[Dazai xR] La vérité, rien que la vérité (1/2)

A/N : Une éternité que je n'ai pas écrit ici, et je m'en excuse... Un petit OS plutôt long pour me faire pardonner, donc, sur le meilleur des personnages -sans trop m'avancer, bien évidemment.

Ah oui, comme je l'ai déjà dit quelque part, j'ai sorti une nouvelle fiction sur BSD ces derniers jours, allez jeter un petit oeil si le coeur vous en dit~! Bonne lecture à vouuuus

Ce matin-là, elle était arrivée au travail un peu plus tard que d'habitude, et elle paniquait déjà à l'idée d'affronter ce cher Kunikida, le seul et l'unique.

Elle avait doucement poussé la porte du bureau, jetant un regard circulaire dans l'Agence, en soupirant de soulagement lorsqu'elle se rendit compte que son collègue aux cheveux blonds n'était pas présent.

Un soulagement qui fut malheureusement de courte durée lorsque, alors qu'elle s'apprêtait à pousser joyeusement la porte et rentrer innocemment dans le bureau, une voix ne retentisse juste derrière elle, la faisant se crisper entièrement, prise la main dans le sac.

-Tu as vingt-huit minutes et trente secondes de retard, Sango. Quelle est ton excuse?

En se retournant, le cœur emprunt d'effroi, la jeune femme tomba bien évidemment nez-à-nez avec son pire cauchemar: un Kunikida contrarié. Mais, sachant que c'était la première fois en plus de quatre ans de travail qu'elle était en retard, il allait bien laisser passer, non...?

Visiblement, le regard de petit chien battu paru fonctionner un minimum sur le jeune homme, qui remonta ses lunettes d'un geste ennuyé, passant devant elle pour rentrer dans le bureau, laissant la porte ouverte pour qu'elle puisse l'emprunter à son tour. Les quelques membres de l'Agence présents lui souhaitèrent la bienvenue, auxquels elle répondit avec un petit geste de la main.

-J'attends toujours ton excuse, soit dit en passant.

Sur la pointe des pieds, elle avait tout d'abord cru pouvoir échapper aux réprimandes et commencer son travail sans faire davantage de vagues, mais c'était mal connaître le Kunikida en question.

-Heu... à propos de ça, comment dire... bafouilla-t-elle en se grattant nerveusement la tête, mal à l'aise.

Le regard appuyé de Kunikida ne lui donnait aucune chance d'échapper au mea culpa qui devait nécessairement suivre. Mais, alors qu'elle était sur le point de tout révéler, ne trouvant pas le courage de trouver une excuse qui tienne réellement la route, elle fut sauvée par le son de la porte qui s'ouvrait de nouveau.

-Sango, ma chérie...! Que s'est-il passé, pourquoi est-ce que tu es allée à l'hôpital sans m'en parler??

...

Comment pouvait-elle espérer créer une parade potable si son idiot de petit ami la jetait sous les roues du camion de la sorte?

Sans surprise, Dazai, celui qui partageait sa vie (et sa maison) depuis plusieurs années déjà, avait accouru vers elle, lui prenant délicatement les mains en lui adressant un regard exagérément théâtral, même si elle pouvait sans peine voir qu'il était réellement inquiet.

Le matin même, elle avait effectivement fait de son mieux pour ne pas réveiller le brun lorsqu'elle avait quitté leur lit partagé, et cela avait fonctionné, puisqu'il ne s'était rendu compte de rien.

Enfin, jusqu'au moment où il avait tout découvert. Pourquoi n'avait-elle pas pensé au fait que, puisqu'ils possédaient un compte bancaire commun, le fait de payer avec sa carte le rendez-vous médical allait forcément envoyer une notification à Dazai?

Pour la discrétion, elle allait devoir repasser. En même temps, à quoi s'était-elle attendue venant de son petit ami...?

