ÉPISODE #3

7 mars 2020
Restaurant "Le Valentino"

●●●

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà ressenti ce sentiment. Celui d'un "déjà-vu". Ce truc où on a l'impression d'avoir déjà vécu une scène. Et bien là, c'est exactement ce que je ressens. Cette scène, je me la suis déjà imaginée un millier de fois dans ma tête. Depuis que je suis toute petite et que j'ai été en âge de me déguiser.

Et là, il vient de me dire qu'il avait quelque chose à me demander...

Mon cœur s'emballe. Cette question, je suis prête à l'entendre, je veux l'entendre depuis des années. Et elle est enfin sur le point d'être posée. Si je ne devais pas garder mon sérieux, je serai déjà en train de faire une danse de la joie ou twerker sur la table.

- Eh oh ! Ma puce ? Tu as entendu ? J'aimerais te demander quelque chose.

Je le fixe, essayant de ne pas sauter en l'air. Mon cœur palpite et ma chaleur corporelle augmente subitement. Mon Dieu ! Est-ce que ça va vraiment se produire ? Est-ce qu'il va enfin me demander ce que je désire depuis tout ce temps ? Est-ce qu'il va me faire sa demande ? C'est pour ça qu'il a réservé dans le restaurant le plus chic de la ville, pour me faire sa demande en mariage ?

- Je t'écoute, je réponds en essayant de garder mon calme et mon sérieux.

Ted saisit ma main des siennes et verrouille son regard au mien.

- Vi, ça fait deux ans qu'on est ensemble...

Trois mais on ne va pas pinailler pour des détails, surtout à cet instant. Ce n'est clairement pas le moment.

- ... Et tu es la seule à qui je pouvais le demander !

Oh oui ! C'est ça ! Enfin ! Ted va enfin me faire sa demande. C'est certain !

Je n'ose imaginer la tête que va faire June quand je vais lui raconter ça, en brandissant ma magnifique bague de fiançailles que j'espère en or blanc et sertie d'un énorme diamant, sous son nez.

Je m'y vois déjà ! Ce soir, dès que je rentre à la maison, je filerai sur internet pour commencer à regarder les robes de mariée. Pourquoi pas une robe sirène ? Avec un dos nu ? Et des perles ? Ça peut être sympa. June sera ma demoiselle d'honneur, bien sûr, il n'y a qu'elle qui pourrait tenir ce rôle et je la vois bien dans une robe aux tons pêche. Ou parme. Il va me falloir des fleurs aussi mais je ne sais pas encore lesquelles. Des violettes sûrement, mes fleurs préférées. Et il faut que j'engage un wedding planer. Il paraît que Iris Scott est la meilleure dans son domaine mais sa liste d'attente est tellement longue que j'aurais dû l'appeler il y a dix ans au moins.

Ted me sourit de plus belle et je me retiens de frapper dans mes mains en sautillant sur ma chaise comme une gamine. Il prend une grande inspiration alors que la mienne se coupe pour la énième fois depuis cinq minutes. Il me sourit, secoue la tête et cette petite lueur dans son regard s'anime.

Délicatement, il pose une clef sur la nappe immaculée du plus grand resto d'Ironwood et mon front se plisse aussitôt. Une clef ? C'est quoi ce délire ?

- Une clef ? Je demande, perplexe.

Ok, j'ai dû louper un épisode. Ou carrément toute une saison parce que là, je suis complètement paumée.

- Oui, de mon appartement.

La déception m'envahit une demi- seconde. Alors ce n'est pas une demande en mariage ? J'avoue que je suis légèrement déçue mais mes lèvres s'étirent quand je comprends enfin ce que cette clef signifie.

Mon Dieu ! Ce n'est pas une demande en mariage mais c'est presque aussi génial. Il me propose d'emménager avec lui ? Il veut qu'on vive ensemble ? Bon, ce serait bien plus logique de vivre d'abord ensemble avant de se marier, pour tester encore plus notre compatibilité et savoir si on pourrait se supporter au quotidien. C'est ce que font tous les couples aujourd'hui. Ils vivent ensemble avant de songer à se marier et fonder une famille.

