11. 𝚒𝚗𝚝𝚎𝚛𝚕𝚞𝚍𝚎 - 𝚖𝚊𝚛𝚜

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Il y avait de nombreuses choses chez Kim Namjoon qui rendaient parfois son caractère compliqué. Il avait beau être le garçon le plus poli et le plus doux que son entourage ait connu ; Kim Namjoon n'en demeurait pas moins un esprit complexe. Namjoon aimait avoir raison, mais pour Seokjin, il pouvait s'écraser facilement. Namjoon aimait rester seul, loin de la foule et du bruit, l'absolu contraire de son meilleur ami, et cette manie avait eu tendance à l'éloigner malgré lui de bon nombre de ses camarades. Il n'aimait pas les gens qui parlaient trop fort, ceux qui faisaient du bruit exagérément en mangeant et était donc incapable de déjeuner dans un restaurant uniquement fréquenté par la vieille génération, trop bruyante à table pour lui. Namjoon avait aussi la rancœur facile et cela était sans aucun doute son plus gros défaut.

Sa rancœur facile et il l'entretenait avec une énergie sans borne.

Il y avait peu de personnes pouvant se targuer d'être sur la liste noire de Kim Namjoon. Jeon Jungkook en était à deux doigts sans même le savoir. Chaque jour qui défilait, la rancœur grandissait un peu. Elle s'était tassée légèrement en fin d'année, avant de continuer à exister, rendant leur relation quasi nulle. Mais il fallait dire que Namjoon lui en voulait pour tout un tas de choses. Il y avait ces actes odieux envers Taehyung tout d'abord. Puis, le fait d'avoir été mis dans le même panier que lui, lui faisait serrer les dents. Il avait été passif, et non actif, Namjoon s'en voulait, mais Namjoon refusait d'être associé aux actes de son ami de longue date. Il avait tenté de le défendre, au départ. Peu à peu, seul Seokjin s'y était risqué. Il lui en voulait aussi pour toute l'énergie quotidienne qu'il pompait sans même le réaliser à son meilleur ami. Pour avoir foutu en l'air des années de brillantes études et un dossier impeccable pour crâner et se croire au-dessus de tout le monde. Pour les mots blessants qu'il avait eus – il le savait – dans un excès de colère.

Une petite part de lui était soulagée que Seokjin continue de parler et de traîner avec Jungkook car lui, n'en était plus capable, mais s'en voulait de le voir sombrer, seul.

– Nam, un de mes cactus vient de mourir...

Namjoon ouvrit de grands yeux et redressa ses lunettes du bout de son nez.

– Comment tu as fait ?

Seokjin semblait dévasté devant sa petite plante désormais rabougrie dans son petit pot de terre cuite. Il reconnut l'un des pots que Seokjin avait peint lui-même, alors qu'ils étaient encore au collège lors d'un atelier d'art manuel. Namjoon avait détesté son pot ce jour-là, mais Seokjin l'avait récupéré pour le poser à côté du sien, et désormais, leurs deux œuvres de collégiens trônaient l'une à côté de l'autre, lui servant de décoration.

– Il était un peu malade, il avait un traitement et je... Je n'étais pas chez moi ces derniers jours...
– Tu aurais dû me le dire crétin ! Je serais passé m'en occuper !

Seokjin lui lança un regard larmoyant et Namjoon attrapa le cactus.

– Je m'en charge va.
– Merci, je n'ai pas le cœur de le descendre près des poubelles...

Il se retint de rire, constatant l'air parfaitement sérieux sur le visage du brun.

Comme s'il était chez lui, Namjoon descendit rapidement au bas de l'immeuble pour s'en débarrasser. Il vivait presque autant chez Seokjin que chez ses propres parents, il s'amusait parfois à penser que son appartement était également le sien. Dans ses rêves les plus fous, oui, il l'était. Dans la triste réalité dans laquelle il évoluait, Seokjin délaissait maintenant son appartement de plus en plus souvent pour aller dormir chez sa petite amie. Quand il revint dans l'appartement, Seokjin comptait ses cactus.

– Les autres vont bien, je suis soulagé, souffla-t-il.

