EPISODE #4

8 mars 2020
Prison d'Ironwood

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Allongé sur le matelas, je fixe le plafond. Je patiente, comme je le fais depuis que je suis devenu un assassin. En quatre ans, j'ai tellement vu de plafond quand j'en aurais le tournis.

Attendre. C'est bien ça le plus dur en prison. Attendre que le temps passe, attendre que sa peine se termine enfin. Attendre que la fin de la journée arrive pour refaire la même chose le lendemain.

À mon arrivée, on m'a foutu dans une cellule d'isolement préventive. Elle est aussi grande que celle que j'avais dans le Colorado à la différence que là, il y a un petit hublot opaque qui permet à la lumière naturelle d'éclaircir la pièce, bien qu'avec les néons allumés en 24 heures sur 24, cela ne soit pas nécessaire. Mais ça fait du bien. Je ne peux pas voir l'extérieur mais je sens que la prison d'Ironwood est bien différente de ce que j'ai connu jusqu'à maintenant.

Ça fait 48 heures que je suis coincé là dedans, le temps qu'on me trouve ma future piaule. Je ne sors que pour les douches, toujours après celles des autres et on m'amène mon plateau à chaque repas. Je suis mitigé entre l'envie de découvrir mon futur chez-moi mais j'appréhende aussi de rencontrer mes nouveaux amis.

Une clef se tourne dans la serrure et je déporte mon attention de ce plafond bien trop blanc. Un maton qui m'a accueilli le jour de mon arrivée me fixe à travers le hublot.

- Détenu !

Je me redresse et le fixe. Il s'appelle Fields il me semble.

- Tu bouges, Superstar ! Il est temps d'intégrer ta nouvelle chambre pour les soirées pyjama avec tes nouvelles copines !

Je me lève lentement de mon lit sans le quitter des yeux. Le maton ordonne l'ouverture de la porte de ma celulle et un buzz strident se fait entendre. Il sort ses menottes accrochées à son ceinturon et d'instinct, je joins mes deux poings devant moi.

- C'est qu'il est docile le nouveau ! Fait un jeune maton qui arrive, un paquetage en main. Un vrai agneau.

Je me laisse menotter par le plus vieux sans quitter le jeune des yeux. Est-ce que je lui ai demandé quelque chose à ce petit con ?

- Allez beau gosse ! Il est temps de faire ton entrée au zoo !

Je ne dis rien, bien que sa putain de réflexion me laisse un goût amer. Quand on est en taule, c'est comme si on avait perdu sa personnalité, sa vie. On est plus qu'un détenu, un pauvre être vivant qui est considéré sans âme à cause des crimes qu'il a commis. Un animal aux yeux des autres. Et chaque jour qui passe, un gardien nous le rappelle. C'était déjà comme ça à Florence et j'ai fini par m'y habituer.

- Tu n'es pas un grand bavard, toi ?

Je ne parle pas pour rien dire. J'évitais déjà quand j'étais un homme libre et j'ai appris à fermer ma gueule à l'ADX Florence.

- Non, chef !

On m'ordonne d'avancer et j'obéis. Ça aussi, j'ai appris à le faire dans mon ancienne prison. Je me laisse diriger dans les nombreux couloirs et quand nous arrivons à l'aile C, j'entends déjà le brouhaha assourdissant venant de derrière la porte.

Une large porte métallique se fait ouvrir automatiquement et le buzz strident se fait entendre. Je sens que je ne vais pas beaucoup l'aimer, ce buzz. Ni ce jeune maton qui ne cesse de me planter sa matraque entre mes deux omoplates. Des sifflements se font déjà entendre et je tente de garder mon regard droit, ignorant les appels des détenus depuis leur celulle. Un rapide coup d'oeil vers l'une d'entre elles me permet de voir que quatres lits y sont disposés. Super ! Je vais avoir trois nouveaux amis. Moi qui n'en pouvais plus de la solitude de Florence, j'en viens à regretter mes futures compagnies alors que je ne les ai pas encore rencontrées.