J'ai toujours pensé que l'on vivrait dans ma maison, celle que j'ai reçu en héritage de ma grand-mère il y a presque trois ans. Ma maison est grande, confortable et cosy. Mais son appartement du centre est tout aussi bien. Quand on s'aime, peu importe où l'ont vit, il paraît. Et je suis prête à emménager dans un petit appartement.

- Tu veux...
- Oh mon Dieu ! Oui !

Je porte ma main à ma bouche alors que ses lèvres remuent encore et encore.

Ça fait tellement longtemps que j'attends ce moment. Trois ans. Trois ans que je suis avec Ted et que je me vois mener ma vie à ses cotés. Ça fait des années que l'on se connait, Ted était le coéquipier de mon père et il était souvent à la maison. Notre amitié a mis presque deux ans avant de se changer en relation.

- Tu es d'accord ?

Je me mords la lèvre et hoche la tête de haut en bas, pour tenter de minimiser ma réponse. J'aurais bien l'air bête à hurler ou sauter en l'air dans la salle du Valentino. Et je sais que ça mettrait mal à l'aise Ted. Il déteste se donner en spectacle.

- Super ! Tu me rends un immense service.

Mon sourire retombe. Stop ! On rembobine ! Il a dit quoi ? Un service ? Quel service ? Je plisse le front.

- Un service ?
- Ouais. J'avais complètement oublié qu'on devait me livrer mon nouveau canapé dans deux semaines et je me suis engagé auprès de mes potes. Je pars dans trois jours et...
- Attends, je le coupe. Tu vas où ?

Je ne comprends plus rien là. Qu'est-ce que ses amis ont à voir dans notre emménagement. Et c'est quoi ce service ? Mon Dieu ! June a raison, je dois apprendre à écouter plutôt qu'à me faire cent films dans ma tête.

Il fronce les sourcils et ses lèvres finissent par s'étirer. Il secoue la tête en laissant échapper un petit rire.

- Tu ne m'écoutais pas, Violet. Tu es vraiment tête en l'air, c'est dingue. Je te disais que je partais deux semaines à Saint Domingue avec Paul, Vince et Franklin.
- Oh ! Je... Je ne me souvenais pas que tu m'en avais parlé.
- C'est normal. Nous avons décidé ça il y a deux jours.

Est-ce qu'il m'en a parlé ? Quand ? Je n'en ai pas le souvenir. Je râle intérieurement. Oui, je dois vraiment apprendre à écouter les gens quand ils parlent.

- Et vous partez dans trois jours, c'est ça ?
- Voilà. On part le dix. Et les livreurs ramènent le canapé le vingt-six. Tu as juste à leur ouvrir et à signer le registre. Tu pourras arroser la plante quand tu seras à mon appartement, tant que tu y es.

Mes yeux s'écarquillent quand je comprends enfin. Et c'est la douche froide. Encore une fois, je me suis imaginée un tas de choses et je me suis enflammée comme une adolescente immature. La bonne grosse désillusion.

Ted me tend la clef que je finis par saisir du bout des doigts. Ai-je vraiment le choix ? Non. Je viens de lui dire que j'étais d'accord pour réceptionner son foutu canapé.

Je souffle intérieurement et la réalité me fait face. J'en veux à Ted et je m'en veux encore plus. C'est moi qui n'ai pas écouté. C'est moi qui suis trop gentille pour ne pas savoir dire non. Et une nouvelle fois, je me rends compte que lui et moi ne sommes pas sur la même longueur d'ondes quand il s'agit de notre relation.

Il n'est pas prêt alors que je le suis depuis des mois. Il voit notre relation d'une manière différente de la mienne. Je me berce d'illusions en restant avec lui et je vais droit dans le mur. Ted ne veut pas s'engager et moi, je perds mon temps. June a tellement raison.

Le serveur s'approche de notre table et vient débarrasser nos assiettes, m'empêchant de répondre quoi que ce soit.

- Tout s'est bien passé ? Demande-t-il.
- Oui. C'était parfait !
- Puis-je vous proposer un dessert ?
- Non merci. Juste l'addition.

Je souffle à nouveau. Je n'aurais pas été contre un de leur fameux fondant au chocolat. Mais une fois de plus, je ne dis rien, bien trop bête pour me confronter à la réalité. Le serveur tourne les talons.

