T2 - Chapitre 59: Le retour
Megan Gilinsky
C'est aujourd'hui que mon mari et nos jumeaux rentrent de tournée. J'ai hâte de les voir et de les prendre dans mes bras. Ça fait que quinze jours qu'on ne s'est pas vu mais ça n'empêche pas qu'ils me manquent. Les parents de mon mari sont à la maison. Ils sont venus car ça fait longtemps qu'ils n'ont pas vu leurs petits-enfants et leur fils. Je dois aller chercher ma famille à l'aéroport alors je laisse Luna avec mes beaux-parents. J'embrasse la joue de ma petite dernière avant de partir en voiture. Je mets la musique et souris quand ça tombe sur une chanson de mon mari et mon meilleur ami. J'ai hâte d'arriver pour pouvoir l'embrasser et le prendre dans mes bras. Une fois sur place, je remarque que j'ai de l'avance. Pas grave, ils ne vont pas tarder à arriver de toute manière. J'attends que dix minutes avant que les premiers passagers sortent de l'avion. Quand je vois la tête brune de mon mari, je cours vers lui et lui saute dans les bras. Il rigole et je l'embrasse avec amour. Il m'a tellement manqué. Je le lâche pour dire bonjour à Johnson et Joshua. Je prends, ensuite, mes fils dans mes bras. Je leur fait un bisou sur la joue et on rentre à la maison. Une fois chez nous, Rose saute dans les bras de son père et ça me fait rire. Les garçons disent ensuite bonjour aux parents de mon beau brun. On va tous sur la terrasse pour parler. Luna est sur les genoux de son père et elle a l'air plutôt heureuse de le voir.
Katherine : Alors, ça a été ?
Gilinsky : Ouais, c'était fantastique mais ça fait du bien de rentrer à la maison.
Ayden : Papa a raison. On était bien, on voyageait mais la maison me manquait.
Gabriel : A moi aussi.
David : Mais au moins, vous en avez profité.
Ayden : C'est vrai.
Gabriel : Je n'en reviens pas comment Luna a grandi.
Gilinsky : Elle a beaucoup changé même si o l'a vu il y a deux semaines.
Katherine : Un bébé change vite.
Gilinsky : C'est sûr.
Ayden : Il va comment Seth ?
Moi : Ça va. Il est encore un peu faible et secoué mais ça va. Il se débrouille pas mal.
Ayden : Ça va alors.
Mon frère a eu du mal à revenir à la maison. Il ne pouvait pas trop se débrouiller car il était faible et secoué par l'opération. Ça l'énervait car Malia devait toujours être derrière lui. Mais maintenant, ça va beaucoup mieux et c'est le principal. Les jumeaux vont ensuite dans leurs chambres car il faut qu'il termine des devoirs pour lundi. Ils ont bien arrivés à gérer les cours et les concerts donc ça va. Normalement, ils devraient avoir leur diplôme. Mon mari se lève et se met par terre pour jouer avec Luna. Elle a des cubes en bois et des Lego. Jack lui montre comment faire des constructions et je souris en voyant cette image. Ça m'a manqué de le voir jouer avec sa fille. La petite rigole et Rose se joint à eux.
David : Il est toujours le même.
Moi : Il ne changera pas. Il passait son temps à jouer avec les jumeaux et Rose quand ils sont nés.
Gilinsky : On ne change pas les habitudes.
Katherine : Et comme ça, tu retombes en enfance le temps de quelques minutes.
Gilinsky : C'est ça. Et aussi, j'ai toujours aimé jouer avec eux. C'est drôle.
Moi : Tu es toujours un gamin dans le fond.
Gilinsky : Il se pourrait.
Moi : Non, ce n'est pas il se pourrait, c'est la vérité.
Gilinsky : Ok, je l'admets.
David : On est tous encore des enfants. Grands mais des enfants quand même.
Katherine : Je suis plutôt d'accord.
Moi : Il vaut mieux être comme ça qu'être quelqu'un qui ne rigole et ne raconte jamais des conneries.
Katherine : C'est sûr.
Gilinsky : On s'emmerderait sinon.
