Chapitre 11

531 mots

L'agresseur est parti aux toilettes alors je m'en vais prendre un verre
Je n'arrive toujours pas à croire que l'homme qui se tenait devant moi et  avec qui je vais devoir parler est celui qui m'a touché il y a 6 ans de cela.

- Mec, chuis sûr qu'elle a déjà un bonhomme, ça se voit ! Dit un garçon.
- Mais c'est une putain de bombe! Entends je de la voix d'un autre homme
- Mais les gars je suis venu pour m'excuser, pas pour la gérer! Dit une voix que je reconnais, une voix grave mais séduisante à la fois.

Je comprends donc que l'agresseur n'est pas venu tout seul, alors je décide de me tourner vers les paroles que j'entends et je découvre un groupe de 5 garçons qui parle en me regardant. Ils ont tous les cheveux châtains ou bruns sauf un qui fait exception qui a les cheveux blonds. Je comprends donc que ses amis veulent qu'il me ramène chez lui pour me "pécho" comme ils disent mais lui, mon agresseur, ne veut pas. En même temps, c'est la moindre des choses après ce qu'il m'a fait enduré !
Je le vois revenir vers moi.
- Bon, je vous explique le topo : mes amis ici présents, veulent que je vous drague.
- Oui, j'ai entendu le coupés je en levant les yeux aux ciel.
- Mais évidemment moi je ne veux pas, je vous ai déjà fait souffrir.
- Oh, et bien merci.
- A-alors, commença t il, vous avez réussi à vous relevez après cette nuit?
- Je.. vous, enfin comment dire... Vous êtes papa...lui dis je les larmes aux yeux.
- Je, comment ?!?!
Et là ,ça déborde, je pleure.
- Le soir de mon agression, je, j'étais dans..et bien ma période d'ovulation et vous savez ce qui se passe, c'est ainsi que 9 mois plus tard je me suis retrouvée maman...dis je en sanglotant.
Et là, sans que je m'y attende il me prend dans ses bras  et il essuie mes larmes de son pouce .
- Je, je ne suis qu'un chien, excusez moi, vraiment....
- Je suis consciente que dans la vie on a tous le droit à une deuxième chance et je ne veux pas vous faire exception alors étant donné que vous êtes le père de mes enfants cela me ferait plaisir que vous les rencontriez.
- Wouaw. Merci je vous en suis reconnaissant mais une chose me tracasse, vous venez de faire allusion à plusieurs enfants ?
- Oh oui, ce dernier point.. je suis mère de jumeaux.
- Oh.....
Je vois à la fois la surprise et la joie dans ses yeux mais je le sais ....au fond il est triste, je le comprends : il a brisé la vie d'une femme. J'appelle donc Trevor pour lui expliquer ce qui m'arrive et lui dit que je vais bien et que je rentre avec mon agresseur... d'ailleurs, je ne connais toujours pas son nom.
- Excusez moi, votre ,votre prénom ?
- Oh oui! Nous ne nous sommes même pas présenté ! Arthur,26 ans, me dit il chaleureusement.
- Et moi, Leïla, 24 ans.
- C'était votre copain ou mari? Dit-il en pointant mon téléphone du doigt.
- Oh oui, mon copain.
Et nous sortons de la boîte de nuit pour rentrer chez moi.

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