Chapitre 4.
Il faisait si chaud, ça faisait déjà un moment que j'étais entrain de débarrassé le fond du jardin pour commencé les travaux. Ma sueur ce rependait sur mon front, je l'essuya d'un revers de main, je sentais la chaleur ce dégager de mon corps. Clem arriva avec de la limonade fraîche.
- Viens faire une pause, ça fait trois heures que tu travail sans relâche.
Je ne refusa pas l'invitation et la rejoignis sur la véranda. Elle me donna un verre de limonade. Je la remercie et bu de suite. Une boisson qui fut très rafraîchissante, car elle me donna un frisson.
- Tu avances vite.
- Pour l'instant ça va.
- Toujours aussi sévère avec toi même.
Je souris à l'entente de cette phrase. Elle me regarda avec insistance, ce qui me déstabilisa. Je me remis vite au travail, j'avais hâte que Valentin est sa cabane. On en avait une Julien et moi, on l'avait construit nous même avec l'aide de maman. On y à vécu les meilleurs souvenirs de mon enfance, c'était notre refuge. On y passait tout notre temps à s'imaginer les plus folles histoires du monde, maman venait souvent nous apporter le goûter. Je veux que Valentin est son petit coin à lui pour s'évader. Après plusieurs heures de travail, le soleil commençait à ce coucher, j'avais fini de débarrasser le fond du jardin et j'avais trouvé l'emplacement parfait pour la cabane. Il ne me manquait plus qu'à aller chercher le matériel. Une fois propre, je rejoins Clem qui étais à table, Valentin s'était endormie sur le sofa devant la télé. Elle était pensive avec son verre de vin à la main, les traits de son visage était tiré comme si elle était perplexe. Je la rejoins à table muni de mon assiette, ce qui la fis sortie de ses pensées car elle me sourit et je lui rendis. Je me sentis comme même obligé de lui demander :
- Ça va ?
- Oui, oui et toi ? Pas trop épuisé ? Sourit-elle faiblement.
- Un peu mais ça va.
Elle ce leva puis me servis un verre de vin
.- Tiens, tu l'as bien mérité. Sourit-elle.
- Merci. Je souris et pris le verre.
On mangea dans un silence, pas désagréable et gênant mais plutôt agréable et reposant. Une fois fini, je mis Valentin au lit puis passa la soirée avec Clem à boire du vin dans le sofa, à parler de banalité et à rigoler du bon vieux temps quand une question tomba.
- Pourquoi tu es partis sans me dire où tu allais, sans me laisser un seul message ?
Chaque mot était prononcé avec tristesse, son regard était sombre, elle m'en voulait.
- C'était pas contre toi Clem.
- On était proche Louis et tu es partis du jour au lendemain au lieu d'être là pour moi, tu t'es enfuis. Je n'ai pas seulement perdu Julien cette nuit, mais je t'ai perdu toi aussi. Et tu n'as pas jugé bon de m'envoyer ne serais-ce qu'un message, tu as laissé tombé Valentin et moi.
Ses yeux brillait, elle réprimait ses larmes. Je ne pensais pas que mon départ aurait laissé autant de peine. J'étais partis sans me retourné, j'avais vrillé depuis ce jour là.
- Écoute Clem, ce soir là on était tout les deux, j'étais complètement dans la merde. Il m'a dit de pas bouger, qu'il venait me chercher, quand il est arrivé on a pas arrêter de ce disputer dans la voiture . Il en avait marre que je fasse des conneries et là une voiture est arrivé de nul part, j'ai tiré le volant mais c'était trop tard, beaucoup trop tard. C'est de ma faute si il est mort ! Je n'arriverais plus à me regarder dans un miroir. J'arrivais plus à vivre avec cette douleur, je n'y arrive toujours pas. Il a laissé ce putain de vide et je n'arrivais pas à le combler. Je suis le seul à avoir survécu pourtant je n'avais pas de copine, pas d'enfant, je ne pensais qu'à m'amuser. Si seulement je lui avais pas dis de venir me chercher... Rien de tout ça ne serait arrivé.
