T2 - Chapitre 46: Résultats

Megan Gilinsky 


On est le lendemain, c'est aujourd'hui qu'on a les résultats. C'est assez rapide mais quand tu t'appelles Megan Gilinsky, ça aide beaucoup pour ces choses. Je stresse depuis hier et Jack le voit. Il fait tout pour me changer les idées et il est adorable. Le pire, c'est que ça marche plutôt bien. Je suis actuellement dans ma cuisine en train de préparer un bon petit déjeuner pour mon mari et moi. Mon beau brun est en train de me regarder et je souris car on dirait un gamin qui attend ses cadeaux de Noël. Une fois que j'ai fini, je nous sers et Jack a l'air plutôt heureux. 


Gilinsky : Ça a l'air grave bon !

Moi : Goûtes et tu verras bien.

Gilinsky : C'est ce que je vais faire. 


Mon beau brun me sourit avant de sortir son portable et prendre en photo son petit déjeuner. Il va la mettre sur Instagram. Des fois, il met vraiment n'importe quoi mais il me fait rire. Il pianote sur son portable avant de le poser et de goûter. Vu sa tête, ça a l'air de bien lui plaire. Nos regards se croisent et il avance son visage pour m'embrasser avec amour. Bah dit donc, il ne lui faut pas grand-chose. 


Gilinsky : C'est succulent !

Moi : Merci mais ce n'est pas grand-chose.

Gilinsky : Certes mais je trouve ça trop bon. 


Je rigole face à la tête de gosse que tire mon mari. Il n'est pas bien des fois mais qu'est-ce que je l'aime. On mange tranquillement et je débarrasse avec son aide. Avant d'aller me préparer, je regarde sur Instagram la photo de mon beau brun. 

Aimé par katherinefinnegan, rosegilinsky, faithjohnson et 554 321 autres personnes

jackgilinsky Quand je vous dis que ma femme fait des très bons petit-déjeuner 😍 Merci bébé 😘❤


sethwalsh Tu ne crois pas que tu es assez grand pour le faire toi-même ?

jackgilinsky Si mais c'est tellement meilleur quand c'est quelqu'un d'autre qui le fait

sethwalsh Il n'y a pas que le petit-déjeuner qui est meilleur quand c'est quelqu'un d'autre qui le fait 😏

jackgilinsky Je ne vais pas te contredire 😏

megangilinsky Bande d'obsédés 😞


megangilinsky De rien mon amour 😘❤ Ravis que ça te plaise 😘❤

jackgilinsky 😘😘😘❤❤❤


Je regarde ensuite sa story où il a mis la photo de son assiette vide. Je pose ensuite mon portable et monte à l'étage pour me préparer. Une fois prête, je retrouve mon mari sur la terrasse. Je lui embrasse la joue avant de m'assoir à ses côtés. Je lui dis que c'est un obsédé et il rigole. 


Gilinsky : Ça va bébé. Ce n'est rien.

Moi : Tu me désespère.

Gilinsky : Ouais mais tu m'aimes.

Moi : Oh que oui.

Gilinsky : Et tu dois avouer que tu n'es pas contre quand c'est toi qui prends les commandes.

Moi : La ferme Jack.

Gilinsky : Oh ça va, on est que nous deux.

Moi : Certes mais quand on t'écoute, on a l'impression que tu es drôlement porté sur la chose.

Gilinsky : C'est toi qui dis ça ? C'est qui qui m'a chauffé comme une malade après mon concert le mois dernier ? Tu ne t'en rends pas compte mais des fois, tu me sautes dessus.

Moi : Maintenant que tu le dis. On est tous les deux accros je crois.

Gilinsky : Accros l'un à l'autre ce qui fait qu'on fait pas mal l'amour.

Moi : Ça fait moins accros au sexe dit comme ça.

Gilinsky : On n'est pas accros il faut arrêter de dire ça. On fait peut-être l'amour plus que la moyenne mais on ne passe pas notre temps à le faire non plus.

Moi : C'est vrai. 


