Chapitre 8

Quand on arrive au poste, Jérôme est directement dirigé vers une des salles d'interrogatoire par Alvarez. Je le suis, même si  Alfred et Alvarez ont essayer de me persuadée de rentrer chez moi. Mais je ne leur laisse pas trop le choix. Je m'installe avec Jérôme dans la pièce pour attendre Jim. Jérôme semble nerveux.

Brooke - Ça va ?
Jérôme - Tu crois qu'il a trouvé qui a tué ma mère ?
Brooke - Je ne sais pas. Sois ça, soit un nouvel indice.
Jérôme - J'espère qu'il a trouvé. Je veux le regarder dans les yeux et lui demander pourquoi. Pourquoi a-t-il tué ma pauvre petite maman.
Brooke - Tu le feras. Sois en sûr et certain.

Il hoche la tête avant qu'Alvarez ne revienne.

Alvarez - L'inspecteur Gordon vous demande, M. Valeska.

Jérôme le regarde avant qu'on ne se lève pour le suivre jusqu'à Jim. Quand Alvarez ouvre la porte, j'entre en premier. Jim soupire en me voyant.

Brooke - Alors Jimmy, t'as trouvé quoi ?
Jim - Je croyais qu'Alfred devait te ramener après avoir déposer Jérôme ?
Brooke - Oui mais je fais ce que je veux. Je suis assez grande.
Jim - Tu as 15 ans.
Brooke - C'est bien ce que je dis.
M. Cicero - Bonsoir mademoiselle Wayne.

Je regarde le vieux, qui est assis face à moi.

Brooke - Bonsoir quique vous soyez.

Jim regarde Jérôme.

Jim - Jérôme, entre.

Il entre quand la porte se ferme derrière lui.

Jim - Assis toi, je te prie. Tu connais M. Cicero ?

Jim s'enlève de la table pour que Jérôme s'assoit à côté du vieux.

Jérôme - Oui, inspecteur.

Il regarde M. Cicero.

Jérôme - Bonsoir M. Cicero.
M. Cicero - Bonsoir Jérôme.

Jim vient s'asseoir à côté de moi et les regarde tout les deux. Je regarde Jérôme, qui me regarde. On se sourit avant de tous regarder Jim, qui regarde Jérôme.

Jim - Tu sais pourquoi tu es là ?
Jérôme - Vous avez trouvé le tueur ?
Jim - C'est toi qui a tué ta mère, Jérôme.

Jérôme le regarde, perdu, tandis que je le regarde à mon tour, en fronçant les sourcils.

Jérôme - Moi ?
Brooke - Jim, qu'est-ce que tu dis ?
Jim - Tu l'as tuée sur la colline. Tu t'es nettoyé dans la caravane de M. Cicero. Il t'a dit de graver des symboles sur la hachette et de la jeter du pont.

Jérôme regarde M. Cicero, qui semble mal à l'aise, avant de regarder Jim, les yeux brillants de larmes.

Jérôme - Monsieur, c'est absurde et... très blessant.
Jim - Mais c'est la vérité.

Il regarde M. Cicero.

Jim - Mais pourquoi cet homme a-t-il pris tant de risque pour t'aider ?

Il regarde Jérôme à nouveau.

Jim - Je pense que c'est ton père.

Jérôme pousse un petit rire nerveux en regardant M. Cicero, qui est toujours mal à l'aise, avant de regarder à nouveau Jim.

Jérôme - Vous dites n'importe quoi. Mon père était capitaine dans la marine.

Jim regarde Lee avant de regarder M. Cicero.

Jim - Je me trompe, M. Cicero ?
M. Cicero - Oui.
Jérôme - Mon père était un marin. Il s'appelait Sven Karlsen. Il est mort en mer.
Jim - Le nom de son bateau ?
Jérôme - Il a travaillé sur plusieurs bateaux.
Jim - Celui avec lequel il a coulé.

Jérôme le fixe deux minutes avant de répondre.

Jérôme - Elle ne me l'a jamais dit.

Jérôme se tourne vers moi et me regarde.

Jérôme - Tu me crois toi, n'est-ce pas ?

Je lui fais juste un sourire, n'ayant pas le temps de répondre à cause d'un Jim Gordon pressé.