Rose : Tu m'étonnes ! Ça ne serait pas trop joyeux ici. Je crois que je passerai ma vie chez quelqu'un d'autre. Je vous fuirai.
Gilinsky : Je pense qu'on serait tous en train de fuir.
Rose : Il y a de fortes chances.
Heureusement qu'on ne s'ennuie pas car sinon, bonjour l'ambiance. Il faut dire que Jack participe beaucoup à l'aspect amusant de notre famille. Il est toujours en train de raconter ou faire une connerie. C'est comme si j'avais un troisième fils. Je pose mes yeux sur mon mari qui n'arrête pas de jouer avec notre petite dernière. Il est tellement heureux d'être de retour. Ça se voit. Moi aussi je suis heureuse de les avoir retrouvés. Mais ça ne doit pas être facile avec le décalage horaire.
Moi : Tu devrais aller dormir.
Gilinsky : Je ne suis pas fatigué.
Moi : Vas quand même te reposer car sinon, cette nuit, tu vas faire le bordel car tu ne vas pas dormir.
Gilinsky : Mais non.
Moi : Je te dis que si.
Katherine : Ecoutes Megan. Elle a raison. Normalement, en Europe, à cette heure, tu dormais. Vas te reposer.
Moi : Mais oui. On ne te demande pas de dormir cinq heures mais au moins une voire deux heures et comme ça, tu pourras dormir cette nuit.
Gilinsky : Bon d'accord mais si je ne dors pas bien cette nuit, ça sera de ta faute.
Moi : Si tu veux mais en attendant, ouste. Et dis aux jumeaux de faire pareil.
Gilinsky : Comme tu veux.
Mon beau brun se lève et laisse Luna avec Rose. Il s'approche de moi afin de pouvoir poser ses lèvres sur les miennes. Je souris comme une débile. Je suis si heureuse de pouvoir l'avoir près de moi. Il fait un signe de la main à ses parents avant de se diriger vers l'entrée de la maison. Il faut vraiment qu'il dorme car je le connais, il va faire le bordel cette nuit s'il ne dort pas. Il va me secouer pour savoir si je dors et comme je dormirai, je serai réveillée. Si quelqu'un ne réagit pas, c'est qu'il dort, non ? Donc je préfère qu'il aille se reposer pour qu'il ne me réveille pas cette nuit. Je l'aime mais il ne faut pas abuser non plus. Rose prend ensuite Luna et elle vient s'assoir avec nous.
Katherine : Alors, heureuse ?
Moi : Plus qu'heureuse. Ça fait du bien de les revoir.
Rose : Ouais, même si les jumeaux sont parfois chiants, ils m'ont manqués.
Katherine : Je veux bien te croire.
David : Vous êtes restez combien de temps avec eux, en Europe ?
Moi : Seulement trois jours car Rose avait cours.
David : Ce n'est pas beaucoup.
Moi : Non mais ça nous a fait du bien de les voir même si c'était peu de temps.
David : Je veux bien te croire.
Katherine : Du coup, vous ne lui aviez rien dit ?
Moi : Non. Quand ils ont eu finis leur répétition, ils se dirigeaient vers les loges et c'est là que Jack a vu les filles. Johnson était au courant mais il ne lui avait rien dit pour faire la surprise.
Katherine : Mais du coup, tu étais où ?
Moi : je l'attendais dans la loge. Rose lui a fait croire que je ne pouvais pas venir et que je m'occupais de Seth.
Rose : Et il m'a cru. Tu aurais dû voir, ça se voyait dans ses yeux qu'il était déçu que tu ne sois pas là.
Moi : Ça, je veux bien te croire.
David : Il devait être surpris en te voyant.
Moi : Oh que oui. Je n'ai rien compris à ce qu'il se passait que je me suis retrouvée dans ses bras.
Katherine : Je suis fière de lui. Je ne pensais pas qu'il pouvait aimer de nouveau après sa rupture. Je suis contente que ce soit avec toi qu'il a fait sa vie.
Moi : Merci beaucoup. Vous m'avez accueilli les bras ouverts et je vous en remercie. C'était à un moment de ma vie où je n'étais pas bien et le fais que vous m'accueillez dans votre famille, m'a fait chaud au cœur. Je n'avais plus ma mère et mon père n'était pas fréquentable. J'ai trouvé des parents en vous. Même si mon père est revenu, David, vous restez la personne qui a pris le rôle de père quand j'en ai eu le plus besoin. Je vous considèrerai toujours comme ma famille, mes parents d'adoption.
