Brouillon : Cookie Firefly 🔫

Des fois j'écris des débuts d'histoire, je fais une couv, je détaille chaque intrigue !... Et puis le temps passe et je n'ai écrit que quelques chapitres.

Vous me connaissez, j'ai trop trop trop trop d'histoire en cours et pleins de projets.

EN COURS : Arsène Flamingo (en pause), Flambée de désir (bientôt fini), The Marvelous Diner.

SORTIE PRÉVU EN DÉCEMBRE : xxx dont vous avez eu des extraits ici (chicklit / érotique)

EN PRÉPARATION : La complainte de Givreciel, une fanfiction MHA, la ''suite'' de Nos heures dorées, une histoire annexe à The Marvelous Diner..... Et Cookie Firefly.

L'histoire basé sur un rêve loufoque, genre humour/dystopique et carrément inspiré de Battle Royal. Ouais j'ai pas honte.

Du coup ce soir je vous fait cadeau d'un prologue et d'une couv d'une histoire qui devra rester entre nous et qui sortira dans mille ans :


COOKIE FIREFLY


PROLOGUE

« Deuxième jour dans la Ville X toujours habitée par nos mille participants ! Mort à déplorer : aucun ! Est-ce normal Roger, que le premier jour ait été si calme ?

- Tout dépend de la population d'origine Thierry. Dans les pays du tiers-monde, il y a toujours une centaine de morts dès le premier jour à cause de la pauvreté des ressources disponibles dans les villes tests. Ici, en France, il semblerait que les participants soient plus dans la réflexion et ont conscience que la survie peut durer très longtemps.

- Les Français sont des petites pucelles, c'est noté ! On a pu déjà observer des groupes se former, se barricader et attendre cette deuxième journée sous le signe du ravitaillement. Les armes à feu seront autorisées à partir de quel jour ?

- Dans la nuit du troisième jour et là, Thierry, là ça va chier bordel.

- J'espère parce qu'on se fait vraiment chier là, Roger. Des prisonniers sont comme d'habitude intégrés dans le jeu et sont réputés pour être violents et, pour 1 million d'euros, ils ne vont pas se retenir de péter des dents !

- J'espère que nos citoyens modèles ont préparé la vaseline ! Je le rappelle pour nos auditeurs n'ayant jamais regardé le Mondial Survival Test que maximum cinq participants pourront être déclarés vainqueurs et recevront l'argent promis... Oui, ces MST sont clairement une copie d'un battle royal. Merci l'ONU !... D'ailleurs Thierry, il paraîtrait que le gouvernement a intégré dans la partie certains gagnants d'autres pays. Est-ce vrai ?

- Oui, nous avons pu voir à l'écran le joueur DarkSasuke69, ce petit schlag qui- »

« Je coupe, on va bientôt arriver au point de ravitaillement » déclara un homme baraqué d'origine marocaine assis à côté du conducteur de leur Van.

Le soleil se levait à peine dans la Ville X alors que les cloches sonnaient l'heure d'ouverture des hangars de ravitaillement présents un peu partout dans la ville.

Dans le Van se dirigeant vers le hangar 6 en bordure de forêt, un petit groupe de joueur se forçait à avoir une conversation pour passer le temps.

- Est-ce que vous pensez qu'il y aura du monde ? demanda une trentenaire aux longs cheveux blonds impeccable en triturant la croix à son cou. Je déteste faire la queue.

- Surement, répondit le baraqué, moins que dans les autres hangars car nous sommes très proches de la sortie de la ville.

- Vous pourrez me prendre de la soupe en sachet ? ajouta une vieille femme en serrant sa canne. De la Liebig, pas de la sous-marque !

- Mamie, commença un homme noir en levant sa batte de baseball, si tu n'es pas capable de bouger ton cul, comment veux-tu gagner la partie ?

- Reste courtois avec elle, intervint le conducteur en replaçant ses lunettes du doigt. Est-ce que quelqu'un peut me dire si mon neveu dort bien à l'arrière ?

La blonde se tourna vers le fond du Van en observant attentivement l'adolescent aux cheveux châtain clair et à la peau pâle. Elle pensa rapidement qu'il devrait prendre quelques séances d'UV avant d'entendre un léger grognement.

Son regard se posa sur la femme encapuchonnée et endormie qu'il avait trouvée allongée sur de vieux pneus dans le coffre, la veille. N'ayant pas réussi à la réveiller, ils décidèrent de le garder avec eux.

- Les gens, je crois que notre passagère inconnue est en train d'émerger.

- Est-ce qu'on s'arrête Loïc ? demanda l'homme baraqué au conducteur.

- ...Ok mais pas longtemps. On est assez proche du hangar et il n'ouvre que dans une heure. Profitez-en pour soulager votre vessie. Et que quelqu'un aide Yvonne !

- Je suis assez en forme pour pisser toute seule ! s'écria ladite Yvonne.

Le Van s'arrêta au bord du chemin rocailleux entouré de pins. Le conducteur, Loïc, coupa le contact avant de sauter du véhicule et d'ouvrir la porte arrière, laissant descendre la blonde, Yvonne et le noir.

Loïc pencha sa tête dans le Van avant de donner une tape sur l'épaule de son neveu pour le réveiller. Le baraqué, pendant ce temps, ouvrit les portes du coffre à l'arrière afin de faire émerger l'inconnue.

- Boubakar ! s'exclama Yvonne. Viens m'aider ! Je n'arrive pas à remonter ma culotte !