- Eh eh !
- Un nouveau sucre d'orge !
- De la viande fraîche !

J'ignore les allusions et les gestes pervers de mes codétenus et continue d'avancer, le dos et la tête bien droits. Il est hors de question qu'ils pensent que je suis effrayé. C'est loin d'être le cas. Et j'ai appris qu'en taule, il ne faut jamais montrer ses faiblesses. Et s'ils pensent que je vais être leur nouveau quatre heures, ils se plantent carrément. Je ne mange pas de ce pain-là.

Les sifflements ne cessent toujours pas alors que je traverse ce qui s'apparente aux quartiers communs. Des tables en métal et des bancs sont bien fixés au sol et j'aperçois des écrans de télé, accrochés à trois mètres du sol. À Florence, il n'y a pas de quartier commun.

Le gardien me fait monter des escaliers en caillebotis et les cris et appels des détenus se font de plus en plus insistants et forts. C'est vrai qu'on se croirait au zoo, ça en est limite navrant. Est-ce l'accueil qu'ils réservent à chaque nouvel arrivant ou je suis le seul à avoir ce privilège ?

- Fermez tous vos putains de grandes gueules ! Hurle le jeune gardien, irrité.

Les prisonniers continuent leur bordel, ignorant l'ordre du maton. Ici, ça n'a rien à voir avec l'ADX où le silence omniprésent est bien plus glaçant. À Florence, parfois, il y avait quelques cris qui étaient vite maîtrisés à coup de narcoleptiques ou de matraques. La nuit, c'était le pire. Même dans un asile de fou, c'était plus calme. Avant, j'aurais tout donné pour entendre du bruit mais là, je regrette presque le silence de mort de mon ancienne prison. Voir tous ces mecs s'époumoner pour me souhaiter leur bienvenue "spécial" ne me dit rien qui vaille.

- La trente sept ! Parle le maton dans son talkie-walkie, accroché sur son épaule.

Le buzz d'ouverture de porte retentit ainsi qu'une voix électronique qui annonce l'ouverture de la trente sept à travers les hauts-parleurs.

Je relève la tête et remarque trois paires d'yeux qui me fixent avec intérêt. Ce n'est pas le moment de montrer mes faiblesses et je relève mon menton, comme le faisait Lexis quand elle ne voulait pas montrer ses émotions et voulait montrer qu'elle était une dure à cuire.

Rien qu'à sa pensée, je la revois sur ce trottoir, sans vie. Cette pensée m'a hanté depuis le jour où j'ai découvert ma soeur, ce poignard dans la main, et peuple trop souvent mes cauchemars.

Les trois hommes face à moi se tiennent à carreaux et ne cessent de me fixer avec intérêt et insistance alors qu'on me fourre mon paquetage dans les bras.

- Bienvenue dans la fosse aux lions, Sucre d'orge ! Me dit le jeune maton, en riant.

Je roule des yeux et avance d'un pas quand il me pousse dans ma celulle. La porte se referme automatiquement derrière moi, sur le rire hilare du maton et de ce maudit buzz.

Mes yeux se balladent sur les visages de mes trois détenus qui me scrutent, m'observent avec méfiance. Je ne peux que les comprendre. Moi aussi, je me demande ce qu'ils ont bien pu faire pour se retrouver ici, surtout le plus jeune qui sort à peine de sa période d'adolescence. Bordel ! C'était moi il y a quatre ans. J'étais à peine plus âgé que lui mais ces quatre années en prison m'ont vieilli de dix ans d'un coup. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour se retrouver derrière les barreaux à son âge ? Est-ce que lui aussi, il a été condamné pour le meurtre de sa petite amie ? Non, ce gamin ne se rase même pas je suis sûr. Et je pourrais presque deviner qu'il est puceau.

Le noir s'est déjà allongé de nouveau sur sa couchette, ignorant complètement mon arrivée et ferme les yeux. Il ne paraît clairement pas commode. Je laisse tomber mon paquetage au sol.