Je tourne la tête vers mon mari qui fait le fier. Il n'est pas possible. Je lève les yeux au ciel avant de l'entendre rire. Il n'est quand même pas bien des fois mais je savais comment il était avant de m'aventurer dans cette relation. Il vaut mieux qu'il soit comme il est qu'un type qui ne parle pas, qui ne rigole pas et qui est tout le temps sérieux. Sinon, je me ferai chier enfin je ne serais plus avec ce type si c'était le cas. On passe pas mal de temps sur la terrasse et je vais voir si on a du courrier. J'ouvre la boite aux lettres et remarque qu'il y a les résultats. Le stresse m'envahis et je commence à paniquer. Je rentre en vitesse et mon beau brun me voit dans cet état. Il s'avance vers moi, d'un pas décidé, et il pose ses mains sur mes joues. Je le vois bien qu'il est inquiet mais je n'arrive pas à parler. Voyant que je ne dis rien, il me prend dans ses bras avant d'embrasser le sommet de mon crâne. J'arrive à retrouver mes esprits quelques minutes plus tard. Mon mari se sépare de moi et me regarde dans les yeux. Je peux enfin parler. 


Moi : J'ai... Il... J'ai les résultats entre mes mains.

Gilinsky : Oh... Ça va aller ?

Moi : Je ne sais pas... J'ai peurs de découvrir que Gil est mon père. Tu vois, Robert a beau avoir était le pire des connards, je préfère l'avoir comme père que l'autre machin qui ne veut pas entendre parler de nous.

Gilinsky : Je comprends. Allez, viens-là. 


Mon beau brun m'ouvre ses bras et je m'y blotti. Il me sert fort contre lui avant que je ne pose mes lèvres sur les siennes. Heureusement qu'il est là car sinon, je ne pourrai pas affronter cette épreuve seule. Je sais que je n'étais pas obligée de demander à faires ces tests mais j'en ai marre de me demander si le père qui est là pour moi et véritablement mon père et je pense que Robert a le droit de savoir la vérité. Il a vécu quarante ans sans savoir si j'étais sa fille ou non. Même s'il n'était pas là pour moi, maintenant il y est et il m'a beaucoup aidé quand Jack était dans le coma. D'un seul coup, ça sonne à la porte. Je me détache de mon mari et vais ouvrir. Je tombe nez à nez avec mon père. Je souris faiblement et je le fais entrer. 


Robert : Tu as les résultats ?

Moi : Oui et toi ?

Robert : Oui mais je n'ai pas eu le courage d'ouvrir l'enveloppe.

Moi : Je suis dans le même cas.

Robert : Megan, il faut que tu saches que même si ces résultats sont négatifs, je continuerai d'être là. Je sais que je n'étais pas un bon père mais tu m'as donné une nouvelle chance alors, je remplirai quand même le rôle de père auprès de toi.

Moi : C'est gentil de ta part.

Robert : C'est normal. 


Mon père me sourit et je le prends dans mes bras. Je ne sais pas ça va être quoi ces résultats mais je sais que je pourrai compter sur lui et sur mon beau brun. Je me sépare de mon père et je regarde l'enveloppe. Mon mari me pose sa main sur mon épaule pour m'encourager. Je souffle un bon coup avant d'ouvrir l'enveloppe. Je la tends d'un seul coup à mon mari. 


Moi : Vas-y, regardes. Je n'y arriverai pas...

Gilinsky : Comme tu voudras. 


Il me prend l'enveloppe des mains et sort la lettre qui se trouve à l'intérieur. Je le vois lire attentivement et ça me stresse. Je sens une main prendre la mienne. Je tourne la tête pour découvrir la main de mon père tenir la mienne. Je souris malgré moi et mon beau brun relève la tête. Il nous regarde tous les deux et vu sa tête, ça ne présume rien de bon. Je stresse encore plus. Il souffle légèrement avant de prendre la parole. Ce n'est pas trop tôt. 


Gilinsky : Je...

Moi : C'est Gil hein ? Fait chier...

Gilinsky : Laisses-moi parler.

Moi : Désolée...

Gilinsky : Ton père, c'est... Il est juste à côté de toi.

Moi : Q-quoi ?!

Robert : Sérieux ?! Je suis le père de Megan ?

Gilinsky : Oui, regardez. 


Mon mari nous montre la feuille et on lit les résultats et effectivement, je suis bien la fille de Robert Walsh. Je suis soulagée car je me voyais mal avoir un père comme Gil même si techniquement, Robert était comme lui avant. Mais maintenant, il est là pour nous. Je tourne la tête vers mon père et on sourit tous les deux. Je me dirige vers lui et le prends dans mes bras. 