- Désolé d'écourter. Vince m'attend chez lui. Il a reçu un nouveau jeu vidéo et on aimerait bien le tester avant notre petite virée entre mecs.

Je relève les yeux vers lui et me force à sourire. Oui, on est vraiment loin d'être sur la même longueur d'ondes. Et je suis vraiment très conne.

- Oui, bien sûr, je réponds, sarcastique. Ce serait dommage de louper ça.

Face à moi, Ted me sourit et attrape ma main, ne comprenant pas que ma frustration et ma colère.

- C'est ce que j'aime chez toi, Vi. Tu n'es pas une fille chiante, tu comprends toujours tout.

Un peu trop même !

Nouveau sourire forcé. Ted s'apprête à rajouter quelque chose mais le serveur revient une nouvelle fois à notre table avec l'addition.

- On fait moitié-moitié.

Sa demande avait des airs de question mais c'était loin d'en être une. Et c'est une nouvelle douche froide. Même pour l'anniversaire de nos trois ans, il n'est pas capable de m'inviter et je dois me contenter d'un repas à la va-vite, sans dessert et en payant ma part.

Mon Dieu ! Qu'est-ce que je suis conne ! Ça fait trois ans que je suis avec Ted et jamais il n'a eu la galanterie de me payer le restaurant. Jamais je n'ai fait partie de ses plans de vacances. Je n'ai même pas un tiroir chez lui ou une place pour ma brosse à dents dans sa salle de bain. D'ailleurs, j'ai dû passer que trois ou quatre nuits chez lui.

Je l'observe se lever rapidement et enfiler sa veste. Il porte sa main dans sa poche interieure, puis dans la poche de son pantalon.

- Oh merde ! J'ai oublié mon portefeuille dans mon casier. Vi, ça ne te dérange pas de...

Le serveur est planté près de moi et je serre les dents. Encore une fois, je n'ai pas vraiment le choix, un peu comme pour son foutu canapé, sa partie de jeu vidéo ou même ses vacances entre potes. Je suis vraiment la reine des connes !

- Non, bien sûr ! Je finis par répondre, blasée par l'homme avec qui je voyais un avenir.

Je sors ma carte bancaire que je tends au serveur, las.

- Merci Vi, me dit-il en claquant un baiser sur ma joue. Tu es super !

Super conne, oui !

- Allez, je file. On se verra peut-être avant mon départ.

Je signe le ticket au serveur et récupère ma carte bleue alors que Ted a déjà filé. Quel mufle ! Comment je n'ai pas pu m'en rendre compte plus tôt ? Le serveur me remercie et m'offre un petit sourire désolé. Putain ! Je fais même pitié au serveur.

Rapidement, je quitte la grande salle du restaurant et rejoins le parking. Ted est déjà parti bien sûr et est déjà sûrement à mi-chemin jusqu'à chez Vince, son cher coéquipier. Il ne s'est même pas assuré que je rejoigne ma voiture sans soucis. Quel manque de galanterie !

Je retiens un cri de rage mais quand je monte dans ma voiture, je ne peux m'empêcher de malmener mon volant. Comment je peux être aussi conne !

Durant tout le trajet jusque chez moi, je fulmine, serrant le volant de ma voiture en m'imaginant que c'est le cou de celui qui me sert de petit ami. Je crois que je n'ai jamais eu autant les boules et les nerfs de ma vie.

Ruminant ma rage, je ne me rends même pas compte du trajet jusque chez moi. Je gare ma voiture dans mon allée, juste à côté de la petite citadine de June, ma meilleure amie et sors de ma voiture, vide de toute énergie. J'ai besoin d'un bon pot de glace à la vanille, recouverte de sauce chocolat et d'une bonne plaid. J'ai envie de me nicher sous ma couette et n'en ressortir que dans quelques jours, une fois que j'aurai digéré cette prise de conscience.

Je déverrouille la porte d'entrée et la pousse. Alors que je pose mon jeu de clefs dans le vide-poche posé sur la console de l'entrée, j'aperçois le visage de June qui se redresse depuis le canapé. Je pensais qu'elle aurait profité de sa soirée pour rejoindre Fabian, son bel étalon italien, qui, lui, contrairement à Ted, est le mec qui s'engage au bout de quinze minutes. Plusieurs fois, il a proposé à ma meilleure amie de vivre avec elle et June a dû calmer ses ardeurs. Cela fait quelques mois qu'ils sont ensemble et June ne semble pas prête à passer à la vitesse supérieure avec lui.

