Dans le labyrinthe de mon cœur

je recherche ce qui ne marche pas

Quelle a donc été mon erreur

pour que tout tourne mal comme ça ?

Je me disais que c'était les autres

qui me causaient du tord

et que c'était à eux la faute

de me retrouver dans ce triste sort.

Mais non, c'est moi qui suis fautive

je le sais parfaitement

J'ai peur de la vérité, je l'esquive

et elle ne m'en frappe que plus durement.

Ah ! Quel foutu caractère !

Quel manque de volonté !

Je dois faire face à ce mystère

je dois au plus vite le changer.

Où sont mes principes dorés

ceux que je ne cessais de plaider ?

N'était-ce que de beaux discours

en qui je ne croyais qu'un unique jour ?

"Regarde la poutre dans ton œil..."

Elle m'aveugle et me rend égoïste

au plus vite, je dois m'en libérer, et seule !

Ce sera un dur labeur, mais non héroïque.

Car je me dois de me métamorphoser

comme la chenille devient papillon, un matin d'été.

S'améliorer est naturel

la vie n'en est alors que plus belle.

(VII-84)