T2 - Chapitre 48: Retour de séjour
Megan Gilinsky
Je pousse ma valise jusqu'à la porte d'entrée de la maison de Pierre. On rentre aujourd'hui pour les Etats-Unis. En rentrant à Omaha, on va chercher une maison. J'espère que les enfants aimeront l'idée. J'ai hâte de les revoir. Ils m'ont terriblement manqué même si j'ai adoré passer ma semaine rien qu'avec mon mari. C'est quand même bien de rentrer au pays même si j'adore voyager. Pierre est venu avec Lachelle car ils restent ici pendant quelques temps.
Pierre : Vous n'avez rien oublié ?
Moi : Normalement non. Merci encore pour nous avoir prêté la maison. Tu n'étais pas obligé.
Pierre : Je le sais mais vous êtes mes amis et ça me fait plaisir. De toute façon si je ne l'avais pas fait, ça aurait été l'un des gars.
Moi : Merci quand même.
Pierre : Bah de rien quand même. Avant que vous ne partiez. J'aimerai vous faire part de quelque chose.
Moi : On t'écoute.
Pierre : Comment dire ça ? Pour faire simple, j'ai eu des appels des voisins pour me dire que mes locataires faisaient trop de bruit... Vous faites ce que vous voulez hein mais évitez quand même de faire trop de bruit.
Gilinsky : Ok bon je vous laisse. Salut !!
Mon beau brun prend les valises et part en direction de la porte pour m'attendre dehors. Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un petit rire. Le moment est quand même hyper gênant. Je n'ose même pas regarder mon ami dans les yeux. C'est vrai qu'on s'est lâché et qu'on a fait énormément de bruit mais je ne pensais pas que les voisins allaient entendre. En plus, on a fait l'amour pratiquement tous les jours. J'ai tellement honte à cet instant. Je finis quand même par relever la tête et croise le regard amusé du chanteur.
Moi : Ne dis rien !
Pierre : Je ne dirai rien. Sinon, c'était bien la visite de la ville ? Même si vous avez passé pas mal de...
Moi : Pierre !!!! Et pour te répondre, on a visité pas mal de trucs alors la ferme ! Et c'était vraiment bien et il y a beaucoup d'endroits magnifiques.
Pierre : D'accord j'arrête. C'est bien alors. Tu sais que dès que tu en a envie, on peut vous laisser la maison.
Moi : C'est gentil. On reviendra peut-être avec les enfants un jour.
Pierre : Ça marche. C'était cool de te revoir.
Moi : Je suis d'accord. On essaie de se voir à Los Angeles ?
Pierre : Bien sûr. Vous rentrez quand ?
Moi : La semaine prochaine et vous ?
Pierre : On reste deux semaines.
Moi : D'accord. On se tient au courant ?
Pierre : Bien sûr.
Moi : Salut.
Pierre : Salut.
Je prends le leader de Simple Plan dans mes bras avant de lui faire un bisou sur la joue. Je dis également au revoir à sa femme et je leur fais un dernier signe de la main.
Pierre : Salut Jack !!!
Gilinsky : Salut !!!
Je vois mon mari encore gêné. Il me fait trop rire. Jack Gilinsky gêné, on aura tout vu. Je l'embrasse chastement et on fait un dernier signe de la main au couple avant que notre taxi arrive. On met les baguages dans le coffre et on s'installe à l'arrière. On indique l'adresse de l'aéroport et on part. Une fois sur place, on paie le taxi et on se dirige, avec nos baguages, dans l'aéroport. On enregistre nos baguages et on attend notre avion.
Moi : J'ai hâte de revoir les enfants.
Gilinsky : Moi aussi. Ils me manquent même si parfois, ils me tapent sur les nerfs.
Moi : C'est normal qu'ils te tapent sur les nerfs. C'est des ados et des enfants énervent toujours leurs parents.
Gilinsky : C'est vrai. On visite des maisons durant notre semaine ?
Moi : Oui, je te l'ai déjà dit.
Gilinsky : Je sais mais je voulais savoir si tu étais toujours d'accord.
Moi : Pourquoi je n'y serai plus ?
Gilinsky : Je ne sais pas. On ne sait jamais.