- Salut Vi !

Son sourire contagieux m'accueille et mes lèvres s'étirent à leur tour. Je contourne le canapé et vient m'asseoir près d'elle. Elle me fait de la place et s'assoit sur ses talons avant d'étendre la plaid sur nos genoux.

- Comment était ta soirée ?
- Bien.
- Et comment va Teddy ?
- Bien.

June plisse le front alors que je retire mes talons. Je me masse les pieds, heureuse d'avoir enfin retiré ces horribles écrase-orteils. Et dire que je me suis pouponnée pendant des heures pour Ted !

Ma meilleure amie m'observe avec insistance que ça en devient presque dérangeant.

- Allez, crache le morceau, Vi.
- Pardon ?
- Je vois que quelque chose te chagrine.
- Non, je...
- Violet. Tu es mon amie depuis le jardin d'enfants, alors tu ne m'auras pas. Raconte.

Je me mords la lèvre. Cette soirée était une catastrophe et j'ai pris conscience d'une dure réalité ce soir. Ted se fout de ma gueule et je vais devoir me rendre à l'évidence.

- Je crois que je devrais quitter Ted.

Les yeux de ma meilleure amie s'écarquillent et j'arrive à percevoir le petit sourire sur ses lèvres qu'elle tente de dissimuler.

- Je te l'ai toujours dit, souffle-t-elle seulement.

June n'a jamais réussi à sentir Ted. Elle a toujours pensé qu'il ne s'investissait pas suffisamment dans notre relation. Et je dois avouer qu'elle n'avait pas tort. J'ai juste mis trois ans à le comprendre, à espérer.

- Je sais, je soupire.
- Ce mec n'est pas fait pour toi, Vi. Il refuse de s'investir alors que toi, tu ne demandes que ça.
- Je le sais aussi, Ju. Tu me le dis depuis longtemps et...
- Mais tu espères quoi exactement ? Ce mec te fait perdre ton temps. Tu ne sais même pas où cette relation va te mener. Bon, tu me racontes ?

Ma gorge se noue, signe annonciateur que mes larmes ne vont pas tarder à couler.

- J'ai cru qu'il allait me faire sa demande ce soir, je murmure.

June, en bonne amie, caresse le dos de ma main pour me consoler.

- Mais il m'a donné ça !

Je sors la clef de son appartement et la lève devant elle. Ses yeux s'écarquillent un bref instant avant que ses lèvres forment un petit sourire. Elle aussi serait tombée dans le panneau !

- Ne t'emballe pas. Ne sois pas aussi bête que moi. Il ne m'a pas demandé d'emménager avec lui.
- Mais ?
- Il part en vacances et m'a demandé de réceptionner son canapé en son absence.

La mâchoire de mon amie se décroche sous l'effet de la surprise. Ses yeux se baladent entre les miens et la clef que je tiens toujours dans ma main.

- C'est une blague ? Me demande- t-elle.

Si seulement ! Ça m'éviterait de me sentir aussi conne.

- Non. J'aurais préféré.
- Non mais ce mec, il a un culot monstre !

Je soupire, en accord avec elle et bascule ma tête en arrière. C'est exactement ça ! Un culot monstre !

- Quand on est avec un mec depuis trois ans, la logique veut que vous viviez ensemble. Mais Teddy, lui, il en est à peine au stade ou il te file les clefs pour réceptionner son putain de canapé en cuir. Il se fout de ta gueule ! Sérieux, Vi, tu perds ton temps. À ce rythme, vous emmenagerez ensemble dans dix ans, vous marierez dans vingt.

Je grimace.

- Tu vois Vi, je t'adore mais tu n'as jamais su tomber amoureuse des bons gars. Tu es adorable, intelligente, marrante et tu tombes que sur des crétins qui ne te voient pas à ta juste valeur.
- Teddy, il...

Je ne sais même pas ce que j'allais dire. Ça fait tellement longtemps que je lui trouve des excuses que ça en est devenu un automatisme.

