Je m'effondre à genoux sur le trottoir . Je reste ainsi plusieurs dizaines de minutes à pleurer... Quand je reçois un message, de Trevor :

-> De Trevor ❤️:
[Au cas où tu ne l'aurais pas compris, nous deux c'est fini !]

Mes pleurs redoublent...

Je sais qu'Arthur est derrière moi mais je m'en fiche, ce n'est pas ce qui m'importe en ce moment.
Je me dis que vu l'heure il faudrait que je rentre, mais en soit, je n'ai personne chez qui aller, je ne sais même pas si Trevor me laissera entrer...

Je me mets à vagabonder sans but réel et me retrouve à notre appart. Je sors mon badge et rentre, me retrouvant dans le hall. Je monte et toque à la porte automatiquement

- C'est ouvert,me dit la voix de Trevor devenue rauque.

J'ouvre et le vois affalé dans le canapé au milieu du salon. Il y a une bouteille de vodka dans la main une canette de bière dans l'autre, son téléphone est sur son ventre et une dizaine de canettes d'alcool et mouchoirs jonchent le sol. Il a les yeux rouges et les joues humides, il a pleuré, Trevor à pleurer pour une pauvre traînée comme moi, je peux le voir malgré la nuit dans laquelle la pièce est enveloppée.
D'un coup, il se lève et me frôle avant de repartir dans la chambre, il ressort avec un jean noir, t-shirt blanc, veste en cuir et casquette elle aussi noire dans ses cheveux ébouriffés.

- Je pars, dors dans la chambre, bonne nuit.
- Attends, quoi ?! Tu pars où ? Pas le temps de finir qu'il a déjà claqué la porte . Au moins il m'a souhaité bonne nuit, il en a pas oublié la politesse...

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PDV Trevor :

Je roule à toute vitesse pour retourner en banlieue de L.A. J'arrive enfin à destination et enfonce la porte de la boîte de nuit.
Il est 1h du mat' et je parle toujours avec Anna, 22 ans, adore les coups d'un soir . Adore les coups d'un soir, mais putain qu'est-ce que je suis con. Ça doit faire 45 minutes qu'elle me l'a dit ! Heureusement que j'ai bu, ça me donne une bonne excuse parce qu'elle est vraiment dégueulasse, jamais je n'aurais couché avec elle en temps normal . Mais la colère m'envahit en repensant à Arthur, ce fils de chien qui a donné des enfants à Leïla. Alors je saisis le visage d'Anna en coupe et place ses yeux dans les miens, je capte son attention et elle comprend où je veux en venir. Je l'embrasse subitement . Une fois, deux fois, et la troisième fois notre baiser et plus long et elle commence à placer ses mains sous mon t-shirt. Je l'arrête et lui attrape le poignet.

- Chez toi, s'il te plaît.
- Pas de problème, bébé.

Salope, pensé je

Nous prenons la voiture et elle m'indique le chemin de son studio . Une fois garé, elle m'explique qu'elle vit au rez-de-chaussée. Elle m'ouvre nous ne perdons pas de temps : nous recommençons à nous embrasser de plus en plus longtemps. Je lui enlève sa veste et elle fait de même pour moi. Je place mes mains sur ses fesses et mon corps s'emplit le désir, je ne peux plus attendre. Je lui retire son débardeur et elle ôte mon t-shirt, je lui dégrafe son soutien-gorge et elle gémit déjà de plaisir.
Leïla...
Je sens sa poitrine nue s'écraser contre mon torse. Elle me fait basculer sur le dos je me retrouve en dessous avec Anna à califourchon sur mon bas-ventre, là où se forme actuellement une bosse. Elle le comprend car elle paraît étonnée puis elle prend un air taquin :
- Bah alors bébé, on peut pas se retenir?
Je la fais taire en l'embrassant et en mordillant sa lèvre inférieure pour couvrir nos gémissements.
Leïla...
Je prends un sein dans une main et le second dans l'autre et les touches, les malaxe tandis qu'elle joue avec mon bouton de jean  en me regardant dans le blanc des yeux. Comprenant ce qu'elle désire, j'acquiesce et nous enlève les deux vêtements qu'il nous reste sur le corps. Nous sommes maintenant nus, l'un au-dessus de l'autre et nous nous embrassons. Elle remue sur mon bassin car elle veut me faire perdre le contrôle mais je me suis promis que je ne ferai rien ce soir parce que...
Parce que j'aime Leïla...

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Je me réveille et consulte mon téléphone, il est 4h17. Je vais rentrer. Je me lève et distingue dans la pénombre et les vêtements éparpillés par terre qui jonchent le sol. Je récupère les miens il me rhabille  très rapidement. Je pars sans rien dire, après tout je me suis engagé à rien vu que nous n'avons rien fait.

Je rentre à l'appartement vers 5h et je vais me rendormir à côté de Leila. Elle dort paisiblement . Je ferme les yeux et quelques minutes plus tard je me réveille:
- T'étais où ?
Et merde elle était réveillée !