Chapitre 17 - Fear

 - Je préviens direct, ce chapitre risque d'être vraiment VRAIMENT long, mais j'espère que vous tiendrez jusqu'à la fin tout de même :D Bonne lecture -


Je marchai pour la seconde fois à travers la rue. Mon sweat blanc était déjà tâché de sang, et c'était le cas également pour mon visage. Je cachai mon couteau dans ma poche ainsi que mes deux mains et continuait ma route tranquillement, une capuche sur la tête. Je marchai avec des pas réguliers, les lampadaires étaient la seule source de lumière. Et encore, si on frappe un peu dedans, on pourrait presque garantir qu'ils tomberaient en panne. A croire que la ville ne se soucie pas qu'il y aurait un criminel qui se trimbalerait dans les rues de South Valley. Et pourtant, je suis bien là. Pauvre Troy, la police mettra du temps à retrouver ton corps sans vie. Mais ... Tu ne m'as pas laissé le choix que de te tuer.

J'esquissai un sourire à de tel pensées. J'ignorai le fait que la folie pouvait nous amener autant de plaisir de faire souffrir nos ennemis. Rien qu'en pensant au sang qui s'écoulait de la plaie de mon très cher camarade me donnait des frissons dans le dos. Et si j'étais destiné à en devenir fou ? Oui, c'est ça, le destin a voulu que je devienne un monstre qui tuerait les âmes malfaisantes. Après tout, ces personnes-là, elles ne méritent pas là vie. La mort est leur seule compagnie, et l'enfer leur endroit de vie ! La haine qui s'était accumulée toutes ces années en moi a fait surface. Au départ, je ne faisais ça pas par plaisir, mais par vengeance. Disons que certaines choses peuvent de temps à autre tourner en votre faveur.

Retournons-en à nous moutons. Je savais très bien que Keith était un pauvre petit orphelin, il m'était clair que me faufiler à l'intérieur ne serait pas un jeu d'enfant. Mais le vrai défi dans tout cela est d'en ressortir inaperçu. Manque plus que les ingrédients pour le meurtre parfait. Après avoir fait dix minutes de marche, j'étais arrivé devant un grand bâtiment. Huh, je l'imaginais déjà plus grand que ça. Ce sera déjà une difficulté en moins. Rah, ils ne sont pas débiles ceux-là ! Des caméras de partout. J'étais hors de leur champ de vision mais il fallait que j'évite d'être vu, sinon, me repérer sera la tâche la plus facile qui n'existe.

Je me déplaçai à quatre-pattes sur ses côtés et finit par relever la tête. Je retire ce que j'ai dit auparavant. Ils ont peut-être eu l'idée de mettre des caméras à l'entrée, mais pas sur les côtés. Quels imbéciles. Je réalisai alors que devant moi se trouvait un trou dans le grillage. Certes devant, il avait un portail, mais tout autour, il n'y avait que ces grillages. A croire que les entrepreneurs n'avaient pas eu assez d'argent pour financer tout ça. Il est bien assez grand pour que je puisse m'y faufiler d'ailleurs. Je m'exécutai alors sans attendre une seconde de plus, prenant encore toujours garde aux caméras, au cas où. Bien, maintenant, il va falloir que je contourne le bâtiment.

Mon plan improvisé fonctionnait pour le moment parfaitement, je parvins de l'autre côté et montai sur le rebord d'une fenêtre légèrement entre-ouverte. En effet, encore un coup de chance. A moins qu'il y ait de la simple naïveté qu'ils ne craignent absolument rien. Haha. Que c'est mignon et en même temps pathétique.

Heureusement que mes chaussures ne faisaient à peine de bruits. Je pouvais me balader sans aucun souci dans tout l'orphelinat. Jusqu'à ce que je parvienne à la cuisine. Elle était grande par rapport à ce que je m'imaginais. Des couteau, toutes sortes d'objets électroniques de cuisine. Rien ne leur manquait. Quel dommage. Ils investissent tout ça en matériel et cuisinent tout de même des repas pires que dégueulasse pour ceux qui logent ici.

Je quittai la pièce et continuait ma route. Il y avait une cave on dirait bien. La porte semblait pourtant refermée à clé. Il va falloir que je les trouve dans ce cas. Laissez-moi réfléchir... Ma mère a toujours « caché » ses objets précieux dans un tiroir. Peut-être que si je vérifie dans les tiroirs de la cuisine, je finirai par les trouver ? Je retournai alors dans la pièce, déterminé. Puis, je fouillai. Rien. Quelle belle merde. Hmpf, je vais devoir continuer. Qui sait, je tomberai peut-être dessus prochainement.

Je fis le tour du rez-de-chaussée avant d'arriver à une sorte d'Hall d'accueil. Et si j'essayai ici ?
Je fis mon chemin derrière le bureau fouillant les tiroirs. Encore une fois, rien de particulier. Je regardai un peu autour avant de remarquer une petite bosse sous l'une des feuilles. Je me baissai. Sur la feuille se trouvait différents noms, on dirait bien que c'était l'attribution des chambres qui figurait dessus. Elle pourrait m'être utile au passage. Je fourrai la feuille dans ma poche où se trouvait ma lame à la même occasion et, que vois-je ici, une clé ?

