Chapitre 17-2
Dans la pièce, nous n'entendions plus que nos souffles haletants. Je collai le bas de mon ventre contre lui, me pressai contre son sexe dur que je sentais à travers son bas de jogging. Desya s'arrêta subitement et écarta son visage du mien pour murmurer entre deux soupirs :
— Tu es une femme sage, Blue. Je ne peux pas...
Malheureusement, ses paroles n'eurent aucun effet sur moi, ce fut même le contraire. Tout le désir et la frustration que j'avais ressentis ces derniers jours affluèrent d'un seul coup. Je dirigeai ses mains sous mon tee-shirt. Au contact de ma peau, je vis son désir pour moi transparaitre sur ses traits, dans son regard, dans sa respiration. En proie à un désir qui l'empêchait de réfléchir, il articula difficilement :
— Putain, Blue. Arrête !
— C'est ce que je veux.
Je posai de nouveau mes lèvres sur les siennes.
— Tu ne pourras plus revenir en arrière après ça, tu le sais ?
— Je sais. S'il te plaît, ne me dis pas ce qui est le mieux pour moi.
Sa seconde main passa sous mon vêtement. Mes yeux se fermèrent à moitié tellement que ses caresses sur mes seins me procuraient un plaisir intense qui se propageait dans tout mon corps.
— Tu veux quoi, Blue ? J'ai besoin de t'entendre me le dire à voix haute pour que tu prennes conscience de la réalité, de ce moment qui est en train de basculer.
Je passai une main sous son tee-shirt pour caresser ses abdominaux. Il tressaillit puis ferma les yeux. Enhardie, je fis glisser ma main sur son érection. Mon geste lui arracha un grognement rauque.
— J'ai envie de toi, murmurai-je. Je veux que tu me donnes ce plaisir dont tout le monde parle.
J'accentuai la pression de ma main contre son sexe pour le convaincre de laisser ses idées et ses convictions de côté. En réponse, il pressa mes seins plus fort dans ses paumes. Je rejetai légèrement ma tête en arrière en gémissant. Desya perdit alors tout contrôle.
Dans un geste précipité, il enroula ses bras autour de ma taille et me souleva. J'enroulai mes jambes autour de ses hanches. Pendant qu'il se dirigeait vers le lit, nos lèvres se soudèrent à nouveau. Nos dents s'entrechoquaient dans ce baiser brûlant, impatient comme si nous attendions ce moment depuis le premier jour où nous nous étions rencontrés.
Il me déposa délicatement sur le bord du lit et retira mon tee-shirt, cet obstacle qui m'empêchait de m'enivrer entièrement de ses caresses. Tirant sur mes jambes, il me rapprocha de lui pour plaquer mon corps plus étroitement contre le sien. Encastrées, nous commençâmes des mouvements de va-et-vient en remuant nos bassins. Il embrassait mes seins à pleine bouche en poussant des grognements sauvages. Je voulais enlever son tee-shirt, mais ses mains m'arrêtèrent. Je savais pourquoi. La voix essoufflée, je tentai de le rassurer :
— Desya, je te donne ce que je n'ai jamais donné à personne, j'ai besoin de sentir ta peau sur la mienne. S'il te plaît. Je te veux entièrement.
Il marqua une légère hésitation avant d'accepter de retirer son vêtement. Mes doigts caressèrent son torse, ses pectoraux musclés. Desya était bâti à la perfection. Sans que je m'y attende, il me bascula en arrière et retira lentement le caleçon que je portais. Agenouillé devant moi, il parcourut de ses lèvres mon ventre puis descendit plus bas, encore plus bas. Je gémissais, je haletais. Des fourmillements envahirent mon esprit. Je n'étais plus capable de réfléchir. Sa bouche aspira ma peau au creux de mes cuisses pendant que ses mains écartaient mes jambes. Je sentis soudain sa langue courir sur mon intimité. Jamais je n'avais ressenti autant de plaisir. Il me torturait avec sa bouche en aspirant délicatement mon clitoris. Sa langue savait exactement comment jouer avec. Mon souffle se bloquait à chaque fois que je soulevai mes hanches. Complètement à sa merci, mon cerveau s'arrêta de fonctionner.
— Desya, Desya soufflai-je en prenant les draps en dessous de moi pour les serrais dans mes poings le plus fort possible.
Emilio n'était pas loin, je ne voulais pas qu'il m'entende, mais une volupté étrange menaçait d'exploser en moi à tout moment. La langue de Desya passait et repassait dans les plies. Je me tortillai de plaisir, me consumant à chaque seconde qui passait. Le plaisir montait sans que je puisse avoir le contrôle dessus. Je laissai échapper un petit cri de plaisir.
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