Et, avec la quasi intégralité de leurs collègues présents autour, elle n'avait plus aucune chance d'étouffer l'affaire et de faire comme si de rien n'était. Tous s'étaient retournés vers elle, des airs inquiets sur leurs visages, attendant patiemment qu'elle parle.

Mais elle ne pouvait pas, pas devant autant de monde.

Alors, sur l'instant, elle fit ce que son instinct lui dictait, c'est-à-dire saisir la manche de Dazai et l'entraîner en direction des toilettes de l'Agence, le brun n'opposant aucune sorte de résistance, trop déconcerté par les soudaines actions de sa petite amie.

La porte des sanitaires se referma derrière les deux jeunes gens, laissant un silence de plomb s'abattre sur l'Agence toute entière. Même Kunikida, trop sonné par la nouvelle des potentiels problèmes de santé de Sango, n'avait pas eu la présence d'esprit de remonter les bretelles de Dazai suite à son (habituel) retard.

Puis, après un interlude de silence absolu, une voix, celle du dit Dazai, qui filtrait à travers la porte des toilettes. S'il ne criait pas tout à fait, ce n'était que l'histoire de quelques décibels tout au plus.

-C'EST VRAI??

Un autre moment de silence, avant que des cris de joie ne retentissent dans l'Agence toute entière, allégeant quelque peu l'atmosphère légèrement morbide qui s'était installée depuis l'arrivée de Dazai et de l'étrange nouvelle ce matin-là.

Puis, l'instant suivant, la porte des toilettes fut ouverte avec fougue, révélant un Dazai au visage traversé d'un gigantesque sourire, avec une plus petite silhouette qui le suivait, celle de Sango, qui quant à elle se triturait nerveusement les doigts, le regard baissé.

Quelle nouvelle avait bien pu engendrer un tel différentiel de réactions, au juste?

-Chers collègues, commença alors Dazai en ramenant doucement Sango contre lui, l'enveloppant étroitement dans ses bras, la jeune femme rouge comme une pivoine de son côté. J'aurais aimé pouvoir vous dire ce qu'il s'est passé, mais malheureusement je n'en ai pas encore envie pour le moment... Je vais plutôt profiter d'une bonne journée de repos bien méritée avec ma chère et tendre, j'espère que cela ne dérange personne~!

Et, en disant cela, le brun souleva Sango dans ses bras, celle-ci s'accrochant instinctivement au jeune homme afin de ne pas tomber. Avant que, en sautillant presque, noyés dans une cacophonie d'arcs-en-ciel et de paillettes, le couple ne s'en aille tranquillement, la porte du bureau se refermant sur eux en grinçant légèrement, laissant leurs collègues sans voix, sans qu'ils ne comprennent une seule seconde ce qu'il venait de se passer.

Avant que, comme s'il s'était souvenu d'un fait hautement important, Kunikida ne se mette à hurler, ordonnant aux fuyards de revenir, sans que sa demande ne soit entendue ni exaucée pour autant.

Les deux étaient déjà loin, à l'heure actuelle. Et ils n'avaient toujours aucune réponse quant à la question de "pourquoi leur collègue s'était-elle rendue à l'hôpital ce matin-là". Enfin, presque tous.

Car, bien entendu, il existait un détective en particulier qui avait déjà tout compris, au moment même où Sango était rentrée dans le bureau pour la première fois.

-Tu ferais mieux de t'habituer à ça au plus vite, articula Ranpo entre deux sucreries, s'adressant à un Kunikida tout simplement perdu. Mon petit doigt me dit que, bientôt, il va y avoir encore plus de grabuge par ici.

Mais, bien évidemment, le brun n'ajouta rien de plus, si ce n'est un sourire empli de fierté en voyant les airs perdus de ses collègues ignorants.

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-Je crois que je l'entends...! s'exclama une voix au comble de l'innocence, joyeuse à souhait.