Jim - Bien. Je suppose qu'il ne reste qu'une solution. Une prise de sang le prouvera. Ça ne prend qu'une demi heure.

Il regarde Lee.

Jim - N'est-ce pas, Dr Thompkins ?
Lee - Oui.

Il regarde les deux hommes face à nous.

Jim - C'est juste une piqûre.
M. Cicero - Je déteste les piqûres.

Jérôme regarde M. Cicero, qui tourne sa tête vers lui.

M. Cicero - Je suis désolé, Jérôme.
Jérôme - Qu'est-ce que ça veut dire ?
M. Cicero - Il a raison. Je suis ton père.

Et voilà maintenant que le vieux nous l'a fait à la Dark Vador.

Jérôme - Non, c'est faux. Pourquoi vous dites ça ?
M. Cicero - Tu devais t'en douter.
Jérôme - Ce n'est pas vrai. Ma mère...
M. Cicero - C'était une femme cruelle. Elle a souvent été dure avec moi. Mais elle m'a aimé, une fois. Et...

Il tapote les mains de Jérôme.

M. Cicero - Elle t'aimait tellement qu'elle t'a doté d'un meilleur père.

Une larme coule sur le visage de Jérôme tandis qu'il se remet face à nous, tête baissé, pleurant doucement. Je commence à me lever pour aller le voir mais Jim me retient, me faisant me rasseoir en me désignant Jérôme, qui a complètement changé d'état d'esprit, souriant à présent et commençant à rire. Il relève la tête et regarde Jim avant de se tourner vers M. Cicero.

Jérôme - Ma mère était une traînée au cœur de pierre qui n'a jamais aimé personne. Et jamais elle n'aurait touché un vieillard aussi pitoyable que vous.
M. Cicero - Pendant tout ce temps, as-tu cru que j'étais gentil par bonté d'âme ? Si je n'avais pas été ton père, je ne t'aurais jamais aidé après ce que tu as osé faire.

Jérôme regarde Jim avant de regarde son... père, du coup.

Jérôme - Mon père. Hum.

Il se tourne vers nous.

Jérôme - Et bien, ça alors. Non, en faite, c'est très drôle.

Il nous fait son nouveau sourire fou avant de commencer à rire de son nouveau rire fou également et faire un "pchsit" long.

Jérôme - La garce a le dernier mot, au final.
Brooke - Pourquoi as-tu tué ta mère, Jérôme ?

Il me regarde.

Jérôme - Les mères, tu sais ce que c'est, poupée.

Il parle en serrant les dents, énervé.

Jérôme - Elle n'arrêtait pas de me faire chier. Pourtant j'étais cool moi. Du genre : "D'accord, maman. Tu peux être une roulure. Tu peux même être une roulure bourée, si tu veux. Mais ne sois pas une roulure bourée et chieuse."

Il me sourit.

Jérôme - Tu vois poupée ?

Il perd son sourire et serre les dents à nouveau.

Jérôme - "Ne viens pas m'engueuler pour que je fasse la vaisselle, alors que tu viens de te faire baiser par un clown juste à côté de ma chambre !"

Il crie et frappe la table, nous faisant tous sursauter. Il me regarde d'un air désolé.

Jérôme - Désolé poupée. Je voulais pas te faire peur, vraiment.

Il se met à sourire de manière folle avant de se mettre à rire subitement. Il continue en regardant son père avant de regarder Jim, qui le fixe du regard, avant de se lever.

Jim - Jérôme Valeska, tu es en état d'arrestation pour meurtre prémédité.

Alvarez entre dans la pièce. Jérôme se lève et regarde Jim en souriant tandis qu'Alvarez lui passe les menottes.

Jim - Emmenez-le.

Tandis qu'il est entraîné hors de la pièce, Jérôme me fixe en criant.

Jérôme - Ne t'inquiète pas poupée ! Dès que je serais libre, je te retrouverais et je te ferais goûter à cette liberté !

Je l'entend rire comme un dingue tandis que Jim me regarde en soupirant. Je me mord la lèvre en haussant les épaules, ayant la ferme impression que je suis pas prête d'être débarrasser de Jérôme Valeska.

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