Et comme toujours, Namjoon le trouva adorable. Il adorait le voir aussi précautionneux avec ses plantes. Il aimait tout simplement le voir aussi passionné. Il se laissa tomber dans son petit canapé couleur crème et soupira.

– Ca va aller, d'accord ?

Seokjin lui lança un nouveau regard larmoyant et sa poitrine se contracta. Ne me regarde pas comme ça... Et pourtant. Des regards comme ça Seokjin le lui en lançait à la pelle. À chaque fois, son cœur loupait un battement ou se mettait à tambouriner un peu trop fort dans sa poitrine. À chaque fois, Namjoon avait envie de lui dire à quel point il était tout à ses yeux.

– Je t'en rachèterais un.

Le sourire de Seokjin valut tout l'or du monde. Il fallait dire que les trois-quart des cactus chez lui étaient des cadeaux, intégralement de Namjoon. Il n'avait jamais trop compris son obsession pour eux, mais n'avait fait que l'encourager, encore et encore. Il se posa à ses côtés et attrapa la télécommande de sa télévision.

– On se mate un truc ?
– Tu ne bosses pas ?
– Flemme, tu es là, j'ai envie de passer du temps avec toi.

Namjoon esquissa un sourire. Finalement, depuis le début de leur amitié, peu de chose avait évolué. Namjoon était toujours le plus studieux, Seokjin toujours le plus incertain quant à son avenir et le moins motivé sur ses études. Il le laissa zapper sur leur site de streaming favori et s'enfonça un peu plus dans le canapé.

– Je peux rester ce soir ?
– 'sûr, marmonna-t-il, les yeux rivés sur l'écran.

Quand enfin Seokjin se décida sur un film (un de leurs favoris, qu'ils aimaient regarder encore et encore pour citer les dialogues à voix haute) Namjoon lui glissa un regard discret. Parfois, il se surprenait à imaginer comment seraient les choses si Seokjin ne l'avait pas repoussé. Par deux fois. Il lui avait fallu du courage pour se déclarer la première fois, Namjoon s'en souvenait encore très bien. Il l'avait fait en rentrant d'une soirée chez Jungkook, parfaitement sobre et bien dans ses bottes. Seokjin n'avait pas bu non plus, et sans qu'il ne sache trop comment, la question lui avait échappé aussi naturellement qu'un bonjour. Seokjin avait mis quelques secondes à réaliser, puis une poignée d'autres pour comprendre qu'il était parfaitement sérieux. Il avait bafouillé ce jour-là, Namjoon s'en souvenait très bien. Il avait dévisagé sans comprendre, avant de secouer la tête, rouge comme une tomate. Namjoon se souvenait avoir espéré juste une seconde. Une minuscule seconde avant d'entendre son « je suis désolé Joon... » et son espoir s'était envolé aussi vite qu'il était arrivé.

Sa déclaration n'avait étrangement pas déstabilisé leur relation. Il n'y avait pas cru tout d'abord et puis... Les jours avaient défilé, Seokjin ne s'était pas éloigné, tout avait continué comme avant. Il s'était chanceux, incroyablement chanceux, et malgré le petit vide que Seokjin avait laissé dans son cœur ce soir-là, Namjoon avait continué à sourire comme si de rien n'était.

Sa deuxième déclaration avait été encouragée par Yoongi.

Sa deuxième déclaration fut elle aussi un échec.

Pire, car quelque temps après, Seokjin lui annonça pour lui et Hyunae.

Namjoon s'était sentit minable. Absolument minable ce jour-ci. Il en avait un peu voulu à Yoongi de lui faire miroiter que peut-être, peut-être seulement, il avait eu une chance avec Seokjin. Ce jour-là il avait essayé de se raisonner, de se rendre à l'évidence : il resterait pour toujours son meilleur ami. Yoongi avait très certainement tort, Seokjin n'aimait pas les hommes, et encore moins lui. Ou du moins, pas de la manière dont il l'espérait chaque jour.

– Joon...
– Mmm ?
– J'ai présenté Hyunae à Jungkook l'autre jour.

