait autant de sonorités Japonaises. Je ne pouvais pas lui demander pourquoi, on ne se connaissait que maintenant. Mais comme elle était volubile, elle me le dit avant même que je ne le lui demande.

__ À vrai dire j'ai vraiment peur...

__ Pourquoi ? ~ C'était sorti tout seul.

Je voulais savoir pourquoi elle avait peur. Elle sortait d'une bonne famille, elle avait l'assurance d'une déesse quand elle m'avait abordée. Pourquoi quand il s'agit de ça, elle prend peur ?

__ Parce que ... Je vais revoir le père de mon fils. Je ne sais pas comment il a fait pour nous retrouver...

__ Vous retrouver ? ~ Demandai-je, tout d'un coup curieuse.

Elle m'expliqua alors qu'elle était partie avec son fils, remplie de colère lorsqu'elle apprit que son fiancé voyait une autre femme. Elle avait sauté dans le premier avion en partance pour New Eastside, à Chicago. Ensuite elle avait voyagé un peu partout dans le monde en laissant son fils à son meilleur ami, Shikamaru Nara et à sa femme qu'elle ne connaissait pas personnellement, pour son travail. Mais maintenant, il fallait qu'elle rentre chez elle et sa bêtise avait créée beaucoup d'ennuis à ses parents car si elle s'était fiancée à Sai Sonobe, c'était en premier lieu pour l'alliance entre les deux entreprises des fiancés. Elle pensait qu'elle était en tord mais moi, je pensais le contraire. Elle avait le droit de faire ce qu'elle voulait comme Sasuke avait eu le droit de me quitter pour faire plaisir à ses parents.

__ Nous y voilà.


La mairie était assez grande. Lorsque je voulu rentrer, Ino me demanda mon numéro mon numéro de téléphone. Je le lui donnai ; elle pourrait m'être utile lorsque je chercherais un second travail. Pour les factures. On ne sait jamais. La dame du combiné comme j'aimais à l'appeler me joignit cette fois-ci sur mon téléphone. "Elle avait engagé le F.B.I ou un service d'agents secrets ou quoi ? Elle avait toutes mes coordonnées !" Je penserais à lui demander comment elle faisait si jamais je la vois pour de vrai. Elle me dit qu'elle était dans un bureau au premier étage.

SU-PER.

Lorsque J'appuyai sur un bouton de l'ascenseur, une personne lambda qui passait par là me dit que celui-ci était en panne. Je lâchai un gros "Putain" et je me dirigeai vers les escaliers de cette foutue mairie. Il y en avait pour une quinzaine de minutes au moins. J'étais au bout de ma vie lorsque je vins à bout de la dernière marche. La dame du combiné qui s'appelait Mebuki, elle me l'avait dit, se trouvait dans le bureau 78-AB. Je toquai à la porte et entendis un "Entrez !". Ce que je fis.


J'admirais l'élégance des lieux. C'était chic et moderne. Je n'avais jamais rien vu d'aussi beau, enfin à part la décoration du bureau de Madame Hatkins, directrice de l'école de Sarada ou encore celui du bureau de Monsieur Otto, le directeur de l'hôpital public dans lequel je travaillais. Il utilisait l'argent recueilli non pas pour payer les employés mais pour se remplir la panse.

Mais nous n'avions pas notre mot à dire depuis le départ de l'ancien directeur, Monsieur Tetsuya. Et je n'avais pas du tout envie d'une réduction de salaire car déjà je vivais assez bien et assez mal, en même temps. Je ne voulais pas non plus vivre dans la super précarité.


Je vis un homme assis de l'autre côté du bureau. Il était assez enrobé, il était blond et il semblait s'étouffer dans son ensemble motif python. C'était moche mais c'était cool. Enfin sut une autre personne. Ses lunettes étaient rondes et il avait un sourire mauvais. Ses dents pointaient vers le sol et il avait l'air d'un chien. Et soudain, orientant mon regard vers une autre personne, la seule autre personne présente dans la pièce, soulignons le , il y avait Mebuki. Du moins je pensais.

