XIV - Fine Line
Bonsoir !
C'est bien fatigué que je vous poste ce chapitre 😩
J'espère que vous allez bien 😌
Ce chapitre marque un tournant dans le raisonnement et les décisions d'Harry et Louis.
J'espère que vous l'apprécierez ☺️
Bonne lecture 📖
Saphira 💙
Chapitre 14 - Fine Line
-Louis-
Louis,
Mets un prix sur l'émotion que je ressens en ce moment même. N'importe lequel. Je viens de réaliser une chose essentielle.
Néanmoins, je cherche quelque chose à acheter, peut-être l'oublie de ton amour, de nous.
Tu as ma dévotion. Et purée mec, des fois, je te déteste. Je te déteste de m'avoir envoyé cette lettre. Tu as tout remis en question encore une fois. Je croyais que tu étais heureux avec Eleanor ou avec n'importe laquelle des filles avec qui tu étais. Je croyais que tu vivais ta vie de famille comme n'importe quel père le ferait. J'étais passé à autre chose. Je l'avais rencontrée. Après tous ceux-là, Elle : Olivia. Je pensais vraiment que c'était elle, avec un grand E.
Je ne veux pas me battre avec toi. Non, j'ai trop de respect et d'amour pour toi, pour en découdre. Ne m'en veux pas d'avoir essayé de passer à autre chose après tant d'années. J'y ai vraiment cru. À quoi bon me tourner vers le passé. Tu étais devenu papa, t'étais remis avec Eleanor, et tout.
Si jamais on se revoit, je ne serai pas contre une sortie dans un bar. On ira chercher des verres, alors j'arriverai peut-être à oublier que c'est toi que j'aime et pas elle, comme je l'ai cru ces dernières semaines.
Enfin, c'est ce que je me dis...
On ne sera pas très différents. Non, on ne le sera pas. On sera comme avant, comme au premier jour.
Tu testes ma patience. Et je déteste ça, je n'ai jamais été impassible, surtout en terme de temps. Tu le sais parfaitement. Tu m'épies, attendant mes faiblesses, mes erreurs, mes futurs faux pas.
Il y a des choses qu'on ne saura jamais. Comme si ça aurait pu marcher sans le management. Si on se serait rencontrés sans X Factor.
Ton rayon de soleil, ton côté aguicheur, tout cela me rend faible. Mes mains tremblent, je me couche essayant de penser à autre chose que ta bouche qui m'a tant de fois frôlé. Mon inquiétude se fait nette. Je vais essayer de m'en débarrasser très vite.
Je ne sais même pas pourquoi je t'ai répondu précédemment. Pourquoi j'avais choisi ce papier et ces enveloppes particulièrement ?
Car maintenant, elle est là.
Je l'aime, Louis.
J'aime ses enfants. On ne peut pas dire que je suis comme leur père, mais à ses côtés, je me sens bien.
Je t'étends devant moi, c'est le seul moyen de te connaître.
On ira bien. Tu verras. Même si on n'est pas ensemble, on ira bien.
Je te jure que je n'essaye pas de me convaincre en te disant cela.
Harry
Je ne retenais pas cette conclusion foireuse essayant de me convaincre de foutaises inventé par Harry. Non, je n'en gardais aucun mot, préférant me souvenir, me concentrer sur certaines phrases on ne peut plus révélatrices.
« J'étais passé à autre chose. Je l'avais rencontrée. Après tous ceux-là. Elle : Olivia. Et je pensais vraiment que c'était elle, avec un grand E. »
Il admet que ce n'est pas son âme sœur, que ce n'est pas elle. Bon, il n'a pas dit que c'était moi non plus, mais il ne l'a pas réfuté. Peut-être que c'est moi ? Dans tous les cas, à quoi cela lui servirait de rester avec elle, surtout maintenant qu'il sait ?
« On ira chercher des verres, alors j'arriverai peut-être à oublier que c'est toi que j'aime et pas elle, comme je l'ai cru ces dernières semaines. »
C'est moi qu'Harry aime. C'est moi qu'Harry aime ! C'EST PUTAIN DE MOI QU'HARRY AIME ! Genre, il m'aime aussi.
Merde.
Je soupirais, relâchant tous mes muscles. Une larme perla le long de mon visage, mais enfin de bonheur après tous ces mois de tristesse.
