CHAPITRE 20

Mon nez niché dans son cou, j'humais son délicieux parfum. J'avais encore envie de l'embrasser. J'avais envie de sentir ses lèvres contre les miennes, encore une fois. J'avais envie de réveiller les papillons qui dormaient dans mon ventre. Mais j'avais peur d'en demander trop.

Je levais le regard vers Harry qui lui, me regardait avec un doux sourire. 

La lumière de la lune éclairait son profil droit, glissant dans ses boucles sombres. Ses douces lèvres roses étaient étirées en un magnifique sourire, révélant ses belles fossettes.

Il était si beau.

Mes yeux s'arrêtèrent sur son grain de beauté qui était à la naissance de sa joue droite. C'est dingue de penser que j'aimais même un simple grain de beauté!

Finalement, pas aussi simple que cela puisque qu'il était à Harry.

« Tu aimes ce que tu regardes? » me demanda-t-il avec un sourire, brusquement.

Je sentis mes joues changer de couleur. Je pivotais rapidement, me mettant dos à lui toute honteuse.

« Non. » dis-je rapidement.

J'entendis son doux rire me jouer une belle musique à l'oreille, ce qui fit envoler ma honte en un claquement de doigts.

Je sentis ses mains voyager le long de ma taille, collant mon dos contre son torse avec force. Il posa son nez contre ma nuque laissant son souffle chaud caresser ma peau.

« Menteuse. » murmura-t-il.

Il déposa un doux baiser sur la peau sensible de mpn cou à la fin de sa phrase, me faisant frissonner.

« Je-je ne mens pas. » dis-je difficilement.

« Pardon? Je n'ai pas bien compris ce que tu viens de dire? » Il riait.

« Se moque-t-il de moi? » pensais-je aussitôt.

« Non sans blague. » s'indignait ma conscience.

Je me défis de son emprise, me mettant face à lui, laissant un espace entre nos deux corps.

« Je ne suis pas une menteuse. » dits-je, sûre de moi.

« Attention Pinocchio, ton nez s'allonge. »

« Tais-toi veux-tu? Et arrête d'avancer, reste où tu es! » dis-je, en mettant mes mains devant moi.

Il rigola, me voyant agiter mes mains devant moi comme une débile.

« Tu sais que tu as l'air d'une idiote comme ça, Bella? » Dit-il amusé.

« Bouge plus, je t'ai dit! »

« Aw Pinocchio, pourquoi es-tu si méchant avec moi? » dit-il avec une adorable moue.

Avant que je ne puisse répliquer il encercla mon poignet de ses longs doigts fins, me tirant vers lui. Je virevoltais jusque dans ses bras en quelques secondes. Il plaça alors rapidement une main dans le bas de mon dos, exerçant une pression avec celle-ci, me gardant tout contre lui.

« Voilà qui est mieux. » dit-il avec un sourire.

Je l'observais, le souffle coupé. Il était vraiment perturbant. 

Il esquissa un sourire avant de laisser ses doigts caresser la peau de ma joue avec désir. Son toucher brûlait ma peau faisant bouillir mon corps entier.

« Alors ma jolie petite menteuse, tu m'as bien dit qu'avec un baiser on peut savoir ce qu'on ressent réellement pour la personne avec qui on le partage, n'est-ce pas? »

J'hochais positivement de la tête le fixant toujours, hypnotisée par ses yeux et envoûtée par sa voix incroyablement grave et calme.

« Bien. Qu'est-ce que tu en conclus maintenant? »

« Que je t'aime. » pensais-je automatiquement.

Je restais pétrifié devant lui, totalement perturbée par sa question. 

« Que dois-je lui dire? » Pensais-je, cherchant désespérément une réponse. Je ne pouvais tout bonnement pas lui dire que je l'aimais!

« Ne lui dis surtout pas la vérité, il pourrait très bien se jouer de toi. » me prévenait ma conscience qui malgré tout se méfiait toujours.

« Et bien, je-.., que je... »

Il explosa de rire, me voyant totalement paniquée. 