Le plus vieux m'observe et m'analyse avec plus d'insistance. Il finit par se lever lentement de sa couchette, non sans grimacer en se tenant le bas du dos. Les lits ici sont pourtant bien plus confortables qu'à Florence.

- Salut le nouveau ! Me dit-il.

Il m'offre un petit sourire presque chaleureux et une petite lueur maligne s'anime dans son regard. Sa main se tend vers moi et je reste sur mes gardes un instant.

- Salut, je fais.

Les lèvres du vieux s'étirent un peu plus quand il voit que je refuse sa poignée de main. Il ne s'en formalise pas pour autant et ne dit rien. Il m'observe toujours, comme s'il me passait aux rayons X.

- Bienvenue à Ironwood. Moi, c'est Keane O'Brian. Mais tout le monde m'appelle Dublin.

Je suis presque tenté de rire en entendant son surnom mais je ne fais rien.

- Irlandais ? Je demande seulement, curieux.
- Ouais. À cent pourcents. Et fier de l'être !

J'esquisse un petit sourire. Il l'est. Il a raison. Il ne faut jamais renier ses origines à ce qu'il paraît. Ça a été mon erreur, renier ma famille pour régler mes comptes et c'est ma soeur qui en a payé les pots cassés.

- Devon Thomas, je me présente à mon tour.

Le vieux Keane me tapote l'épaule avant de se retourner vers les deux autres qui n'ont toujours pas décroché un mot. Le plus jeune paraît complètement flippé.

- Le gamin, c'est...
- Je ne suis pas un gamin ! Raille le plus jeune, le regard sombre en direction du plus vieux.

O'Brian se met à rire, loin d'être impressionné par le gamin. C'est clair qu'il est loin de l'être, surtout comparé au gros balèze qui est toujours allongé sur son lit et complètement indifférent de mon arrivée.

- Tu ne te rases pas encore. Donc si je te dis que tu es un gamin, c'est que tu en es un.

Le plus jeune ne semble pas savoir quoi répondre. Sa bouche s'ouvre et se ferme à plusieurs reprises et il finit par tourner son visage vers moi quand je laisse échapper un petit rire amusé. Il semble un peu plus rassuré face à moi.

- Arthur Stevenson, se présente-t-il. Arthur. Pas le gamin, ni le puceau ou je sais pas quoi. Arthur. Ar-thur !

Un petit rire se fait entendre. Dublin paraît amusé et je dois dire que la façon dont le gamin s'est présenté me fait sourire moi aussi. Mais je dois rester sur mes gardes. J'ai appris à mes dépens que l'habit ne fait pas le moine. Rien ne me disait qu'Alexis était une membre des Cursed Skulls et rien ne me laissait présager que ma sœur aurait été capable d'ôter la vie de quelqu'un.

- Mais tu vas la fermer un peu, le gamin, j'entends alors.

Mon attention se déporte vers l'armoire à glace, toujours allongée sur son lit.

- Ah ! Je déteste quand il m'appelle comme ça ! Murmure discrètement le plus jeune.

Le grand noir se redresse lentement alors de son matelas. Le haut de son crâne toucherait le plafond de la cellule s'il ne devait pas se courber légèrement. Il toise méchamment le gamin avant de pointer son doigt sur lui.

- Et moi, je déteste t'entendre pleurer ta mère toutes les nuits depuis six mois. Alors ferme ta gueule !
- Je ne pleure pas ma mère, raille Arthur, vexé.
- Mais bien sûr ! À d'autres ! Si tu la pleures encore pour qu'elle vienne te sauver, je t'étouffe avec ton oreiller ou je te fais ta gueule pendant la promenade !
- Hein ? Quoi ? Tu ne ferais pas ça ? Hein ? Tu déconnes là ?
- Oh mais putain, ferme-la. J'en peux plus d'entendre ta voix de gonzesse !

