Chapitre 11 - An End To Hell

Encore une de ces journées où je me retrouvais seul à la maison. Mon père était parti travailler et je restais dans ma chambre, à réfléchir. Réfléchir à tout ce qui est survenu ... Je pourrais même prétendre que le monde me paraissait désormais incompréhensible ... Et pourtant, ces quelques personnes, que je viens de connaître ... Elles ont bel et bien su me ... consoler ? Et Keith ...

Je fus interrompu dans mes pensées lorsque que j'entendis la porte s'ouvrir... Mon père, il est de retour. J'avais fermé la porte à clé par précaution. Rien, plus un seul bruit. Il avait déjà fait les cents pas vers le salon et s'était sans doute endormi sur le canapé ... En si peu de temps tout de même. Un quart d'heure passa, je fus ramené à la réalité, encore une fois, entendant des lourds pas monter les marches l'escalier. Cette fois, il ne rentrera pas ! J'entendis la poignée de la porte faire un léger crissement.

- Ouvre-moi petit bâtard ! Cria-t-il.

Je ne répondis pas, n'éprouvant plus aucune pitié pour celui qui était « mon paternel ».

- Ouvres cette porte, maintenant. Reprit-il.

Toujours aucune réponse. Un bruit de verre se fit entendre dans les escaliers et ma colère se changea en peur en entendant les coups tambouriner. Je pris mon portable en mains et appela immédiatement Keith, la voix tremblante. Il décrocha après quelques secondes.

« OUVRES CETTE FOUTUE PORTE ENFOIRE !!!! » Continua mon père dans le couloir.

- Randy ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Keith ... J'ai besoin d'aide ...rapidement !!

La porte s'ouvrit brusquement. Mince ... Je pris ma bat en mains, me trouvant derrière la porte et le frappa violement sur le crâne. Il tomba à terre. Je voulus fuir, mais il me rattrapa au pied, ce qui entraîna ma chute.

- Toi ! Cris-il d'une voix rauque.

Il me prit par le col et me balança alors en bas des escaliers, ma tête s'abattant en première contre le sol tandis qu'un bout de verre brisé au sol s'était introduit dans ma jambe. Je lâchai un cri de douleur. Lui étant dressé en haut des marches, me foudroyant du regard.

- Bouges pas toi !

Il partit chercher quelques choses dans l'une des chambres, ce qui me laissa un petit instant pour pouvoir ramper jusqu'à la cuisine et prendre l'un des couteaux qui se trouvaient à ma portée. Je l'entendis redescendre, ses pas retentant dans mon oreille.

- Tu ne peux plus te cacher !

Je m'agrippai à sa jambe et lui plantai l'objet pointu dans son mollet. Il s'écria à son tour, se recroquevillant. Je ramassai instantanément le revolver qu'il venait tout juste de faire tomber. La suite se déroula en quelques secondes. Je tournais la tête, voyant son bras, le couteau en main voler vers mon visage. Je n'hésitai pas une seconde et pointai l'arme vers lui.

Un coup de feu se fit entendre.

Je rouvris les yeux. Il était tombé à terre et se retrouvait dans sa propre flaque de sang. Tout d'abord, je ressenti une certaine culpabilité, et de la tristesse, puis je commençais à ressentir de la joie. Enfin ! Enfin ! Il est enfin mort ! Et pourtant ... Je me sentais comme vidé ...

- Je l'ai tué ... Dis-je à voix basse, ma joie s'étant estompée.

Des pas retentirent dans l'entrée.

- Je les ai tués ... Répétai-je une seconde fois.

- Randy ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Cria une voix.

Il avait sans doute vu le cadavre de mon père...

- Je les ai tués ... Répétai-je une troisième fois.

Je sentis une secousse, je levai la tête... Et vis alors Keith. Je perdis conscience peu de temps après.

Je me réveillai entouré de mes trois amis. Ils m'observèrent tous les trois, un léger sourire sur les lèvres.

- Ah le revenant ! Lança Troy.

- Randy ! Dit à son tour Keith.

Je me levai lentement, ressentant une légère douleur.

- Ne te force pas ... Dit doucement Keith.

- Ce n'est que ma jambe. Répondis-je.

- Tu as tout de même perdu beaucoup de sang ... Continua-t-il. Merci à Troy de t'avoir fait un don...

Sur ces paroles, je tournai la tête vers Troy.

- Tu n'avais ... vraiment pas besoin de faire ça ...

- Oh oui bien sûre ! J'aurais dû te laisser mourir, je suis tellement bête ! Dit-il sarcastiquement.

- Eh bien ... Merci ... Répliquai-je.

- Ah oui ... Au sujet de ton père...

Je lui coupai la parole.

- Je ne veux plus en parler.

J'entendis Keith soupirer.

- ... Tu peux t'estimer heureux que ça a été considéré comme de l'auto-défense ... Dit-il.

- Oui, sinon tu aurais eu la justice sur le dos ... Rajouta Troy.

- Je n'en ai plus rien à foutre ! Ce connard est mort, pourquoi est-ce que je devrais encore m'en faire ?

Ils étaient désormais tous stupéfaits, sans doute presque choqués par mes paroles. Mais je sais que j'ai raison. Il mérite d'aller en enfer après tout ce qu'il m'a fait subir, point barre !

- Je m'en fous de la justice ! Je n'ai plus rien à perdre !

L'enfer était enfin terminé... Pour de bon ... Un frisson parcourut mon dos... Je vais pouvoir recommencer à zéro ... enfin ... 

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