« Tu es tellement innocente. » dit-il en se calmant, gardant tout de même un sourire au coin des lèvres, amusé par la situation. 

« Et c'est une bonne chose? » Demandais-je brutalement, ce qui le surpris.

«  Peut-être. » 

J'observais ses yeux, ses longs cils papillonnant dans des mouvements incroyablement hypnotisants.

Ceux-ci chutèrent soudainement sur sa montre qui affichait une heure dix du matin.

« Nous devrions rentrer maintenant, il se fait vraiment tard. » dit-il tout en détachant ses bras de ma taille.

Il se retourna, commençant à marcher vers le chemin qu'on avait emprunté un peu plus tôt. Je le suivis sans dire un mot de plus, essayant de réaliser tout ce que je venais de vivre.

La lune nous éclairait et se posait magnifiquement sur Harry, lui donnant un effet de lueur. On aurait dit un ange qui venait de descendre du ciel. 

Je me surpris à regarder sa main bouger au gré de sa marche, au niveau de ses hanches.

Je voulais la tenir. Je voulais y glisser la mienne. Je voulais sentir la chaleur de la sienne contre la mienne.

Je me mordis la lèvre, chassant cette idée et préférais le suivre sans tenter quelque chose.

On arriva plus rapidement que je le pensais au vélo qui n'avait pas bougé. Harry grimpa dessus, prenant le guidon en main. Il me jeta ensuite un regard interrogateur remarquant que je restais immobile.

« Tu montes? »

Je grimpais timidement derrière lui et nouais mes mains sur son ventre avant qu'il enfourche le vélo à toute vitesse, reprenant son fameux jeu de jambes.

Je posais ma tête sur son dos, fermant les yeux, rattrapé par la fatigue.

Après quelques minutes de voyage, Harry s'arrêta. J'ouvris les yeux doucement avant de les frotter vigoureusement en baillant. Je vis alors Harry afficher un sourire, son regard rivé sur moi. 

« Pardon. » dis-je en réalisant que je venais de bailler sans mettre ma main devant ma bouche.

Il ria légèrement.

« C'est incroyable! Tu es même jolie quand tu bailles comme un lion. » Il ria encore.

« Arrête de rire, ce n'est pas drôle. » dis-je en tapotant son épaule.

« Oh que si. » répondit–il avec un sourire.

Je baillais une deuxième fois, cette fois en prenant bien soin de mettre ma main sur ma bouche, ce qui le fit sourire. Je posais ensuite mon regard autour de nous et remarquais qu'on était devant ma maison.

Je fis un bon, me redressant devant le vélo.

« Mais on est devant chez moi! Mes parents peuvent nous voir Harry, tu prends un trop gros risque! » J'hurlais presque.

Il déposa son vélo contre le trottoir pour se positionner en face de moi. Il posa ensuite délicatement ses mains sur mes joues en plantant ses magnifiques yeux dans les miens.

« Calme-toi Bella. À cette heure-ci, je suis sûr qu'ils dorment profondément. Et puis, je ne pouvais pas te laisser marcher toute seule à cette heure-ci dans les rues sombres.  »

Il caressa tendrement ma joue droite avec son pouce. J'esquissais un faible sourire, m'efforçant de ne pas rougir.

« Va retrouver ton lit, je sais qu'il te manque. » Dit-il avec un sourire.

« Pas autant que toi. » dis-je sans réellement réaliser les mots qui sortaient de ma bouche.

Il haussa un sourcil surpris avant de sourire.

 « Je ne suis pas encore parti, comment je peux déjà te manquer? » Il souriait.

« Je ne sais pas. »

Il esquissa un doux sourire avant de déposer un baiser chaud sur mon front avec tendresse.

« Tu as juste un petit jour à attendre, petit coeur. »

J'hochais de la tête faiblement. Il pressa mon nez entre ses deux doigts avec un sourire malicieux, ce qui me fit rire.