L'Agence, dans cette fin d'après-midi tranquille, profitait d'une petite pause café bien méritée, et deux personnes en particulier avaient décidé de se trouver un autre passe-temps, trop jeunes pour boire du café de toute manière.

Kenji et Kyôka, les deux benjamins de l'Agence, s'étaient effectivement agglutinés auprès d'une certaine jeune femme, qui riait doucement en voyant les deux adolescents coller leurs oreilles contre son ventre.

Ce même ventre qui avait commencé à grossir depuis plusieurs mois déjà, six pour être exact. Une petite bosse au début anodine, qui aujourd'hui pourtant se voyait comme le nez au milieu de la figure.

Dorénavant, aucun moyen pour elle de cacher sa grossesse aux autres, notamment à ses collègues, et surtout à son petit ami. Si elle ne lui avait pas avoué ce jour-là, dans les toilettes de l'Agence, alors qu'elle venait tout juste de confirmer le fait qu'elle était enceinte, Dazai n'aurait pas mit longtemps pour s'en apercevoir lui-même.

Elle avait eu peur de sa réaction, en premier lieu. Mais n'était-ce pas le cas d'un bon nombre d'autres femmes, lorsqu'elles devaient annoncer une chose pareille à leur amant? Elle et Dazai n'avaient encore jamais parlé d'avoir un enfant avant ce jour, alors elle avait été inquiète sur le fait qu'il n'en voudrait en réalité pas.

Mais, s'il n'était pas prêt, ce n'était pas une catastrophe complète, au final. Ils n'avaient que vingt-deux ans, ils étaient encore jeunes. Des enfants, ils pouvaient en avoir dès qu'ils se sentiraient réellement prêt, si ce moment n'était pas encore arrivé.

Sango, elle, avait toujours voulu avoir des enfants. Et savoir que le père allait être Dazai ne faisait que la remplir d'une joie sans bornes. Maintenant ou plus tard, elle s'en fichait pas mal. Même si son petit ami, au final, ne voulait pas se lancer dans le dur labeur que celui de parent ni aujourd'hui ni demain, elle l'aurait malgré tout accepté, même si c'était extrêmement dur.

Mais Dazai avait dépassé ses espérances, et balayé toutes ses craintes futiles au moment où il avait accepté avec bonheur l'heureuse nouvelle.

Et, à présent, dans quelques mois à peine, un petit être verrait le jour, venant agrandir leur petite famille de deux personnes. Ils n'avaient pas tenu à découvrir s'il s'agissait d'une fille ou bien d'un garçon, préférant attendre la naissance pour garder l'effet de surprise aussi longtemps que possible.

En souriant doucement, la jeune femme observait avec amusement Kenji et Kyôka coller leurs oreilles sur son ventre rebondi, essayant d'écouter le bébé à travers sa chemise surdimensionnée, l'un des seuls vêtements qui lui allaient encore.

Le reste de l'Agence était silencieux également, comme pour laisser la possibilité aux deux adolescents de pouvoir entendre le petit être en devenir. Un silence qui fut coupé, l'instant suivant, par une exclamation de surprise de la part de Kenji.

-Il a bougé!! s'émerveilla-t-il, alors que Kyôka restait silencieuse, ne réussissant cependant pas à réprimer les étoiles qui brillaient dans son regard, en sentant le ventre de Sango remuer sous sa main.

Effectivement, cette dernière pouvait sans peine sentir le petit locataire remuer, surtout lorsqu'elle sentit quelque chose appuyer sur sa vessie sans aucune pitié. Il allait falloir qu'elle se rende aux toilettes dans les plus brefs délais, avec tout ça...

Elle croisa le regard curieux et impressionné d'Atsushi, le jeune homme se tenant à quelques mètres d'elle sans oser s'approcher de trop. Sango s'apprêtait à lui dire que, s'il voulait suivre l'exemple de Kenji et Kyôka, il pouvait évidement...