Il dut prendre sur lui pour ne pas tourner la tête immédiatement vers lui et ne pas lâcher l'écran de télévision des yeux.

– Oh.
– Ca s'est très bien passé, je crois qu'elle l'aime bien.
– C'est... C'est une bonne chose.

Il connaissait le message sous-jacent. Au fond Namjoon s'en doutait : Seokjin mourrait d'envie de lui présenter sa petite amie. C'était égoïste de sa part de refuser à chaque fois, et il le savait. Indigne très certainement de son rôle de meilleur ami, il s'en doutait également. Mais mettre un visage sur un nom, c'était enfin pouvoir imaginer Seokjin avec elle en permanence, et non lui. Il avait peur de la jalouser encore plus qu'il ne le faisait déjà. Il craignait de la détester pour de bon et Namjoon ne voulait pas détester la personne qui rendait Seokjin si heureux.

– Et Jungkook, comment va-t-il ?

Seokjin ne sembla pas s'offusque qu'il ne rebondisse pas sur le sujet de sa petite amie.

– Oh... C'est compliqué pour être honnête. C'est toujours aussi tendu entre lui et ses parents.
– C'est tout ?
– Comment ça, c'est tout ?
– J'ai l'impression qu'il y a autre chose.

Seokjin délaissa pour de bon l'écran de la télévision pour se tourner vers lui. Il y avait autre chose, et Namjoon le sentait. Quelque chose dont Jungkook devait avoir honte, et que Seokjin ne lui disait pas.

– Je connais ce regard, soupira son meilleur ami.

Namjoon feint l'innocence, levant les mains en l'air.

– Joon, parfois je dois garder certaines choses pour moi.
– Assure-moi simplement que ce n'est rien de gravissime alors.
– Serait-ce de l'inquiétude ?
– Oui. Ce n'est pas parce qu'il a déconné dernièrement que j'ai envie de le voir au fond du gouffre.
– Ce n'est rien de grave, répondit-il.
– Bien, dans ce cas, je ne fouinerais pas !
– Merci, souffla Seokjin.

Cependant, sa nature curieuse ne cessa de pointer du doigt que Seokjin avait eu l'air vaguement triste en abordant le sujet. Namjoon se fit le serment : il mettrait le doigt sur ce qui n'allait pas. Pour l'heure, il ignora la tête de Seokjin sur son épaule, son cœur qui faisait encore des siennes, et reporta son attention sur leur film favori.

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Namjoon rendait peu souvent visite à ses grands-parents, mais ces moments étaient partout parmi ceux qu'il attendait le plus pendant l'année. Il avait décidé de les rejoindre dans le sud du pays sur un coup de tête, le temps de deux petites journées, et sa grand-mère s'en était montrée ravie. Il avait opté pour le bus afin de s'y rendre, option la moins coûteuse quoi que plus longue, mais son budget ne s'en porta que mieux. Confortablement installé tout devant, à côté de la fenêtre, Namjoon se félicita de n'avoir aucun passager à ses côtés : faire la route sans personne d'envahissant ou de bruyant était tout ce qu'il désirait.

Sa joie fut cependant de très courte durée quand une jeune femme monta en catastrophe dans le bus, une casquette de travers sur la tête et visiblement essoufflé d'avoir couru pour grimper à l'intérieur avant même qu'il ne démarre. Elle se laissa tomber à ses côtés, sa minuscule valise qu'elle n'avait pas pu glisser en soute entre ses jambes et lui adressa un sourire confus.

– Yo, désolé, je sais à quel point c'est chiant de réaliser que si, finalement, on va se coltiner quelqu'un à côté de nouveau pendant quatre heures.

Namjoon la regarda avec des yeux ronds. Mais d'où elle sort elle... Car il n'avait jamais entendu personne parler de cette manière à une personne qu'il ou elle ne connaissait pas. Elle cala sa valise sous le siège et brancha son portable visiblement vide de toute batterie au chargeur devant elle. Namjoon détourna le regard, bredouillant un « oh non non, ça va... » un peu gêné et enfonça ses écouteurs dans ses oreilles. Il se passa une bonne demi-heure avant que sa voisine ne l'interrompe dans ses pensées, un sourire aux lèvres.