David : Merci beaucoup Megan. Saches que c'est pareil pour moi. Je te considèrerai toujours comme ma troisième fille.
Katherine : Et c'est la même chose pour moi. Tu es une fille formidable, tu rends heureux notre fils depuis tellement d'années. Tu lui as donné quatre merveilleux enfants. Toutes mères rêvent d'une fille comme toi pour leur fils.
Moi : Ça me touche vraiment ce que vous me dites.
Katherine : C'est simplement la vérité.
Je souris à mes beaux-parents avant de me lever et de les prendre dans mes bras. Ils ont toujours étaient là pour moi et je ne leur en remercierai jamais assez. Ils ont tout de suite étaient accueillants et bienveillants à mon égard. J'ai de la chance d'être tombée sur des beaux-parents comme eux car je sais que peu importe ce qu'il se passera, ils seront toujours là pour les enfants ou pour moi. Je me détache d'eux et retourne à ma place. Je vais ensuite préparer à diner avec l'aide de Katherine. Quelques minutes plus tard, on voit arriver un beau brun. Je souris automatiquement en le voyant. Il est tellement magnifique quand il vient de se réveiller. Remarque, il est toujours magnifique. Il me sourit tendrement avant de me prendre par les hanches et de poser ses lèvres douces sur les miennes. On se sépare car il y a quand même Katherine à côté de nous. Je vois la main de mon mari se diriger vers le plat. Je lui tape dessus et il pousse un cri pas très viril alors je me mets à rire avec Katherine.
Gilinsky : Pourquoi tu me frappes ?
Moi : Tu ne touches pas au plat. C'est pour ce soir alors gardes tes mains dans tes poches.
Gilinsky : Mais j'ai faim.
Moi : Bah tu attendras.
Gilinsky : Juste un peu ?
Moi : Même pas en rêve.
Gilinsky : C'est injuste.
Moi : On dirait un vrai gamin. Mais tu sais très bien que ça ne marcheras pas avec moi.
Gilinsky : Bon, j'abandonne.
Moi : Sage décision.
Mon beau brun soupire et je lui embrasse la joue. Il sourit signe qu'il est content mais ce n'est pas pour ça qu'il va pouvoir manger avant les autres. Il part ensuite rejoindre son père et nos filles qui sont encore sur la terrasse. Je me reconcentre sur ce que j'étais en train de faire car il y en a un qui m'a déconcentrée.
Katherine : Pendant deux minutes on aurait cru que tu avais un troisième fils.
Moi : Et ça arrive assez souvent.
Katherine : Je veux bien te croire. Il n'est pas possible.
Moi : Vous l'avez dit. Mais c'est ce qui fait son charme. Je crois que c'est son côté débile qui m'a fait tomber amoureuse de lui.
Katherine : Il n'y a pas que ça, je pense.
Moi : Oh que non. Sa personnalité, sa voix, son obstination, son physique de rêve. Enfin son tout.
Je tourne la tête vers ma belle-mère qui me sourit. J'aime comme une dingue son fils même si parfois, il est insupportable mais quand on aime une personne, on la prend avec les bons comme els mauvais côtés. En plus, personne n'est parfait. La perfection n'existe pas. On termine le diner et les jumeaux arrivent. On passe donc tous à table. On parle de la tournée et les garçons ont pas mal de trucs à raconter. Je souris pendant qu'ils nous racontent tout ce qui s'est passé. Je suis heureuse pour mes fils mais aussi pour mon mari. Ça a été compliqué ces deux mois mais on a survécu et les retrouvailles sont meilleures. Je ne compte plus les laisser partir aussi longtemps. Je ne le supporterai pas même si là, ça a été. Je ne veux plus être loin de ma famille.
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Hey ! Voici le chapitre 59 du tome 2 ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Le retour des jumeaux et de Jack ?
- Les retrouvailles ?
- G qui ne veut pas dormir ?
- G qui fait le gamin ?
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