A la maison, l'ambiance est triste. Alfred fait du mieux qu'il peut pour aider Bruce, tandis que celui-ci me regarde avec des yeux triste, comme la dernière fois où il s'en était voulu d'avoir arraché la tête de ma peluche préféré, bien que je lui disais que c'était pas de sa faute, je l'avais tellement abîmé que c'était qu'une question de temps avant qu'elle perde la tête. J'étudie dans le salon quand j'entend Alfred arriver en criant sur Bruce, qui est à nouveau monté sur le toit. Je lève la tête et voit l'inspecteur Gordon les suivre. En me voyant, il me fait un signe de tête, que je lui rend, avant qu'Alfred ne l'invite à s'asseoir.

Alfred - Je vais faire du thé.

Alfred va dans la cuisine tandis que je me tourne vers Bruce.

Brooke - Qu'est-ce qui te passe par la tête, toi ?
Bruce - Rien, je... Je veux seulement te rendre heureuse.
Brooke - Et que tu sautes du toit est censé me rendre heureuse ?
Bruce - Oui. Je sais que tu es triste à cause de moi.
Brooke - Pourquoi ?
Bruce - Car papa et maman t'ont rien laissés. Ils m'ont tout donné, à part l'argent qui a été partagé. Je sais que tu attendais à hériter de l'entreprise, de tout ce qu'ils avaient.

Je soupire.

Brooke - Et bien, je ne te cache pas que tu as raison. J'étais un peu déçu, dans le sens où je me prépare à cela depuis qu'ils m'ont expliqué qu'il faut être prudent à Gotham car tu peux perdre la vie à n'importe quel moment. Et savoir qu'ils t'ont tous laissé... Même si je ne suis pas surprise. Mais tu ne dois pas t'en vouloir pour ça. S'ils t'ont tout donné, c'est pour une bonne raison. Donc arrête tes bêtises, s'il te plaît.

Il hoche la tête.

Bruce - D'accord.
Brooke - Promis ?

Il me regarde et me sourit.

Bruce - Promis.

Je lui souris en retour avant qu'Alfred ne revienne avec le thé et qu'on se rapelle de la présence de l'inspecteur Gordon.

Jim - Ce n'est pas la première fois qu'il le fait ?
Brooke - Non. Mais c'est la première fois pour cette raison.
Jim - C'était pour quoi avant ?
Bruce - J'apprends à vaincre ma peur.
Jim - La peur n'a pas à être vaincue. C'est elle qui te dit que tu es trop près du bord. Elle est utile.
Alfred - Vous croyez que je ne lui ai pas déjà dit ?

L'inspecteur Gordon regarde Alfred avant de regarde Bruce.

Bruce - Votre visite a un but précis ?
Jim - Oui. Mario Pepper n'a pas tué vos parents.

Il me regarde tandis que je me redresse.

Jim - Il a été piège par la police, de concert avec la mafia. On a tué un innocent.
Alfred - D'accord. Bon, et qui l'a fait ?

Il regarde Alfred.

Jim - Je ne sais pas.
Alfred - Je vois. Quel flic de choc, c'est impressionnant.
Jim - Je sais. Je suis désolé.

Il pose son insigne sur la table.

Bruce - Ne le soyez pas. Je suis content que le tueur soit vivant.

Il regarde l'inspecteur, qui le regarde.

Bruce - Je veux le revoir.
Jim - Bruce, Brooke, je vous demande de me donner une deuxième chance. Je trouverai qui a tué vos parents, et pourquoi. Et si possible, je ferais le ménage dans la police de Gotham. Mais je dois le faire de l'intérieur. Je vous demande de garder secret tout ce que je viens de vous dire. A vous de voir.
Alfred - C'est drôlement pratique pour vous.
Brooke - Alfred !

Je le regarde tandis qu'il s'arrête et reste à sa place. Je regarde Bruce, qui prend l'insigne sur la table et le regarde, avant de regarder l'inspecteur. Bruce lui tend l'insigne, qu'il prend, avant de sortir de la pièce, un merci de l'inspecteur qui le regarde faire. L'inspecteur me regarde à mon tour.

Brooke - J'ai une condition à votre demande.
Jim - Je vous écoute.
Brooke - Je vous aiderais dans votre enquête.
Alfred - Mademoiselle Brooke...

Je regarde Alfred.

Alfred - Je ne peux pas vous laisser faire. Vos parents n'auraient pas permis cela.
Brooke - C'est vrai. Mais ils sont morts, et on doit découvrir qui les a tués et pourquoi.

Je regarde l'inspecteur de nouveau.

Brooke - Je ne vous lâcherais pas d'une semelle, inspecteur. Peu importe l'enquête sur laquelle vous enquêtez, j'enquêterais également. Avec ou sans votre permission.

Je me lève et sort sous leur regard, bien décider à m'impliquer pour être sûr qu'il ne cache et ne loupe rien.