Chapitre 7

Point de vue de Eva

Le lendemain de la dispute avec Chase je me réveillais avec la boule au ventre, je n'aime pas le voir énervé, il me fait peur et me fait penser à mon père quand il était bourré et violent. Avant de dormir j'avais discuté avec Brooke, elle m'a dit qu'elle ne l'avais jamais vue dans un telle état de colère. Je souffla en pensant à ce qui allait m'attendre dans la cuisine, si c'est moi qui le met en colère comme ça, on risque pas de passer des bons moments ensemble. 

C'est en traînant les pieds que je me rendis dans la cuisine, les garçons et Brooke était en train de déjeuner, bien évidement il y avait mon geôlier qui n'aborder aucun sourire trop concentrer à regarder sa tasse de café. Cette tasse est si intéressante que ça ? 
Rayan : Hey, Eva, bon matin !
Moi : Salut...
Rayan : Dit moi, est-ce que les coutures de ton chien ont bien tenu ?
Moi : Ouais, tout à bien tenu, tu es le meilleur docteur de peluche que je connaisse !
Rayan : Car tu en connais beaucoup ?
Moi : Ok, alors tu es plus doué que moi en tant que médecin pour les doudous.

Le bruit d'une tasse qu'on pose violemment sur le comptoir en pierre retentit dans la cuisine. Chase ce leva de son perchoir, je vue bien à son regard qu'il était encore en colère, il s'approcha de moi, Rayan ce tendis à côté de moi, sûrement par peur de ce que son ami peux faire.
Chase : Va te préparer, on part dix minutes !
Brooke : Tu pourrais au moins la laisser déjeuner !
Chase : J'ai dit qu'on part dans dix minutes !

Il me contourna pour qu'on entende le bruit de la porte d'entrée claquer, je peux encore sentir les effluves de son parfum. Juste à côté de moi j'entendis Rayan murmuré « quel con ! ».
Brooke : Eva...
Moi : Je sais ce que tu vas me dire. D'habitude il est pas aussi con que ça, que vous savez pas ce qu'il a et qu'il va finir par ce calmer. Je vais aller m'habiller avant que monsieur ne décide de m'enterrer dans le fond du jardin à côté de la piscine.

Je montais les escaliers deux par deux pour m'engouffrer dans la salle de bain, je m'habillais rapidement, me brossa les dents et m'attacha mes cheveux en queue de cheval. J'attrapais le roman que je devais lire « Un palais d'épines et de roses » oui c'est un moyen pour pas que je communique avec l'autre enfoiré dans la voiture.

Je descendis les escaliers et sortit de la maison en criant un « au revoir » à destination des autres. La voiture de sport noir de Chase m'attendais devant la villa, je m'engouffra dans la voiture qui sentait le cuir propre. Je posa mon livre sur mes genoux, et repris là où j'en étais. Il démarra en trompe, il roulait vite mais bien moins que hier.
Chase : Il est bien ce livre ?
Moi :...
Chase : C'est sa joue l'enfant !
Moi : De nous deux celui qui joue l'enfant ce n'est pas moi.
Chase : Ne commence pas à m'énerver !
Moi : T'inquiète pas, sa ne change pas de d'habitude.

D'un coup il braqua le volant pour s'arrêter sur la bande d'arrêter d'urgence, il resta quelques instants à regarder la route, il serrait tellement les mains sur le volant que les jointures de ces mains sont devenue blanches, il ce tourna vers moi. Dans ces yeux, il y avait des éclaires de colère mais aussi d'autre chose, comme du regret. Est-ce que lui il peut connaître le sentiment de regret ?
Chase : Putain de merde ! Tu peux me dire pourquoi tu joues autant ta casse couille ?
Moi : Dit-il !
Chase : Tu me fait vraiment chier !
Moi : Fallait me laisse là où j'étais !
Chase : Oh mais oui super idée ! Avec un père qui te bat, bien sûr c'est un aller direct pour le paradis. Pardon comme je suis con !
Moi : Ah oui, sa con je peux pas te dire le contraire !

Alors que je m'attendais à un torrent d'insultes et de menaces, il ne rajouta rien à par un vague "putain" avant de faire redémarrer la voiture. Le trajet ce fit en silence, lui était concentré sur la route évitant le plus possible mon regard, moi je m'étais replongée dans mon roman.