Je ne pouvais plus m'arrêter. Alors, il y avait peut-être une toute petite lueur d'espoir ? Je n'avais pas fait tout cela pour rien. Je n'avais peut-être pas gâché sa vie. Tout ceci ouvrit une multitude de possibilités heureuses, pas que, mais en grande partie. Aurions-nous le droit à notre Happy End ? Aurais-je le droit d'enfin de l'aimer aux yeux de tous et comme il se doit ?
-Harry-
Harry,
Je ne pourrais pas mettre un prix sur ce que tu ressens, puisque je ne sais pas ce que tu vis en ce moment. Je ne suis pas à tes côtés, je ne peux le deviner. Et même, je ne suis pas à ta place. Mais j'essaye d'imaginer à travers tout ce que tu me racontes dans tes lettres.
Quelle est cette chose essentielle que tu as réalisée ?
Pourquoi veux-tu oublier mon amour, nous ? En vrai, je le sais. Car tu as Olivia, tu veux vivre heureux avec elle. En soit, qui nous dit que cela marcherait enfin ? Car nous serions au grand jour ? Ce serait peut-être même pire... Mais on ne le saura jamais, si l'on n'essaye pas.
Je te comprends parfois, moi aussi, je me déteste.
Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai été heureux avec Eleanor. Mais je ne peux nier le bien qu'elle m'a fait. Me remettre avec elle il y a deux ans m'a aidé plus que tu ne pourrais le croire. Elle m'a poussé et appuyer dans mon rôle de père. Elle aimait Freddie comme son propre fils, comme tu peux aimer les enfants d'Olivia. Je sais que notre relation est plus qu'ambigu. Mais après toutes ces années, on en a convenu qu'on ne serait jamais plus que de très bons amis, malgré ce qu'il s'était passé. El est vraiment une femme incroyable, qui mérite du respect et de l'admiration. Aujourd'hui elle s'est retrouvé quelqu'un de bien qui fait son bonheur. Ils viennent de se fiancer. El continue de garder Freddie de temps en temps. Il adore sa tata, il la réclame en permanence.
Il vient d'avoir quatre ans. Je ne m'y fais pas. Il a grandi trop vite. Briana et moi, nous sommes arrangés sur la garde partagé. C'est compliqué avec nos carrières, mais on s'en sort. Elle est une bonne mère. Bon, je ne l'a porte pas non plus dans mon cœur, après ce qu'elle a fait. Mais Eleanor est là pour veiller au grain. Elle protège Freddie. Une vraie lionne.
Alors, certes, Harry, je suis père. Mais cela, ne m'empêche pas d'être un homme avant tout. Et cet homme que je suis, il t'aime, du plus profond de son être. J'aimerais vraiment qu'on finisse ensemble. Que l'on se redonne une chance. Et qui sait, peut-être qu'un jour, on pourra nous aussi fonder notre propre famille ?
Puis, si comme tu le dis, Liv, n'est pas, Elle, avec grand E. Peut-être que c'est parce qu'il te faut, Il, avec un grand I.
Je ne veux pas non plus me battre avec toi. Bien évidemment, que moi aussi, j'ai trop de respect et d'amour pour toi. Pourquoi je t'en voudrais d'avoir voulu passer à autre chose après toutes ces années ? Tu le dis bien toi-même. C'est plus moi, qui m'en veux. Je m'en veux, d'avoir mis autant de temps à comprendre l'essentiel, et avoir le courage. Après avec les mois qui sont passés et les tonnes de lettres que nous nous sommes échangés, je commence à comprendre que ma décision n'était pas si mauvaise. Tu t'es certes lassé et tu es parti. Mais c'est normal, je t'avais rejeté pour que tu puisses vivre ta vie comme tu l'entendais. Pour tu puisses être qui tu es aujourd'hui. J'en suis tellement fière. Je suis si fière de toi.
Tu avoues que tu m'aimes, et pas elle. Je ne sais pas, si tu te rends compte de tes mots et de l'incidence qu'ils ont sur moi. J'espère vraiment que ce n'est pas une blague et que tu es sincère. Surtout après avoir lu la conclusion de ta lettre. On pourrait croire que tu fuis de nouveau, comme j'ai pu le faire tant de fois par le passé.
J'espère, oui, qu'un jour, on sera comme au premier jour.