Le noir descend de sa couchette et rebondit sur ses deux pieds avec agilité. Il se redresse et je dois lever mon visage pour continuer à le regarder dans les yeux. Bordel ! Ce mec est un géant ! Il touche presque le plafond de la celulle. Il me considère du regard quelques secondes avant de croiser les bras sur son torse, me montrant son animosité envers moi. Ok, il ne m'aime pas, message reçu.

- Devon, voici Dario Rodriguez, me présente Dublin.

J'hoche seulement la tête pour le saluer. Non, ce mec n'est clairement pas commode et il est préférable de ne pas le chauffer.

- Et il a un surnom ?

Dublin secoue la tête et le regard de Dario s'assombrit.

- Non. Le dernier qui a essayé de lui en donner un a fait un séjour de quinze jours à l'hôpital.
- Il l'avait appelé comment ?

Dario serre les dents et ses biceps se contractent. Il n'est pas commode et je sens que je ne devrais pas le titiller. Dublin tapote mes pectoraux et laisse échapper un petit rire.

- Ne parlons pas de choses qui fâchent. Tiens, voici ton plumard.

Dublin me désigne la couchette juste au-dessus de celle d'Arthur. Celui-ci m'offre un sourire fier, comme si dormir au-dessus de lui était un privilège. Je dépose mes quelques affaires sur ma couchette et grimpe déjà dessus. Les autres se rassoient sur leurs propres lits et je sens leurs regards braqués sur moi. Arthur se dévisse presque le cou pour m'observer. Je fais mine de rien mais ça me perturbe.

- Tu vas me regarder encore longtemps comme ça, gamin ? Je lance au bout d'un moment.

Le gosse se ressaisit et se lève de sa couchette. Il s'approche d'une table qui est dans un bordel monstre et sort un jeu de cartes.

- Si tu crois que je vais jouer à la bataille avec toi, tu peux rêver, je dis.
- Oh non ! Je suis pas fan de la bataille. C'est pour les gosses.
- Parce que ce n'est pas ce que tu es, je souffle.
- Non, je ne suis pas un gosse. Je me demandais si tu aimais la magie. Parce que tu sais, je connais des tours de malade et...
- Oh putain ! Il remet ça !

Dublin s'allonge sur son lit et attrape un bouquin. Il l'ouvre et ignore complètement le gamin qui bat déjà ses cartes avec dextérité. J'avoue que la façon dont les cartes dansent entre ses doigts est impressionnante mais je ne lui dirai pas. Je ne suis pas là pour faire copain-copain avec lui. Avec qui que ce soit d'ailleurs. Je suis là, pour attendre ma sortie et je ne veux pas d'emmerdes.

Je pose ma tête sur ma couchette alors qu'il débite un tas de conneries que je n'écoute pas. Un dix de pique s'agite alors devant mes yeux et je soupire. Bordel ! Je crois que je vais le défoncer s'il continue. Ce gosse a un débit de parole impressionnant.

- Tu as retenu ta carte ?

Je souffle d'agacement encore plus fort, ne cachant pas mon agacement. Avec un peu de chance, il va me lâcher. Je continue à fixer le plafond, comme je sais si bien le faire depuis quatre ans.

- C'est celle-là ?
- Nope ! Je réponds sans regarder la carte qu'il m'agite sous le nez.
- Oh merde ! Celle-là, alors ?

Je ne regarde toujours pas sa carte.

- Nope.
- Merde ! Fait chier ! Celle-là alors ?
- Putain, Arthur, aboie Dario. Tu nous les brises là !

Le visage du gamin devient blême. Il fixe Dario qui s'est levé de sa couchette et s'approche de lui en le menaçant du regard. D'un geste rapide, il lui saisit son tas de cartes et le balance sur le petit bureau, faisant voler ses cartes à travers la cellule. Il fourre le putain de dix de pique dans la bouche du gamin, pétrifié sur place. Dario lève son doigt.

- Tu nous emmerdes avec tes tours de magie de puceau. Si tu continues, je te fais avaler tes cinquantes quatre cartes, pigé ?

Le gamin ne bronche pas et agite sa tête de haut en bas dans une vitesse folle.

