[Atsushi xR] Le véritable bonheur
A/N : Alors, déjà, cela faisait une éternité que je n'avais pas écrit sur Atsushi, et cela me manquait énormément! Ensuite... Ce OS contient des propos matures, qui peuvent ne pas être appropriés aux plus jeunes! Rien de trop explicite, mais je préfère prévenir quand même, on ne sait jamais... Bonne lecture à vous~
Un silence apaisant emplissait la pièce, seulement troublé par les quelques voitures qui passaient dans la rue en contrebas. Une chambre, plongée dans la mi obscurité, suffisante cependant pour qu'Atsushi puisse apercevoir la personne pelotonnée contre lui.
Il se trouvait dans l'appartement de sa petite amie, vous, et plus précisément dans votre chambre, allongés dans le lit double qui se trouvait là. Il pouvait sentir votre peau nue sur la sienne, encore légèrement couvertes de sueur, ainsi que la cadence de vos expirations qui s'était ralentie, et qui avait réussi à retrouver un rythme normal.
Mais, dans vos deux êtres, un sentiment d'euphorie générale ainsi qu'un bonheur sans bornes brûlaient. Jamais vous n'auriez pensé que la quiétude allait à ce point de pair avec cette impression de béatitude qui vous embaumait tout entiers.
Atsushi, même plusieurs minutes suivant le moment intense que vous veniez de vivre, sentait son cœur continuer à battre à tout rompre, contrastant avec le vôtre, calme et régulier, qu'il pouvait percevoir grâce à votre poitrine posée contre la sienne.
C'était votre première fois à tous les deux, les choses avaient donc été hésitantes, maladroites, et il avait été terrifié par l'idée de vous faire du mal, même si vous lui aviez assuré que c'était une chose normale pour vous, sachant que vous n'aviez jamais expérimenté ce genre de choses auparavant.
Et, plus que tout, il n'arrivait pas à se rendre compte ce que vous veniez tout juste de faire. Un acte hautement symbolique pour vous deux, qui marquait la concrétisation de votre relation de plusieurs mois, remplis de bonheurs et de joies, de hauts mais aussi de bas, qu'Atsushi ne se lassait pas d'expérimenter à vos côtés.
Des mois qu'il chérirait jusqu'à son dernier souffle, sans hésiter une seconde. Et cet instant d'intimité totale, bien entendu, allait être l'un des plus beaux souvenirs qu'il aurait le privilège de conserver avec lui, quoi qu'il arrive dans le futur.
Mais... Malgré cela, quelque chose continuait de le préoccuper.
Il reprit conscience de la réalité lorsqu'il sentit quelque chose remuer à ses côtés, le faisant sortir de ses pensées. Il tourna ses yeux dans votre direction, juste pour vous trouver la tête soutenue par vos bras, eux-mêmes sur son torse, le regardant rêveusement, avec un sourire sur vos lèvres.
-A quoi tu penses?
La douceur de votre voix eut pour effet de faire battre un peu plus fort son cœur, avant que ses joues ne deviennent rouges en se rappelant de ses pensées précédentes. Comment pouvait-il décemment vous demander une chose pareille, si ce n'est en risquant d'obtenir une réponse qu'il redoutait plus que tout?
Distraitement, vous aviez commencé à tracer du bout de votre doigt la courbure de ses clavicules, remontant le long de sa gorge, redescendant lentement, avec plus de douceur que s'il avait été constitué de coton. Il ne put empêcher un frisson agréable de remonter le long de sa colonne vertébrale, alors que ses poils se hérissaient irrésistiblement, répondant presque aussitôt à vos moindres faits et gestes.
Le bras qui était entouré autour de votre taille vous rapprocha encore un peu plus de lui, un véritable réflexe qu'il n'aurait jamais pu contrôler même avec toute la persévérance du monde. Loin d'être dérangée par ceci, vous vous étiez permise de laisser échapper un petit rire, rempli d'un bonheur insouciant et authentique, qui sonna comme de la musique aux oreilles du jeune homme.
Voyant parfaitement que ce dernier hésitait à vous répondre, vous avez donc choisi de vous redresser, à présent assise sur vos cuisses, avant de passer l'une d'entre elles de l'autre côté du corps d'Atsushi, enfermant ainsi son torse à l'aide de vos jambes, comme pour l'empêcher de partir.
Pas qu'il en éprouve une seule étincelle de volonté, sachant à quel point la vue devant lui déclenchait un véritable brasier au fond de lui-même. Il pouvait sentir la chaleur de vos cuisses, de votre corps appuyé contre le sien, et la sensation d'ivresse qui en découlait le fit agripper vos hanches, d'une fermeté emplie de douceur, de ses mains tremblantes, faisant écho au rythme chaotique qu'avait adopté son cœur, qui battait plus fort que jamais à ses oreilles.
Tout en vous le ravissait, lui et ses yeux aux nuances si particulières. Que ce soit votre peau, qui semblait comme briller à la lumière de la lune, les formes de votre corps, la moindre de ses courbures, le sourire sur vos lèvres, l'étincelle de joie qui éclairait vos pupilles adoratrices... Il était tout simplement fou de la moindre de vos caractéristiques, de votre apparence à votre personnalité, le faisant se sentir de nouveau submergé par l'euphorie et le bonheur.