Moi : Tu penses que les enfants seront d'accord ?
Gilinsky : Oui, je ne vois pas pourquoi ils ne le seraient pas.
Moi : C'est vrai.
Je tourne la tête vers mon mari et il me sourit alors je lui offre un magnifique sourire. Il approche son visage du mien et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Le baiser est doux et agréable. Notre avion est ensuite annoncé. On se lève, présente nos billets et on embarque. On prend nos places et Jack a la gentillesse de me laisser côté hublot. C'est un amour. Le voyage va être long mais ça va aller je pense. Ce n'est pas comme-ci j'étais toute seule et à l'aller, le temps est passé vite donc je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas pareil pour le retour. Je vois une femme qui matte clairement mon mari. Mon beau brun est à fond sur son portable donc il ne voit rien. En plus, elle insiste ! Elle ne le lâche pas des yeux ! Je vais me la faire.
Gilinsky : Qu'est-ce que tu regardes ?
Moi : Cette pute en train de te mater.
Gilinsky : Et après c'est moi le jaloux.
Moi : La ferme Gilinsky ! Non mais elle pourrait te sauter dessus, elle le ferait.
Gilinsky : Laisses-la. Je m'en contre fout d'elle alors ne te préoccupe pas d'elle.
Moi : Oui mais quand même. Ça te plairait si un mec me regardait de la sorte ? Non alors ne dis rien.
Gilinsky : Bon là, tu marques un point. C'est peut-être la première fois qu'elle voit un beau gosse comme moi.
Moi : Ça va les chevilles ?
Gilinsky : Oses dire le contraire.
Moi : Tu sais très bien que je te trouve irrésistible mais je n'aime pas quand tu fais le narcissique. J'ai envie de te baffer.
Gilinsky : Je vois. Tu sais que je t'aime ?
Moi : Il parait. Je t'aime aussi espèce d'idiot.
Mon beau brun lâche un petit rire avant de m'embrasser avec amour. J'approfondis le baiser pour montrer à l'autre trainée qu'il est à moi. On se sépare à bout de souffle et je regarde la meuf qui parait déçue. J'entends mon mari lâcher un rire et je tourne la tête vers lui. Il secourt sa tête de droite à gauche en levant les yeux au ciel tout en rigolant.
Moi : Si elle continue, je suis capable de faire l'amour ici.
Gilinsky : Je t'aime bébé mais je ne tiens pas à ce que les gens nous regardent faire l'amour. Les mecs vont te mater et je n'aime pas ça et surtout, ça doit rester une chose entre nous. Je ne veux pas de voyeurs.
Moi : T'es con. Comme-ci j'allais te sauter dessus et faire ça devant tous ces gens.
Gilinsky : Tu as tellement des idées étranges des fois que ça ne m'étonnerai pas de toi.
Moi : Je te l'accorde mais je ne ferai pas l'amour devant des gens. Il n'y a que toi qui a le droit de voir ce corps qui te fait tant d'effets.
Gilinsky : C'est mieux comme ça.
Je souris à mon homme avant de l'embrasser chastement. Je crois que les personnes de devant nous, nous ont entendus parler. Pas grave, c'est naturel de parler de ça, non ? Je guette de temps en temps l'autre vieille meuf mais elle ne regarde plus mon homme et heureusement car je serai capable de péter un scandale dans l'avion. Je sais, je suis folle. Le trajet se fait dans le calme et je m'endors à un moment.
On vient d'atterrir à Omaha. Le trajet s'est très bien passé et je suis heureuse d'avoir atterri. On sort de l'avion puis de l'aéroport avec nos baguages. C'est David qui vient nous chercher. Une fois qu'on voit la voiture de mon beau-père, on met les valises dans le coffre avant de monter dans le véhicule. On dit bonjour au père de mon mari et il démarre.
David : C'était bien ?
Gilinsky : Génial !
Moi : C'était fantastique.
David : C'est bien alors.
Moi : Ça a été avec les enfants ?
David : Mais oui, ne t'en fait pas. Même avec Luna ça a été. Bon elle vous réclamait à des moments mais elle finissait par se calmer.
Moi : Ça va alors. Merci pour les avoir gardés.