- Oui Monsieur.
- Maintenant, pose ton cul sur ton pieu et tu fermes ta gueule jusqu'à la promenade.

Promenade ? Je me redresse subitement de ma couchette. Dario voit mon intérêt, tout comme Dublin. Putain ! Oui ! Les promenades, c'est le Saint Graal et ça fait deux jours que je n'ai pas vu le soleil.

- Ah ! J'ai l'impression que ça t'intéresse, lâche Dublin.
- J'avoue.
- On sort une heure le matin. Deux heures l'après-midi. Ça, c'est pour ceux qui ne travaillent pas. Le dîner est servi à dix sept heures trente dans le réfectoire. On peut sortir encore entre dix neuf et vingt heures.
- Attends, vous sortez aussi souvent ?

Putain ! Ça va me changer de la seule heure quotidienne que j'avais à l'ADX. Et on avait le droit à aucun contact. On sortait par quatre, et chaque détenu devait se positionner à trois mètres d'un autre. Aucun contact, aucun moyen de parler ou échanger un petit mot sous peine de se faire matraquer par un gardien.

- Ouais. Les gens ont des préjugés sur la prison mais ici, à Ironwood, on a la chance d'être en sécurité minimale. On nous laisse suffisamment de liberté alors on se tient à carreaux. Être ici est une chance, certains sont envoyés dans des prisons, pires que des camps de concentration.

Tu m'étonnes ! J'ai donné !

- Tu t'habitueras à la prison. C'est les trois premiers mois les plus durs et après, ça roule. Tant que tu ne cherches pas les emmerdes et que tu as les bonnes fréquentations, tout devrait bien se passer.

Dublin jette un petit coup d'oeil furtif en direction de Dario. Est-ce qu'il essaie de me faire passer un message ?

- Ouais. Je connais. Ça fait quatre ans.
- Ah ! Tu es un transfert ?
- Ouais. De l'ADX Florence.

Dublin et Dario se regardent un instant et semblent avoir une conversation silencieuse. Je sais ce qu'ils pensent. Que la prison d'Ironwood va me sembler être une colonie de vacances à côté de celle du Colorado. Et ils ont raison. Je sens qu'ici, ça va être bien plus simple.

- Bordel ! Mais tu as fait quoi pour aller à Florence ? Demande Arthur, brisant le silence.
- Et toi ? Tu as fait quoi ?

Je réponds à sa question par une autre question. Je n'ai jamais aimé ça mais je n'ai pas envie de m'étendre sur le sujet, ni même en parler. Ce que j'ai fait, du moins, ce pourquoi je paie, ça ne regarde personne. Et en prison, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi. J'en ai peut-être déjà trop dit.

Le buzz de l'ouverture des cellules m'éclate alors les tympans et Dario se lève de sa couchette sans attendre. Une voix électronique sort des haut-parleurs.

" Heure de promenade. Heure de promenade. De 10h à 11h "

Dublin abandonne son livre sur son matelas et se lève à son tour.

- Enfin ! Allez viens le nouveau, il est temps que tu vois un peu le soleil !

•••

Hello les Broth'Addict ! Vous allez bien ?

Petit point sur ce chapitre :
Devon arrive enfin dans sa cellule où il y rencontre ses "colocataires". Entre Dublin qui semble tout à fait amical, Arthur qui l'est un peu trop et Dario qui ne l'est pas du tout, Devon va avoir de quoi s'occuper je crois ! Qu'avez-vous pensé des nouveaux personnages ? Lequel vous a le plus surpris ?

Allez, je vous laisse. On se retrouve bientôt. Plein de bisous.

L
(DeathWriter)

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WikiLauLau : Le système carcéral américain concentre aujourd'hui 25 % des 10 millions de prisonniers du monde entier, alors que la population américaine ne représente que 5 % de la population totale mondiale (327 millions d'habitants aux États-Unis en 2019). Pour information, en France, 70 000 personnes sont détenus (hommes et femmes) en 2019.

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