Au-dessus de lui, il ne voyait ni plus ni moins qu'un ange, descendu du paradis rien que pour lui. Il se sentait heureux, à un point tel qu'il en serait presque effrayé. Il n'avait jamais expérimenté de sentiment aussi puissant avec qui que ce soit par le passé. Il ne s'était jamais rapproché d'une personne autant qu'il l'avait fait avec vous.
Il espérait juste que la couleur cramoisie qu'avait pris son visage ne puisse pas se voir grâce à l'obscurité ambiante. Même si ses espoirs volèrent en éclat l'instant suivant, lorsque vos deux mains vinrent se poser sur chacune de ses joues, la fraîcheur de ses dernières contrastant avec la chaleur de sa peau, dont la différence de température le fit se détendre presque immédiatement, même si son cœur continuait de battre à tout rompre.
Il était même certain que vous pouviez l'entendre, de là où vous vous teniez, à présent penchée contre sa poitrine, la vôtre frôlant éphémèrement son torse, envoyant des frissons de plaisir dans la moindre des cellules qui composaient son corps.
Votre visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, il pouvait ainsi en détailler chaque trait à sa guise, plonger dans l'océan de vos yeux jusqu'à risquer de s'y noyer, ce qui ne le dérangerait pas le moins du monde.
-Dis-moi ce qu’il se passe dans cette petite tête mignonne, murmurâtes-vous en tapotant sa joue du bout du doigt, vos lèvres planant au-dessus des siennes, le frustrant à point tel qu'il s'en sentit presque honteux.
Il fut empli d'un sentiment de béatitude totale à l'entente de votre compliment, aussi ringard qu'il soit aux yeux des autres. Aux siens, il valait cependant tout l'or du monde, et il se savait capable de n'importe quoi juste pour pouvoir vous entendre l'appeler de la sorte à longueur de journée.
-... tu me promets de ne pas te moquer? dit-il après ce qui sembla être une éternité, le regard fuyant, alors que la chaleur de ses joues redoubla d'intensité contre vos paumes à la fraîcheur apaisante.
Vous vous contentâtes d'hocher doucement la tête en lui faisait la promesse qu'il attendait, et Atsushi reporta son regard sur vous, se mordant un instant la lèvre avant de finalement dire ce qui le taraudait depuis plusieurs minutes maintenant.
-Est-ce que... c'était bien...? Je veux dire, est-ce que tu as aimé heu- enfin... Est-ce que... Comment dire...!
Vous aviez toujours été attirée par cet aspect doux et attentionné que possédait le jeune homme, avec une dose non négligeable d'innocence que vous trouviez tout simplement adorable.
Toujours à penser à vous avant lui-même. Et c'était pour cette raison que...
-C'était tout simplement parfait, ne t'en fais pas pour ça Atsushi... Je ne pouvais pas rêver mieux comme première fois! avez-vous terminé avec un sourire plus resplendissant que jamais, qui fit battre son cœur encore un peu plus fort, si seulement cela était possible.
Sans pouvoir s'en empêcher, pour votre plus grand plaisir, le jeune homme vous renvoya votre sourire, encore plus éclatant, qui vous aveugla presque dans la pénombre de la chambre, brillant à un tel point qu'il éclipsait la lumière de la lune pourtant si magnifique.
Vous n'aviez pas pu vous retenir de vous pencher encore un peu plus, jusqu'à combler la distance qui séparait ses lèvres des vôtres, et vous sentîtes sans difficulté le corps d'Atsushi se tendre soudainement, comme s'il n'était pas encore habitué à cette proximité pourtant si évidente entre vous.
Lentement, vos lèvres bougèrent à l'unisson, partageant un baiser lent et langoureux, rempli du flot intarissable de vos sentiments partagés. Ses mains, précédemment posées sur vos hanches, remontèrent lentement le long de votre colonne vertébrale, vos poils se soulevant irrésistiblement dans leur sillage, avant de venir caresser vos joues, avec une douceur qui vous fit tourner la tête d'euphorie.
Atsushi était sans conteste le meilleur amant que vous auriez pu espérer avoir, même en plusieurs centaines d'années.
Et vous vous sentiez si heureuse d'être à ses côtés, d'être celle qu'il avait choisie, que vous auriez pu en mourir à tout instant.
La fatigue commençait à se faire sentir, maintenant que les corps s'étaient accoutumés et avaient assimilé la nuit d'amour que vous veniez de passer. Avec un bâillement, vous vous étiez de nouveau allongée dans les bras d'Atsushi, dans la chaleur familière et réconfortante que vous aviez appris à aduler.
Si le bonheur devait être personnifié, il était évident qu'il s'agirait d'Atsushi.
Sentant la couverture être tirée de manière à vous recouvrir tous les deux, vous finîtes de vous installer correctement, la tête posée contre le cœur battant du jeune homme, alors que la main de ce dernier passait lentement dans vos cheveux, caressant doucement les mèches entre ses doigts, qui tremblaient désormais beaucoup moins que tantôt.
En soupirant de bonheur, le garçon ferma lui aussi les yeux, un sourire sur les lèvres.
-Bonne nuit, murmura-t-il d'un souffle, tandis que le sommeil venait lui aussi le trouver.
-Bonne nuit, répondîtes-vous sur le même ton, plus heureuse que jamais auparavant.
Vous endormant volontiers dans cette personnification du bonheur que représentaient les bras de celui que vous aimiez.
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