Pov Bella

-Bella tu seras damnée si tu deviens comme nous... Des monstres, dit Carlisle.

-Carlisle Cullen arrête de te considérer comme un monstre tu es la personnes la plus compatissante que je connaisse.

-Tu ne pourras jamais avoir d'enfants Isabella, chuchota Carlisle.

-Ça tombe bien ça ne faisait pas parti de mes plans futurs.

Il souria tristement et caressa tendrement ma joue.

-Je t'aime Isabella Swan.

-Je t'aime aussi Carlisle Cullen.

-On y va ? Demanda-t-il.

-Mmmhhh, dis-je en prenant la main qu'il me tendait.

Il me fit monter sur son dos, alors que je cachais mon visage dans le creux de son cou.

-Ont est arrivés, dit Carlisle en me déposant.

Je relevais la tête pour voir que l'on se trouvait chez moi, dans ma chambre.

-Comment...

-La fenêtre de ta chambre, dit-il avec un petit sourire.

-Ah ok.

Je me dirigeais vers le salon en sachant pertinemment que Carlisle me suivait.
Une fois dans le salon je me retournais vers Carlisle qui....

-Carlisle tu as les yeux noirs, m'exclamais-je.

-Oui il faudrait que j'aille chasser, dit-il en haussant les épaules.

-Eh bien vas y maintenant.

-Mais...

-Non pas de mais ! Je vais réussir à m'occuper de moi pendant quelques heures nan ?

Il soupira sachant très bien qu'il n'aurait pas le dernier mot dans l'histoire et qu'il avait perdu d'avance.

-J'aime quand tu te montres résonnable, dis-je alors qu'il me tirait la langue.

-Très mature tout ça, rigolais-je.

Il m'embrassa avant de partir à la vitesse de sonic par la porte du jardin.
J'allais dans la chambre, pour prendre un livre à lire puis partie m'allonger sur mon lit.
Je regardais la couverture du livre que j'avais choisi. Roméo et Juliette. Même si je l'avais lu à plusieurs reprises je repris du début et commença la lecture.

************

J'avais presque fini mon livre lorsque j'entendis le bruit d'une voiture dans l'allée. Je me levai de mon lit douillet pour aller voir par la fenêtre qui était ce visiteur indésiré.
Ce que je vis me remua un peu l'estomac.

Renée sortait de la voiture, un petit paquet dans ses mains, les yeux bouffis et surtout aucun homme avec elle. Une première !

Elle se dirigea vers la porte d'entrée alors que je retournais sur mon lit pour poursuivre mon livre.

Au bout de vingt minutes, je le posais, frustrée de ne pas arriver à me concentrer. La vue de Renée dans cet état me chamboula pourtant je n'arrivais pas à savoir pourquoi !

Je me levais et commençais à faire les cents pas comme pour essayer de me détendre.

-Bella, cria une voix en bas.

Je me figeais et mon pied resta élevé au dessus du sol. J'avais peut être mal entendu après tout.

-Bella descends s'il-te-plait.

Cette fois j'étais sûr que je ne rêvais pas et que j'avais bel et bien entendu sa voix. Je pris un souffle fébrile et sortie de ma chambre pour descendre la où venait la voix.

-Dans le salon, dit-elle.

Une fois arrivée dans la pièce je pu voir plus distinctement son apparence.
Elle était vêtu d'un simple jean et d'un pull rouge. Mais surtout aucune touche de maquillage ou de coiffure farfelue.

-Quoi ? Demandais-je sèchement.

Je sais que ce n'est pas vraiment cool mais après les choses qu'elle m'a fait je pense être dans le droit de lui parler de la façon dont je veux.

-Assied toi s'il-te-plait je dois te parler, dit-elle en me désignant le canapé en face du sien.

-Et si je n'ai pas envie de discuter avec toi !

-Arrêté de te comporter comme un enfant je pense qu'on peut avoir une conversation civilisé pendant au moins 5 minutes.

Mince un point pour elle. Je pris donc place sur le fauteuil le plus éloigné d'elle pour ne pas blesser ma fierté qui en avait déjà pris un coup.

-Donc de quoi voudrais-tu me parler ?

-De nous.

-De nous ? Demandais-je ironiquement.

-Ravi de savoir que tu n'as pas de problèmes auditifs. Je rigolais, poursuivit-elle quand elle me vit me lever, je voulais que l'on parle de ce qui c'est passé CE jour et de mon comportement depuis.