"Ellipse de quelques heures"

La matinée avec été longue, très longue, je m'occupais de recenser les activées de Athéna Production, ce qui était un travail plus qu'ennuyeux, je surlignait tout ce qui concerné cette société sur des factures que le taré m'avait donné. Avec Chase nous nous parlions pas du tout, enfin lui ce contentais de me donner des ordres comme « prend ces papiers », « va me chercher du café » ou encore « note moi ça ». Arrivé à l'heure de la pause déjeuner alors que j'espérai qu'on rentrerai à la villa pour déjeuner mais non monsieur avait décidé de déjeuner ici dans son bureau.
Chase : Tu veux manger quoi ?
Moi : Comme tu veux...
Chase : Sa me dit pas ce que tu veux manger.
Moi : Je ne sais pas Chase ce que je veux manger.
Chase : Bien, alors pizzas !

Il prit son portable et téléphona à une pizzeria pour commander deux pizzas quatre fromages. Comme le reste de la matinée durant qu'on attendait les pizzas on ne ce parlait pas, l'atmosphère était tendu entre nous, je me contentais de lire mon livre, puis il alla chercher les pizzas avant de revenir dans le bureau. Il balança les cartons de pizzas sur la table, avant de m'arracher le livre des mains.
Moi : Hey !
Chase : Bien quoi ? C'est mon livre !

Je me contenta de soupirée, il avait ce petit sourire arrogant et une lueur d'amusement dans ces yeux, il aime me faire rager, mais c'était plutôt agréable de ne plus le voir en colère. Il jeta un œil à la page où j'en étais avant esquissait un vrai sourire, et je dois bien avoué qu'il est très beau quand il sourit.
Chase : Tu as bien avancé, tu lis vite. Tu en penses quoi ?
Moi : J'aime bien, j'ai rarement lu de la fantasy...
Chase : Oh, alors tu lis quoi en général ?
Moi : Hum... Je préférai ne pas te le dire...
Chase : T'a pas le choix de me le dire...
Moi : T'es chiant... Les rares fois où je pouvais lire des livres, je lisais pas mal de romance...
Chase : Pourquoi les rares fois où tu pouvais lire ?
Moi : Je faisais tout pour mon père, je travaillais pour payer les factures, sa drogue et son alcool, je faisais aussi le ménage dans la maison, j'avais jamais le temps de me reposer sans compter ces coups. Mais parfois, quand il laisse la lumière allumée de ma chambre enfin plutôt la prison qui me servait de chambre, je pouvais lire, alors je ne perdais pas une seconde, et je lisais sans m'arrêter jusqu'à que la lumière ce coupe.
Chase : Et pourquoi de la romance ?
Moi : Car j'aime bien... C'est tout...
Chase : Je suis sûr qu'il d'autre raisons !
Moi : Absolument pas...

Je me pencha pour prendre une part de pizza et couper court à la conversation, mais il me la pris des mains avant de croquer dedans et de me faire un clin d'œil.
Chase : Tu auras de la pizza quand tu me diras c'est quoi les vrais raisons de lire de la romance ?
Moi : C'est du chantage !
Chase : Ouais et alors, c'est moi ton patron alors c'est moi qui décide.
Moi : De toute manière je n'ai pas faim !

Je croisa mes bras sur ma poitrine, alors que mon estomac commença à gargouiller, Chase haussa un sourcils amusé.
Chase : Oh oui, madame n'a pas faim.
Moi : La faute à qui ? Tu ne m'a pas laissé déjeuner ce matin !
Chase : Ok, un point pour toi.
Moi : Parce qu'on compte les points maintenant ?
Chase : Pourquoi pas ! Alors pourquoi tu lis de la romance ?
Moi : Seulement si tu ne te moque pas !
Chase : Ok, alors vas y !
Moi : J'aime bien lire de la romance, car sa me vide l'esprit, j'aime aussi les sensations que je ressens quand je lis de la romance, tu sais le cœur qui bat plus vite, ressentir ce que ressens le personnage, ce genre de truc...

Une fois que j'avais fini mon mini monologue, il me regarda quelques secondes avant de carrément explosé de rire, son corps tremblait de secousses tellement qu'il rigolait. Ces rires changeais de l'ambiance de ce matin et d'hier soir. On dirait qu'il est moins connard qu'il ne l'ai vraiment. Je pris la première chose que j'avais sous la main, c'est à dire un cousin que je lui balança en plein visage. Il l'avait à peine reçus l'oreille en plein visage qu'il ce tourna vers moi, il avait une drôle de lueur dans les yeux.
Chase : Tu n'as pas osée Eva ?
Moi : Il semblerait que si...
Chase : Tu vas le regretter petite chose !

