Épisode 16 : T'es un gamin, Adrien...
Ce n'est pas grand chose en média, mais je le trouve tellement mignon. Aaah je suis trop fière de moi, 😂.
Bonne lecture 💋.
✔️✔️✔️
Tu as été l'amour de ma vie mais moi je ne suis qu'un chapitre de la tienne.
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MARINETTE
Après avoir passé plusieurs heures à s'embrasser dans la salle de bain, Adrien m'a finalement laissé seule pour que je m'habille. Et maintenant, je suis assise sur le canapé crème posté dans le salon en attendant qu'il revienne avec nos verres de coca.
Quelques secondes après, je l'entends revenir. Il me tend mon verre en s'asseyant en face de moi, sur le canapé en face.
- Merci. Je lui souris en prenant le verre remplie de coca entre les mains.
- T'inquiète c'est rien.
- Jana va mieux ?
- Elle tient comme elle peut. Mais, Cameron lui va...
- Il va bien, oui, j'ai vue. Je le coupe.
Il me regarde les sourcils froncés et je m'empresse de prendre la parole pour lui expliquer.
- Cameron est passé me voir, un soir.
- Pour quoi faire ?
- Euh... Il est venu prendre des nouvelles. Il me disait bonjour, ça faisait longtemps.
Adrien hausse les épaules en buvant une gorgée de son verre. Il n'a pas l'air de comprendre l'intérêt de Cameron envers moi, ni même les raisons qu'il l'ont poussé à venir me voir.
De mon côté, je reste silencieuse en portant mon verre à mes lèvres comme lui. Baladant mon regard vers la fenêtre je regarde l'extérieur et m'étonne en voyant la nuit tombée.
Je repousse mon verre.
- Il est quelle heure ? Je l'interroge d'une voix douce.
Adrien regarde sa montre à son poignet avant de relever sa tête vers moi et de planter son regard dans le mien en me répondant.
- Dix neuf heures.
- Oh ! Mais, il est tard, je dois y aller. Tu pourras embrasser Jana pour moi, s'il te plaît ?
- Seulement si tu m'embrasses. Sinon, niet, même pas l'heure. Il répond.
Déjà debout, je termine mon verre cul sec et le pose sur la table basse.
Un peu surprise, je fixe Adrien sans rien dire. Mais, finalement, je me mets à sourire en m'avançant vers lui.
- Très bien, si ce n'est que ça. Je réponds amusée.
Il pose son verre sur la table et j'enroule mes bras autour de son cou en collant tendrement mes lèvres aux siennes. Il sourit contre mes lèvres en m'attirant contre lui. Je m'assois en califourchon sur lui tout en continuant de l'embrasser, un sourire aux lèvres.
Quand je décolle mes lèvres pour à nouveau le regarder droit dans les yeux, je souris d'un sourire en coin et il me fixe, encore enivré.
- T'es un gamin, Adrien... Je lui souffle.
- Rien qu'un peu. Il me répond en inclinant à nouveau son visage vers moi pour sceller à nouveau ses lèvres aux miennes.
Je réponds à son baiser en glissant mes doigts dans ses cheveux. Je ne me lasserais jamais de lui, de ses mains posées sur moi, de son regard intense et envoutant qu'il a quand il me regarde. Et encore moins de sa voix suave et rauque quand il me souffle des mots ardant et excitant.
Je l'aime comme une folle. J'aime tout de lui, tout de ce qu'il me fait. Je l'adore. Et croire que pendant presque un an, j'ai réussi à savoir me passer de tout ça. Maintenant, je serais incapable de faire ce que j'ai déjà fait. Depuis que je l'ai retrouvé, ma vie à d'un seul coup repris vit. C'est bizarre de dire ça, mais j'ai tendance à dire beaucoup de trucs incompréhensible donc... De toute façon, je me comprends, c'est le plus important.
- Bon... Je vais devoir y aller, il est tard, chaton. Je souffle contre ses lèvres en reculant un peu mon visage.
- Non... Allez reste encore un peu. Bougonne-t-il en me resserrant dans ses bras.
Il enfouie son visage dans mon cou et je souris en l'étreignant chaleureusement. Pendant quelques minutes, je caresse ses cheveux en restant ainsi dans ses bras, au calme, en paix. Je pourrais rester dans cette position toute ma vie, je suis tellement bien dans ses bras.
- Ça te dirait de venir dîner avec moi demain soir ? Me propose-t-il sans me lâcher.
- Tu n'es pas occupé avec Cameron ?
Je le sens se figer dans mes bras quand j'énonce le nom de Cameron.
- Non. Il est grand, il peut s'occuper tout seul.