-Tu parles du jours où je t'ai retrouvé au lit avec le bâtard que j'appelais mon petit ami, demandais-je choqué par le ton nonchalant qu'elle employait.

-Oui ce jour là..... Bella j'étais soûl je ne savais pas que c'était lui et il faut que tu saches que c'était lui qui était venu dans ma chambre et pas moi comme tu as pu le croire.

-Pourquoi tu dis n'importe quoi, criais-je.

-Pourquoi te mentirais-je ? Écoute Isabella..

-Bella, la coupais-je.

-Oui Bella, dit-elle en levant les yeux au ciel, moi aussi après la mort de ton père j'ai fait comme toi c'est à dire n'importe quoi car je crois que tu oublies une chose c'est que c'était mon mari et mon premier amour.

Je vis les larmes se regrouper dans ses yeux alors qu'elle les essuyait d'un revers rageur de la main.

-Et pourquoi tu me parles de James ?

-Ton père et moi savions qu'il y avait un problème, tu aurais du voir ton père quand il a vu qu'il avait un casier judiciaire j'ai cru qu'il allait faire une crise cardiaque. Mais tu te fichais de ce qu'on te disait tu pensais être amoureuse.

-J'étais amoureuse, dis-je en me rappelant comment nous étions si bien ensemble James et moi.

-Non tu croyais que tu étais amoureuse nuance, rectifia-t-elle.

En y pensant on pourrait croire qu'elle a raison, même si notre histoire avait duré assez longtemps, j'étais jeune et naïve, je ne savais rien de la vie. C'était juste le seul qui pouvait me consoler après la mort de mon père Charlie.

-Et tu crois que ça va excuser ton comportement ? Demandais-je froidement.

Elle baissa les yeux et tripota nerveusement ses doigts.

-Comme je te l'ai dis tout à l'heure j'aimais et j'aime toujours ton père. Quand il est mort ça a été un coup dur pour moi comme pour toi aussi et te voir tout les jours alors que tu es son portrait craché.... Je ne pouvais pas alors j'ai commencé à boire jusqu'à oublier qui j'étais. Je couchais avec tous les mecs que je pouvais pour me faire oublier mais ne me juge pas je sais que tu as fait la même chose. Mais aujourd'hui je ne peux plus supporter ce regard de pur haine lorsque tu me vois. J'ai arrêté de boire pour essayer de passer à autre chose.... J'aimerai qu'on se rapproche comme une mère et une fille, dit-elle toute tremblante.

Elle me tendit une lettre et voyant que j'allais sans doute l'interroger elle répondit ma question silencieuse.

-Je vais partir une semaine en Floride chez une amie, j'ai besoin de changer d'air, tu trouveras de l'argent dans l'enveloppe et quelques autres trucs que je te demanderai de regarder seulement lorsque je serai sortie de la maison d'accord ?

Je hochais la tête pour montrer que j'avais bien entendu étant donné que je ne faisais pas confiance à ma voix en ce moment. Elle se leva et vint me prendre dans ses bras avant de prendre son sac, son manteau et partir de la maison.

Je restai ainsi pendant un bon moment, le temps d'assimiler toutes ses informations.
Une fois que j'eus le courage de me lever, je montais dans ma chambre dans un état second. J'aurai dû ressentir de la colère ou de la tristesse mais je ne ressentais rien seulement un vide immense et une sensation de froid.

J'ouvris la porte et me figeais net lorsque j'aperçus Carlisle sur mon lit avec un regard peiné sur son visage.

-Je suis désolé je ne voulais pas entendre, dit-il en se levant.

-Ce... C'est pas grave... Juste être seule... Te plais.... Merci, bafouillais-je.

Il dû comprendre ce que je lui demandais puisqu'il acquiesça et sortis par la fenêtre.

Une fois que j'étais bien sûr qu'il n'était pas là, je fermais la fenêtre et les rideaux dans le processus puis m'assieds sur mon lit avec toujours la petite boite que Renée m'avait confié.

Je l'ouvris délicatement et vis de l'argent et pleins d'autres objets mais une chose attira mon attention. La lettre. Je la pris délicatement et la déroula.......

Salut tout le monde j'espère que le chapitre vous a plu ? Il est beaucoup plus long aussi XD
Bon alors qu'en pensez vous ? La mère de Bella est désolée qui la pardonne ?
Dans le prochain chapitre on en sera beaucoup plus sur ce fameux James !!!!
Gros gros bisous melou34800 <3