Je me leva d'un bon du canapé, pour échapper au regard de prédateur de Chase, mais heureusement il avait sourire aux lèvres signe qu'il n'étais pas en colère.
Moi : Pardon !
Chase : Trop tard !

Alors que je tentais de m'échapper par la porte, il me rattrapa bien rapidement avant de me saisir par la taille, ces bras étaient beaucoup trop musclés pour que je m'échappe, mon dos était complètement collé à son torse, mon cœur loupa un battement et je pouvais empêcher de rigoler.
Chase : Excuse toi platement pour m'avoir balancer un cousin en pleine figure !
Moi : Pardon !
Chase : Non pas comme ça, dit « excuse moi Chase, aussi beau qu'un dieu » !
Moi : Jamais !
Chase : Tu n'as pas le choix petite chose !
Moi : Non !
Elias : Vous vous amusez bien tout les deux !

En entendant Elias on sursauta tout les deux, pourtant Chase ne me lâcha pas, il ce contenta de ce tourner vers son ami avec un regard sérieux. En nous voyant dans cette position, mes joues ce mirent à rougir.
Chase : Qu'est-ce que tu fou là ?
Elias : Je m'inquiétais de savoir si Eva était encore vivante mais à ce que je vois tout ce passe bien, alors je vais rentrer à la maison. A ce soir vous deux !

Sur ces mots il quitta le bureau en fermant la porte ce n'est qu'à ce moment là qu'il ce décida à me lâcher.
Chase : Je vais fumer !

Il prit ces cigarettes sur son bureau avant de quitter la pièce en claquant la porte. Putain un jour il va finir par péter une porte, vraiment on devrait les laisser ouverte pour leur survie.  

Point de vue de Chase

J'allais dehors pour fumer et me vider complétement l'esprit. Je n'étais plus fâché contre Eva, enfin même si je n'ai jamais vraiment été fâché contre elle. J'étais juste en colère contre moi même, je ne sais même pas pourquoi je me met en colère contre elle.

Quand je sortis du hangar Elias était encore là à fumer, je sortis une cigarette de la boîte, l'emprisonna entre mes lèvres, l'alluma et tira une longue taff dessus. Je ne sais pas pourquoi mais savoir qu'un de mes amis ma vue proche d'elle me fait étrange, même si j'ai apprécié l'avoir dans mes bras, alors que je devrais pas, je suis un connard, un putain de connard et je peux que la faire souffrir, d'ailleurs je le fais déjà. 
Moi : Pas un mot ! 
Elias : Je n'ai rien dit. 
Moi : Mais tu l'as pensé ! 
Elias : Quand est-ce que tu te mettra en tête que tu as le droit d'être heureux ? 
Moi : Je suis un sale con, tu le sais bien ! T'es mon meilleur ami, tu es le mieux placé pour savoir comment je suis. 
Elias : C'est vrai t'es un putain de connard, mais sa fait dés année que je ne t'ai pas vue sourire comme ça. 
Moi : Tu me fais chier Elias ! 
Elias : Tout le monde te fait chier. Ne joue pas au con avec elle, je t'ai dit qu'elle a vécu l'enfer, ne fait pas recommencer ces traumatismes. Elle a peur de toi quand tu es en colère, mais quand tu es toi, elle t'apprécie, enfin autant qu'on peu t'apprécier ! Alors fait gaffe à elle ! 
Moi : J'aime pas quand tu me forces à me remettre en question ! 
Elias : C'est mon taff en tant que meilleur ami, comme te sauver le cul quand tu es en danger. 

Il me donna un tape sur l'épaule en souriant, avant d'aller dans sa voiture et de retourner à la maison. Je suis sur qu'il va s'empressa de raconter ce qu'il a vue aux autres. Putain je vais en entendre parler mille ans. 

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Chatlout à tous, comment allez-vous ? J'espère que vous passez un bon mercredi. 😸😸😸

Je suis désolée de la longue pause sur cette histoire mais j'avais besoin de remettre les idées aux claires dessus. Alors j'espère que la suite vous plait. 

Que pensez-vous de ce chapitre ? 

A bientôt pour le prochain chapitre milles bisous 💜💜💜

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