Les larmes montait toutes seule, je me sentais fautif de sa mort. Ce soir là ce n'étais pas la bonne personne qui était partis. Je ne méritai pas cette vie. Clem me prit dans ses bras, les larmes aux yeux aussi. Je la serra contre moi, je sentis ses mains s'agripper à mon dos. Ma tête dans son cou, je me refusais de pleurer, j'essayai de me calmer. Elle caressa ma nuque ce qui m'apaisa.
- Louis ce n'est pas de ta faute, il faut que tu arrête de vivre dans l'ombre de Julien, si tu as survécu c'est que tu le mérite. Tu dois vivre pour toi, profiter de ta vie, avec des si on pourrait refaire tout un monde et tu le sais.
Je sentis des gouttes tomber sur mon épaule, elle pleurait. Je la serra contre moi et je sentis sa main ce glisser dans mes cheveux. On resta comme ça un moment, ce qui nous apaisa tout les deux.
Les rayons du soleil qui transperçait la pièce me sortis doucement de mon sommeil, en ouvrant les yeux j'étais surpris de voir que je me trouvais dans le salon. Je sentis mon épaule un peu engourdis quand mes yeux tomba sur Clem, elle dormait contre moi. C'est alors que les images de la vielle me viennent à l'esprit, nous nous sommes endormies, après notre discussion sur mon départ. C'était la première fois que je parlais de Julien, de ce qui c'était passé mais aussi de comment je me sentais depuis cette nuit la. Plusieurs personnes ont essayer de parler avec moi, maman la première mais j'ai toujours été renfermer dès qu'il s'agissait de Julien et pourtant Clem a réussi à me faire parler. On à toujours eu cette connexion elle et moi, une complicité qu'on ne pouvait expliquer, j'ai l'impression qu'elle me comprend rien qu'en posant ses yeux sur moi. Je sentis sa tête bouger puis elle ouvra les yeux, surprise aussi de ce réveiller contre moi, elle ce leva d'un coup.
- Mince, quel heure est-il ?
- Je ne sais pas, je viens d'ouvrir les yeux.
Elle regarda son téléphone et débarrassa la table des verres de vins, je fis de même avec la bouteille de vin. Il y avait une certaine gène qui s'était installé. La journée passa très vite, les dimensions de la cabanes était prises, le matériel était acheté, il me restait plus qu'à commencer. Quant-à Clem, je ne l'avais pas vue de la journée, elle ne rentra que le soir sans me décroché un seul regard.
**
Les jours passèrent et Clem continuais de m'ignorer après cette épisode . Je ne savais pas ce que je pouvais dire ou faire pour que les choses redeviennent normal. Elle me fuyait et on le savais tout les deux. La cabane avançait petit à petit, j'avais presque fini. Valentin était impatient et j'étais tout aussi impatient de le voir dedans. J'allais voir maman chaque fois que je finissais ma journée, elle allait beaucoup mieux même si elle ce fatiguait très vite. J'avais assez d'argents pour commencer à trouver un petit appart convenant à mes moyens, alors je m'étais mis à la recherche, pensant que ça allait peut-être arranger Clem et surtout Gaétan qui appréciait de moins en moins ma présence quand son travail lui permettait d'être au près de Valentin et Clem. Trois agences m'avait contacter depuis, je profita alors de ma journée de repos à fin d'aller visiter deux appartement. Le premier était plutôt glauque, les cafards faisait la course dans le couloir et on pouvait entendre les souris. Le deuxième était beaucoup plus classe mais un peu trop au dessus de mes moyens, je compta alors sur le troisième appartement que je devais visiter dans quelques jours. A mon retour chez Clem, il y avait un grand silence, Valentin était déjà coucher, Clem était sur le sofa et comme chaque soirs elle ne décrocha pas un mot, cette situation était vraiment délicate, je ne comprenais pas comment une soirée pouvait tout changer, je n'avais rien fait de mal, elle n'avait rien fait de mal, quand on y pense c'était complètement idiot cependant rien ne changea. Cette situation m'énervait, plus j'y pensais et plus je ne comprenais pas son comportement, je décida alors de sortir ce soir, je m'en alla dans un bar, il était assez brancher, sa me changeai complètement des bars où j'avais l'habitude de sortir tout les soirs depuis ma sortie de prison où la seule clientèle était composer de routiers, de mecs un peu louche et surtout peu de filles. Celui là était remplis de filles, de mecs classent qui en voulait pour leurs argents, je dirais même que je faisais un peu tâche au décor. Je me dirigea vers le bar quand tout à coup mes yeux ce posa sur elle, surpris je fronça les sourcils instinctivement.