Je fis quelques mètres en arrière et retournai à la porte de la cave. J'insérai la clé et la tournai avant d'entendre un petit « click » venant de la serrure. Bingo. La porte s'ouvrit avec un petit grincement agaçant. Je tournai la tête à plusieurs reprises, aucun son venait des alentours. Je descendis les escaliers en bétons et arriva dans les supposées réserves de la grande maison. Y aurait-il quelque chose d'utile par ici ? Je levai le regard vers une étagère où je vis une longue corde. Le sourire de tout à l'heure réapparut et je m'emparais aussi tôt de l'objet à l'allure marron. A côté se trouvait une sorte de petit tabouret où se trouvait du scotch dessus. Parfait, c'est exactement ce dont j'ai besoin.

Je remontai les escaliers et refermai la porte derrière fois, remettant la clé à son endroit respectif. Je décidai de sortir la petite feuille que j'avais repérée avant. Voyons voir si le nom de mon très cher collègue s'y trouve. Ah ! Le voilà. Keith Daviss, chambre 301. Je montai les escaliers lentement, prenant garde à faire le moindre bruit possible. Je m'approchai de plus en plus de ma victime. Etage 3. Nous y voilà. Difficile à croire qu'ici vivent plus de trois-cents orphelins. Ils doivent être coincés comme des sardines dans leurs chambres. Espérons que ma cible se retrouve seule dans une chambre.

Je m'approchai et ouvris la porte. Il était seul, et dormait paisiblement. Dommage que son sommeil ne dure pas aussi longtemps que prévu. Je sortis désormais la corde ainsi que le scotch de ma poche et m'approchait de lui avec précaution. Tout d'abord, je lui donnai un coup sur la tête pour qu'il devienne inconscient pour de bon et que je puisse m'occuper de l'attacher sans être interrompu. Je pouvais déjà voir la peur dans ses yeux quand il était à deux doigts de s'éveiller et de se mettre à crier.

C'est à mon tour de jouer maintenant. Je lui attachai chaque membre à l'un des pieds du lit, comme ça il ne pourrait pas fuir et lui scotchai la bouche pour l'empêcher de crier. Maintenant, ne reste plus qu'à attendre.

Nous y voilà, il se réveillait avec des yeux lourds de fatigue. Mais, la panique ne tardait pas de l'envahir.

« Te voilà de retour mon cher ami. »

Il tentait de faire quoi que ce soit. Aucune chance, la corde était assez solide pour le retenir. Je me rapprochai de lui.

« Ça fait longtemps toi et moi, que nous n'avions plus parlé. »

Je me penchai légèrement devant son visage, ses yeux me fixant avec peur.

« Je voulais encore te faire quelques... cadeaux si je peux me permettre, en tant qu'adieu. Ayant été un si bon ami avec Randy, je pense que tu pourras au passage lui passer le bonjour non ? En enfer ! »

J'avais insérer ma lame dans son bras. Il gigotait un instant, de la sueur perlait sur son front, et une tâche se fit sur son bas de pyjama. Je tirai un sourire malsain avant de descendre avec le couteau, le sang coulant sur le sol à grandes goûtes. Je le retirai d'un coup.

« Alors, dis-moi, est-ce que c'est douloureux ? »

Il semblait froncer les sourcils, ce qui fit que j'enfonçai ma lame dans son bras gauche cette fois. Je l'entendis gémir de douleur sous le scotch.

« Je répète ma question, est-ce que c'est douloureux ? »

Il tentait de dire quelque chose en faisant des signes de tête et retira par la suite mon arme déjà trempée de sang.

« Bon, où vais-je continuer ? Ah ! Je sais ! »

Je soulevai légèrement son t-shirt, ce qui révéla son ventre. Maintenant commence la vraie torture ! Je commençais alors à faire de grande ouverture sur son ventre en enfonçant de plus en plus la lame. Il gigotait de plus en plus se mit à pleurer.

« Tu me désespère tu sais. Toujours à jouer le rôle du grand puissant alors qu'au final tu n'es qu'un faible et un lâche !? »

Je me remis droit et le fixait de haut.

« Je vais te faire une faveur et terminer ta souffrance. Bonne nuit...Keith. »

Le coup mortel, le couteau dans la gorge.

Le sang avait sali le sol. Je lui lançai un dernier regard, il n'était pas encore tout-à-fait mort. C'est là que je réalisais que se trouvait à côté de lui un briquet et une bouteille d'alcool.

« Tu ne devrais pas te pourrir la santé avec ça. » Dis-je avant de balancer la bouteille par terre.

Je lui lançai un dernier sourire macabre avant d'allumer et de balancer à son tour le briquer par terre. La chambre ne mit pas longtemps à prendre feu.

J'avais déjà fuis avant que qui ce soit ne puissefaire quelque chose.     


Nous y voilà, la fin du, je suppose, plus long chapitre de toute cette fiction ! :D 
Et d'ailleurs, celle qui nous rapproche de plus de la VRAIE fin de cette fiction. 
Ne vous en faites pas, il y auront encore quelque chapitres à suivre ! Disons que celui-ci était juste culte. Je sais bien que ce n'était pas comme ça dans la vraie fiction, mais voilà un peu comment je m'imagine personnellement la mort de Keith ! ^^ 

Alors, quelques avis ? :D 
Un petit vote si ça vous a plu ? ^^
A une prochaine sinon ! :D 

- La Renarde

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