– Vous en voulez ?

Il baissa les yeux vers son paquet de gâteau et accepta poliment.

– Merci, c'est très gentil.
– C'est mon voisin qui les fait ! Il m'en avait donné tellement pour seulement deux jours sur Séoul, rigola-t-elle.
– Ils sont très bons !

Elle hocha vivement de la tête, un sourire immense sur le visage.

– Il cuisine très bien, heureusement qu'il est là, je ne sais pas comment je survivrais sinon !

Namjoon rigola doucement et baissa le volume de sa musique dans l'écouteur encore dans son oreille.

– Tu ne cuisines pas ?
– Je n'aime pas trop ça, et je suis très mauvaise.
– Je compatis, pour ma part, c'est mon meilleur ami qui sauve nos soirées, ajouta-t-il.

La jeune femme lui adressa un sourire encore plus grand, visiblement heureuse d'être tombée sur une personne aussi catastrophique qu'elle en cuisine. Namjoon devait bien le reconnaître : Seokjin lui sauvait la mise assez souvent.

– Que viens-tu faire sur Busan ?
– Mes grands-parents habitent dans la campagne environnante, je vais leur rendre visite. Et toi ?
– Oh, j'y vis ! Je suis originaire de là-bas, et j'avoue avoir du mal à quitter le nid, rigola-t-elle. J'ai déjà du mal à vivre seule, dieu merci, mon voisin est un ange, je ne sais pas ce que je ferais sans lui.
– Il m'a l'air d'être un chic type !
– Oh oui, c'est un ange. Il va me manquer quand il partira...
– Il déménage bientôt ?
– Oh, à la fin de ses études je pense. Il souhaite revenir à la capitale, je le comprends... Et puis, s'il ne le fait pas pour le boulot, il le fera sûrement pour le gars qu'il refuse de me présenter, pouffa-t-elle.

Namjoon esquissa un sourire amusé.

– Il réfute, mais honnêtement, j'ai vu son regard. Les regards ne trompent pas, jamais avec moi !

Oui, les regards ne trompaient pas. C'est ce que lui avait Yoongi l'an passé. Yoongi avait vu immédiatement pour lui et Seokjin. Yoongi lui avait même dit « laisse lui le temps » et Namjoon l'avait fait. Et la petite amie de Seokjin avait fait son apparition du jour au lendemain. Il avait un peu maudit Yoongi avait de se reprendre : ce dernier ne pouvait pas savoir.

– Avec son petit regard de biche, soupira-t-elle.

Namjoon esquissa un sourire. Jungkook avait un regard de biche, on le lui avait souvent fait le commentaire, et cela l'avait toujours beaucoup amusé.





Ils parlèrent tout le long du trajet. La jeune femme de sa région qu'elle aimait, de ses hobbies, Namjoon de ses études, de ses rêves. La discussion n'avait pas de réel but, simplement l'envie de passer le temps avec une personne agréable. Ce ne fut qu'une fois arrivé à destination que Namjoon réalisa qu'ils ne s'étaient pas présentés. Cette réalisation le heurta de plein fouet et alors qu'elle enfilait une veste couleur crème, il lui lança :

– Au fait ! Je m'appelle Namjoon.
– Oh ! Enchanté Namjoon, c'est vrai que nous ne sommes pas présentés correctement, rigola-t-elle. Ça te dit qu'on garde contact sur nos réseaux ?
– Avec plaisir !

Il lui tendit son téléphone pour qu'elle s'enregistre, tout sourire. Pour la première fois depuis Taehyung et Yoongi (de véritables exceptions depuis des années), Namjoon ressentait le besoin d'enfin s'ouvrir à d'autres personnes que celle de son école. Il avait passé un bon moment et puis... il entendait d'ici la voix de Seokjin l'encourager à lui donner son numéro.

– Je suis Eunji, lança-t-elle, joyeuse.
– Enchanté Eunji, très joli prénom.

