Mangle arriva paniquée. Des soldats l'avaient vu alors qu'elle prenait l air à la fenêtre. Callum décida d'aller se cacher le temps que les autorités fouillent le bunker huit. Les trois fugitifs sortirent du bunker et partirent. A peine quelques minutes après, les soldats étaient là, Luka en tant que déléguée leur demanda quel était le problème et ils lui répondirent simplement qu'ils allaient fouiller le bunker de fond en comble.

On fit rassembler les habitants dans la pièce commune tandis que les soldats fouillaient. Deux heures passèrent et les soldats sortirent.

"Rien à signaler mon lieutenant.

- Ce serai bête de partir sans rien ramener. Vous tous. Rien à déclarer ?"

Tout le monde répondit négativement sauf Angela.

"Je déclare que vous êtes tous plus inutiles les uns que les autres.

- Outrage aux dires de l ordre !? Ça peut vous coûter cher mademoiselle.

- Excusez la monsieur ! Corrigea Luka.

- Ne vous en melez pas Miss Hopeson.

- Cela dit... Elle est pas mal cette petite peste. Dit l autre soldat en pointant Angela.

- On pourrait la ramener elle.

- Bonne idée..

- Si vous touchez à un seul cheveux de ma grande soeur je vous tue !! Cria Ben.

- Et qu'est ce que tu va faire petit ?

- Je vais vous égorger !

- Il est mignon...

- Ben... c'est à moi de m'en charger.. Murmura la déléguée.

- C'est ma grande soeur c'est à moi de la protéger."

L'un des gardes sortit un revolver et le pointa sur Angela.

"Dans tout les cas elle va nous suivre.

- Laissez moi une chance de négocier !"

Luka essayait de garder tout le monde calme pour éviter des blessés. Angela poussa la main du soldat qui lui donna un coup de poing. Ben se jeta sur l'homme et lui sauta dessus. Le soldat se débattait mais le petit garçon ne lâchait pas. Les autre assistaient à la scène, impuissants. L autre soldat sortit son arme.

"Lâche le maintenant !!

- Ne tire pas tu pourrais me toucher !!" Grogna l'autre soldat.

La lutte se déroulait sous les yeux des autres qui n'osaient pas bouger. Ils ne voulaient pas risquer de se faire tirer dessus. Le petit garçon finit par tomber par terre. Il avait volé l'arme de l'homme. Il la pointa sur eux.

"Maintenant partez ! Dégagez !!"

Les deux hommes partirent en courant, la queue entre les jambes. Luka reprit l'arme de Ben.

"Tu es fou !? Tu aurais pu te faire tuer !!

- Je voulais protéger Angela !

- J'y serai parvenu !"

Angela poussa Luka.

"Lui au moins il a fait quelque chose pour me sortir de la merde.

- Il a risqué sa vie !

- Et alors ? Toi tu ne disais que des paroles en l'air. Samantha aurait fait la même chose que Ben.

- Sam n'aurait jamais fait une chose pareille. Elle t'aurais sauvé en discutant ! Pas en menaçant quelqu'un avec une arme à feu !! Elle n'a jamais tenu une arme en direction d'un militaire !!!

- Mais tais toi !!!

- En attendant je garde l'arme. C'est plus prudent.

- Connasse.

- C'est ça."

Ben regarda Luka avec un air désolé.

"Pardon de t'avoir fait peur Luka.. je le ferai plus c'est promis...

- Promis juré ?

- Juré craché !"

Elle soupira et alla ranger l'arme dans une cachette creusée dans le sol sous un meuble. Elle revint peu après. L'alarme pour l'appel sonna dans le camp.

"Il est trois heure de l'après midi... murmura Jam. Ce n'est pas l'heure de l'appel...

- Allons-y tout le même. Répondit Jake."

Tout le monde sortit de son bunker et alla de ranger dans la cour.

Le lieutenant de Warson qui s'occupait du camp marcha vers eux.

"Bunker 8 ?

Luka hocha la tête.

- Lequel d'entre vous est Ben Proelium ?"

Le petit garçon fit un pas en avant sans que personne n'ai le temps d'intervenir. Le lieutenant le saisi par le bras et le traina jusqu'à l'estrade du haut de laquelle se tenaient l'appel et les discours. Il ordonna à l'enfant de se mettre à genoux. Il lui pointa son arme sur la nuque. Ben allait servir d'exemple.

"Une dernière chose à dire ?

Le petit réfléchi à toute vitesse. Il devait leur dire ce qu'il cachait dans son ours en peluche. En cas d'urgence ils devaient pouvoir l'ouvrir. Il reflechi quelques secondes et se tourna vers ses amis et leur sourit en tremblant de tout ses membres.

"Merci pour tout les amis... prenez soin de mon ours en peluche."

La réunion fut suivi par un apéritif. Warson sirotait du champagne sans parler à personne. Un domestique s'approcha de lui.

"Téléphone pour vous Monsieur Warson."

Il lui donna son téléphone. L'homme décrocha.

"Allo ? C'est lui même."

Les généraux se tournèrent vers lui. Il avait la sale habitude de parler fort au téléphone. Au fur et à mesure que son interlocuteur parlait, son visage palissait, ses jambes tremblaient et il avait le regard dans le vide. Il raccrocha sans esquisser une parole. Un des généraux qu'il connaissait de l'école militaire avanca vers lui.

"Bruce ? Tout va bien ?

- Mon fils.... Ils ont tiré sur mon fils.... Ils ont assassiné mon fils... "

Du bruit parcourut l'assemblée.

"Ces satanés rebelles...

- C'est mon lieutenant qui a tiré.

- Comment ça ?

- Il avait menacé un soldat avec une arme. Mon lieutenant à voulu en faire un exemple et il l'a tué.

- Vos enfants ne vivent pas avec vous ?

- Non... Ils voulaient être comme les autres et ne pas avoir de traitement de faveur alors je les ai mis dans un bunker il y a quatre ans...

- Alors vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même."

Il ne répondit pas et courut jusqu'à sa voiture. Il n'appela même pas son chauffeur et conduisit lui même vers le camp, le plus vite possible. Il était à environ deux heures de voiture, en grillant quelques feux et  la limitation de vitesse, il fut là-bas en une heure et quinze minutes. Il n'y avait déjà plus rien. Il courut vers ses quartiers et fit appeler son lieutenant. Il tournait en rond dans son bureau en se mangeant les doigts. Il avait envie de le tuer, mais sa mort n'était pas nécessaire. Il se demandait quoi faire.

L'homme arriva dans son bureau.

"Mon général. Il se mit au garde à vous.

- Vous..."

Il saisi son arme et lui tira deux balles dans le genoux.

"J'ai très envie de vous tuer. Mais je vais plutôt vous envoyer dans la pire cellule de la prison, vous aller pourrir là-bas jusqu'à ce que vous vous fassiez dévorer par des vers !! Assassin !!! Personne ne viendra soigner vos genoux, si vous avez trop mal coupez les !!"

Il ordonna à deux gardes d'emmener son lieutenant à l'ombre. Il s'effondra sur le sol et pleura toutes les larmes de son corps. Comment allait il annoncer ça a sa femme !? Elle était déjà au plus mal...

Il finit par se relever. Il allait aller au bunker 8 puis voire sa femme avec Angela. Il n'avait pas la force de le dire seul.