La dame du combiné étais assise sur la chaise de droite en face du bureau et avait à présent reporté son dévolu sur ma personne. Tout le monde me regardait. Enfin, eux deux. Mebuki était vêtue d'un tailleur blanc et avait des lunettes rondes. J'aperçois des larmes perler au coin de ses yeux. Qu'est ce qu'elle a ? Elle n'a quand même pas vu en moi sa fille perdue depuis vingt huit ans ? Ça commence à devenir bizarre, tout ça. Ça sent le déjà vu. Comme dans les téléfilms Novelas que je déteste, sois dit en passant, où un certain Santiago Pérez de quinze ans retrouve sa fille perdue depuis cinquante quatre ans. Et moi je n'aimais pas du tout les clichés. Si bien que je les regardais en mode WTF. J'avais la forte envie de sortir d'ici et de mettre mes écouteurs et d'écouter bien entendu Brenda's got a baby.

__ Vous êtes sûre que c'est elle, Madame Haruno ? ~ Dit le gros plein de soupe qui s'appelait en fait Monsieur Denise. Denise ? Drôle de nom pour un ... homme. Il n'y a pas erreur sur la personne ? C'est bien votre fille ?

Qu'est ce que je disais ? J'ai envie de disparaître comme Psy et de danser Gangnam style aussi. Mais qu'importe. Je les regarde bizarrement.

__ Effectivement. Bon, merci mais je rentre chez moi. ~ Dis-je avant de faire demi-tour.

__ Attend ! Je... Je suis sûre que je ne fais pas erreur. ~ Dit la dame du combiné. Quand je t'ai vu à Fairyland Nursery School, j'ai tout de suite su que c'était toi, celle que nous avions abandonné à contre coeur vingt huit ans plus tôt. Puis tu as dis que tu t'appellais Sakura Haruno et que tu étais née en Mars 91. J'étais heureuse car c'était toi.

__ Pourquoi. Pourquoi s'intéresser à moi maintenant ? Pourquoi avoir joué l'égoïste ? ~ Dis-je, froide car j'avais l'intention de lui prouver qu'elle était devenue insignifiante. Depuis toute petite j'avais besoin de toi, de vous. Mais maintenant je me dis que j'aurai du ne jamais vous connaître. Pardon te connaître car je doute fort que ce ... monsieur soit mon père.

__ Je sais... Je suis vraiment désolée, Sakura. Je t'ai abandonnée alors que tu avais le plus besoin de moi. Mais j'étais jeune, j'étais malenpoint. ~ Dit-elle en larmes. Ton père et moi avons décidé de te chercher, lorsque nous aurions les moyens de vivre dans l'opulence avec toi. Le projet à tardé mais maintenant, nous sommes réunis. Et si tu ne veux plus jamais avoir affaire à nous, je te comprendrais.

D'un côté, je voulais être égoïste avec tout le monde mais je voulais vraiment retrouver mes parents. Savoir qu'ils étaient riches était un tantinet réconfortant. Peut-être que Sarada aurait de quoi aller dans de bonnes universités, de quoi vivre bien si jamais j'accepte cette offre. Car Oui, je ne les considérais pas comme ma famille. Du moins pas maintenant, pas encore. J'allais être égoïste, j'allais faire passer mes besoins financiers et matériels au devant de mes sentiments, j'allais accepter de vivre dans l'opulence. En lui répondant que je voudrais bien les connaître.

__ Qu'est ce que j'y gagnerai ? Tu penses que c'est de l'argent qu'il me manque ? ~ Dis-je, mal assurée. J'ai tout ce qu'il me faut.

Am i a liar ? No, of course !

__ Moi non, il me faut ma fille car après toi, je n'ai personne d'autres comme enfant. ~ Dit-elle, sincère.

J'étais tout de suite mal à l'aise. Cette femme regrettait beaucoup son geste. Je décidai de l'accepter comme ma mère, car nous avions déjà des liens de sang car moi aussi je voulais une mère. Pour la soulager elle, pour tout les efforts qu'elle a fait pour me retrouver.

__ J'accepte.

__ Oh merci mon enfant ! ~ Dit-elle en se jetant sur moi et en me faisant un câlin. Je la serrai elle aussi dans mes bras.

Peut-être que je l'accepterais plus vite que je ne le croyais.

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