- Louis ???
Elle s'approcha de moi et me prit dans ses bras.
- Ça fait tellement longtemps.. Mais qu'est ce que tu fais la ?
- Je suis venu pour maman.
- Ah oui.. J'ai appris je suis désolée, j'ai pas pu passer la voir, j'ai été charger en ce moment. Reste pas là, viens t'asseoir.
Ce que je fis, elle avait tellement changer, enfaîte non elle avait juste embellie. Ses yeux verres ce posa sur moi.
- Qu'est ce que tu bois ?
- Une bière s'il te plaît.
- Ça marche.
Elle alla commander et je remarqua qu'elle avait aussi changer physiquement, elle avait de belle courbes. Elle revenue aussi tôt avec nos commandes.
- Alors tu fais quoi maintenant ?
- Oh rien de spécial tu sais, enfaîte je cherche un appartement.
- Vraiment ? Tu reviens t'installer ici ?
- Oui avec ce qui est arrivé à maman, je préfère rester dans les parages pendant quelques mois, je verrais par la suite si je repars.
- Ça tombe bien, je peux t'aider, je travail dans une agence tu peux y passer cette semaine si tu veux. Sourit-elle
- Ce serait vraiment sympa de t'as part. Je lui rendis.
Elle attrapa un stylo et un papier dans son sac puis elle ce mit à écrire dessus.
- Tiens voilà mon numéro.
- Merci beaucoup Naomi.
- De rien Louis.
On continua à parler un moment, j'ai pu comprendre qu'elle était dans une agence qui appartenait à une boite plutôt importante et qu'elle gagner donc bien sa vie. Qu'elle venait ici quelques fois ce détendre après une grosse vente. Elle n'avait pas changer de caractère, un caractère assez trempé mais sensible quand on gratte un peu plus. Toujours autant la pêche, le sourire au lèvres, ça faisait plaisir de la revoir.
- Bon, je vais rentrée demain j'ai des clients à voir, envoie moi un message quand tu veux passer à l'agence et si un soir tu veux sortir appelle moi. Sourit- elle.
- Nickel, merci beaucoup.
Elle alla pour s'en aller puis ce retourna une dernière fois.
- Ça fait du bien de te revoir Louis.
Je lui souris.
- De même pour toi Naomi.
Elle sourit puis partis. Je resta un petit moment avant de m'en aller à mon tour, je me balada dans la ville, à chaque coin de rue un souvenir apparaissais. J'avais oublier à quel point temps de choses ce sont passés ici. J'avais voulu tout oublier quand Julien est partis, la vie n'avait plus aucun sens pour moi. Maintenant je me dis que c'était complètement débile, j'étais persuadé de faire comme si il n'avait jamais existé était la meilleure solution, mais au final je veux pas perdre ces images, je ne veux pas oublier le son de sa voix, son rire ou encore les moments ou il me sauvait la mise. Je ne veux pas oublier ce fameux bar ou on allait chaque fois qu'on gagnais un match.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top