Pdv d'Hannah

J'ai fait venir un médecin pour e savoir plus sur l'état actuel de mon amant. Je les ai laissé un instant pour aller chercher de l'argent. Lorsque je suis revenu, Ronald et le médecin semblaient plus fatigues que lorsque je suis partie.

- Il y a un problème docteur ?

- Lorsque vous êtes partie il a fait une sorte de crise d'hystérie. Il appelait à l'aide et disait qu'un loup-garou allait arriver. Il a fini par tomber comme une pierre. Je vous ai mis les médicaments sur la table mais...

- Mais... ?

- Il est peu probable qu'il tienne plus d'une semaine. Il a déjà eu de la chance de survivre à une poussée de ganglions qui a atteint ses poumons et qui a déversé une fièvre intense dans son corps. Fièvre qui ne cesse de grandir... il ne tiendra pas la semaine.

- Non... ce n'est pas possible !

Le croque mort bougea faiblement ses lèvres, si faiblement qu'on l'aurait dit ventriloque.

- Ha...nnah...

Je m'approche et pose ma main sur la sienne.

- Je suis là mon amour... que se passe-t-il ?

- Je... ne veux... pas... mourir...

- Tu ne mourras pas... Je te le promet.

- J'ai... mal...

- Je vais prendre soin de toi je le jure...

- Je... ne peux... plus... bouger...

- Chhhhut... ça va aller... je te le promet...

Je l'embrasse doucement, retourne payer le docteur et me dirige voire Ronald.

- Dites moi... que vous pouvez faire quelque chose...

- Je vais aller voire mes supérieurs et leur en parler mais... une fois soigné il se fera arrêter et sera envoyé dans notre monde pour un interrogatoire complet puis sera renvoyé dans le votre où il sera jugé et sans doute condamné a mort.

- Non...

- Manger de la nourriture de là bas est le seul moyen pour lui de s'en sortir vivant...

-  ...Très bien. Ramène nous le nécessaire.

- Connaissant nos supérieur ça prendra au moins trois jours. Il lui faudra tenir jusque là...

- J'espère qu'il va en être capable...

A ce moment précis, le principal intéressé de redressa soudainement avant de saisir un seau qui traînait par terre et de vomir ses biscuits et une quantité de sang presque impossible. Il retourna dans son lit et se prit la tête en gémissant.

- Ma tête... j'ai mal... j'ai mal partout...

Je pris une cuillère de médicament sur la table et lui tendis.

- Bois... ça ira mieux ensuite...

Il avala le médicament et fit la moue, cela n'était pas bon apparemment.

- J'ai encore mal... Je me sens si... si faible... Hannah...

- Endors toi... dors... ça ira mieux ensuite...

- Je... ne veux... pas... mourir...

- Tu ne mourras pas. Dors à présent...

Il ferma les yeux et essaya de s'endormir mais son sommeil était agité de tremblements et il suait a grosses gouttes tant sa fievre etait importante.

Ronald se dirigea vers la porte. Je lui attrape le poignet.

- Promettez moi... qu'il va guérir...

- Je vous promet qu'il va aller mieux.

Je lâche son bras et le laisse partir. Je m'assois sur le sol au chevet de mon amant et lui prend la main.

- Je te sauverait... Je te le promet...

Je file ensuite au manoir pour aller avertir Claude que je ne serais pas là pendant au moins trois jours pour des raisons personnelles. Avant que je reparte, il m'attrapa le bras.

- Attend...

- Qu'est ce qui se passe ?

- Tu es... amoureuse d'Undertaker... ? N'est ce pas... ?

Je baisse les yeux et regarde mes pieds avant de relever les yeux vers lui.

- Oui... Je l'aime...

- Très bien. Je vois.

Il me lacha le bras et partit d'un air étrange. Puis il s'arrêta et se retourna.

- Et lui ? Est ce qu'il t'aime ?

- Lui ? Je... Oui je pense... pourquoi toutes ces questions ?

- Parce que...

Il sembla troublé.

- Parce que moi je-

- CLAUDE !!! OÙ EST MON AFTENOON TEA !?

- J'arrive monsieur !!! A plus tard Hannah...

- Claude att-

Il partit.

Je retourne voire Undertaker qui a encore une fois vidé son estomac dans un seau et qui semble encore plus faible qu'avant. Son front est trempé de sueur et il tousse du sang dans un mouchoir en tissu maintenant trempé de rouge.

Je m'effondre aux pieds de son lit.

- Ne m'abandonne pas... ne me laisse pas... Je t'aime...

Il essaya de bouger sa main pour la mettre sur la mienne mais il n'en fit rien.

- Hannah... j'ai plus... la force... de bouger... ma main... ni de t'embrasser... plus rien...

- Je vais le faire dans ce cas...

Je pris doucement sa main... et fondis en larmes.

- Hannah... ne pleure... pas...

- Ta main... elle est glacée... dis-je entre deux sanglots.

- Mais tu va me sauver... alors... ça va aller... reste... avec... moi...

Il s'endormi à nouveau mais sa main était restée agrippée a la mienne. Je caresse son visage avec mon autre main et l'embrasse délicatement.

- Ne meurt pas... tu m'es indispensable...

Je le laisse tout seul pour retourner voire monsieur et m'assurer que Claude s'en sortira tout seul. Apparemment ils ont fini le goûter et le jeune homme est parti jouer dans le jardin. Claude est dans la cuisine et fait la vaisselle.

- Claude ?

- Hmm ? Oh, Hannah ! Est ce que tout va bien ?

- Pour moi oui... au fait... que voulais tu me dire tout à l'heure ?

- Lorsque je t'ai posé toutes ces questions ?

- Oui... pourquoi ?

- Parce que... moi je suis amoureux de toi. Mais si tu en aime un autre alors... tant pis pour moi je suppose...

Sa voix s'était déformée.

- Je vais y aller...

Il se leva et partit en renversant une assiette que je m'empresse de ramasser avant de partir a sa poursuite.

- Claude attend !

Il se retourna me saisi et me serra contre lui.

- Hannah. Je suis fou amoureux de toi. Mais... Je sais que tu l'aime. Alors... laisse moi pleurer et vis heureuse avec lui.

Je me serre aussi contre lui en sanglotant.

- Il est malade... Il est très très malade... Il risque de mourir Claude... Il va mourir...

- Ça va aller... J'en suis sûr... parce que... tu es là pour lui... et il ne se rend pas compte de la chance qu'il a de t'avoir. Et le jour où il le réalisera... Il s'en mordra les doigts en se reprochant de ne pas l'avoir remarqué plus tôt.

- Merci Claude...

- De rien. Je te remplace pour les trois jours. Retourne près de lui.

- Merci encore...

Je le salue et retourne voire mon amant qui ne s'est pas réveillé depuis mon départ. Il dort en remuant parfois. Je lui caresse la joue de mon index.

- Moi aussi... j'ai de la chance de t'avoir...