Non, je ne t'épie pas, attendant la moindre de tes faiblesses, tes erreurs, tes futurs faux pas. Juste, j'espère, que tu changeras d'avis. Mais je te l'ai déjà dit, si ce n'est pas moi, ce n'est pas grave. Car au final, on l'a déjà eu notre histoire. Je la garderais précieusement en souvenir et remercierais le ciel de t'avoir mis sur ma route, de m'avoir fait connaître mon âme sœur, maintenant, je pourrais mourir en paix.
Bien évidemment, qu'il y a des choses que l'on ne saura jamais. Mais ce n'est pas grave, car on ne peut pas revenir en arrière. Maintenant, il faut se concentrer sur l'avenir.
Moi aussi, je ne peux me détacher des souvenirs de toi, ton corps, ton odeur, ta présence, ton rire, ta personnalité. Tout.
Peut-être parce que je compte ?
Si tu la choisis, ou que tu ne me choisis pas, très bien. Je m'y ferais. Je ne souhaite que ton bonheur Hazza.
Oui, on ira bien. Je le sais. Même si on n'est pas ensemble, on ira bien.
Je ne suis pas sûr de croire à ta conclusion, mais soit.
Lou
Le craquement de la feuille sous mes doigts me fit reprendre conscience de la réalité. J'étais en train de broyer la lettre de Louis. J'avais chaud. Je courus presque pour ouvrir la fenêtre et me laissai glisser le long du mur. Sur le sol, je me demandais comment Louis pouvait insinuer que notre relation pourrait ne pas marcher ? En même temps, avait-il tort ? Peut-être pas... C'était une option a envisagé. Mais je le refusais.
Pourquoi je me retrouvais encore à me préoccuper de tout ça ? Je le savais parfaitement au fond de moi. Ce n'était pas moi, la semaine dernière, qui pensait que personne ne pouvait remplacer l'importance, ni la force des sentiments que j'ai éprouvée par le passé pour lui ? Mais ces sentiments étaient-ils toujours là ? Étais-je toujours amoureux de Louis ? Ou le devenais-je à nouveau ? Des larmes perlèrent de nouveau sur mes joues. Je ne faisais que ça, ces dernières semaines. Je me désespérais d'être autant sensible. Ce serait plus facile de n'en avoir rien à foutre. Que cela me passe au-dessus.
Au fond de moi, je le savais, je l'ai toujours su à vrai dire. Je me le suis même avoué lors de ma rédaction, après sa dernière lettre. Ce sera toujours Louis.
Je soufflais profondément. J'essayais de me calmer en relisant ses mots.
Mon rire d'un jaune dégeulasse envahi la pièce. Alors, c'était donc vrai, que cette connasse de Briana avait fait exprès de tomber enceinte pour avoir une pension alimentaire exorbitante. C'était dur pour moi de l'admettre, mais j'appréciais le fait qu'Eleanor s'occupe de Freddie et n'ai pas confiance en cette femme.
Je n'aimais pas du tout penser aussi agressivement. Ce n'était pas moi... J'aimais voir de l'amour et du bien dans chaque personne. Mais alors, pourquoi toute cette colère montait en moi quand je pensais au mal que cette femme avait fait à Louis ?
Non. Nooon. Moi jaloux ? Non. Je ne veux pas y croire. Surtout pas pour des conneries pareilles. Surtout pas pour Briana...
Reconcentre toi.
J'aimerais vraiment rencontrer Freddie. Il est le fils de l'homme que j'ai aimé, il ne peut qu'être aussi extraordinaire que son papa.
Louis m'aimait, il l'avouait de nouveau. Je ne peux plus ignorer ses sentiments, et les miens ? Qu'allais-je pouvoir dire à Liv ? Et à Otis et Daisy ? Je ne pouvais pas les quitter ? Tout quitter ? Leur faire ça ?
Ma tête se mit à tourner. J'entendais mon cœur battre, comme s'il résonnait dans mes tempes. La pièce se mit à tourner. La chaleur qui m'avait quitté revint au galop. Je respirais bruyamment. Ma bouche était sèche telle le Sahara. Mes mains devinrent moites. Je sentais les fourmis envahirent mes pieds et mes mains, ainsi que la sueur coulée le long de mon dos. De grands points noirs se calèrent dans mon regard. Puis, ce fut l'obscurité totale. Le sol se déroba sous mes pieds.
Au loin, j'entendais crier, malgré le bourdonnement assourdissent dans mes oreilles :
« - Harry ? Harry ?! Harry ! Harry !!! »
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