Elle lui adressa un beau sourire, les joues légèrement teintées de rose. Quand le bus coupa son moteur pour de bon, les passagers commencèrent à descendre. Et ce fut là qu'il le vit, à travers la vitre. Il l'aurait reconnu entre mille, par sa dégaine, ses cheveux blonds cendrés qu'il n'avait vu bien porté que chez lui, et cette silhouette gracile qui avait attrapé plus d'un regard à la soirée de Seokjin, l'an passé. Il n'avait pas tellement changé, l'hiver lui allait bien, et Namjoon réalisa que oui, Park Jimin était bel et bien sur ce parking, les mains dans les poches, à attendre.

– Oh.

La voix d'Eunji le ramena sur terre.

– Il est venu me chercher ! Je te l'avais dit, mon voisin est un ange !

Son voisin. Jimin. Son voisin était Jimin. Il lui adressa un signe de la main et la regarda descendre, abasourdis. Il resta dans le bus jusqu'à attendre la descente de tout le reste des voyageurs pour enfin s'extirper. Eunji était toujours là, tenant par le bras son voisin.

– Oh, Jimin ! C'est Namjoon ! J'ai été à ses côtés pendant tout le trajet, il est adorable, vraiment !

Jimin le dévisagea tout comme lui. Dites-moi que le ciel se fiche de moi... Eunji marqua un temps de pause, un sourcil levé, détaillant leur attitude et se gratta la gorge, soudain nerveuse. À quel point la Corée du sud était-elle assez minuscule pour que cela se produise ? Il se le demandait franchement. Dans la tête de Namjoon, tout se rejouait. Toute la discussion avec la jeune femme. Et le prénom de Jungkook se détacha soudainement clairement dans son esprit, sans qu'il ne sache pas pourquoi. C'était sans doute idiot de sa part de faire des parallèles aussi rapidement, de jouer des films un peu trop vite dans sa tête et pourtant, il ne put s'en empêcher. Tout lui hurlait soudainement que le beau brun dont lui avait parlé Eunji, c'était lui. Que le regard de biche, c'était lui. La chose était délirante, peut-être, mais Namjoon en semblait soudain convaincu. Bon Sang Jungkook à quoi tu joues encore...

– Euh, les gars... ?
– On se connait, lâcha simplement Jimin.

Namjoon ouvrit de grands yeux, surpris. Jimin esquissa un sourire qui plissa ses petits yeux et il se retrouva forcé de l'imiter. Jimin semblait presque content de le voir, sans qu'il ne sache pourquoi.

– Vraiment ? s'exclama-t-elle.
– Oui on...

Il le sonda du regard. Une fraction de seconde, juste pour savoir s'il devait l'énoncer. Alors Namjoon se reprit, au dernier moment. Non, il n'était pas censé savoir. Oui, Jimin n'avait pas l'intention de le lui faire savoir. Pour une raison qui lui échappait, il réalisa que l'histoire entre Jungkook et lui était bien plus étendu que ce qu'il avait imaginé. Et les pièces de son puzzle trouvé continuèrent de s'accumuler dans un coin de sa tête. Dis-moi que je me fais des histoires Jungkook et que tu n'as pas fait ça. Alors il opta pour la solution la plus simple : feinter l'innocence.

– Nous nous sommes déjà croisés sur Séoul !

À mon retour Jungkook...
On va parler toi et moi.

Soudain, la discussion avec son meilleur ami quelques jours avant son départ lui revint. Tout lui sembla limpide et les pièces de son puzzle commencèrent à s'imbriquer les unes aux autres. Seokjin était au courant.




: ̗̀➛ 𝕂𝕌𝕂𝕀ℍ𝕀𝕄𝔼 𝕋𝕀𝕄𝔼

Hello ! comment allez-vous ?  j'étais trop contente d'enfin pouvoir écrire avec namjoon, j'attendais depuis si longtemps ! vous l'aurez deviné, les interludes (car oui, il y en aura plusieurs) seront de son point de vue, et celui d'un autre personnage ~ (quel suspens, on se demande qui...) J'espère qu'il vous a plu en tout cas, les choses deviennent sérieuses hihi. Je vous dis à l'année prochaine pour la suite de la fiction ! **

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