- Oui, mais il est blessé.
- Marinette, arrête de t'inquiéter. Cameron est assez grand pour s'occuper de lui tout seul. Bon, tu veux ou pas ?
- Oui.
- Parfait, je passe te chercher chez toi.
Je souris en me reculant. Il plante son regard dans le mien et j'encadre ses joues avec mes mains et caresse ses pommettes avec mes pouces en gardant mon sourire bienveillant et amoureux aux lèvres.
- Tu ne sais même pas où j'habite, chaton. Lui dis-je gentiment.
Il ne répond pas et me regarde silencieusement. Son regard observe mon visage en regardant chaque détail de celui-ci. Je rougis, en restant attendrie par son regard intense et son visage d'ange.
- Je t'aime, Marinette. Me dit-il.
Mon cœur effectue une galipette dans ma poitrine, et je le regarde deux secondes étonnées. Mais, rapidement, j'esquisse un tendre sourire en apportant son visage vers moi pour l'embrasser.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me le dise maintenant. Mais, j'avoue que j'adore. De sa bouche, les mots sortent d'une façon différente, ils sont plus doux, plus transperçant, plus réels. Avec Adrien, les choses ont toujours été compliqué. Mais, cela n'en a jamais été moche. Je crois que c'est aujourd'hui que je me rends compte que sans lui, j'aurais loupé tellement de chose. Et rien que pour tout ce bonheur, toutes ses larmes, je l'en remercie mille fois. Grâce à lui, je me suis endurcie, j'ai pris en maturité et je pense aussi, n'avoir jamais été aussi heureuse que dans ses bras à lui.
QUELQUES HEURES PLUS TARD...
KAGAMI
Faire une pause avec Dagwood ne ménèra nulle part. Il va souffrir et moi aussi. Mais, à vrai dire, je suis tellement perdue en ce moment, je ne sais plus quoi faire. Je l'aime plus que tout, mais, e ne suis pas assez forte pour lui et pour sa personnalité.
Tous les deux, nous sommes tellement différents, tellement renfermés. Dagwood a beau être drôle, et très blagueur, quand il s'agit de ses sentiments, il est très renfermé. Il ne parle jamais de ce qu'il ressent, et il m'est souvent arrivé de me demander pourquoi.
Mais, je n'ai jamais forcé, je n'ai jamais cherché à comprendre les raisons qui le poussait à être aussi froid et muet de ce côté. Cependant, aujourd'hui, nous sommes arrivés à un stade de relation où discuter va être obligatoire. On ne peut pas rester comme ça, sans rien se dire, sans communiquer ce qu'on ressent l'un pour l'autre.
Je suis sûre qu'au fond de lui, il ressent quelque chose. C'est obligé... Il ne peut pas être insensible à notre situation.
Au fond de moi, j'essaye de me persuader qu'il s'en veut, que lui aussi pleure le soir comme moi, que lui aussi meurt de l'intérieur car je ne suis pas là, plus auprès de lui. Mais à chaque fois que je tourne la tête pour le regarder, un énorme sourire étire ses lèvres, et de le voir aussi heureux m'anéantis.
Car moi aussi, derrière mon masque froid et insensible, je suis touchée, moi aussi j'ai la capacité de ressentir des sentiments. Et, ça me fait mal. Je ne supporte plus ce qu'il se passe. J'aimerais arranger les choses, mais je suis aussi tant en colère contre lui et son indifférence que je préfère attendre qu'il fasse le premier pas.
Pour une fois, je voudrais qu'il décide de son propre chef. Je veux que si il vient toquer à ma porte, ce soit de lui-même. Je veux qu'il me montre qu'il m'aime, j'ai envie de m'abandonner dans ses bras, et qu'il prenne le contrôle. J'en ai marre de tenir le couple à bout de bras, je ne peux plus faire ça. C'est trop dur.
Dans une relation -un couple- nous sommes deux et non un. Ce n'est pas qu'à moi de donner du mien, lui aussi doit faire des efforts. Si je suis la seule à me sacrifier, c'est normal que la relation finisse par s'éteindre.
On ne peut pas faire un arc-en-ciel sans un peu de pluie. Tout le monde le sait.
Alors à présent, même si je me sens seule et triste sans lui, je dois attendre. Il faut que je laisse assez de temps à Dagwood pour qu'il se rende compte de l'importance que je suis pour lui.
Et si... Il ne s'en rend jamais compte ? Me souffle ma conscience pour une nouvelle fois, me fracturer le cœur.
Et si... J'en mourrais, alors ?
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Hello !
Des avis ? Des critiques ?
Allez-y, dites-moi.
Bize.
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