David : C'est normal, ils sont nos petits-enfants.
Je souris à mon beau-père à travers le rétroviseur et on arrive vite à la maison des parents de mon mari. On sort du véhicule et on sort les baguages avant de rentrer dans la maison. A peine on est à l'intérieur que Rose nous saute dessus. Je laisse échapper un petit rire avant de la serrer fort contre moi. Elle prend, ensuite, son père dans ses bras et les jumeaux arrivent avec Luna dans les bras de Gabriel. Je prends Ayden dans mes bras en lui faisant un bisou sur la joue et je prends Luna. Je fais un bisou à Gabriel et je regarde ma petite dernière qui rigole. On rejoint ensuite Katherine dans la cuisine. On lui dit bonjour et Jack prend Luna dans ses bras.
Rose : Alors ? C'était bien ?
Moi : C'était génial ! On ira, un jour, tous ensembles.
Rose : Trop bien !!
Ayden : C'est cool que ça vous ait plus.
Gilinsky : Je pense que peu importe l'endroit, ça nous aurait plus.
Moi : C'est sûr. On voulait juste être rien que tous les deux. On aurait pu même aller dans le garage de Johnson.
Gilinsky : Il ne faut pas pousser non plus. J'adore Johnson mais de là à aller fêter nos seize ans de mariage dans son garage, non.
Moi : C'est juste pour dire qu'on voulait juste être à deux.
Gilinsky : Je sais t'inquiètes. Au fait, on doit vous faire part de quelque chose.
Gabriel : En général, ce n'est pas bon signe.
Moi : Ce n'est pas une mauvaise nouvelle.
Gabriel : J'espère bien.
Gilinsky : Donc, j'ai eu une idée et j'en ai parlé avec votre mère. Elle est d'accord avec moi. Ne faites pas ces têtes, ce n'est rien de grave.
Rose : Papa, parles car je n'en peux plus.
Gilinsky : Tu n'es pas patiente.
Moi : Jack...
Gilinsky : Oui, désolé. On a décidé d'acheter une maison, ici, à Omaha. Vous en pensez quoi ?
Ayden : On va déménager ?!
Moi : Non. On va juste acheter une maison pour y aller quand on vient ici. On reste habité à Los Angeles. C'est pour ne pas embêter vos grands-parents.
Katherine : Vous ne dérangez pas.
Ayden : Vous m'avez fait peur !
Moi : Je le sais mais quand Molly et Laura viennent, ça devient à l'étroit ici même s'il y a de la place. On est six maintenant et on prend de la place. Désolée de t'avoir fait peur Ayden.
Ayden : Ce n'est rien.
Katherine : On comprend.
David : Oui et vous êtes une famille et vous avez besoin de rester ensemble.
Katherine : Et ce n'est pas comme-ci on n'allait plus se voir.
Moi : C'est ça.
Gabriel : En tout cas, je suis partant !
Rose : Moi aussi ! Je ne serai plus obligée de partager ma chambre !
Ayden : Je suis partant aussi.
Gilinsky : Bien alors on va pouvoir commencer les visites.
Gabriel : On commence quand ?
Moi : Apparemment, demain.
Gilinsky : Oui, j'ai appelé pendant le voyage et on a deux visites demain.
Gabriel : Cool !
Je souris car je suis ravie que les enfants veuillent de cette maison. Ils seront tranquille avec chacun leur chambre. Mes beaux-parents ne sont pas contre donc ça me va. J'avais quand même peurs qu'ils pensent qu'on veut les fuir alors que ce n'est pas du tout le cas. Ils comprennent qu'on a besoin d'espace quand on est six à la maison. J'ai hâte de trouver notre future maison. Et au moins, je pourrai la choisir. Celle qu'on a à Los Angeles, je n'ai pas eu le choix mais faut dire que Jack connait parfaitement mes goûts alors il savait que notre maison allait me plaire. Je suis amoureuse de notre maison et j'espère que j'aurai le même effet avec une maison ici.
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Hey ! Voici le chapitre 48 du tome 2 ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Pierre ?
- La meuf de l'avion ?
- Megan dans l'avion ?
- Le retour à Omaha ?
- Les enfants d'accord pour la maison ?
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