« Tu es tellement mignonne. Tu es déjà accro à moi. »

« Qu-quoi? Pas du tout! » dis-je en le poussant et en fronçant les sourcils.

Il ria avant de se rapprocher une nouvelle fois de moi.

« Bonne nuit petit coeur. » dit-il en déposant ses lèvres contre ma joue.

« Bonne nuit. » dis-je avec un petit sourire.

Il esquissa un sourire avant de remonter sur son vélo. 

« Fais de beaux rêves. » Il posa son pied sur la pédale. « De moi bien sûr.  »

Sa paupière tomba dans un clin d'oeil avant qu'il enfourche son vélo. Je le regardais s'éloigner silencieusement alors que mon coeur s'affolait dans ma poitrine.

 « Quoi? » Cria Camille faisant résonner sa voix dans la cafétéria, attirant tous les regards curieux.

« Chuuut. » dis-je en mettant mon doigt devant ma bouche comme une idiote pour la faire taire.

«  Comment tu veux que je me calme Isabella Marie Geneviève? Vous vous êtes embrassés bordel de merde ! » dit - elle en agitant ses mains au-dessus d'elle.

Je grimaçais à l'entente de tous mes prénoms.

« Ugh. Es-tu obligée de dire tous mes prénoms? C'est tellement,....moche. »

« Je n'arrive pas à y croire. » dit-elle en mettant ses mains sur ses joues, les écrasant en faisant les gros yeux, totalement abasourdie.

« Moi non plus. » avouais-je avec un petit sourire.

Elle me regarda brusquement. Soudain un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Je fronçais les sourcils suite à son changement d'attitude soudain.

Elle s'affala un peu plus sur la table, me fixant avec un regard taquin.

« Alors..., c'était comment? » Demanda-t'elle en agitant ses sourcils de haut en bas de façon suggestive.

« Magique. »

« Tu es tellement mignonne, tu me donnes envie de te faire pleins de bisous avec ton petit sourire et tes yeux qui pétillent. »

« Camille! » dis-je, gênée.

Elle ria avant de piocher dans son assiette afin d'attraper un bout de viande qu'elle porta à sa bouche. Je la regardais, un sourire aux lèvres, amusée de son attitude.

Soudainement, je vis ses yeux s'illuminer alors qu'elle se penchait une nouvelle fois sur la table, rapprochant son visage du mien.

« C'était un baiser genre "je suis très timide alors je pose juste mes lèvres sur les tiennes" ou un baiser "t'es un putain de canon, j'ai envie de t'arracher tes vêtements et de te prendre là maintenant"? » demanda-t'elle avec un sourire malicieux.

« Camille! » Dis-je, les joues en flammes.

« Quoi? Je demande c'est tout! » Elle me regarda avant de reprendre. « Alors? »

«  Le premier. » dis-je timidement.

« Aw c'est trop mignon. » dit-elle en se tortillant sur sa chaise. 

Je jetais un regard autour de nous, me sentant observée. Certaines personnes nous regardaient curieusement. Ils étaient, je pense, intrigués par l'attitude de Camille qui ne savait décidément pas se retenir.

« Camille, s'il te plaît, arrête, tout le monde nous regarde. » je l'a suppliais.

Elle s'arrêta brusquement et tourna son regard vers une table où des personnes nous regardaient.

« Quoi? Votre vie est tellement ennuyeuse que vous devez vous occupez de celle des autres? » grogna-t'elle sèchement, devenant presque agressive.

Rapidement, les quelques personnes qui nous regardaient retournèrent à leur occupation suite à la provocation de Camille. C'était bien la première fois que je la voyais agir comme cela et, étrangement, cela me faisait rire plus qu'autre chose.

« Tu n'étais pas obligée de leur parler comme ça. » je ris.

« Ils n'étaient pas obligés de nous regarder comme si on était des singes de laboratoire. Si ils ne voulaient pas que dis-jee ça, ils avaient qu'à s'occuper de leur petites fesses au lieu de faire les curieux comme ça. »

Je travaillais depuis plusieurs jours sur mon tableau qui commençait à prendre forme peu à peu. C'était la première fois que je passais autant de temps sur une de mes peintures, ce qui étonnait ma mère qui était l'une des mes premières admiratrices.