Robert : Je t'aime Megan. 


Les larmes coulent d'elles-mêmes. C'est la première fois de ma vie qu'il me dit qu'il m'aime. Il a fallu que j'attende quarante ans pour que mon père me dise qu'il m'aime. Mais comme on dit, il vaut mieux tard que jamais. Je me sépare de lui et le regarde en souriant. 


Moi : Je t'aime aussi papa. 


Je vois son sourire s'élargir et il me reprend dans ses bras. Je suis passée par toutes les émotions en l'espace de quelques minutes. Je me sépare de mon père et tourne la tête vers mon mari qui sourit. Je m'avance vers lui et pose mes mains sur ses joues. Les siennes viennent se placer sur mes hanches. Je rapproche mon visage du sien afin de poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Je sens tout l'amour qu'il éprouve pour moi et je souris contre ses lèvres. On se sépare à bout de souffle et il me prend dans ses bras tout en embrassant mon crâne. Je me détache de lui et je vois mon père sourire. Je ne pensais pas qu'il allait accepter, un jour, mon couple car il faut dire que c'était vraiment mal barré. 


Robert : Il faut que je vous laisse. Je dois voir la famille de Victoria.

Moi : D'accord. On se voit quand tu reviens.

Robert : Il n'y a pas de problèmes. 


Mon père me sourit avant de me faire un bisou sur la joue et de saluer mon beau brun. Il quitte ensuite la maison et je me retrouve, seule, avec l'homme que j'aime. 


Gilinsky : Heureuse ?

Moi : Oui. Je me voyais mal avoir Gil comme père. Il ne veut pas entendre parler de Faith alors je ne veux pas ça pour moi.

Gilinsky : Je sais. Mais Faith n'est pas seule car elle autorise Robert à entrer dans sa vie.

Moi : Oui, c'est mieux que rien. Avant, je disais que je ne comprenais pas les gens qui pardonnaient aux autres personnes qui ont étés des monstres. Et regardes-moi, je laisse mon père entrer dans nos vies.

Gilinsky : Tu le laisses entrer dans nos vies mais tu ne lui as pas pardonné et tu n'oublieras jamais tout ce qui s'est passé mais tu veux aller de l'avant et lui donner une seconde chance.

Moi : Tu as raison. C'est quand ton interview ?

Gilinsky : A dix-huit heures. On a le temps.

Moi : Ça va alors. Je peux te poser une question ?

Gilinsky : Oui, quoi ?

Moi : Pour nos seize ans de mariage, j'ai demandé à Pierre si on pouvait aller dans sa maison de Montréal. Je sais, j'aurais dû te demander avant mais j'aimerai aller là-bas et...

Gilinsky : Je suis d'accord. On a déjà vu pas mal d'autres pays et des endroits magnifiques alors pourquoi on n'irait pas à Montréal ? Je n'y suis jamais allé.

Moi : Merci mon amour. Tu es le meilleur mari du monde.

Gilinsky : J'espère bien. Je t'aime.

Moi : Je t'aime aussi. 


Mon beau brun me sourit avant de plaquer ses lèvres sur les miennes. Je suis heureuse de pouvoir aller à Montréal. Je suis sûre que ça va me plaire et je me vois mal partir hyper loin surtout maintenant qu'il y a Luna. Je sais qu'elle sera entre de bonnes mains mais je préfère ne pas partir en Europe ou autre car s'il y a quelque chose qui ne va pas, on ne sera pas extrêmement loin et ça me rassure. On se sépare à bout de souffle et collons nos fronts ensembles. J'aime tellement ce type. C'est fou d'aimer autant une personne. J'ai la perle rare à mes côtés depuis presque dix-neuf ans. Je suis condamnée à être heureuse avec ce beau brun. Ma vie est parfaite avec lui. 


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Hey ! Voici le chapitre 46 du tome 2 ! J'espère que ça vous plait ^^ N'hésitez pas à laisser un petit commentaire ^^

- Que pensez-vous du chapitre ?

- Les résultats ?

- Robert qui dit à Megan qu'il l'aime ?

- Megan qui dit à son père qu'elle l'aime ?

- Le couple ?


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