Avant que, sans même avoir commencé sa phrase, elle ne soit interrompue par le claquement d'une porte, qui fit sursauter l'intégralité des personnes présentes dans la salle, Kunikida compris, bien qu'il fasse de son mieux pour cacher cet acte disgracieux à ses yeux.

-Qu'entends-je?? Ma petite princesse qui bouge??

Sans qu'elle ne sache pourquoi il pensait cela, Dazai avait depuis le début de sa grossesse assuré que l'enfant à naître allait être une fille, prétextant qu'il s'agissait là d'une sorte d'"instinct paternel".

Sango, elle, en venait presque à se demander s'il n'avait pas demandé les interprétations des échographies en douce, pour être aussi sûr de lui. Ils s'étaient pourtant promis de garder la surprise jusqu'au bout, non?

Le dit Dazai qui s'était élancé dans sa direction, elle toujours assise dans sa chaise de bureau, pour venir s'accroupir au niveau de son estomac, chassant ses deux jeunes collègues à l'aide d'un mouvement de fesses, les deux adolescents qui vinrent s'écraser sur le sol à quelques centimètres du futur papa, sans que ce dernier ne s'en formalise à aucun moment.

-Je t'ai manqué, c'est ça? demanda-t-il en serrant le ventre de sa petite amie, pas suffisamment pour lui faire mal cependant. Ce n'est pas ma faute, ma princesse, c'est celle de tonton Kunikida... Il me fait travailler comme une bête de somme, ton pauvre père...! Tu te rends compte? se lamenta-t-il en faisant couler des larmes de crocodile sur ses joues, faisant lever les yeux au ciel de l'intégralité de ses collègues présents.

Sango comprise. Mais, étrangement, un homme en particulier n'était pas du même avis.

Kunikida, dont l'honneur avait été sauvagement piétiné par un vulgaire appareil à gaspiller les pansements, qui n'hésita pas une seconde de plus à venir étrangler Dazai à mains nues, qui avait été forcé de lâcher Sango dans la foulée.

-Arggg!!! Kunikida, tu ne vas quand même pas faire ça?? Qui s'occupera de ma pauvre femme et de ma fille qui n'est même pas encore née si je ne suis plus là...??

Kunikida, s'arrêtant une fraction de seconde, paru considérer la question, jetant un œil à la dite "pauvre femme", avant de se décider à lâcher son collègue couvert de bandages, dont la figure vint rencontrer le sol dans un gémissement de douleur, étouffé par le parquet.

Faisant éclater de rire la quasi totalité de ses collègues insensibles, hormis un Atsushi paniqué, qui vint prestement relever son aîné, ce dernier gémissant de désespoir, trahit par ses propres camarades de travail.

Une moue contrariée sur les lèvres, Dazai vint passer ses bras autour du corps de Sango, l'attirant légèrement contre lui, alors qu'il faisait mine de pleurer toute sa peine sur l'épaule de "la seule qui le comprenait".

Mais, tandis que chacun retournait progressivement à leurs préoccupations respectives, les "pleurs" du brun se fanèrent lentement, sans que sa prise autour de Sango ne se relâche pour autant.

Puis, dans le creux de son oreille, Dazai lui murmura quelque chose, qu'elle seule était en mesure d'entendre.

-Merci.

Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent un instant, avant de se refermer lentement, alors qu'un doux sourire se frayait un chemin sur ses lèvres.

-De rien. Merci à toi, Osamu.

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-Ne cours pas trop vite, tu vas finir par te faire mal.

Mais, comme d'habitude, la petite fille aux couettes brunes n'entendit pas les avertissements de son cher papa, et continua sa course folle, jusqu'à ce que la réalité ne la rattrape...

De la manière la plus prédictible possible.

La fillette était bien évidemment rentrée dans quelqu'un, et sous la violence du choc elle fut projetée en arrière, ses fesses rencontrant le sol avec un "ouf" de la part de l'enfant d'à peine quatre ans.