J'ajoutais différents tons de bleu à la mer que j'avais peinte pour la rendre plus réaliste. Je tournoyais mon pinceau dans mon verre d'eau pour prendre un ton de bleu plus foncé. Je posais la peinture en tirant légèrement la langue, totalement concentrée. 

Je pris un peu de recul et observais ma peinture. Je pinçais mes lèvres entre elles, réfléchissant.

« Chérie, nous passons à table! » Cria ma mère d'en bas.

« J'arrive! »

Je posais mon pinceau et pris ma palette pour la poser dans mon lavabo rempli d'eau afin que la peinture ne sèche pas. Je sortis ensuite de ma chambre, descendis les escaliers et me dirigeais dans la salle à manger.

Mon père était déjà assis, prêt à passer à table, son portable à la main. Je tirais ma chaise silencieusement et m'installais sur celle-ci sans dire un mot.

Je n'aimais pas agir comme cela avec lui. Cette situation me pesait. J'avais toujours eu l'habitude d'être proche de mon père et là c'était à peine si on se parlait.

« Voilà, j'ai fait ton plat préféré. » dit ma mère à mon père avec un sourire.

Je gigotais sur mon siège, mal à l'aise. 

« Merci, mon amour. Ça sent divinement bon. »

Mon père se redressa légèrement, servant ma mère avant de poser son regard sur moi.

« Peux-tu me passer ton assiette, Isabella ? »

C'était si froid, sans attachement. Il me parlait comme si j'étais une parfaite inconnue. Et ça me faisais mal.

Je lui tendis mon assiette, qu'il prit dans sa main, me servant du délicieux plat que ma mère avait préparé avec amour. 

« Bon appétit. » dit ma mère toute heureuse.

« Bon appétit, et merci pour ce repas. » rajouta mon père.

« Bon appétit, et merci maman. » dis-je avec un petit sourire.

Je piochais dans mon assiette, me délectant du plat.

Je finis mon assiette rapidement, bus une gorgée d'eau et m'essuyais la bouche méticuleusement. Je m'excusais auprès de mes parents les prévenant que je sortais de table. Mais ma mère m'interpella avant que je me redresse pour quitter la table.

« Jeudi ton père et moi avons un rendez-vous avec Mr Lopez, tu seras donc toute seule à la maison. On sera de retour vendredi après-midi dans les environs de quatorze heure. Je compte sur toi pour rester sages et ne pas inviter des amis. »

« Oui maman. »

« Richard passera pour voir si tout va bien dans la soirée de toute façon. »

« Bien. »

Mes parents avaient confiance en moi, là n'était pas le problème. C'est juste que j'étais leur seul enfant et que par ce fait ils voulaient me protéger. Ils voulaient que je sois en sécurité à chaque instant de ma vie. Et donc, quand ils partaient, ils demandaient toujours à notre voisin Richard de passer me voir pour s'assurer que tout aille bien. Cela les rassurait.

Ils avaient toujours fait cela alors à force j'avais pris l'habitude et je trouvais cela même tout naturel.

J'étais dans une salle de sport qui était non loin de mon école car j'avais eu une subite envie de faire du sport quand mes yeux s'étaient posés sur mon ventre en sortant de la douche lundi. J'avais alors préparé mes affaires pour aller à une salle de sport après mes cours avec Camille qui avait accepté avec joie de m'accompagner. Mais j'étais loin d'imaginer qu'elle avait accepté juste pour se rincer l'oeil.

Alors que je courrais sur un tapis, je voyais Camille observer un blond qui soulevait des haltères droit devant nous. Je soufflais tout en souriant. Elle était incroyable.

« Je donnerais beaucoup pour toucher rien qu'une seconde son beau torse. » dit-elle, rêveuse.

« Je pensais que tu voulais perdre un peu de tes hanches.» dis-je en souriant.