- Il quoi ? Il te prend juste pour celle qui va arroser ses plantes et recevoir le livreur pendant qu'il fait la fête avec ses potes à l'autre bout du monde.
- Saint Domingue, ce n'est pas si loin.
- Oh mais arrête d'être naïve. S'il t'aimait vraiment, s'il voulait vraiment quelque chose de sérieux, c'est ses potes qui relèveraient le courrier, votre courrier, alors que vous êtes en vacances en amoureux.
- On est déjà parti ensemble ! Dans le Montana. Tu te rappelles ?

June secoue la tête et laisse échapper un petit rire.

- Dans le Montana ? Tu veux parler du mariage de sa cousine l'an dernier ? Super ! Trois jours en trois ans ! Y'a pas à dire, Teddy est si romantique.
- Il est beaucoup occupé. Il travaille beaucoup et...

Deuxième petit rire de la part de mon amie. Je sais que je suis pathétique.

- Mais il arrive à trouver du temps pour partir avec ses potes.
- Il mérite bien de décompresser.
- Arrête de lui trouver des excuses !

Je baisse la tête. Pourquoi j'arrive à lui trouver encore des excuses. June a raison. Je perds mon temps avec un homme qui ne veut pas s'investir.

- Oh non, Vi ! Je ne voulais pas te rendre triste. Je suis désolée.

Tout ce que mon amie me dit me fait mal. En réalité, tout ça, je le sais déjà, j'en ai conscience. Mais l'entendre me le dire à voix haute rend la chose encore plus réelle, plus réaliste. June a raison. Je m'accroche à Ted. Je perds mon temps. Je sais que je devrais le quitter.

J'espère quoi ? Être la femme, la seule qui arrivera à le faire changer ? Certains hommes ne peuvent changer. Certains hommes ne savent même pas se remettre en question pour dire vrai.

- Non, June. Tu as raison. Je le sais en réalité. Depuis longtemps mais c'est juste dur à admettre.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?

Je réfléchis, hésite un instant. Ma raison me souffle que je devrais arrêter les frais, que je devrais cesser de perdre mon temps avec un homme qui n'a pas les mêmes envies que moi. Mais mon coeur me souffle que Ted est un mec génial, avec un comportement droit et des qualités importantes. C'est un bon flic, un homme respectable et respecté à Ironwood. Et ce n'est pas si facile d'accepter de faire un trait sur trois ans de sa vie.

- Je ne sais pas, June. Je... Je n'en sais rien.

En réalité, je sais ce que je devrais faire mais il est tellement difficile de le dire à voix haute.

Je vais devoir rompre avec Ted.

•••

Hello les Broth'Addict !

Comment allez vous depuis ces quelques jours ?

Moi, ça va très bien. Aujourd'hui, il fait beau et ce petit soleil me suffit pour être heureuse.

Petite info ! Ceux et celles qui me suivent sur Instagram et Facebook le savent déjà, mais je l'annonce tout de même ici :

La version Papier de Love Naked sort le 27 février 2020 en librairie et sur Amazon. J'ai tellement hâte de tenir mon bébé dans mes mains.

Le 8 février, pour ceux et celles qui vivent près de Melun (77) pourront le trouver en avant-première à Auchan et pourront également me rencontrer. J'y serai de 10h à 18h.

Le 21 et 22 mars 2020, je serai également présente au Salon du Livre à Paris (75) et je dédicacera les exemplaires de Love Naked le dimanche 22, de 13h à 15h aux stand des Editions Addictives.

Je me réjouis de toutes ces nouvelles et je vous invite donc à sortir vos agendas pour y noter les dates. Est ce que nous aurons la chance de nous rencontrer ?

Sinon, ce petit chapitre, il vous a plu ?

Premier chapitre du point de vue de Violet. Elle est bien différente d'Alexis, deux personnalités bien différentes mais attention, même si Violet paraît docile et douce, elle a tout de même son petit caractère. Je vous laisserai le découvrir.

Maintenant, je suis sûre que vous vous demandez comment elle va rencontrer Devon. Ah ah ! Surprise !

Je vous embrasse mes Broth'Addict

L
(DeathWriter)

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top