Chapitre 6

Une fois en ville, on se dirige vers les magasins où il y a peu de problèmes. On fait le tour des boutiques, en passant par des magasins de vêtements, de chaussures et d'accessoires, où on passe une journée d'insouciance loin de tout enquête policière. Je fini par tomber sur une cabine photo. Je me tourne vers lui.

Brooke - Faisons des photos.
Jérôme - Des photos ?
Brooke - Oui. Y a une cabine photo juste là. Ça te fera un souvenir de moi quand tu repartiras avec le cirque. Tu m'oublieras pas comme ça.
Jérôme - Je pourrais jamais t'oublier. T'es la première à être aussi gentille avec moi.
Brooke - Ah oui ? Comment ça ?
Jérôme - Je ne préfère pas en parler.
Brooke - D'accord, comme tu veux. Mais tu sais que je le serais toujours.
Jérôme - Merci. Ça compte pour moi.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas trop la situation, avant de sourire, sachant qu'il en parlera quand il sera prêt, avant de l'entraîner avec moi dans la cabine. On s'installe comme on peu, étant donné qu'il n'y a qu'un tabouret, avant que je ne mette de l'argent pour faire autant de photo que possible. Une fois cela fini, on sort avant de prendre les photos. Les deux premières sont assez sage, surtout de sa part, avant qu'on ne se lâche carrément. On décide de s'acheter un petit en-cas avant de se diriger vers le parc pour s'y installer tranquillement. On déballe notre en-cas tout en regardant les photos pour savoir qui garde lesquelles. On finit par se mettre d'accord avant que la conversation ne dérive sur un autre sujet : la famille.

Brooke - Tu nous as dit que ta famille, c'était le cirque. Mais... Tu n'as vraiment personne d'autre ? Un oncle, une tante, un frère ou une sœur ?
Jérôme - Non. Enfin si. J'ai un oncle, du côté de ma mère, mais il a quitté la ville, il y a des années. Alors non, personne d'autre. Je n'avais que ma mère et le cirque.
Brooke - Et bien, à présent, tu m'as moi aussi. Enfin, si vous repassez un jour à Gotham.
Jérôme - Oui. Si on revient ici...
Brooke - De toute façon, on continuera de communiquer par lettre ou sms, comme tu le sens.
Jérôme - Je préfère les lettres. Elles se conservent plus longtemps que les sms.
Brooke - Et bien, on s'enverra des lettres. Et j’essaierais de m'arranger pour aller te voir quelques fois.

Il eut un sourire avant de me regarder quand la voix d'Alfred se fait attendre.

Alfred - Mademoiselle Brooke !

On se retourne vers Alfred, qui arrive vers nous.

Alfred - Je vous ai littéralement chercher partout.
Brooke - Tout va bien, Alfred ?
Alfred - Il commence à se faire tard. Nous nous inquiétions, maître Bruce et moi-même.
Brooke - On arrive Alfred.
Alfred - On ?

Je regarde Jérôme.

Brooke - Attend deux minutes.

Il hoche la tête avant que je ne rejoigne Alfred, qui regarde Jérôme, suspicieux.

Alfred - Qui est ce jeune homme ?
Brooke - La police enquête sur le meurtre de sa mère. Je lui change un peu les idées.
Alfred - Très bien. On le ramènera chez lui avant de rentrer.
Brooke - Alfred, non. Je veux qu'il vienne au manoir.
Alfred - Je vous demande pardon ?
Brooke - Vous avez très bien compris.
Alfred - Mais vous ne savez rien de lui.
Brooke - J'ai confiance en lui. Ayez confiance en moi, Alfred.

Alfred soupire en le regardant, avant de me regarder à nouveau.

Alfred - Je n'aime pas ça mais c'est vous qui décidez.

Je lui souris avant de me tourner vers Jérôme et lui faire signe de venir. On monte dans la voiture avec un Alfred méfiant envers Jérôme, direction la maison.

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