« Ouais, je le voulais. J'étais prête à suer et courrir comme toi sur ce beau tapis, mais j'avais pas prévu que lui serait là. » dit-elle en l'observant.

« Et en quoi il t'empêche de faire ton sport? » Dis-je en rigolant.

« Bella! C'est évident! » me dit-elle en me montrant le beau blond avec de gros yeux. « Comment veux-tu que je me concentre avec une vue pareille? C'est totalement impossible! »

« Pourtant j'y arrive bien, moi. »

« Oui, mais toi t'es bizarre. »

Je ris de son commentaire avant d'arrêter le tapis. Je pris ma bouteille d'eau et m'installais sur le banc à côté de Camille qui admirait toujours son beau blond.

« Merci, c'est gentil. »

« Tu sais très bien ce que je voulais dire Bella. Depuis que je te connais, tu ne t'es jamais intéressée à un garçon. Je ne t'ai jamais vue regarder un garçon avec insistance car tu le trouvais beau. Le peu de fois où tu en croises, tu me dis toujours que ça ne t'intéresse pas. Crois-moi, c'est la première fois que je vois une fille aussi indifférente à la beauté d'un homme. J'ai même pensé à un moment que tu préférais les filles. » je fis les gros yeux ce qui la fit rire. 

« Tu sais pourquoi je suis comme ça. » dis-je en soufflant.

« Oui, mais à ce que je sache ton père ne t'a pas interdit de te rincer l'oeil. »

« C'est vrai.  » dis-je en rigolant franchement.

Elle esquissa un sourire avant de poser ses mains sur mes épaules.

« Alors, franchement, tu le trouves comment? Déstabilisant, n'est-ce pas? »

« Pas autant qu'Harry. » pensais-je automatiquement.

« Il est pas mal. » dis-je doucement.

«Pas mal? » Elle me regarda surprise. « Je pense qu'on ne partage pas la même définition de "pas mal" alors. » dit-t'elle, ce que me fit sourire. « Si lui, tu le trouves pas mal, je me demande comment est ton Harry.  » dit-elle avec un sourire coquin.

Je me défis de son emprise, me redressant.

« Je ne suis pas venue pour parler d'Harry et du blond qui est au fond de la salle. »  soufflais-je.

Elle gardait son sourire, sachant très bien que j'avais juste dit cela pour changer de sujet.

Je ne prêtais plus attention à elle et m'installais sur le tapis pour terminer ma séance. Je me mis sur les genoux et posais ma tête sur mes cuisses. Ma queue de cheval tombait le long de mon cou et pendait dans le vide alors que je tirais mes mains droit devant moi, gardant ma tête contre mes cuisses.

Je ne faisais pas beaucoup de sport et ça se voyait. J'étais aussi souple qu'une barre en fer.

Je continuais de m'étirer pendant que Camille se délectait de la vue qu'elle avait sur le blond qui se trouvait derrière moi.

Je me mis ensuite en position assise, écartant mes jambes au maximum pour tendre les bras loin devant moi, ma tête posée contre le tapis.

Je forçais légèrement pour essayer de poser ma poitrine contre le tapis quand j'entendis Camille s'agiter.

« Oh mon dieu, lui je le voudrais bien tous les matins dans mon lit! » s'extasia-t'elle.

Je levais les yeux au ciel avant de continuer à pousser pour m'étirer encore plus et arriver à mon but.

« Je crois qu'il vient vers nous, Bella. » Sa voix devenait plus aigüe. « Oh putain, il vient de me sourire! Je vais faire quoi? Je dois lui dire quoi? Bella, reste pas comme ça, je te dis qu'il arrive et il aura ton cul en plein dans son champ de vision! » Dit-elle, totalement perturbée.

« Je m'en contre fiche. » dis-je en continuant de m'étirer, la tête contre le tapis.

Je vis rapidement une ombre se dessiner devant moi et je soupirais. C'est vrai que ma position n'était pas très appropriée. 

« Quelle belle position tu as, petit coeur. »

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