-Je t'avais dit quoi...? marmonna Dazai avec ennui, se précipitant malgré tout vers sa fille afin de vérifier si elle ne s'était pas fait trop mal, quelques mètres plus loin.

Mais la fillette était bien plus solide qu'elle ne le paraissait à première vue. Toujours à terre, relevant le nez pour savoir qui avait osé lui rentrer dedans de la sorte, alors qu'elle s'amusait comme jamais à courir le plus vite possible, une expression perplexe se dessina cependant sur son visage aux joues rebondies.

-... il est bizarre ton chapeau, Monsieur.

Ce fut à cet instant qu'elle entendit son père arriver juste derrière elle, la relevant tout en époussetant la saleté qui s'était accumulée sur sa robe au moment de sa chute. Il s'apprêtait à présenter ses excuses au malheureux passant ainsi percuté, lorsqu'il s'arrêta complètement, un air horrifié sur son visage.

-Chuuya?? Qu'est-ce que tu fais ici??

Le dénommé Chuuya, une expression similaire à celle de Dazai, répondit sur le même ton.

-C'est plutôt à moi de te poser la question!! Et puis c'est qui cette...

Il n'acheva pas sa phrase, trop sidéré par ce qu'il venait de remarquer. La fillette qui venait de lui rentrer dedans possédait des cheveux bruns et épais identiques à ceux de son pire ennemi, et surtout des traits de visage qui les faisaient se ressembler comme deux gouttes d'eau. Seule la couleur des yeux était différente, mais il n'avait pas besoin de plus d'indices pour trouver la réponse à sa question.

Une grimace encore plus dégoûtée apparu sur son visage, si cela était possible.

-Ne me dis pas... Cette morveuse, c'est ta gamine?

A présent dans les bras de Dazai, la "morveuse" en question gonfla ses joues de colère, se débattant de toutes ses maigres forces afin d'aller régler son compte à ce nain de jardin qui l'insultait de la sorte.

-Moi, une morveuse?? s'indigna la petite fille en agitant ses bras dans tous les sens. C'est une limace chapeautée qui me dit ça??

Après un moment de flottement, seulement ponctué par des cris colériques de la part de l'enfant, un grand éclat de rire s'éleva dans le petit parc autrefois tranquille. Celui de Dazai, bien évidemment.

Qui, en voyant le visage écarlate de gêne et de contrariété de son ancien collègue, ne put s'empêcher de rire encore davantage, attirant l'attention des autres passants, sans qu'il ne s'en soucie cependant.

-... c'est quoi votre problème, en fait? C'est dans les gènes de ta famille d'être aussi...!

Le pauvre Chuuya, submergé par une mer de honte et d'incompréhension, ne parvint pas à finir sa phrase, mais Dazai savait parfaitement ce qu'il avait voulu dire. Le brun tourna les talons, toujours en riant, sa fille dans les bras, et s'éloigna tranquillement en passant sa main dans les cheveux de la fillette, ajoutant simplement une dernière et ultime phrase à l'intention de la "limace chapeautée".

-La vérité sort de la bouche des enfants, n'est-ce pas?

Laissant le pauvre Chuuya cloué sur place, alors qu'il observait le brun couvert de bandages repartir tranquillement, avec une version miniature de lui-même qui lui tirait la langue par-dessus son épaule, comme toujours vêtue de son éternel manteau beige.

....

Quelle déchéance s'était donc abattue sur le monde, au moment où le pire des enfoirés avait reçu l'autorisation d'avoir un enfant...?

A/N : Je suis en train de mourir de mignonnerie à l'heure actuelle, sachez-le. En réalité j'avais prévu d'arrêter le OS avant le saut dans le temps de cette dernière partie, mais bon... J'avais envie de voir ce que mini Dazai allait bien pouvoir devenir dans le futur X) J'espère que cet écrit vous aura plu, je vous souhaite une bonne journée~<3

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