- Bordel... soupira-t-il. Je ne m'appelle pas « Boubakar » la vieille ! C'est Patrick ! Pourquoi est-ce que j'ai rejoint ce groupe déjà ?

La blonde ne put s'empêcher de pouffer de rire avant de fouiller dans sa sacoche et de sortir son polaroid pour immortaliser ce moment. Loïc, quant à lui, frotta les cheveux de son neveu avec entrain avant de lui glisser à l'oreille : « Tu devrais aller pisser parce qu'on en aura peut-être pas l'occasion plus tard. »

Le jeune garçon hocha la tête en bâillant avant de s'éloigner et de descendre sa braguette, face à un arbre. Loïc le surveilla un instant du regard avant de rejoindre le baraqué à l'arrière du Van ayant réussi à réveiller l'inconnue.

La passagère poussa un grognement en s'étirant, avant d'ôter sa cape et sa capuche.

La première chose qui frappa les deux hommes fut ses courts cheveux frisés façon « pixie cut » originellement noir mais coloré en grenat ainsi que sa peau mate.

Lorsqu'elle se leva, sa silhouette bien en chair ajoutée à son mètre 70 et ses épaules larges lui donnait une allure désinvolte comblée avec ses vêtements : une veste en similicuir bordeaux, un débardeur noir « PRESS START TO PLAY », un jean destroy et des rangers.

Le baraqué détailla rapidement celle devant eux avant de se tendre et de donner un petit coup d'épaule à Loïc en lui montrant du doigt la ceinture de l'inconnue : un flingue rose.

Les armes ne devaient pas être disponibles avant le troisième jour mais cette femme avait un flingue. Ainsi qu'un couteau. Son aspect négligé alors que le jeu venait à peine de débuter commença à semer le doute chez eux.

Mais, mis à part ça et son équipement, un autre détail frappa les deux hommes : la jeune femme avait une main bionique. Peut-être même que son bras entier était bionique mais la manche de sa veste cachait cette information.

L'inconnue fit des rotations de la tête avant d'ouvrir les yeux en grand et de regarder autour d'elle. Elle leva sa main gauche bionique jusqu'à elle en regardant le bracelet électronique que chaque joueur portait pendant la partie or, son bracelet au lieu d'être bleu comme ceux des membres du petit groupe, était orange et surtout en sale état.

« Une rebus de la société... » chuchota le baraqué à l'oreille de Loïc. « Elle doit faire partie des prisonniers intégrés dans le jeu. ».

Loïc appela prudemment les autres et tous se joignirent aux deux hommes avant d'être chacun surpris par l'apparence de la jeune femme.

- Hum ? réussit-elle à articuler malgré sa langue pâteuse. On est quel jour ? Quelle ville ? Quel jeu ?

- Elle est sonnée la petite métisse ! s'exclama Yvonne. Elle irait bien avec toi, Boubakar !

- Mais fermez-la la vieille... soupira à nouveau Patrick.

Loïc, en tant que « leader autoproclamé » dès le premier jour, s'approcha de la jeune femme avec prudence comme si elle était un petit animal perdu.

- Bonjour, commença-t-il doucement, je m'appelle Loïc et voici notre groupe. Yvonne, Patrick, Alizée, Nour et mon neveu, Erwan. Nous sommes le deuxième jour du Mondial Survival Test dans la Ville X en France et l'heure du ravitaillement matinal approche.

- Combien sont morts ?

- Personne.

La jeune femme eut soudainement un fou rire qui fit sursauter tout le monde. Elle se calma peu à peu avant de prendre une posture presque guerrière et de déclarer :

- « Personne » a-t-il dit... Quelle bande de branleurs ! Je suis Cookie Firefly et je vous promets qu'avec moi dans votre groupe, nous allons survivre et gagner la partie !

- « Cookie Firefly », interrogea Alizée la blonde, c'est quoi ce surnom de merde ?

- Pseudo, rectifia Cookie. C'est mon pseudo de joueuse. J'ai énormément d'expérience en tant que survivaliste alors avec m-

- C'est une rebus de la société, l'interrompit Nour pour informer le reste du groupe. Regardez son bracelet de joueuse.

- RESPECTE-MON AUTORITÉ !

Silence. Un rire se fit entendre et tous se tournèrent vers le neveu de Loïc, Erwan. Le gamin était presque plié en deux alors que son oncle le regardait sévèrement.

Avant de pouvoir poser plus de questions à « Cookie », les cloches du hangar 6 résonnèrent de nouveau, annonçant l'ouverture imminente. Le groupe s'activa et rentra dans le Van, accompagné par la jeune femme qui reprit place à côté d'Erwan.

Le jeune garçon sentit l'excitation de l'étrangère se déclarant comme « joueuse professionnelle » qui reporta subitement son attention sur lui.

- Arrête de me regarder, chien de l'enfer.

- Hein ?

- Tu m'as très bien entendu. Je déteste les gosses, je les ai en horreur alors tu me feras le plaisir de ne pas traîner dans mes pattes quand la partie deviendra sérieuse.

- Va te faire foutre.

- Et en plus il est vulgaire le morveux !

- Hé ! s'écria Nour à l'avant. Calmez-vous derrière ! On arrive devant le hangar !

La jeune femme sortit son arme rose accrochée à sa ceinture avant de sourire à pleines dents, des étoiles dans les yeux.

« Ça va chier ! »

FIN DU PROLOGUE

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